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CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

 

II.1.PRESENTATION DU GROUPEMENT DE MUMOSHO

II.1.1. ASPECTS GEOGRAPHIQUES

II.1.1.1. Localisation

Le groupement de Mumosho est situé dans la chefferie de Kabare, dans la province du Sud –Kivu en RDC.

Il est limité :

  • Au Nord par le groupement de Mudusa ;
  • Au Sud par le groupement de Karhongo ;
  • A l’Est par la rivière Ruzizi ;
  • A l’Ouest par le groupement de Kamisimbi.

II.1.1.2. Relief et sol

  • Relief

Le groupement de Mumosho a un relief accidenté qui est constitué d’une succession des collines, d’altitude varie entre 500 et 1000m.

Celle des collines d’Ihemba, d’Ihasi, de Cirhanja, de Kabanda…

L’on trouve les plateaux entre les collines tels : les plateaux de Mumosho centre, de Balumba, Igaza et ce Mandwe.

  • Le sol

Le sol du groupement de Mumosho est constitué principalement par des couches des laves basaltiques recouvertes à certaines places par trachytes.

L’altération de ces roches a donné naissance à une argile rougeâtre assez caractéristique que l’on trouve d’ailleurs à certains endroits, en mélange avec de blocs des basaltes et des trachytes en voie de décomposition. Les plateaux de Mumosho centre est un bel exemple d’argile provenant de l’altération des basaltes. Cette argile se trouve sur le plateau de Bulumba Izaga et parfois aussi à Mandwe.

Les roches trachytiques se trouvent sur les collines Nyengo, Chirinja et Ihemba où les blocs roulent sont fréquents.

L’on trouve du quartz sur une partie de la colline d’Ihemba. Les marais au bas fonds du groupement du Mumosho sont formés généralement des terres alluvionnaires.

Il en est de même de petite vallée de la rivière Ruzizi.

II.1.1.3. Climat et végétation

Le groupement de Mumosho joint d’un climat tropical d’altitude à deux saisons à savoir : la saison des pluies qui va de septembre en mai et la saison sèche qui va de juin à août de chaque année.

Le maximum des pluies se situe en novembre, décembre, février et mars. La température moyenne oscille entre 20 et 22°C.

Le ¾ des terres arables sont couvertes de bananerais et cela surtout aux alentours des habitants. La végétation naturelle qui était constituée des arbres et des graminées n’existe plus, elle a été abattue par la main de l’homme.

Elle existe maintenant une végétation artificielle composée des plantations d’eucalyptus et de quinquina. Il s’agit des plantations qui datent de l’époque coloniale et qui sont gérés actuellement par la société « Pharmakina » il ya lieu de noter que les habitants de Mumosho disposent des petits boisements individuels (d’eucalyptus)

II.1.2.  HYDROGRAPHIE

L’hydrographie du groupement de Mumosho comprend un certain nombre des rivières et des ruisseaux dont toutes les eaux sont drainées par la rivière Ruzizi. Au sud nous avons la rivière Nakamira ou Bishalalo, au Nord la rivière Lushamwa ou Kakangola, qui plus bas devient Mugogo.

A coté de ces rivières et ruisseaux, l’on note la présence des plusieurs sources d’eau potable et non potable dans le groupement de Mumosho ; Munda, Nkerhe, Cigogo, Narubuye, Mufa etc…

Pour ce qui est de l’eau potable à part quelques sources aménagées, nous pouvons citer les 45 bornes fontaines dont bénéficie la population  de Mumosho centre grâce à l’adduction gravitaire de la source manyogole en groupement voisin de Kamisimbi. C’est-à-dire  plus bas avant qu’elle ne se jette dans la rivière Ruzizi.

II.1.3. ASPECTS HISTORIQUES ET POLITICO –ADMINISTRATIF

Le groupement de Mumosho fait partie intégrante de la chefferie de Kabare depuis des temps immémoriaux, jusque vers la fin du 19ème siècle, il était divisé en 15 localités (villages),

A la tête desquelles se trouvaient et se trouvent encore des Barhambo dépendant soit du Mwami Kabare, soit de son représentant le Murhwali Luhugo.

Ces villages portent un nom qui a perdu jusqu’à présent que ne correspond plus à l’ancienne délimitation. Ces villages sont : Nshimbi, Mufa, Ishungu, Bulumba, Burhembo, Chirinja, Nyamurhuza, Kasheke, Kavumba , Mushadu, Cirhegera.

D’autres villages seront crées par la suite conformément à la volonté du Mwami ou celle du Murhwali Luhugo ou de ses descendants actuellement, ils sont au nombre de 34.

De 1870 à 1890, tous les chefs de villages du groupement de Mumosho dépendant du point de vue foncier du notable Luhugo. De 1840 à 1921 le notable foncier Luhugo est remplacé par Chirabaca Makombe.

De 1921 à 1937, ils n’existaient plus de notable foncier étant donné que le chef Ntabaza avait un rôle purement politique. C’est donc directement au Mwami Kabare Rugemanizi que les chefs de villages versaient le Kalinzi et toutes redevances foncières coutumières.

De 1937 à 1945, les chefs de Kabare et de Ngweshe sont réunies sous l’égide des Bwami Ngweshe Mafundwe et Muhigirwa à la suite de la régulation du Mwami Kabare à Léopold ville 1937.

Le Mwami Ngweshe Mafundwe plaça son fils Mwendanga comme notable foncier à Mumosho.

A partir de 1945, c’est la séparation de deux chéfferie après la mort subite et successive des Bami Mafundwe à Kabare. Les Bashamuka de Mumosho dépendaient une nouvelle fois directement du Mwami car le notable Kagisi qui avait remplacé Mwendanga ne remplissait que les fonctions politiques.

Donc, comme on le voit en 50 ans, les Bashamuka du groupement de Mumosho avaient chargé 5 fois de suzerain (souverain). Ils ont ainsi versé chaque fois, soit Kalinzi, soit le Muhingo, plus les redevances foncières coutumières habituellement. Le Ntulo et le Butumisi.

II.1.4. ASPECTS SOCIO –CULTURELS

II.1.4.1. Population

Le groupement de Mumosho est peuplé de 114634 habitants, ceux –ci appartiennent presque tous à la tribu des Bashi après un métissage séculaire entre les Bashi et les Batwa.

L’on ne parle plus de ces différenciations sociales à Mumosho. L’on parle tout court des Bashi à Mumosho I on note la présence de quelques minorités Barega et Babembe qui sont d’anciens travailleurs de la Pharmakina et qui ont acheté des espaces des terres dans ce groupement.

Tableau 1 : Statistique de la population suivant les localités de Mumosho

Localités

Hommes

Femmes

Filles

Totaux

Pourcentage

Mumosho centre

3686

3706

3764

3857

36,3

Mandwe

2693

2724

2778

2859

26,7

Igaza

897

922

1065

2108

12,0

Nyantende

2469

25570

2582

2658

24,8

Total

9745

9922

101193

11482

99,8 =100

Pourcentage

23,5

23,9

24,6

27,7

 Source : Rapport bureau de l’Etat –civil de Mumosho

II.1.4.2. L’éducation

L’administration tant coloniale que républicaine a crée d’écoles primaires à Mumosho que d’écoles secondaires.

Le groupement de Mumosho compte 13 écoles primaires et 7 écoles secondaires qui fonctionnent avec un effectif non négligeable d’enseignements et d’élèves dans les locaux en matériaux durables et des murs en bois, mais aussi il ya des centres, d’alphabétisation implantés par l’action sociale catholique.

Tableau 2 : Ecoles primaires dans le groupement de Mumosho

N

Localités

Ecoles

Garçons

Filles

Total

Enseignants

1

Mumosho centre

EP Ituguta

359

314

671

19

EP Victory Church

209

195

404

8

EP Burhembo

192

183

375

11

EP Horebu

133

117171

375

7

EP Nyantende

163

980

250

9

S

1056

193

334

52

2

Mandwe

EP Force UPendo

201

243

2036

9

EP Kalagane

281

166

394

10

EP Ihasi

140

117

523

9

EP Kabanda

171

108274

306

8

EP Orphelina

102

1101

288

7

EP Kwinama

148

91

210

7

S/

1052

91

522

50

3

Igaza

EP Kwinama 2

103

59

2243

5

s/

65

149

5

4

Nyantende

EP Nyantende

657

590

1247

23

s/ Total

657

590

1247

23

Total général

2959

2761

5720

130

Source : Burundi de l’Etat –civile du groupement de Mumosho.

Commentaire : Quant au domaine éducatif il ya lieu d’évoquer le nombre des jeunes analphabètes qui sont de plus au moins 40% et reste important, car ils fuient l’école pour aller creuser de l’or et faire le commerce ambulatoire 75% des jeunes le font loin de leurs villages.

La localité la plus éducative est celle de Mandwe avec 1052 garçons scolarisés et 1101 filles scolarisées suivie de la localité de Mumosho centre 1056 garçons et 980 filles, en suite Nyantende avec 65 garçons et 590 filles en fin d’Igaza avec 103 garçons et 91 filles scolarisées à l’école primaire.

Tableau 3 : Ecoles secondaires dans le groupement de Mumosho

Localités

Ecoles

Garçons

Filles

Total

Enseignent 

1

Mumosho centre

Institut Pierre

200

191

392

12

Institut de Mumosho

112

96

208

9

Institut Victory Church

17

19

36

6

Institut Burembo

118

104

222

10

S/Total

447

410

889

37

2.

Mandwe

Institut Kalagane

197

204

405

14

Institut Etav

52

44

96

5

S/Total

3

Izaga

4

Nyantende

Institut Nyantende

526

251

777

30

S/Total

1222

909

2131

86

Source : Bureau d’Etat civil du groupement de Mubumbano

Commentaire : Nous constatons que ces 4 localités, les localités de Nyantende est la plus éducatives avec 526 Garçons et 251 Filles à l’école secondaire suivie de la localité de Mumosho centre avec 447 Garçons et 410 Filles à l’école secondaire et que la  localité d’Igaza n’a pas d’école secondaire, en fin la localité de Mandwe avec 248 garçons et 248 filles.

Tableau 4 : Les statistiques des enfants scolarisées et non scolarisés à Mumosho.

Enfants scolarisés

Enfants non scolarisées

Garçons

Filles

Total

%

Garçons

Filles

Total

%

4849

5164

10013

49

4899

5287

10186

50.4

Source : Bureau de l’Etat –civil, rapport annuel

Commentaire : Le taux de non scolarisés est plus élevé avec 50.4% soit 10186 tandis que le taux de scolarisation est moins élevé avec 49,6% soit 10013 taux garçons et filles

II.1.4.3 : Santé

Deux dispensaires existaient dans le groupement de Mumosho depuis l’époque coloniale. Il s’agit du Dispensaire de l’Etat d’Ishungu et du dispensaire protestante de Burhembo.

Après l’indépendance 5 autres dispensaires dont venus s’ajouter sur les deux premiers.

Il s’agit des dispensaires de Cirhegera, d’Ituguta, de Kalagane, de Mandwe et de Nyantende.

Ce dernier est déjà au stade d’un hôpital général de référence géré par l’église catholique. Il ya lieu de noter également la présence d’un dispensaire de la Pharmakina trois de secours de la croix rouge et des pharmacies privées.

Les maladies les plus fréquentes à Mumosho sont : le paludisme, les verminoses, les gastro entérites pour les enfants, la fièvre tyroïde.

Tableau 5 :Rapport annuel l’an 2012 sur les formations sanitaires dans le groupement de Mumosho

Localités

Secouristes

Centre de santé

Poste de santé

Hopital général

1

Mumosho centre

-

C.S Ituguta et

C.S Cirhegerha

P.S Burembo

P.S Nyamuruza

-

2

Mandwe

-

C.S Kabanda et

C.S Kalagane

P.S Mandwe

-

3

Igaza

-

-

-

-

4

Nyantende

-

C.S Nyantende

-

Hôpital générale

Source : Rapport annuel l’an 2012 sur la section de la santé dans le groupement de Mumosho.

II.1.4.4. Religion

Deux églises se partagent la population du groupement de Mumosho.

D’abords l’église catholique et en suite les églises protestantes sans oublier la présence de quelques sectes : les témoins de Jéhovah et les églises des réveils.

Mais ces églises ne sont pas dans tous les coins et recoins du groupement de Mumosho où il ya quelques animistes que les chrétiens appellent par mépris, les païens. Ceux –ci continuent à pratiquer la religion traditionnelle de Bashi qui croit en un Dieu suprême appelé Nyamuzinda  qui a un message en la personne de Lyangombe.

II.1.5. ASSOCIATION DE DEVELOPPEMENT

Elles sont nombreuses mais ne font presque rien à cause du manque de financement. Il s’agit d’un manque de financement retardé par conjoncture des guerres dans la quelle baigne notre pays depuis 1990.

Les associations de développement intègre de Mumosho sont :

II.1.1.5.1. :  DRIM :Développement Rural intègre de Mumosho

II.1.1.5.2 : PDIM : Plate Forme de Développement Intégré de Mumosho

II.1.1.5.3 : UFF : L’union Fait la Force

II.1.1.5.4 : ADIKAMA : Association de Développement d’Ishungu, Kabanda et Mandwe

II.1.1.5.5. CODENYA : Comité de Développement de Nyantende

II.1.1.5.6 : ASEMA : Association d’Encadrement des Maraichaires

II.1.1.5.7 : APIMU : Association des Apicultures de Mumosho

II.1.1.5.8 :CDKA : Comité de Développement de Kalagane

II.1.1.5.9 : ABFEK : Action pour le Bien être de la femme et de l’enfant au Kivu.

Toutes ces associations poursuivent presque les mêmes objectifs à savoir :

  • Défense des droits et intérêts des paysans ;
  • Agriculture ; élevage et pisciculture ;
  • Petit commerce ;
  • Santé
  • Lutte contre l’ignorance

II.1.6. ASPECTS ECONOMIQUES

II.1.6.1 : Agriculture

La plupart des terres cultivables dans le groupement de Mumosho, appartiennent à la PHARMAKINA et à la SINELAC.

Ces deux sociétés l’une privée et l’autre étatique exploitent 1010 des terres  cultivables. Ceci revient à dire que les terres cultivables exploitées par la population sont très réduites, elles sont réservées aux cultures du bananier, de haricot, du soja, du maïs, du sorgho, de la patate douce, des colocases, de l’igname et de canne à sucre.

Il s’agit d’une agriculture d’auto subsistance c’est-à-dire celle destinée à l’auto –consommation  familiale.

Le calendrier agricole du groupement de Mumosho à Janvier et la 2ème va de février à juin de chaque année.

La société Pharmakina a des plantations de quinquina dans le groupement de Mumosho, emploie une main d’œuvre locale.

Sa filiale Alimakina s’occupe de secteur alimentaire notamment avec la construction et l’exploitation des étangs piscicoles.

Tableau 6 : Calendrier agricole du groupement de Mumosho

Cultures/mois

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

Haricot

L +R

L

S

 E

E

R

R +L

L

L+S

S

E

E

Manioc

E

E

E

E

R

R

L

S

S

S

Maïs

R

R

S

E

E

R

L

L

S

E

E

Sorgho

-

-

-

--

-

L

L

S

E

E

-

R

Patate douce

R

-

-

-

-

L

L

S

E

E

-

R

Canne à sucre

L

E

E

E+R

R

R+E

R+E

R+E

R+E

E+E

E+R+E+R

R+E+S+E

Source : Rapport des agronomes du groupement de Mumosho 2011

Légende : R : Récolte, L :Labour, E :entretien (sarclage), S : Semis

Commentaire : Toutes plates dépendent de la pluie, le retard de la pluie ou l’avancée de la saison sèche amènent la perturbation climatique au début ou au milieu d’une année, ils peuvent modifier ce calendrier.

II.1.6.2 : L’élevage

La population du groupement de Mumosho s’adonne à l’élevage des gros et petits bétails malgré les multiples pillages, des groupes armées de 1998 à 2005, Intérahamwe, troupe de l’AFDL, troupe du RCD, Troupes des FARDC. Malgré ce la la population du groupement de Mumosho continue a élevé mais à petite échelle, des vaches, des chèvres, des moutons, des porcs, des poules, des lapins, des canards, ou cochons d’Inde, dindons.

Le manque de pâturages est aussi à mettre parmi les facteurs de régressions de l’élevage dans le groupement Mumosho.

La divagation des bêtes est source des conflits entre éleveurs et agriculteurs à la suite des fréquents ravages des cultures par les animaux domestiques.

Tableau 7 : Statistiques des animaux domestiques à Mumosho

Localités

Etangs

Pigeons

Vache

Chèvre

Moutons

Porcs

Lapin

Poules

Cobaye

Dindons

Mumosho centre

17

30

300

405

27

273

141

1453

1541

6

Mandwe

10

5

296

501

85

460

262

1056

1255

3

Nyantende

10

40

170

307

27

116

159

850

642

3

Igaza

5

116

300

20

108

90

501

642

-

Total

32

75

882

159

947

652

4410

4075

12454

12

Source : Rapport des vétérinaires du groupement de Mumoshoi 2012

Commentaires : nous constatons que la vache qui faisait la fierté au Bushi n’existe près pas que plus ou non. Pour certains élevages de bovins est en régression très notoire liée à diverses causes notamment : les pillages à répétitions par les bandits armées, l’absence d’encadrement technique.

L’élevage des porcs est plus pratiqué aujourd’hui, car il très prolifique et c’est une source de revenu et de fumier, il est élevé en stabulation.

II.1.6.3. Pisciculture

Dans le groupement de Mumosho, la pêche est pratiquée d’une part par les habitants dans le rivière Ruzizi, et d’autres par la pisciculture est pratiquée par la société ALIMENKINA et ASEMA dans le marais de Munda.

II.1.6.4 : Commerce.

La population de Mumosho vend ses produits agricoles et d’élevage soit au marché de Kasihe dans le groupement de Mudusa, soit au marché de Munya  dans le groupement de Karhondo à Nyangezi.

L’argent gagné à cette vente set pour l’achat des produits artisanaux ou manufacturés au grand marché de Kadutu : habits, savons, cahiers, souliers, casseroles et même des denrées alimentaires : riz, haricots, etc.

Les commerçants du groupement du Mumosho revendent ces produits artisanaux, manufacturés ou les denrées alimentaires au marché local  appelé marché de Mumosho.

Ce marché est situé à coté  des bureaux du secteur de la Pharmakina et du secteur de l’église catholique d’Ituguta.

Les produits qui ne sont pas vendus dans ce marchés du village tels que les marchés de Mujenjeka, de Kalagane, de Kabanda ou étalé le long de la route principale Bukavu Nyangezi.

II.1.6.5. Artisanat

L’on note la présence d’un certain nombre des tailleurs et de menuisiers dans le groupement de Mumosho, des ateliers de coutures et des menuiseries sont fréquentés généralement par les jeunes  qui veulent être à la mode vestimentaires ou équiper leurs maisons par des meubles modernes, fauteuils, divans, chaises, tabourets etc.

Les jeunes du groupement de Mumosho s’adonnent également au tissage des tapis et des cordes en sisal sans oublier la pratique la pratique des briqueteries dans le marais et l’extraction des pierres et de moellons dans la carrière de Nyantende.

II.1.6.6. Transport et communication

Le groupement de Mumosho regorge des routes tracées par le Mwami Corneille MPONZI dès 1944 à 1960.

Il s’agit des routes d’intérêt secondaire reliant le sous groupement et les localités aux villages entre eux.

Ces routes secondaires ont pour point de départ la route principale qui traverse tout le groupement de Mumosho du Sud au Nord. Il est question de la route Bukavu –Nyangezi, Kamanyola –Uvira.

Cette route joue un rôle capitale dans le désenclavement du groupement de  Mumosho malgré l’état d’effectuer des routes secondaires du groupement de Mumosho, ils servent aux échanges entre le sous groupement et les différents villages qui les constitues.

Source : Bureau du groupement de Mumosho.

II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE

            Pour mener à bon ce travail et atteindre nos résultats. Nous avons fait recours à une  méthodologie rigoureuse.

La méthodologie analytico –synthétique nous a permis de décortiquer toutes les données recueillies au moyen de différentes techniques  utilisées pour en suite les synthétiser dans des tableaux pour le rendre plus compréhensibles.

II.2.1. MATERIELS UTILISES

Un questionnaire comprenant 15 questions items, les uns ouverts et les autres fermées, a été élaboré et soumis à la population de groupement de Mumosho, premièrement bénéficiaire des activités de l’ABFEK.

II.2.2. PROCEDURE DE LA RECOLTE ET TRAITEMENT DES DONNEES

Après avoir soumis les questionnaires aux répondants, nous sommes passés quelque temps après pour récolter les questionnaires déjà répondues. Dans l’entre temps nous passions des questions orales sous forme d’interview, nous obtenions des réponses qui complétaient celles du questionnaire et nous annexions dans notre cahier de recherche.

A noter aussi que nous sommes passés dans les bibliothèques et centres de recherche pour une documentation complémentaire, mais aussi d’autres données nous sont parvenues grâce à l’internet.

Toutes les données réunies nous les avons dépouillés et traités au moyen de logiciel SPSS

Nous avons produits des tableaux et graphiques nous ont permis de faire une discussion aisée de résultats et partant en tirant les conclusions nécessaires.

II.2.3. LA TAILLE DE L’ECHANTILLON 

Notre enquête s’est basée sur une population paysanne adulte dont la plus part sont des agriculteurs, et éleveurs, élèves, étudiants, commerçants, enseignants.

Dans divers villages parmi les 34 composants le groupement de Mumosho. Pour trouver l’univers d’enquêtes, nous avons considérés les fréquences (nombre des hommes et garçons en les additionnant avec celles des femmes et filles également reconnue) pour constituer l’échantillon représentatifs nous avons utilisé l’une de formule universellement reconnue qui n’est rien d’autres que la table de l’échantillon  du professeur Alain BOUCHARD stipulant que lorsque la population d’univers est inférieur ou égale à 1000.000 d’individus, la déduit à un échantillon de 96 individus en utilisant la formule suivante :

  1. NC=
  2. n = taille de l’échantillon pour une population infinie correspondant à 100 individus.
  3. Nc =Taille de l’échantillon corrigé
  4. M = Population parenté au univers d’enquête.

Ainsi nous avons procédé comme suit : la population totale de notre rayon d’action est de 114634 nous prenons alors :

nc = == 99,9±100

Dans ce cas, nous avons arrondis cet échantillon de 99,9 à 100, ainsi la taille finale de notre échantillon revient à 100 personnes enquêtées dans les 4 localités qui constituent notre milieu de recherche.

II.2.4. DIFFICULTES RENCONTRES

Ce travail ne s’est pas réalisé sans se heurter à des difficultés, c’est notamment le fait de réaliser le travail au même moment qu’on suit les cours et au moment qu’on doit préparer les examens, les moyens financiers limités.

D’autres ce sont abstenues de nous donner les informations sont là certaines des difficultés majeures rencontrées.

Ces dernières étant inévitables dans la mesure où un travail scientifique à la hauteur de celui –ci ne pourrait se réaliser sans un coût conséquent, en sommes, toute œuvre humaine est sujette à des difficultés, le notre s’est heurté à des nombreuses difficultés dont la plus part ne sont pas relevé ici.

CONCLUSION PARTIELLE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES

La problématique de cette étude à soulevé 20 questions de recherche dont :

  1. Pourquoi l’action menée par ABFER en faveur de la femme et de l’enfant n’améliore pas sensibilisent les conditions de vie des bénéficiaires ?
  2. Quelle stratégie devrait-on proposer à l’ABFEK pour rendre son action éfficace sur le terrain ?

A ces questions nous avons émis les hypothèses suivantes :

  • Il nous semble que cette organisation ne respecte pas les critères d’assistance. Qu’elle s’est fixée elle-même.
  • L’ABFER n’assiste pas ses bénéficiaires en tenant compte des besoins exprimés.
  • Les moyens de l’organisation seraient très limités devant une liste des bénéficiaires très élevée.

Les objectifs pour suivis par notre étude sont les suivantes :

  • Evaluer les actions menées par l’ONG ABFEK dans le groupement de MUMOSHO en faveur de démunis femmes et enfants
  • Connaitre à travers cette étude les raisons qui font que malgré l’action de l’organisation ABFEK en faveur de la mère et de l’enfant, leur situation ne s’améliore
  • Nous voulons proposer une stratégie de nature à rendre l’action de l’organisation ABFEK plus éfficace

Après analyse de résultat, il s’avère que les hypothèses de départ ont été confirmées 26 et 22, les résultats des tableaux 19 confirment la 1ère hypothèses en ceci que 60% montrent que ABFEK appuie un petit nombre d’orphelins au détriment des autres, 40% montre aussi qu’ABFEK n’intervient pas dans tous le secteurs, 10% disent que la vie de la mère et de l’enfant ne s’est pas encore améliorée depuis que ABFEK a été implantée dans le groupement de MUMOSHO, 41,67% justifient que ABFEK n’a pas construit ni réhabilité d’école, car il ya encore plusieurs analphabètes.

La deuxième hypothèse est confirmé par les résultats du tableau 23, lesquels résultats montrent que 16% n’ont jamais bénéficié aucune assistance.

En fait de compte, tenant compte des propositions des nos enquêtés, nous proposons à titre de solution aux problèmes soulevés par l’enquête, un projet de création d’un centre de formation professionnelle et d’accompagnement de la mère et de l’enfant dans le groupement de MUMOSHO

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