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2002227

INTRODUCTION

 

0.1. PROBLEMATIQUE

Le rôle économique des femmes est essentiel pour la croissance et pour une  répartition plus équitable de la richesse.[1] Lorsqu’elles sont économiquement et socialement autonomes, les femmes deviennent de puissants vecteurs de changement. Dans les zones rurales de nombreux pays en développement, elles contribuent largement à faire vivre les ménages et occupent une place centrale dans l’activité agricole. Mais leur statut subalterne par rapport aux hommes les empêche souvent de réaliser pleinement leur potentiel. Les femmes ont rarement accès à des ressources qui rendraient leur travail plus productif et les soulageraient d’une partie de leur dur labeur. En définitive, ce ne sont pas seulement les femmes qui sont pénalisées, mais aussi leurs familles, leurs communautés et l’économie locale.[2]

Au travers diverses activités, les congolaises contribuent de plus en plus aux revenus des ménages. Or, dans un contexte de paupérisation globale aggravée par des événements multiples tels que les pillages, les guerres civiles perpétuelles, les viols, les violences sexuelles et basées sur le genre tel que le connaît la République  Démocratique du Congo aujourd’hui, ce dynamisme féminin se révèlent indispensable au bien-être ou tout simplement à la survie de la plupart des familles.[3] Dès l’époque coloniale, la femme congolaise a été presque complètement ignorée dans tout ce qui avait trait à l’économie moderne, les colonisateurs se sont intéressés exclusivement aux hommes. Cela s’expliquerait par la nature du travail demandé.[4] De nos jours on observe un faible pourcentage de femmes au service de l’Etat tel que dans l’enseignement, la fonction publique, etc. Cette situation constitue une véritable entrave à un équilibre et une meilleure complémentarité transcendant le sexe et privilégiant l’individu dans l’exécution de différentes tâches au niveau du ménage et de la communauté en général. Dans le souci de subvenir aux besoins élémentaires de leurs ménages les femmes de Bagira se lancent des activités génératrices de revenu de tout genre. L’entrepreneuriat féminin est essentiellement basé sur le petit commerce, l’artisanat, la pêche ainsi que des petits services comme le porte-faix.

Vu ce qui précède, les questions suivantes vont orienter notre réflexion tout au long de ce travail:

  1. L’entreprenariat féminin améliore-t-il l’autonomisation de la femme périurbaine de la commune de Bagira?
  2.  Quelles voies et moyens mettre en œuvre pour améliorer l’autonomisation de la femme périurbaine de la commune de Bagira?
  1. HYPOTHESES DE TRAVAIL

RONGERE définit l’hypothèse du travail comme « une proposition des réponses aux questions qu’on se pose à propos de l’objet de la recherche »[5]

En somme pour notre part, l’hypothèse est une proposition théorique que l’on avance en réponse provisoire à une question de recherche que l’on projette de vérifier si les hypothèses qui suivent sont donc énoncées   pour  pouvoir  indiquer les  pistes  possibles  de  réponses aux  questions  que  pose  le  problèmes en  cause.

Nous  proposons  à travers  les  lignes  qui  suivent  quelques réponses  anticipées  qu’il convient  de  confirmer ou  d’infirmer ou  de  nuancer au fil  de notre  investigation.

  • L’entreprenariat féminin améliorerait l’autonomisation de la femme périurbaine de la commune de Bagira
  • La mise en œuvre d’un projet d’appui aux AGR serait l’une des voies et moyens pour améliorer l’autonomisation de la femme périurbaine de la commune de Bagira

0.3  OBJECTIF DU  TRAVAIL

0.3.1. OBJECTIF GLOBAL

Ce travail de recherche a pour objectif principal de contribuer à l’étude d’autonomisation de la femme et par là contribuer au développement socio-économique de leurs ménages.

0.3.2 OBJECTIF SPECIFIQUE

  • Faire un état de lieu de la situation socio-économique des femmes périurbaine de la commune de Bagira ;
  • Elucider l’impact de l’entreprenariat féminin sur l’autonomisation de la femme périurbaine de la commune de Bagira
  • Proposer une stratégie en guise de voies et moyens pour améliorer l’autonomisation de la femme périurbaine de la commune de Bagira ;

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.4.1. CHOIX

Ce sujet s’explique dans le but d’établir la relation de gestion et les revenus des petits commerçants et réduire le taux de chômage 80% de la population mènent une vie difficile les résultats de cette recherche permettraient d’envisager une stratégie d’auto-prise en charge sociale et économique des petits commerçants dans les A.GR.

0.4.2. INTERET

L’intérêt de cette étude porte sur la connaissance de technique de gestion afin de participer au développement socio-économique de la population de Bagira. Les A.GR devraient favoriser l’augmentation des revenus de leurs ménages et faire participer à la croissance économique de la province du Sud-Kivu et l’Etablissement d’une harmonie sociale et culturelle.

0.5. DIFFICULTES RENCONTREES

Un travail qui requiert la descente sur terrain ne peut s’exécuter sans difficultés. La présente recherche n’a pas été plus aisée, plusieurs difficultés l’ont émaillé.

  • Certaines femmes croient que nous venions les finances comme on le voit. Tout ceci relève de la vie discrète des indicateurs et des familles.
  • La récolte des données n’a pas été facile étant donné que l’enquête se déroule dans les après-midis à partir de 15h30 Heure à laquelle les gens rentraient déjà de champs ou du centre-ville pour ceux qui y exercent une quelconque activité.

0.6. PRESATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Notre travail s’articule sur quatre hormis l’introduction générale et la conclusion générale.

  • Le premier chapitre est consacré aux généralités et la revue de l’existant.
  • Le deuxième chapitre est consacré à la méthodologie du travail.
  • La troisième partie : la présentation et l’interprétation des résultats d’enquête
  • Le quatrième partie en fin est un projet de développement comme solution aux problèmes étudiés.

[1] Jihène Malek,  L’autonomisation économique de la femme, BSI Economics, 2015, p2.

[2] FIDA, Les femmes et le développement rural, 2008, p1.

[3] Muswamba, M.R., Le travail des femmes en république démocratique du Congo : exploitation ou promesse d’autonomie ? Paris : UNESCO, mars 2006, p5

[4] Les hommes seraient tout simplement perçus comme des travailleurs plus efficaces que les femmes. Au regard de leurs obligations familiales, ces dernières seraient perçues tout simplement moins mobiles que les hommes. Dans la division sexuelle des tâches, les femmes avaient la responsabilité de tout ce qui touchait à l’organisation du foyer.

[5] Roche, G., introduction à la sociologie, tome 2, Edition H.N.H, paris 1968, 200p

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