D'une manière globale, une enquête ne doit pas porter sur tous les sujets qui constituent la population cible, on procède par une technique d'échantillonnage, nous nous sommes servi des idées des autres comme:
Ayant nombreuses techniques d'échantillonnage qui différent selon les auteurs, nous citons:
Pour E. Dépelteau (200, p.214), l'échantillon est un sous ensemble d'éléments d'une population donnée; alors qu'une technique d'échantillonnage est l'ensemble des opérations permettant au chercheur de tirer des conclusions applicables sur toute la population.
De ce travail, vu les objectifs qu'il poursuit et la taille de sa population d'étude, nous avons opté pour un échantillonnage exhaustif constitué de 56 cadres universitaires désœuvrés en représentation mentale du chômage.
Lambien (1990, p.194) aborde la meilleur logique en prouvant que le recensement exhaustif consiste à considérer tous les individus de la population étudiée dans le but d'être sûr de la qualité de l'information obtenu.
Quant à nous, un échantillon est une représentation réduite de la population large à partir du quel, un comportement de la population mère peut être généralisable.
Par conséquent, nous avons établi la répétition de ce sujet sur base des variables, sexe, niveau d'étude et études faites par les cadres universitaires désœuvrés du groupement mbinga-sud en territoire de kalehe afin de vérifier l'influence de ces variables dans la représentation mentale des cadres universitaires désœuvrés de ce dit groupement. pour ce faire, les tableaux suivants rendent compte de fréquence et pourcentage de répétition de ce sujet:
.TABLEAU II. 2. REPARTITION DES SUJETS SELON LE SEXE
De ce tableau, l'on ressort que 40 sujets, soit 71.4 % sont du sexe masculin, et 16 sujets soit 28.5% sont du sexe féminin, Ainsi, disons que le degré de masculinité est plus élevé que celui de féminité.
TABLEAU II. 3. REPARTITION DES SUJETS SELON LEUR NIVEAU D'ETUDE
L'épreuve de ce tableau nous montre que sur 56 sujets, 24 soit 42.8% sont des licenciés et 32 sujets soit 57.1% sont des gradués. Ainsi donc, nos enquêtes prouvent que les gradués sont plus victimes.
TABLEAU II. 4. REPARTITION DE SUJETS SELON LES ETUDES FAITES
Au vue de ces résultats , nous remarquons que 13 sujets soit 23.1% ont fait l'économie, 12 sujets, soit 21.3 ont fait le droit, 1sujet, soit 1.7% les relations internationales; 3 sujets, soit 5.2% l'informatique de gestion; 3 sujets, soit 5.2% les sciences commerciales et administratives; 3 sujets, soit 5.2% la géographie; 3 sujets, soit 5.3% l'histoire; 10 sujets, soit 17.8% le développement rural, 1 sujet, soit 1.7% l'agronomie; 1 sujet, soit1.7% les sciences politiques et administratives et en fin 1 sujet la médecine.
c'est dans la même logique que le professeur Gracier Mokonzi (2011, p.63) affirme que le chercheur utilise assez souvent des documents établis pour la récolte des faits; en l'absence des documents préétablis, il doit s'en procurer par ces propres moyens (questionnaire, entretien ou interview, test, observation, mesure,...).
Cette idée nous a permis conte tenu de l'étude de la représentation mentale des cadres universitaire désœuvrés sur le chômage dans le groupement Mbinga sud en territoire de Kalehe, de faire recours à la technique documentaire, à l'entretien avec un guide d'interview et au questionnaire d'enquête. Ainsi, nous rappelons qu'aucune technique n'est donc parfaitement objective; mais une technique d'investigation n'a des valeurs que lorsqu'elle atteint le but pour lequel elle a été choisie.
Selon M. Grawitz (1974,p.156), le document présente l'avantage d'être un matériel objectif en ce sens qu'il ne relève pas d'interprétation différente; il est le même pour tous et ne change pas. Ce qui est contraire pour un individu interviewé qui donne une réponse qui ne vaut que pour le moment où il est interrogé. Le document demeure et permet une étude dans le temps et facilite la comparaison.
A nous, cette technique consiste à la lecture, à la consultation d'un certain nombre des documents disponibles pour y puiser les éléments sur le sujet à étudier.
C'est ainsi que cette technique nous a permis dans cette étude, de consulter les archives du groupement Mbinga- sud, lire des travaux scientifiques : TFC, mémoires, thèses, revues, articles (ouvrages) ayant traits à notre sujet dans différentes bibliothèques de la place.
Elle est seule qui exige la présence du psychologue qui se sert d'un canevas, d'un guide ou d'un schéma d'entretien qui comprend de thème avec des questions auxquelles le sujet (l'enquêté) va répondre librement tout en structurant l'entretien au tour des thèmes retenus.
Pour R.Deldime et R.Demoulin (1994, p.17), définissent l'interview comme un dialogue nécessaire de face à face, une communication verbale entre le chercheur et l'informateur. Elle est égale un moyen par lequel le chercheur tente d'obtenir les informations qui n'apparaissent nulle part auprès des personnes ayant été plus souvent témoins ou acteurs d'événements sur lesquels portent la recherche.
Selon nous, il relève d'une conversation sérieuse visant un but déterminé outre que le simple plaisir de converser.
De cette étude, cette technique nous a aidé à se familiariser à notre population d'étude et à nos sujets mais aussi à nous rendre compte de la situation réelle de la représentation mentale de cadres universitaires désœuvrés dans la mesure où, de notre échange, ils nous ont fournis toutes les informations relatives à leur situation de représentation mentale et de leur état d'inactivité.
De ce travail, nous avons élaboré à travers cette technique d'entretien ou d'interview un canevas d'entretien ou guide d'interview renferment trois thèmes clés que nous démontrons dans ce tableau de manière suivante:
2.En rapport avec les stratégies des luttes contre le chômage |
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il ressort de ce tableau que les trois thèmes de notre études sont abordés chacun des questions ne contenant pas de sous questions: le premier thème comprend 4 questions, le deuxième 3 questions et le troisième1 question qui donnent au total 8 questions sur 3 thèmes.
Pour C.Javeau (1971, p.2) , un questionnaire est un document comportant un nombre des questions relatives à un système donné et sur lequel on note les réponses ou les réactions du sujet.
Il est un moyen de communication essentiel entre l'enquêté et l'enquêteur, un guide préférable, précis, détaillé et indiqué pour toutes les enquêtes. Il est donc une liste des questions auxquelles le sujet doit répondre afin de permettre à l'enquêteur de vérifier ses hypothèses et comprendre son étude.
Pour P. Albou (1973, p.27), "construire un questionnaire", c'est d'abord préciser les objectifs de la recherche et en suite traduire ses objectifs en item bien rédigé.
Les scientifiques dans la même logique que De Landsheere (1976, pp, 71,76), connaissent l'existence de trois formes de questions :
Dans l'élaboration de notre outil de récolte des données et dans la mesure d'offrir à l'enquêté une certaine liberté de répondre à notre questionnaire selon son entendement; nous avons optés pour les questions ouvertes.
L'administration de notre instrument s'est effectuée sur un échantillon de 56 sujets constitués de cadres universitaires désœuvrés du groupement Mbinga -sud.
Notre questionnaire à été en recourant à la classification de C. Javeau qui, distingue deux sortes des questionnaires :
Ainsi, nous avons utilisés dans cette étude les questionnaires d'administration directe compte tenu de notre questionnaire qui a été soumis aux cadres universitaires désœuvrés, capables de lire, de comprendre et d'interpréter les questions.
Il consiste à classer, ordonner, quantifier les réponses verbales et les manifestations symboliques des individus enquêtés. C'est aussi distribuer les réponses en fonction de toute une série des critères choisis en raison de leur valeur indicative ou démonstrative.
Selon J.E Humbert cité par Djunga H., (2009, p.39), le dépouillement des données est l'opération qui permet au chercheur de résumer, synthétiser et classer les données récoltées à l'issue d'une enquête en tenant compte de diverses facettes du problème, notamment de la description, de l'origine, des causes et des conséquences.
Notre dépouillement des données s'est fait par le relevé des fréquences et par l'analyse de contenu pour nos questions ouvertes.
Pour Berlson, citer par DJunga H (2009, p.40), l'analyse de contenu est une technique de recherche pour la description objective, systématique et quantitative du contenu manifeste de communication ayant pour but des les interpréter.
Ainsi, Boyombo, citer par Djunga H, note que l'analyse de contenu se déroule en quatre étapes suivantes:
Dans ce travail, nous avons utiliser pour unité des contextes les réponses émises par nos sujets, comme unité d'enregistrement les phrases tirées e ces réponses et comme unité d'énumération, nous avons considérer la fréquence de chaque réponse; d'où trois sortes d'unités que distingue G.De landsheere (1974, p.68) dans l'application de l'analyse de contenu.
Nous avons procéder à l'analyse de contenu par la quantification des réponses en terme des fréquences respectives, ce qui nous a conduit au calcul de pourcentage. ces calculs se sont effectués suivant la formule suivante : où P= pourcentage