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CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

2.1. PRESENTATION  DU MILIEU

2.1. 1. Présentation monographique du milieu d’étude

2.1. 1 .A. Situation  géographique                           

Le centre minier de Kamituga est situe dans le territoire de Mwenga en province du Sud-Kivu, sur l’axe routière Bukavu-Kindu a 178km de Bukavu (pour Musombwa UNIKAGA).

Pour  son statut politique, il est un poste administratif, en 1987 par sa forte concentration ouvrière et démographique. L’on parle de la cité de  Kamituga; compris entre 28°10¨ et 28°10¨de longitude et 30°05¨latitude sud, sa superficie est  de 19,5Km2.

Ce centre constitue la plus grande agglomération de la collectivité de Wamuzimu, il fait partit du groupement de Bousse et Baligi.

Il est limite :

  • A l’est par la rivière Zalya et la colline Kapanda et Kazaroho,
  • A l’ouest par la rivière Kasitenge et la montagne Ngando,
  • Au nord par la rivière Lubyala et la colline Nawibilila,
  • Au sud par la rivière Byembo.
  1. 1.1.A. a. le relief

Dans l’ensemble le relief de la coté de Kamituga est constituer des plateaux d’altitude moyenne de 1000m, il s’agit de Kibukila(1366), ayant le sommet  le plus élevé Yandja(1183), Lupupu (1171m), Mpango(1165), Mero (1090m), ces haut reliefs dominent surtout l’ouest de Kamituga. Tendis que a l’est l’altitude ne dépasse pas 1000m.

Par exemple : Kele 970m, Kalingi 994m, Kabukungu 972m, Kitemba 1000m.

Bref : le relief de Kamituga estincine de l’ouest vers l’est.

  1. 1.1. A. b. Hydrographie

Nous observons dans toutes les vallées des rivières qui sont parfois accidentées des chutes, toutes ces cours d’eaux font parties du bassin de la rivière Zalya, affluent de la rivière Lubyala, elle servie de la rivière  Mobale qui passe au pied de la montagne Kibukila.

Cette dernière était le déversoir des déchets de l’usine de traitement d’or de la SOMINKI (MGL) elle a polluée pendant   des années la rivière Zalya, cette pollution continue avec l’exploitation artisanale de l’or.

D’autres affluant de Zalya sont : Kapemba, Ibongu, Nyasumu, Nyakizabuti, dans le temps, toutes ces rivières étaient riche en poissons, crabes et batraciens (grenouilles), il constituait un complément a l’alimentation et une source de la fourniture en protéines animales a la population.

La plus part de ces travaux sont polluées par des travaux orpaillages.

2.1. 1. A. c. Le climat et végétation de la cite de KAMITUGA

Signalons que les caractéristiques climatiques ne différent pas d’un cite a l’autre. Le climat tropical humide de type équatoriale, la température moyenne de cette année  du janvier jusqu’au novembre est de 21,6°c et la pluviométrie moyenne est de 156,9mm (Banro, 2014), dans ce fait Kamituga avait une flore et une flore riche (musasa, mupukupuku, bubalaka etc.), et en faune (antilope, buffles, singes,  serpents, tortues etc.) des actions de reboisement s’avèrent nécessaires. Actuellement cette foret et les animaux qui y habitaient ont disparu est ce la suite a la destruction de la flore.

2.1. 1. A. d. Le sol et le sous-sol

Comme toute zone équatoriale, le sol de Kamituga se caractérise  par un faible rendement agricole.

L’explosion démographique ayant entraine la disparition ou la diminution sensible de sa durée, a sol est compensée par la richesse de son sous-sol.

En effet, le sous-sol de Kamituga regorge dans les couches sédimentaires comme dans les cristallines de beaucoup de minerais notamment cassitérite, or, wolfram, coltan. Ces minerais étaient exploites par  MGL et actuellement d’une manière artisanale par la population(SESKAM).

2.1.1.. Sudivision administrative de KAMITUGA

Sur le plan administratif, Kamituga a se statut d’une post d’Etat constituée de six groupements à savoir : Baligi, Busse, Bashitabyale, Bashikasa et Bashikumbilwa. Parmi ces groupements deux seulement qui constituent la cite minier de Kamituga; il s’agit des groupements de Baligi et bousse.

Dans la cité minière de Kamituga, le groupement de baligi compte 12 localités qui sont:

  • Village de Kele,
  • Village d’Essence,
  • Village de mont ngali,
  • Village de relegué,
  • Village de Soko-transco,
  • Village de Poudrier,
  • Village de l’hexagone,
  • Village de Musimbi,
  • Village de Kabukungu,
  • Village de Kuozi (nawandja) et
  • Village de Luliba
  • Village

Tandis que le groupement de Baligi quant à lui compte quatre localités :

  1. Village de Kalingi,
  2. Village de tukolo,
  3. Village de Bitwa et
  4. village de lugundu.

Le post d’Etat de Kamituga est dirige par un chef de poste d’encadrement administratif, sauf les services dont les noms suivent, les questions dépendent directement de la province tels que les titres fonciers, cadastre, le service de renseignement, ce dernier a son autonomie propre mais l’administration  a un grand  sur lui.

Tous les services de l’Etat sont présents a Kamituga, a par DGI, les titres fonciers et cadastres, le parquet, la sous division dont les sièges sont a Kamituga, les responsables des autres services doivent  résider à  MWENGA chef  lieu du territoire.

2.1. A. f.  Activités économiques de  Kamituga

Le secteur principale d’activité  économique qui domine c’est le secteur secondaire, il englobe plus de la moitie de la population locale. Le secteur primaire est occuper par la minorité a la quelle s’ajoutent les chômeurs.

2.1. A. g  Agriculture

Les activités agricoles  sont intéressées par moins des gents a Kamituga, la minorité des agriculteurs pratique l’agriculture de subsistance.

La population agricole est faible a cause de la qualité du sol, et même l’exploitation artisanale qui est plus préférée, et suite a ces derniers les produits agricoles viennent de l’étranger, donc les villages environnent.

Dans cette cite l’activité d’exploitation de l’or est appliquée par la population jeune qui est encore forte tendis que les activités champêtres sont appliquées par la population vielle.

2 .1.A .h L’élevage

La population de Kamituga pratique l’élevage de petit bétail a faible rendement, elle élevé des poules et les lapins, ces poules meurent rapidement  suite aux épidémies, et cela constitue le motif de découragement.

L’élevage des chèvres intéresse la population à cause de son caractère économique  du fait des problèmes sociaux dans les affaires de la dote. Les animaux sont en divagation et non contrôle. La notion de contrôle des animaux à Kamituga  n’a pas une grande considération et se pratique à une petite échelle.

2.1. A .i .PECHE

La population piscicole est faible, elle pratique la peche à la ligne et aux filets dans les rivières Zalya et Lubyala, aujourd’hui ses rivières sont polluées.les eaux de ces rivières sont devenues boueuses en permanence entrainent  la disparition des plusieurs espèces des poissons et la peche a perdu son importance a cause de ces derniers.

Par contre, la population aménage des étangs piscicoles à fin d’élever les poissons.

2.1. A .j   Les mines

L’exploitation  minière est une activité qui intéresse plus  bon nombre de la population de Kamituga. Le principal minerai exploite est l’or, l’exploitation est artisanale, elle se  fait dans l’ancienne mine de l’ex SOMINKI et dans les carrières a ciel ouvert.

Cette activité n’épargne pas les femmes qui y vont pour transporter les pierres. Ces femmes sont utilisées pour broyer les pierres minérales à l’aide de mortier et pillons en fer.

2.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE

A. Méthode

 Il s’agit  dans le cadre de ce travail  d’amener la population bénéficiaire  de cette denrée alimentaire d’encourager les agriculteurs en achet au bon prix en vue de luter contre l’insécurité alimentaire  tout en multipliant les pratiques agricoles.

  1. Méthode descriptive

Cette méthode nous a permis de décrire de manière brève la cité de kamituga sur  l’aspect économique, géographique et socioculturel.

      A.2. Méthode d’enquête

Celle-ci nous a permis de voir et palper la réalité sur le terrain, d’avoir les éléments nécessaires pour notre étude.

B.     Technique

Pour J.Chevalier et D.Loschak, la technique est un outil, un instrument qui permet  de découvrir  ou d’observer  les faits et de recueillir les différentes données sur les faits[1].

Ainsi, les techniques suivantes nous ont été utiles :

B.1. Les techniques de collecte des données

B.1.a. La technique documentaire

Elle consiste à étudier et analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou phénomènes dont ces documents portent des traces[2].

Nous nous sommes servis de cet outil méthodologique pour réunir quelques ouvrages lexiques et dictionnaires, revues scientifiques, documents officiels, rapports et certains mémoires ayant trait avec notre étude. Cela dans l’objectif d’en saisir les contours s et des contenus globaux, pour en fin déboucher sur notre point de démarcation  avec eux.

A.1.b. L’observation directe

La technique d’observation directe revêt un rôle indéniable dans la réalisation de ce travail. Elle nous  a été indispensable, dans la collecte des informations se rapportant à notre sujet d’étude.

Elle nous a été d’une grande importance dans ce sens que nous étions sur le terrain en vue de palper du doigt la réalité de l’insécurité alimentaire dans la site de Kamituga et une faible usage des pratiques agricoles dans ses périphéries.

A.1.c. L’interview libre

Il s’agit d’une conservation qui se déroulait avec une personne l’interroger ses idées, sur la possibilité d’accéder aux intrants nécessaires dans l’objectif de lutter contre l’insécurité alimentaire dans ce milieu.

Cette technique nous a permis de pouvoir saisir les points de vue de certains autorités du territoire de Mwenga, les quelques présentations des ONG intervenant dans ce  domaine a Kamituga et ceux des leaders locaux détenteurs des opinions s de la population.

B.1.d. Technique d’échantillonnage

Cette technique permis de sélectionner un nombre restreint parmi les couches de l population vivat dans la cité de Kamituga pour tirer notre échantillon représentatif. Il existe des procédures à utiliser universellement reconnus pour arriver à déterminer l’échantillon de notre enquête. Nus avons fait recours a la table d’échantillon de Alain Bouchard, stipulant que « Lorsque la population infinie  jusqu'à 1000.000 d’individus, l’on fait correspondre un échantillon de 96 sujets étant donné une marge d’erreur comprise entre 5 et 10% ».[3]

Selon BOUCHARD :

N : Population d’enquête, univers d’enquête ;

Nc : C’est l’échantillon corrige, taille d’échantillon corrigé ;

n : Taille d’échantillon correspondant a l’univers connus infini, soit 96 ménages en ajoutant 10% de marge  d’erreur qui fait 106 ménages.

Nc ou Nc.

Nc ou Nc
Pour arriver a la confirmation des hypothèses et aux objectifs poursuivis dans ce travail, nous avons fait appel a une échantillon reparti selon la formule de Alain Bouchard car ca nous permis d’atteindre un bon nombre de la population de la cité de Kamituga.

  1. La technique de traitement des données

Cette analyse des contenus quantitatif et qualitatif des informations nous  permettra, après avoir passé en revue des ouvrages, d’autres documentaires et recherches de terrain relatif a cet objet d’étude, de les classifier  suivant la pertinence de leur contenus afin d’y saisir ce qui nous parait impérieux et mettre de coté ce qui parait de trop, pour la meilleur réalisation  de ce travail.

En effet, cette technique consiste dans le troisième chapitre, ou  elle est plus d’usage, a apprécié la véracité tant quantitative des différentes informations recueillies sur le terrain, par truchement  des précédents techniques. Dans cette perspective, l’analyse du contenu quantitatif nous permettra  de quantifier  diverses informations de terrain sur base de dépouillement,  tandis que l’analyse de contenus nous aidera   cimenter la rédaction de cette étude en procédant par des analyses des différents facteurs influençant  qui  sont a la base  de ce problème d’insécurité alimentaire dans la cité de Kamituga .

Objectifs de l’enquête

  • Identifier et analyser les facteurs qui influenceraient positivement et négativement a l’insécurité alimentaire dans la cité de Kamituga.
  • Chercher des solutions rationnelles dans le but de briser les racines de l’insécurité dans cette région.

[1] J.Chevalier et D.Loschak cite par MULUME ODERHWA BUJIRIRI, les actions de l’ANALDEFEA et le développement socio-économique a BUKAVU, mémoire, inédit, L2 sociologie, UOB, 2007-2008, p.26.

[2] MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie, LUBUMBASHI, éd. Africa, 1979, p20.

[3] BOUCHARD Alain, Note de cours des méthodes de recherche, UNR BUTARE ,1988-1989, inédit

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