La Commune de Bagira appartenait jadis au territoire de Kabare. Plus tard, Monsieur BORMANS Jean, soldat de la première guerre mondiale va se lancer dans la prospection des terres agricoles. Il choisit MBAGIRA où il comptait monter une plantation. Il contacta le Chef qui portait le même nom. Celui-ci n'a pas hésité de le mettre en contact avec le Mwami KABARE RUGEMANINZI, lequel lui demanda d'établir une demande de terre qu'il introduisit à L'Administrateur du territoire, Monsieur WALTH PRUDENT.
Le Mwami KABARE et ses notables ont eu à statuer sur le cas conformément à la coutume. Un procès-verbal fut établi et L'avis favorable fut donné. Le document fut signé par l'Administrateur du territoire et contresigné par le Mwami. Le 1er Août1927, Il obtient l'autorisation d'occupation provisoire du Gouverneur enregistré sous le numéro 3248 de 08 septembre de la même année pour un terrain à usage strictement agricole. Monsieur BORMANS se rendit vite compte, peu après, que sa concession devenait improductive et en fait part au Gouverneur.
Comme l'Etat cherchait à ériger un autre centre extra-coutumier quelque part, la zone de Kadutu étant déjà saturée, ce fut l'occasion de proposer à Monsieur BORMANS sa vente. Il la vendit à la colonie moyennant dix-huit mille francs belges, confère l'acte de vente du 19 juillet 1950. En 1954, cette entité administrative devient un centre extraordinaire. I-a pose de la première pierre eût lieu le 09 janvier 1954 sur le Sentier Kibangula n°I dans la Cellule Kinyamuzige, Quartier Lumumba par I'O.C.A, devenu plus tard O.N.L, aujourd'hui liquidé.
I-a grande phase des travaux eût lieu en 1955, année à laquelle la population commença à y résider. L'inauguration du centre eût lieu le 1"'novembre 1955. Le premier dirigeant de cette entité fut Monsieur Philippe WEYNSNEN et Charles FARIALA, originaire de la province orientale. Ils ont exercé ces fonctions jusqu'à la création de la Commune de Bagira sanctionné par l'arrêté n° 11/2003 du 03 octobre 1958 accordant à Bukavu le statut de ville.
Les premières élections ont été organisées le 1" janvier 1959 à l'issue desquelles le citoyen Michel KAJANGU fut élu Bourgmestre. En 1975, le Quartier Kasha, rattaché à la zone de Bagira, fut partie intégrante de cette entité politico-administrative. Ses habitants sont intimement rattachés à la coutume.
En 1990, il fut dirigé par NYALUKEMBA, fils de TEBURA, vassal du Mwami KABARE. Mais les relations coutumières continuèrent à les lier à la chefferie de Kabare qui conservait les prérogatives en matière foncière. Par la lettre n°410/BUR/CRS/BKV/1099/72 de mars 1975, le Mwami perdit toute autorité sur cette entité qui dépend dès lors de la ville de Bukavu. En 1975, les zones annexes de la République sont érigées et Kasha devient une collectivité rattachée à la commune urbaine de Bagira conformément à la lettre n°410/BUR/CSR/BKV/1099/75 du 2l juillet 1975.
En 1997, Kasha devient une simple entité juridique de la Commune de Bagira.
En 1998, les autorités de I'AFDL accordent à Kasha l'autonomie administrative comme quatrième Commune de la ville de Bukavu.
En 2006, Kasha est rattaché à la commune de Bagira avec le statut de quartier. La commune urbaine de Bagira a connu plusieurs responsables politico-administratifs.
La commune de Bagira est limitée :
La commune de Bagira est située entre 1600m et 200m d’altitude, avec une altitude moyenne de 1500m. Elle est située entre 28° et 31°c longitude nord et entre 2° longitude sud. Elle a une superficie de 2 334 hectares, 65 ares et 25 centiares, soit 23,33 km2.
La commune de Bagira connait deux saisons qui alternent à savoir une saison sèche et une saison de pluie de 8 à 9 mois et une courte saison sèche avec une pluviométrie abondante et régulière.
Le relief est constitué des collines et des vallées avec un sol argilo-sablonneux pauvre pour l’agriculture, le sous-sol n’est constitué que des cailloux.
La végétation est dominée par l’arborescence constituée des avocatiers, des eucalyptus et des arbres agro-forestiers. Dans le cadre de protection de l’environnement, les activités de reboisement sont exécutées sur place par les associations de développement qui fournissent des plantules afin de protéger les sites accidentés.
Elle est en grande partie constituée par les eaux du lac Kivu dans la partie EST et NORD-EST. Disons aussi qu’aucun cours d’eau important n’existe dans la commune de Bagira à part les ruisseaux et rivières qui présentent des dangers en cas de débordement et d’extraction des pierres dans les lits des rivières.
La commune de Bagira a une population moyenne de 213 133 habitants y compris les étrangers. Cette population est constituée d’Ethnies Bantou, Batwa et pygmées aussi une multitude des tribus Bashi, Bavira, Babembe, Bafuleru, Bnyindu, Bahavu, etc. Cette population est généralement composée des nationaux et seulment 8 étrangers selon les données statistiques de 2014.
Les principales activités économiques : dans les quartiers LUMUMBA et NYAKAVOGO, les gens s’occupent les gens s’occupent des travaux rémunérés étant fonctionnaires et agents de l’Etat ou encore employés par les sociétés telles que : BRALIMA, PHARMAKINA, ONC, ETS EMAY et FRERES, SEP-CONGO et d’autres s’occupent du petit commerce ou des prestations du service de transport et l’artisanat tandis que la population du quartier urbano-rural de KASHA s’occupe de l’agriculture et de l’élevage.
La commune de Bagira compte dans actuellement 11 écoles maternelles, 110 écoles primaires, 42 écoles secondaires et 2 Instituts supérieurs. Le centre de promotion sociale de Bagira 1 et 2, DSEV, PEDER/AMIS DE JESUS, s’occupe du rattrapage scolaire du niveau primaire. Ce sont les centres d’encadrement informels qui s’occupent des enfants orphelins et vulnérables qui n’avaient jamais été à l’école et dont l’âge varie entre 9 et 17 ans.
La zone de santé de bagira dans son aire de santé compte un hôpital général de référence de Bagira (HGR) et les centres de santé suivants :
Pour E DURHEIM celle-ci constitue une véritable expérimentation indirecte plus que dans une opération péricentrale l’opérateur établit une relation entre les faits observés. Pour des nombreux auteurs pour suit il la méthode comparative sait effectivement la méthode spécifique de la sociologie [1]
Mais cette méthode sert à l’établissement du rapport qu’existe comme entrepreneuriat féminin stratégie pour l’autonomisation de femme urbaine en commune de Bagira
Entrepreneuriat famine stratégie pour l’autonomisation des femmes urbaines en commune de Bagira sont du reste un plongement de divers problèmes à un niveau macro-social. Au large il se présente à des degrés différents.
Cette méthode fait recours au passé pour arriver à mieux comprendre le présent. C’est ainsi que l’avons utilisée pour comparer la quantité de la production agricole passée à celle d’aujourd’hui.
Dans notre travail nous avons recouru principalement à la méthode dialectique du fait que notre sujet d’étude fait appel à diverses contradictions sociales sur lesquelles se fonde la vie des personnes par la qualité de leur ressources qui expliquent la qualité de leur alimentation. Le recours à cette méthode dialectique se justifié également par le souci de l’analyse systémique des faits à notre disposition.
Cette technique nous a permis de mener des discutions et d’échanges avec les enquêté au moment de la remise et du retrait du questionnaire certains enquêtés n’ont même pas hésité de nous répondre aux questions posées et le thème que nous abordons est très intéressant et devrait attire l’attention de tout le monde ou son importance capitale en matière de l’autonomisation des femmes.
Cet outil nous a permis d’entrer en contact avec les femmes et les cheftaines d’atelier dans leurs milieux de formation. Les questions élaborées contiennent tous les aspects relatifs aux conditions de manque d’emplois d’autopromotion de ces femmes
Après l’élaboration du questionnaire d’enquête, nous avons approché les femmes pour recueillir les données mais malheureusement elles sont nombreuses, il nous a été donc difficile de les atteindre toutes voilà pourquoi nous avons extrait un échantillon représentant 96 individus c’est-à dire 53 femmes et 43 cheftaines d’atelier
Nous avons effectué une enquête dont les objectifs étaient d’analyser les conditions socio-économique de femmes qui forme dans différents domaine gagnent réellement leur vie grâce à leur métier ou à partir des formations reçues des sensibiliser d’autres femmes autonomes à l’apprentissage des métiers pour professionnaliser et éviter le chômage de proposer une piste de solution aux problèmes de autonomisation des femmes en commune de Bagira.
Nous avons opté pour technique d’échantillonnage occasionnel qui permet au chercheur de considérer des sujets disponibles pendant l’enquête. Ainsi notre enquête a porté sur 96 ménages comme échantillon.
Toutes nos questions étant ouvertes, nos données ont été dépouillées ou saisies dans le logiciel MS Office Excel et analysées dans SPSS, un logiciel d’analyse et de traitement des données en sciences sociales.
[1] G ROCHER, Introduction à la sociologie de femme, edition HMH, paris, 1968, 200