Arrow Table de matières
6132361

CHAPITRE I : GENERALITES ET REVUE DE LA LITTERATURE

 

I.1. DES GENERALITES SUR LE SUJET

I.1.1. définition des concepts

  1. Essai : Le fait d’essayer, d’expérimenter quelques choses. Le fait de tenter, de réussir quelque chose.
  2. Evaluation : Action d’évaluer, de déterminer la valeur ou le prix de quelques choses.
  3. Accompagnement : Ce qui va avec quelque chose, ce qui s’y ajoute.
  4. Territoire : C’est l’étendue de la surface terrestre sur la quelle vit un groupe humain, c’est une étendue du pays sur la quelle s’exerce une autorité.
  5. Groupement : Ensemble des personnes réunies dans un même lieu
  6. Organisation :
  • Selon BUHOROHMER, c’est une assemblée des éléments structurels de la société.
  • Pour Pacifique NGOMBWA, l’organisation est une structure sociale faite pour, coordonner les activités de deux ou plusieurs personnes à travers une hiérarchie du pouvoir pour atteindre un but commun.

L’économie de consommation est donc une production satisfaisant les besoins du producteur ou économie de marche, celle de consommateurs, la combinaison de ces termes renverra à la manière dont les hommes interprètent les problèmes économiques, politique et sociaux inhérent à leur société, le but principal est de répondre aux besoins de consommation en vue d’une aspiration vers certains mieux être.

  1. Développement : C’est un processus de transformation des structures d’une société liée à la croissance. La confusion est fréquente de la croissance avec le simple accroissement de la production et du niveau de vie, mesuré par l’évolution du PNB, qui n’est qu’un indicateur, le terme de développement est donc souvent préféré pour mieux marquer qu’il s(agit d’un processus de longue période, s’appliquant à l’ensemble de structures économiques et sociales ([1])

Néanmoins YVES FAURE, ayant observé pendant très longtemps les actions d’urgence et celle du développement, il dit qu’en premier liés les ONG ayant longtemps et essentiellement agi dans l’urgence de détresse se sont progressivement impliquées dans les champs des interventions, économiques et sociales par le développement

C’est ainsi que Michel AURILAC dit que dans la plus part des cas et de plus en plus souvent, les opérations d’urgence débouchent nécessairement sur les actions de développement à moyen et à long terme. ([2])

Il continue à dire que les ONG qui jusqu’alors se caractérisaient par l’urgence se sont amenés à entreprendre des programmes de développement avec  les populations qui vivent en situation d’urgence pour ainsi dire en permanence (réfugiés par exemple)

Tous  ces éléments mis en ensemble, donnent la compréhension du mot développement qui est axé sur le moyen et/ou long terme. L’urgence qui est de court terme, toute fois, cette dernière étant bien orienté peut conduire au développement durable.

Selon le dictionnaire le petit LAROUSSE 2010, le concept développement signifie l’action de développer, de se développer.

Le développement est une progression, une croissance, un accroissement, une évolution, un épanouissement, etc. pour le dictionnaire Hachette 1999, le développement est l’action « l’action de déployer, de donner toute son étendue, l’accroissement de facultés mentales et intellectuelles…. L’ampleur, l’importance, l’extension que prend une chose qui évolue.

Le concept développement se bâsait autrefois sur la grandeur des biens acquis et des richesses de toute nature accumulées.

Le capital était l’élément essentiel du développement reléguant au second plan la dimension humaine et sociale.

  1. Planification : selon Venant RUGUSHA ; la planification est un processus qui permet de s’assurer qu’un projet continuera à être efficace une fois devenue opérationnel, ce processus consiste à réfléchir à tous les détails du projet avant l’exécution.

C’est aussi le fait d’organisation le développement économique à partir d’une structure cohérente et si possible optimale d’objectif et de moyen correspondant.

  1. Association

Le mot association vient du latin associaire qui signifie compagnon. C’est l’action d’associer, de mettre ensemble, c’est le fait de réunir, d’unir, de s’unir, de joindre d’assembler, de grouper.

  1. Action : selon le dictionnaire Français Bilingue Hachette dans le domaine de développement, actions signifient la réalisation concrète et généralement ordonnée d’une volonté (individuelle ou collective) synonyme : acte :

I.1.2. HISTORIQUE DES ORGANISATIONS

2.1. Définition : « ONG » La définition des ONG donnée par les nations unies trop large pour être applicable dans tous les pays, puisqu’elle inclut des organisations de nature très différentes : mouvements sociaux organisations proches d’églises ou des milieux de l’économie privée (association d’entreprises), centres de recherche universitaire, ainsi qui associations de parlementaires et d’autorités, locales, plusieurs organisations des nations unis possèdent des guichets réglant les accréditations des ONG et les relations entre ONG et organisation internationale, sans que les critères soient forcément les mêmes.

Le rapport final du groupe de travail recommande notamment de fusionner les procédures d’accréditation en un mécanisme unique placé sous l’autorité de l’assemblée générale ([3])

Le mot organisation non gouvernementale c’est l’association sans but lucratif, c’est un néologisme qui vit les jours. Depuis les années 1945, utilisé pour la première fois par les nations unies après la 2ème guerre mondiale quand l’homme se rend compte du désastre causé par sa méchanceté ; pour se faire la société se constitue en organisation pour venir en aide aux vulnérables.

Ce sont ces organisations communautaires qu’on appellera alors organisation non gouvernementales car elles ne sont pas Etatiques mais plutôt non gouvernemental d’où leur nom.

Le mot organisation non gouvernementale internationale signifie donc les ONG Etrangères tout simplement en référence aux nationales qui sont des associations nationales sans but lucratif. Aux origines, les hommes et les femmes ont toujours eu besoin de s’associer de se mettre ensemble pour traiter leurs problèmes ou chercher des solutions à leurs besoins.

C’est pourquoi, on retrouvait en Egypte à l’Epoque de la construction des pyramides, des structures qu’on peut considérer comme les ancêtres des associations de secours mutuel qu’on peut encore appeler aujourd’hui organisation non gouvernementale pour les humanitaires.

Une ONG est une personne morale qui a bien que n’étant pas un Gouvernement, intervient dans le champ local, national et international, les relations juridiques internationales sont en effet traditionnellement des relations uniquement entre Etats (entre Gouvernement). Dans le cas d’organisations ayant en envergure internationale importante, on parle d’association de solidarité internationale importante, ou d’organisations non gouvernementales internationales.

Cependant, l’expression organisation non gouvernementale n’est entrée dans le langage courant qu’avec la création de l’organisation des Nations Unies en 1945 avec dispositions de l’article 71 du consultatif à des organisations qui ne sont ni les gouvernements ni les Etats membres.

La définition de « ONG » est d’abord donné dans la résolution 288 de l’ECOSOC le 27 février 1950, elle est définie comme « toute organisation internationale qui n’est pas fondée par un traité international, le rôle vital des ONG et d’autres grands groupes l’intensification des relations consultatives entre l’ONU et les ONG.

Les ONG sont des associations de personnes qui travaillent dans un esprit de solidarité humanitaire à la promotion du développement et à l’épanouissement humain des populations les plus défavorisées dans tous les pays du monde et en particulier dans le tiers –monde.

Voici 6 critères fondateurs d’une ONG :

  • Origine privée de la constitution
  • But, non lucratif
  • Indépendance financière
  • Indépendance politique
  • Intérêt public
  • Mode d’action en réseau

Une ONG communique avec de nombreux  acteurs ; ses partenaires publics ou privés, la société civile, les collectivités, mais aussi d’autres ONG.

I.1.2.2. La diversité des ONG de leurs apparts et de leurs stratégies appelle une classification, ces ONG peuvent être religieuses ou non, on les retrouve dans tout le champ de l’aide, certains apportent une assistance technique spécialisée dans les domaines aussi variés la gestion des affaires, l’élevage, l’éradication des grandes endémies, des crédits aux petites entreprises (agricoles, commercialisation, artisanales, l’éducation, etc.

D’autres par contre, se spécialisent dans les opérations d’urgence de tout ordre (épidémies, famines, réfugiés, rapatriements). On distingue donc plusieurs types d’ONG caritatives, celle qui intervient en cas d’urgence.

I.1.2.2. ONG de financement :

Sont celles qui collectent les fonds parmi leurs militants et sympathisants et qui obtiennent parfois des subventions de leurs gouvernements, elles redistribuent ces fonds à des ONG d’intervention pour financer des projets sur terrain.

I.1.2.2.2. ONG d’intervention  ou d’appui.

Celles –ci opèrent sur le terrain et sont en général spécialisées dans un ou plusieurs domaines  d’intervention. Elles ont peut de moyens financiers propres et se tournent en général vers les ONG de financement pour obtenir des subventions qui financent leurs activités. Elles s’adressent également aux finances publiques de certains pays industrialisés par l’intermédiaires d’agences publiques de coopération : coopération françaises USAID, ACDI (canada), coopération Belge et Suisse.

Certains s’occupent de formation et d’appui aux initiatives locales de développement, d’autres s’occupent des problèmes spécifiques liés à la préservation de l’environnement et des micros –réalisation dans les domaines de l’hydrauliques de l’artisan…

Dans cette catégorie, on peut classer les ONG professionnelles, c’est – à –dire constituées par les professionnels tels que les ingénieures de toutes disciplines et dont l’objectif est de mettre à la disposition d’autres ONG et/ou des projets locaux de développement, les ressources humaines qualifiées. A côté des ces ONG professionnelles, on trouve les ONG d’appui basées au Nord avec parfois des représentations dans les pays du tiers monde, qui mettent à la disposition d’autres ONG d’intervention et des projets locaux de volontaires pour des périodes variables.

I.2.2.1.ONG de base

            Il en existe deux sortes :

  • Les groupements des paysans au niveau du village qui sont souvent les intermédiaires entre les ONG de financement ou d’intervention et les villages.
  • Les groupements villageois, qui se regroupent en fédération régionales ceux –ci augmentent leurs capacités d’épargne , d’organisation et d’autofinancement.

Les ONG d’intervention collaborent plus facilement avec ce type d’ONG de base.

I.2.2.3.Les modes d’action des ONG

            Les ONG ont différents modes d’actions : certaines sont avant tout des groupes de pression politique, parmi celles –ci, un groupe non idéologique ou commercialisés.

D’autres souvent dénommées ONG humanitaires mettent en place des programmes d’aides éducatives ou caritatives par exemple, les ONG de ce dernier type se regroupent parfois en collectif humanitaire suivant leur domaine d’intervention.

Depuis la fin des années 1990, on a assisté à une monté en puissance des ONG : médiatisation des besoins, recours à l’humanitaire après des opérations armées ou de catastrophes naturelles….. Les ONG disposent de plus en plus de compétences techniques, qui les rendent crédibles et leur permettent d’être consultées et écoutées lors des grandes réunions internationales.

I.2.2.4. Sources de financement

            A l’heure actuelle, un nombre croissant d’ONG se professionnalisent tend à adapter des méthodes de gestion de type entreprenarial.

Les techniques de récolte de fon se sont progressivement affinées récemment, et le donateur est devenu la cible que l’on essaye d’atteindre par des stratégies qui semblent être celles utilisées par la publicité commerciale classique.

Les ONG ont deux sources majeures de financement traditionnelles : les financements publics et les dons privés.

Dans l’accélération de la mondialisation qui mène à l’érosion relative du pouvoir de l’Etat, les fonds privés priment sur ceux publics, or les subventions publiques diminuent globalement, alors que les besoins ne font qu’augmenter, on a illustré ce phénomène avec la création de MSF (Médecin Sans Frontière) moment  qui s’est proposé de vendre l’aide humanitaire Indépendant, on pourrait dire, à première vue qu’il n’ ya rien de négatif dans le fait que les ONG maintiennent leurs coûts de campagne dans les limites raisonnables et ne perdent pas de vue, leurs valeurs et objectifs, cependant, elles courent un risque dans ce projet publicitaires, celui de sur –sollicitation du public.

La tendance est de faire appel à des spécialistes de la communication, de marketing, ce qui signifie l’achat de listes d’adresses, le publipostage, des campagnes publicitaires.

Ces techniques pointues de marketing direct pour recueillir des fonds sont très vastes et diversifiées, mais le cours à ces techniques n’est pas évident et accessibilité à toutes les ONG surtout quand elles sont petites, pauvres et peu connues.

Dans la conquête du donateur sur les marchés humanitaires, la notoriété et l’image d’une ONG s’avèrent. Les atouts les plus précieux.

Ainsi la communication devient –elle un nécessité vitale à développer ce qui illustre la professionnalisation de l’humanitaire visant à réduire le grand public.

Un des objectifs principaux des associations humanitaires vers le Grand public est la collecte de fonds.

Dans ce contexte on présentera les caractéristiques de la démarche, du don, on observera les motivations, les atteintes et les comportements du donateur.

Stéphanie Dupont évoque quelques objectifs qui sont importants pour l’existence et l’image d’une association, d’abord le tout premier est d’assurer le financement de l’association et de ses missions «  la collecte de fonds est la principale activité des départements marketing et communication »

Les fonds collectés servent à couvrir les frais de structure. Les actions entreprises et les investissements relatifs à la prochaine collecte.

Dans la plus part des cas, la collecte de fonds privés est essentiel, parce qu’elle garantit leur indépendance financière vis – à –vis des bailleurs de fond publics.

On remarque également que la répartition des financements entre ce qui signifie que ces organisations communiquent différemment vers le grand public.

            On peut évoquer trois types de répartition de fonds : d’abord les associations qui veulent atteindre le maximum de fonds privés, en suite celles qui cherchent le maximum de fonds  publics et finalement celles qui visent l’équilibre de ces fonds. ([4])

I.2.2.5. Les ONG et le développement

La forme d’organisation sociale que l’on désigne sous le vocable organisation, non gouvernementale et au carrefour de deux courants de pensée, « Associationniste » et Missionnaire ».

Les ONG ont construit leur crédibilité, auprès des opinions publiques et aux donateurs, sur leur distance leur hostilité, aux logiques et aux symboles de la puissance étatique.

Les ONG ont plus ou moins su répondre à des besoins réels, en particulier dans des situations difficiles pour les quelles l’acheminement des appuis, des moyens matériels et humains nécessitaient une connaissance du terrain et la capacité à identifier de façon précise ceux qui devraient recevoir l’aide en priorité.

            Les actions des ONG dans leur dimension concrète, envoute d’argent et/ou des personnes étaient d’abord matériels.

Il s’agissait de creuser de puits, de construire des écoles, des dispensaires, de tracer les routes des petits systèmes d’irrigation…

L’Etat étant considéré, dans ces dernières décennies, comme l’acteur majeur du développement, ce n’est que par substitution à son rôle réel ou supposé que les ONG agissent autrement dit elles agissaient dans les « rôles de l’action publique.

Les fonctions traditionnellement dévolues à l’Etat en matière d’éducation, de santé publique ou d’encadrement, d’agriculture ont été alors assurés les ONG à la place de la puissance publique.

I.2. REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE

            Cette partie sera la suite des réflexions données par des scientifiques il ya longtemps avec d’autres penseurs parce que le développement qui met l’homme au centre de toute action humanitaire est donc une affaire de tous pour cela nous allons passer en revue quelques travaux que nous avons eu à consulter nous empréigner de l’état du sujet. C’est ainsi que nous allons citer certains travaux scientifiques pour comprendre l’état de notre étude avant de donner notre propre contribution conformément à cette matière.

  1. Gerard Parroulaz « les rôles des ONG dans la politique de développement : Forces et limites, légitimité et contrôle » annuaire de politique de développement vol 23, n°2/2004.

Dans cet annuaire suisse, les rôles des ONG dans la politique de développement en insistant sur les forces, faiblesses, leur légitimité et contrôle sont détaillées.

Quant à nous, nous nous sommes inspirés de réalités dans plusieurs pays du monde ceux du Nord comme ceux du Sud, ils donnent par des articles numérotés en ordre expliquant les faiblesses des ONG nationales ou internationales.

Ainsi que leurs forces, les auteurs de cet annuaire suisses critiquant certaines ONGI ont pris la place des entités administratives des Etats surtout ceux du Sud où les conditions, socio –économiques sont quasi remplies par le fait qu’il ya absence de la politique adéquate, ils déplorent de ce fait la mauvaise politique et stratégie d’interventions, de certaines organisations qui d’après les enquêtes menées par ces éditeurs sont des trompe l’œil ; le reproche du manque de légitimité et de représentativité est au cœur du débat public actuellement sur les ONG.

  1. KANGA KALEMBA –VITA et LONGANGA étude nationale sur la situation actuelle de la coopération partite, du dialogue social et relation professionnelle en RDC l’ONG Kinshasa Décembre 2002, p38.

Dans ce document, ces auteurs  pensent qu’en RDC la pauvreté est devenue un phénomène  de masse, elle frappe toutes les catégories sociales, ceux du milieu urbain que du milieu rural. Cette affirmation mérite une complémentarité, on ne peut pas dire qu’en RDC la pauvreté frappe toutes les catégories d’individus qui profitent de la faiblesse et de la misère des autres pour devenir riche au détriment de ces derniers.

Suite à cela certaines catégories s’épargnent de la pauvreté avec un degré élevé au moment où il ya une autre catégorie qui accroupissent dans celle –ci, c’est pourquoi nous pensons que c’est un peu prétentieux de généraliser la pauvreté en RDC.

Dans cet angle d’idée, nous constatons que certains acteurs sociaux font accroitre la pauvreté par des guerres et en l’insécurité aux villageois où la mère et l’enfant mènent une vie difficile car ils sont toujours victimes. Quant à ce qui est de notre travail, sa  contribution  est qu’il pourra réveiller les consciences des autorités de l’organisation ABFEK pour qu’elles contribuent à l’amélioration de vie de la mère et de l’enfant en groupement Mumosho  et en leurs proposant quelques pistes des solutions à leurs différents problèmes qu’ils traversent.

[1] BERNARD et COLL, Op . Cit P 220 -221

[2] J.P DELER –Ye a ONG et développement économique, politique.

[3] WWW Wikipedia 24/03/2015

[4] A.VACCDRO, le financement des ONG humanitaires, revue française de finances publiques P52, 1995

Partager ce travail sur :