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CHAP 3 ANALYSE CONCEPTUELLE

La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d’une réalité de telle façon à  faire ressortir les points auxquels on s’intéresse.                

3.1 Présentation de la méthode[1]

La conception d’un système d’information n’est pas évidente car il faut réfléchir à L’ensemble de l’organisation que l’on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s’appuyer. Ce type de méthode est appelé analyse. Il existe plusieurs méthodes d’analyse, la méthode la plus utilisée en France étant la méthode MERISE. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information. La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure une longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent remanié, tandis que les traitements le sont plus fréquemment.

La méthode MERISE date de 1978-1979, et fait suite à une consultation nationale lancée en 1977 par le ministère de l’Industrie dans le but de choisir des sociétés de conseil en informatique afin de définir une méthode de conception de systèmes d’information. Les deux principales sociétés ayant mis au point cette méthode sont le CTI (Centre Technique d’Informatique) chargé de gérer le projet, et le CETE (Centre d’Etudes Techniques de L’Equipement) implanté à Aix-enProvence. Merise étant une méthode de conception et de développement de système d’information, l’objectif de ce chapitre est d’introduire la notion de système d’information et d’en proposer une description formelle. La méthode est constituée de plusieurs niveaux de modèle dont voici quelques une :

  • Modèle conceptuel de données (MCD)
  • Modèle logique de données (MLD)
  • Modèle physique de données (MPD

3.2  Définition des concepts informatique

Une base de données est un ensemble structuré de données archivées  dans des mémoires accessibles à l’ordinateur pour satisfaire un ou plusieurs utilisateurs simultanément en un temps opportun et qui  répond aux trois critères :

  • L’Exhaustivité : implique la présence dans la base de données de tous les renseignements qui ont traits aux applications en question.
  • Le non redondance : implique que chaque information sera enregistrée une et une seule fois.
  • La structure : implique l’adaptation du mode de stockage des renseignements aux traitements qui les exploitent et les mettant à jour ainsi au cout de stockage dans l’ordinateur.

Dans un langage plus simple nous dirons qu’une base de données est un ensemble de données ou les données sont organisées très rigoureusement afin que l’on puisse facilement :

  • Les manipuler : insérer de nouvelles données, modifier ou supprimer les données existantes.
  • Les consulter : en posant des questions pour retrouver parmi la masse de données, celle qui nous intéressent (ces questions sont appelées « requête »).
  • Cardinalité

Les cardinalités représentent le nombre de fois minimum et maximum de participation d’une occurrence dans une relation donnée, pour notre cas les entités sont réunies par les cardinalités de la manière suivante 

           

  • Recensement et description sémantique des objets

3.4.1 Recensement des entités

Entité

Code propriété

Nom propriété

1.

ELEVE

MatriElev

Nom

Postnom

Prénom

Sexe

Date de naiss.

Classe

Adresse

DateInscr

Matricule élève

Nom élève

Post nom élève

Prénom élève

Sexe élève

Date de naissance de l’élève

Classe de l’élève 

Adresse de l’élève 

Date d’inscription 

2.

FRAIS

Numfrais 

Libellefrais

Trimestre

Montant

DatePayer

Code frais

Libellé frais

Trimestre

Montant

Date du paiement de frais 

3.

CAISSIER

Numcaissier

Nomcaissier

Postnomcaissier

Numéro caissier

Nom caissier

Post nom caissier

4.

SECTION

Numsect

Libellesect

Numéro section

Libellé section

5.

OPTION 

NumOpt

LibelleOpt

Numéro Option

Libellé Option

6.

CATEGORIE

Numcat

Libellecat

Numéro catégorie

Libellé catégorie

Tableau 13. Recensement des entités  

Le dictionnaire de donnés est un objet constitutif de base de données qui permet de décrire un certain nombre de variables c’est-à-dire un objet concret.

En ce qui concerne notre travail, nous avons recensés les entités suivantes :

  • ELEVE
  • FRAIS
  • CAISSIER
  • SECTION
  • OPTION
  • CATEGORIE

3.4.2. Description sémantique des entités

Elle consiste à recenser les différents champs, rubriques ou propriétés qui peuvent identifier un objet.

Entités

3.5 RECENSEMENT DES RELATIONS 

Une relation est un lien définissant l`amitié entre deux entités fonctionnant ensemble (5). Il existe deux type de relations pouvant possèdes de dimension différente : 

  1. Relation porteuse des propriétés
  2. Relation non porteuse des propriétés, peut-être :
  • binaire : relation entre deux entités
  • réflexive : relation d’une entité envers elle-même
  • Ternaire : relation entre trois entités
  • En-aire : relation entre plusieurs tables

NUMERO

ENTITE 1

ENTITE 2

ASSOCIATION

1

2

3

4

5

6

FRAIS

ELEVE

ELEVE

FRAIS

SECTION

ELEVE

ELEVE

SECTION

CATEGORIE

CAISSIER

OPTION

OPTION

PAYER

FAIRE

APPARTENIR

PERCEVOIR

CONTENIR

FAIRE

Tableau 14. Recensement des relations

3.6 DICTIONNAIRE DES DONNEES

Entité

Code propriété

Nom propriété

1

ELEVE

MatriElev

Nom

Postnom

Prénom

Sexe

Age 

Promotion

Matricule élève

Nom élève

Post nom élève

Prénom élève

Sexe élève

Age élève

Promotion élève

2

FRAIS

Numfrais 

Libellefrais

Trimestre

Montant

Datedebut

DateFin

Code frais

Libellé frais

Trimestre

Montant

Date du début de trimestre

Date de fin d trimestre

3

CAISSIER

Numcaissier

Nomcaissier

Postnomcaissier

Numéro caissier

Nom caissier

Post nom caissier

4

SECTION

Numsect

Libellesect

Numéro section

Libellé section

5

OPTION 

NumOpt

LibelleOpt

Numéro Option

Libellé Option

6

CATEGORIE

Numcat

Libellecat

Numéro catégorie

Libellé catégorie

Tableau 15. Dictionnaire de données 

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3.8. Règle de gestion 

Un élève paie un ou plusieurs frais

Un frais est payé par un et un seul élève

Un élève appartient à une et une seule catégorie

Une catégorie est appartenue à un ou plusieurs élèves

Un élève suit une et une seule section

Une section est suivie par un ou plusieurs élèves

Une section contient une ou plusieurs options

Une option est contenue dans une et une seule section  

Un élève fait une et une seule option

Une option est faite par un ou plusieurs élèves 

Un caissier perçoit un ou plusieurs frais

Un frais est perçu par un et un seul caissier

3.9. Epuration

Consiste à supprimer la polysémie et la synonymie au niveau des entités.

3.9.1. Vérification de la cohérence des objets

Vérification de la cohérence des objets comporte quatre règles :

Suppression de toutes propriétés répétitive et sans signification portée par une entrée ; 

Toutes entités doivent porter un identifiant et toutes les autres propriétés doivent être en dépendance fonctionnelle. Toutes propriétés portées par la relation ou association doivent dépendre pleinement des objets qui participent à cette relation.

Le respect des règles de gestion.

 3.9.2 Normalisation

Est une opération qui consiste à éliminer les redondances à partir des différentes formes normales ci-après :

  • Première forme normale : lorsque toutes les propriétés sont élémentaires et admettent un identifiant.
  • Deuxième forme normale : si toutes les propriétés dépendent pleinement de l’identifiant ou s’il est déjà en 1ère forme normale.
  • Troisième forme normale : si toutes ses propriétés dépendent directement de l’identifiant ou s’il est déjà en deuxième forme normale.

Après l’opération de normalisation, il est nécessaire de passer par la vérification pour essayer d’éliminer toutes sortes de redondance due à la polysémie ou à la synonymie.

Travail de Fin de Cycle : Gloria Dei Kasuku Konginy                  Unikin/Math Info 2014

             

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Le passage du MCD brut à MCD valide se fait en respectant les étapes suivantes :

  • DETERMINATION de CIF : contrainte d’intégrité fonctionnelle lorsque la connaissance d’une valeur est attribuée à une autre clé.

En pratique, il y a CIF lorsque la cardinalité maximum est égale à 1. Il fait dans chaque occurrence de la table présente c’est-à-dire toute entité doit avoir un identifiant si une entité à un identifiant, un des éléments composant de cette entité, elle ne doit pas dépendre d’un autre identifiant.

 3.10 Règles de passage du MCDV valide au MLDR

  • 1ère règle : toute entité devient table, les propriétés de l’entité deviennent les rubriques de la table et des constituants de l’identifiant deviennent clé.
  • 2ème règle : toute association de cardinalité maximum devient une table d’identifiant implicite de l’association qui est la concaténation des clés primaires.

Des entités qui participent à cette association deviennent la clé primaire de la relation.

Les propriétés de l’association deviennent des attributs de la relation.

A l’absence de propriété, la relation n’a comme attributs que ceux constitutifs de la clé primaire.

  • 3ème règle : toute association binaire de cardinalité maximum a induit la création d’une clé étrangère, une clé étrangère est ajoutée dans la relation ayant pour origine une association et non une propriété.

Travail de Fin de Cycle : Gloria Dei Kasuku Konginy                  Unikin/Math Info 2014

             

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3.12 MODELE PHYSIQUE DES DONNEES (MPD)

Pour concevoir un module physique sur les dossiers (MPD) on

fait recours aux principes du SGBD. Etant donné que le type choisit est donc relationnel comme tout autre système de gestion de base de données doit avoir dans son sein un langage de description de données, de manipulation de données et d’interrogation de données.

Table ELEVE

Nom des champs

Type de données

Taille

Contrainte

MatElev

Nom

Postnom

Prenom

Sexe

DateNaissance

Adresse

Classe

NumSelect

NumOpt

NumCat

DateInscript

Texte 

Texte

Texte

Texte

Texte

Numérique 

Texte

Texte 

Numérique

Numérique 

Numérique 

Datetime 

10

20

20

15

15

02

15

07

04

04

04

12

Clé primaie

Clé étrangère

Clé étrangère

Clé étrangère 

Tableau 16. Table Elève  

Table FRAIS

Nom des champs

Type de données

Taille

Contrainte

Numfrais

Libellefrais

Montant

Datedebut

Montant 

MatElev

NumCaissier

Numérique 

Texte 

Texte

Datetime

Double 

Texte  

Numérique 

04

20

10

15

15

10

04

Clé primaire

Clé étrangère

Clé étrangère

Tableau 17. Table Frais   

Table SECTION

Nom des champs

Type de données

Taille

Contrainte

NumSect

LibelleSect

Numérique

Texte 

04

20

Clé primaire

Tableau 18. Table Section   

Table CAISSIER

Nom des champs

Type de données

Taille

Contrainte

NumCaissier

NomCaissier

PostnomCaissier

Numérique

Texte

Texte  

04

20

20

Clé primaire 

Tableau 19. Table Caissier

Table CATEGORIE

Nom des champs

Type de données

Taille

Contrainte 

NumCat

LibelleCat

Numérique

Texte 

04

20

Clé primaire

Tableau 20. Table Catégorie 

Table OPTION

Nom des champs

Type de données

Taille

Contrainte 

NumOpt

LibelleOpt

NumSect

Numérique Texte 

Numérique

04

10

04

Clé primaire

Clé étrangère 

Tableau 21. Table Option

   

[1] Philippe RIGAUX, Cours de base de données,  19 juin 2003

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