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INTRODUCTION

    • PROBLEMATIQUE

Les problèmes de la femme et de l’enfant ne sont pas aussi récents que d’aucuns peuvent le penser.

En réalité ils sont aussi vieux que le monde mais n’ont commencés à attirer l’attention de l’opinion internationale qu’après la 2ème guerre mondiale quand la communauté internationale s’est trouvée devant un nombre important des veuves et orphelins de guerre ([1])

C’est aussi que la pluralité des organisations internationales humanitaires au sud –Kivu  précisément à Bukavu est une réalité vécue et qui se fait marquer par la présence des organisations des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Le comité international de la croix rouge (CICER), le programme national multisectoriel de lutte contre le sida(PNLMS) le fond de nations unies pour l’enfance (UNICEF), women of women qui depuis la recrudescence des violences et des mauvaises conditions de vie de la femme et de l’enfance, ne cessent d’arriver sur terrain.

La femme et l’enfant étant le centre de la famille ont été protégé par l’ONU, en instituant en son sein un organisme spécialisé : Fonds des Nations Unies pour l’enfance. Plus connue   sous son nom abréviation Anglaise « Unicef) » et la déclaration de droit de l’homme (DUDH) promulguée le 10 décembre  1948 par l’Assemblée Générale de Nation Unies venue renforcer cette préoccupation  mère –enfant en stipulant en son article 25 alinéa 2 : «  La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spécialise. » ([2])

Dans la province  du Sud –Kivu, nous assistons  à la présence de nombreuses ONG, ces dernières ont des objectifs divers convergeant vers l’amélioration des conditions de vie de la femme et de l’enfant.

Aujourd’hui dans le groupement de Mumosho la femme et l’enfant mènent une situation très difficile sur tous les plans de la vie car les guerres   successives dites de libération qui se sont succédées à Bukavu depuis 1996 ont appauvries la population pour la rendre diminue et vulnérable.

Déjà fragilisée par la coutume africaine qui refuse à la femme l’héritage de biens en famille et ne favorise pas son instruction elle se trouve sans patrimoine, les initiatives qu’elles entreprennent pour essayer de sortir de la pauvreté se trouvent dans la série des activités de manœuvres mal rémunérées.([3])

Ces activités exigent beaucoup d’énergie pour circuler en longueurs des journées à traverser la frontières   Ruzizi II. Pour se rendre du Rwanda en vue de s’approvisionner.

D’autres n’ont pas mêmes des moyens pour faire vivre leurs familles car leurs maris n’ont pas du boulot.

A ceci  s’joute la non scolarisation des enfants. L’action pour bien être de la femme et de l’enfant au Kivu ABFEK asbl soucieuse de la mauvaise vie de la femme et  de l’enfant dans notre société cherche à récupérer ces femmes pour essayer de changer leur vie socio –économique en les occupants à travers  des activités économiques rentables et non méprisables. Cependant l’Action pour le bien être  de la femme et de l’enfant.

Au Kivu ABFEK, n’exige aucune condition pour accompagner ces femmes.

Dans  le monde entier, nombreuses expériences font étant de succès de l’approche crédit dans les efforts de lutte contre la pauvreté, en Asie par exemple LUBONGERA nous parle de la GRAMEEN BANK, en ces termes «  La GRAMEEN BANK » au Bangladesh  avait en 1989, 6384 branches ou agences et 622 000 membres, les derniers chiffres disponibles (février 1995) montrent qu’il existe actuellement 203 millions de bénéficiaires dont 94% des femmes, 385 000 des dollars octroyés en 1994, 3500 villages  touchés et 1045 agence.

Le taux de recouvrement en deux ans de maintient autour de 98% ([4])

L’action pour le bien être de la femme et l’enfant au Kivu ABFEK en sigle qui cherche à imiter le modèle de la GRAMEEN BANK accompagne 800 femmes et 600 élèves. Dans le groupement locales et internationales, parmi les quelles nous pouvons citer : ABFEK, WOMEN FOR WOMEN, DIOBA, VIDAY. Cependant, ces dernières années ; les conditions de vie de la femme et de l’enfant ne cessent de se détériorer. Face à cette     situation nous pouvons –poser les questions suivantes :

  • Pourquoi l’action menée par l’ABFEK en faveur de la femme et de l’enfant n’améliore pas sensiblement les conditions de vie des bénéficiaires ?
  • Quelles stratégies devrait –on proposer à l’ABFEK pour rendre son action efficace sur le terrain ?
  1. HYPOTHESES DE TRAVAIL

L’hypothèse est une proposition admise provisoirement dans le but d’être vérifié à l’aide des faits   observés.

Face à la situation problème évoquée ci –haut, nous envisageons les hypothèses suivantes :

  • L’action menée par l’ABFEK en faveur de la femme et de l’enfant n’améliore pas sensiblement les conditions de vie de bénéficiaires car :
  1. Il nous semble que cette organisation ne respecte pas les critères d’assistance qu’elle s’est fixée, elle –même ;
  2. L’ABFEK n’assiste pas ses bénéficiaires en tenant compte des besoins exprimés,
  3. Les moyens de l’organisation seraient très limités devant une liste des bénéficiaires.
  • Pour rendre son action efficace, l’ABFEK devrait :
  1. Faire la politique de ses moyens c’est-à-dire limiter les nombres de ses assistés en fonction des moyens disponibles
  2. Respecter dans la mesure du possible les critères arrêtés en vue de l’assistance.
  3. Passer de l’assistance à l’autopromotion des membranes = c’est-à-dire, accompagner ses membres vers l’auto prise en charge à partir des crédits, rotatifs en espèces ou en nature .

Selon la volonté du bénéficiaire.

  1. 1. Objectif global

L’objectif de notre travail est d’évoluer les actions menées par l’ONG ABFEK dans le groupement de Mumosho en faveur des démunis femmes et enfants.

  • Objectifs spécifiques
  • Nous voulons connaitre à travers cette étude les raisons qui font que malgré l’action de l’organisation ABFEK en faveur de la mère et de l’enfant, leur situation ne s’améliore guère.
  • Nous voulons proposer une stratégie de nature à rendre l’action de l’organisation ABFEK plus efficace.
  • Délimitation spatio –temporelle

Tout chercheur se voit obligé de délimiter dans le temps et dans l’espace son champs d’étude pour éviter des débordements.

  1. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet nous a été dicté par la présence des nombreuses organisations de développement à Mumosho intervenant dans l’accompagnement de la mère et de l’enfant et la persistance de la mauvaise vie de la mère et l’enfant dans le milieu.

L’intérêt que suscite ce travail est que ses résultats permettront :

  • A mettre à la disposition des leaders des organisations non gouvernementales quelques pistes des solutions et des directives constructives de nature améliorer les conditions de vie de la mère et de l’enfant dans le groupement de Mumosho.
  • De contribuer tant soit peu au développement de ce domaine de recherche en accumulant des données secondaires devant inspirer les chercheurs futurs.
  1. Brève subdivision du travail

Hormis l’introduction et la conclusion notre travail est constitué de quatre chapitre :

  • Le premier chapitre traite des généralités et la revue de la littérature ;
  • Le deuxième chapitre s’articule sur la méthodologie de recherche ;
  • Le troisième chapitre se focalise dur la présentation et l’analyse des résultats de l’enquête ;
  • Le quatrième chapitre en fin, propose un projet de développement comme solution au problème soulevé par mes troisième chapitre.

[1] Rapport annuel de l’OPIFET 2012

[2] Rapport FAO 2011, Doc Mohamed YUNUS Grammer Bank

[3] Rapport annuel de l’OPIFET en 2012 (œuvres de promotion des initiatives des femmes transporteuses LUBONGERA micro –crédit octroyés par l’ASOP P1) aux familles de Walungu (Sud –Kivu).

[4] Rapport annuel de l’OPIFET en 2012 (œuvre de promotion des initiatives des femmes transporteuse LUBONGERA Micro –crédit octroyés par l’ASOP aux familles de Walungu (Sud –Kivu)P1.

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