Selon Joël de ROSNAY, « un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamiques, organisés en fonction d’un but ».
D’après le professeur MVIDUBULU KALUYIT, un système est une interaction structurée, dynamique, organisée poursuivant un but en fonction des objectifs prédéfinis.
Ces deux définitions nous donnent des précisions suivantes :
Un système est un ensemble avec des sous – ensembles dont le but est commun afin d’atteindre des objectifs qu’elle s’est assignés, c’est à dire un système est un tout. On classe les systèmes dans les 4 catégories ci – après :
Tous ces systèmes sont décrits de la manière suivante :
Le bon fonctionnement d’une entreprise dépend de la manière dont l’information est perçue, stockée, traitée et diffusée.
L’entreprise en tant qu’un système complexe doit répondre aux règles pour atteindre ses objectifs.
Toute entreprise complexe est un ensemble avec des sous – ensemble dont le but est commun afin d’atteindre des objectifs qu’elle s’est assignés.
Ces sous-ensembles constituent eux aussi des systèmes dans un système, il s’agit de :
a)Système de pilotage
Le Système de pilotage ou encore système décisionnel à pour objectif d’arrêter des stratégies pour le bon fonctionnement de l’entreprise, il est appelé autrement décisionnel car il décide du sort de l’entreprise à court, moyen et long terme[1]
Le système d’information joue le rôle de la courroie de transmission entre le système de pilotage et le système opérant, il est un ensemble d’informations et de moyens utilisés pour exploiter ces informations.
S’il s’agit des moyens matériels, matériels, humains, logiciels, financiers[2]
c)Système opérant
Le système opérant appelé également système d’exécution à pour objectif d’exécuter les ordres provenant du système décisionnel via le système d’information et d’en faire un rapport après exécution[3]
2.1.4. Caractéristiques d’un système
Le système d’information doit posséder les qualités Suivantes :
Le système d’information est l’ensemble des moyens , humains , matériels , et des méthodes , se rapportant à collecter , ou stockage (enregistrement) , au traitement et à la diffusion de différentes formes d’information rencontrées dans une organisation en interaction avec son environnement.
Le système informatique est un ensemble de matériels électroniques interconnectés dans le but d’assurer le traitement automatique de l’information dans un système d’information. En outre, c’est la partie automatisée d’un système d’information qu’on appelle aussi système automatisé d’information ou système d’information informatisé.
C’est un ensemble d’ordinateurs (ou de périphériques) autonomes connectés entre eux et qui sont situés dans un certain domaine géographique ou Un réseau informatique est une collection de composants matériels et des ordinateurs interconnectés par des canaux de communication qui permettent le partage de ressources et d'information[4]
Les réseaux informatique nous permettent de :
Vers 1960, des ingénieurs, tant du secteur militaire qu'industriel se sont penchés sur ce problème.
Le consortium "D.I.X." (Digital, Intel, Xerox) à effectuer des recherches et est parvenu à développer un moyen de communication de poste à poste plus direct. Leur travail, à abouti à la naissance de ce que nous appelons aujourd'hui communément "carte réseau." L'appellation correcte de ce type de matériel est "carte d'interface réseau."
Le département américain de la défense étudia un moyen de communication fiable et à même de fonctionner en temps de guerre. IL créèrent le réseau ARPAnet (Advanced Research Projects Agency Network.) ARPAnet inter-connectait différents points stratégiques par un réseau câblé et reliait le Royaume-Uni par satellite.
L'origine d'internet vient d'une initiative d’une agence du département américain de la défense à la fin des années 1960, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency, soit Agence pour les projets de recherche avancée de défense) visant à réaliser un réseau de transmission de données (transfert de paquets) à grande distance entre différents centres de recherche sous contrat. Il s'agit de l'ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network) qui verra le jour en 1969. Le premier nœud de raccordement relie alors l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'Institut de recherche de Stanford, suivis de peu par les universités de Californie à Santa Barbara et de l'Utah puis s'étend progressivement jusqu'à connecter une quarantaine de sites en 1972.
C'est aussi la naissance d'un protocole de communication devenu au fil du temps incontournable : TCP/IP. Grâce à ce protocole, les données peuvent atteindre leur destination indépendamment du média. Si un média est hors d'usage, les données sont acheminées malgré tout via un autre. Peut-être ne le savez-vous pas, mais en lisant ceci, vous avez fait appel au TCP/IP !
Outre le protocole, TCP/IP désigne aussi un modèle de conception de réseaux en 4 couches.
L'origine d'internet vient d'une initiative d’une agence du département américain de la défense à la fin des années 1960, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency, soit Agence pour les projets de recherche avancée de défense) visant à réaliser un réseau de transmission de données (transfert de paquets) à grande distance entre différents centres de recherche sous contrat. Il s'agit de l'ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network) qui verra le jour en 1969. Le premier nœud de raccordement relie alors l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'Institut de recherche de Stanford, suivis de peu par les universités de Californie à Santa Barbara et de l'Utah puis s'étend progressivement jusqu'à connecter une quarantaine de sites en 1972.
2.2.3. Classification de réseau
Selon PHILIPPE ATALIN, il n’existe pas de classification générale des réseaux informatiques, mais on distingue deux critères très importants qui permettent de caractériser le réseau informatique[5]. Les deux critères sont :
Selon NOUHA BACCOUR SELLAMI, on peut classer réseau informatique de la manière suivante :
2.2.3.1. Réseaux informatique selon leur distance. On distingue cinq grandes catégories de réseaux informatiques en fonction de la distance maximale reliant deux points[6] :
a)les bus : les bus que l’on trouve dans un ordinateur pour relier ses différents composants (mémoires, périphériques d’entrée-sortie, processeur) peuvent être considérés comme des réseaux dédiés à des tâches spécifiques.
b)les PANs : un réseau personnel PAN (Personnal Area Network) interconnecte (souvent par des liaisons sans fil) des équipements personnels comme un ordinateur portable, un agenda électronique.
c)les structures d’interconnexion : ils permettent d’interconnecter plusieurs calculateurs dans une même pièce pour former de réseaux à très haut débits (plusieurs centaines de mégabytes par seconde.
d)les LANs :un réseau local LAN(Local Area Network)est un ensemble d’ordinateur appartement à un même organisation et reliés entre eux dans une petite aire géographiques(quelque mètres à quelques kilomètres)par un réseau ,souvent à l’aide d’un même technologies(la plus répandue étant Ethernet).la vitesse de transfert de données d’un réseau local peut s’échelonner entre 10 mégabytes par seconde(pour un réseau Ethernet par exemple) et 1 Giga bytes par seconde(en FDDI ou Gigabit Ethernet par exemple).la taille d’un réseau local peut atteindre jusqu’à 100 voire 1000 Utilisateurs.
MAN Réseaux métropolitain |
Structure d’interconnexion |
bus |
LAN Réseaux locaux |
WAN Réseaux étendus |
1mM |
1Om |
100m |
1Km |
10Km |
100Km |
Schémas 1.3.Schémas de différentes sortes réseaux
2.2.3.2. Réseaux informatique selon le monde de transmission
On peut différencier les réseaux selon leur mode de transmission. Ici on distingue deux classes de réseau :
Pour chaque mode de transmission, un ensemble de topologies est adapté.la topologie d’un réseau appelée aussi la structure du réseau indique comment le réseau doit être conçu et organisé au niveau physique ainsi qu’au niveau logique.
a)le réseau en mode de diffusion
Les réseaux locaux adaptent pour la plupart le mode diffusion sur une architecture en bus ou anneau.
Figure 2.1.Topologie en bus
Figure 2.2.Topologie en Anneau
Le support physique (câble) relie une paire d’équipement seulement. Quand deux éléments non directement connectés entre eux veulent communiquer, ils le font par l’intermédiaire des nœuds du réseau. Dans ce cas, la topologie de l’étoile, le site central reçoit et envoie tous les messages. Le fonctionnement est simple, mais la panne du nœud central paralyse tout le réseau.
Figure 2.3.Topologie en Etoile
Outre ces trois topologie, on peut également parler de la topologie en maillé et en arbre
Figure 2.5.Topologie en arbre |
Figure 2.4.Topologie en Maillé
Topologie |
Avantages |
Inconvénients |
Bus |
Economise la longueur de câble. Simple et facile à étendre |
Ralentissement possible du réseau lorsque le trafic est important. Les problèmes difficiles à isoler. La coupure du câble peut affecter des nombreuses stations. |
Anneau |
Accès égal pour tous les ordinateurs. Performances régulières même si les utilisateurs sont nombreux. |
La panne d’un seul ordinateur peut affecter le reste du réseau. Problèmes difficiles à isoler. |
Etoile |
Il est facile d’ajouter de nouveaux ordinateurs et de procéder à des modifications. Contrôle et administration centralisés. La panne d’un seul ordinateur n’a pas d’incidence sur le reste du réseau. |
Si le point central tombé en panne, le réseau est mis hors service |
Tableau 1.9.Tableau de comparaison de topologies
2.2.3.3. Le réseau selon le mode d’acheminement
Selon le mode d’acheminement, on peut classifier les réseaux en deux catégories :
a)les réseaux à commutations de circuits : (le téléphone) Un chemin physique est établi à l’initialisation de la communication entre l’émetteur et le récepteur et reste le même pendant toute la durée de la communication.
Si les deux correspondants n’ont pas de données à transmettre pendant un certain temps, la liaison restera inutilisée. L’idée est de concentrer plusieurs correspondants sur une même liaison.
Suite à l’amélioration de la technologie et donc des débits suggère une classification des réseaux non pas par leur taille ou dimension, mais par le débit dont on peut trouver trois grandes familles suivantes[7] :
On peut également parler de :
Un réseau informatique est caractérisé par un aspect matériel : le matériel réseau (des câbles, des ordinateurs, des ressources), c’est-à-dire les éléments physiques qui composent le réseau un aspect logiciel : les protocoles de communication. Notons que chaque type de réseau nécessité un matériel spécial ainsi que des protocoles bien déterminés.
a)serveur : les serveurs sont des ordinateurs puissants qui fournissent des ressources partagées aux utilisateurs. Ils disposent d’une carte réseau, d’un ou plusieurs processeurs, d’un mémoire vive importante, de plusieurs disques durs et des composants logiciels de communication.
Un serveur assume un seul ou plusieurs des tâches suivantes :
Figure 2.6.Salle serveur
Figure 2.7.Client
c)liaisons : les liaisons s’effectue à l’aide de câble (liaison filière, pairetorsadé, fibreoptique, câble coaxial, etc.)ou sans câble (radio, infra-rouge).
Figure 2.8.Carte de réseau
e)données partagées : ce sont des fichiers accessibles sur les serveurs du réseau. Les données des utilisateurs ne sont plus stockées sur un disque dur local, mais sur des espaces de stockage hébergés par des serveurs (disque dur, CD-Rom) ou archivés sur des supports amovibles.
L’interconnexion de réseaux peut être locale : les réseaux sont sur le même site géographique. L’interconnexion peut aussi concerner des réseaux distants, il est alors nécessaire de relier ces réseaux par une liaison téléphone.
a)modem : les modems (modulateur/démodulateur) permet aux ordinateurs d’échanger des données par l’intermédiaire des réseaux téléphoniques. Le modem émetteur a pour rôle de convertir les données de l’ordinateur ’données numériques) pour les rendre transmissibles à travers la ligne téléphonique (signaux analogique)
Figure 2.9.Modem
Figure 2.10.Répéteur
c)pont : un pont est un appareil qui permet aux ordinateurs d’un réseau d’échanger des informations :
Un pont permet de :
Notons que les ponts améliorent ainsi les performances des réseaux qu’ils séparent en ne faisant suivre les informations à un réseau donné que lorsque c’est nécessaire.
Un Hub ou Switch est un système de connexion centralisé ou se rejoigne tous les câbles. Les réseaux modèles utilisent presque tout ce type d’équipement.il possède généralement 4, 8,16 ou 32 ports.
Figure 2 .11.Hub
Un switch constitue « un pont multiports »car il filtre le trafic pour l’acheminer uniquement vers son destinataire.
Figure 2.12.Switch
e)passerelle : c’est une interface qui permet de relier des réseaux de types différents .ainsi, il est possible d’utiliser une passerelle pour transférer des informations entre un réseau de Macintosh et un réseau PC.
Figure 2.13.Passerelle
Figure 2.14.Router
Pour que les données transmises de l’émetteur vers le récepteur arrivent correctement avec la qualité de service exigé, il faut une architecture logicielle. L’architecture de réseaux est subdivisée en trois grandes architectures qui sont :
Pour éviter la multiplication des solutions d'interconnexion d'architectures hétérogènes, l'ISO (International Standards Organisation), organisme dépendant de l'ONU et composé de 140 organismes nationaux de normalisation, a développé un modèle de référence appelé modèle OSI (Open System Interconnexion). Ce modèle décrit les concepts utilisés et la démarche suivie pour normaliser l'interconnexion de systèmes ouverts.
Au sens du modèle OSI, modèle pour l’interconnexion des systèmes ouverts. On appelle système réel l’ensemble constitue d’un ou plusieurs ordinateurs, logiciels, périphériques associés et opérateurs humains capables d’effectuer des traitements informatiques et de s’échanger des informations. Un système est dit ouvert si les communications entre les divers constituants s’effectuant conformément au modèle de référence(OSI).
2.4.1.1. Les différentes couches de modèles OSI
Les modèles OSI est compose de 7 couches présente de la manière suivantes :
Ces différentes sont divisées en deux fonctions suivantes :
a)Couches hautes : de (couches 1 à 4) essentiellement chargées d’assurer l’interfonctionnement des processus applicatifs distants, ces couches sont dites orientées application.
2.4.1.2. Tableau de description des couches de modèle de référence(OSI)
Couches |
Fonctions |
Niveau 1 Couches Physiques |
La couche physique assure un transfert de bits sur le canal physique (support).A cet effet, elle définit les supports et les moyens d’y accéder. |
Niveau 2 Couches Liaison de données |
La couche liaison de données assure sur la ligne, un service de transfert de blocs de données (trames) entre deux systèmes adjacents en assurant le contrôle. |
Niveau 3 Couche Réseau |
La couche réseau assure, lors d’un transfert à travers un système relais, l’acheminement des données (paques) à travers les différents nœuds d’un sous-réseau (routage). |
Niveau 4 Couche Transport |
La couche transport est la couche pivot du modèle OSI. Elle assure le contrôle du transfert de bout en bout des informations (messages) entre les deux systèmes d’extrémité. |
Niveau 5 Couche Session |
La couche session gère l’échange de données (transaction) entre les applications distantes. C’està dire la synchronisation et définition de points de reprise. |
Niveau 6 Couche Présentation |
Interface entre les couches qui assurent l’échange de données et celle qui les manipules et surtout la mise en formes des données. |
Niveau 7 Couche Application |
La dernière couche fournit au programme utilisateur, l’application proprement dite et son ensemble de fonctions. |
Tableau 1.10.Tableau de description des couches
TCP/IP désigne communément une architecture réseau, mais cet acronyme désigne en fait 2 protocoles étroitement liés : un protocole de transport, TCP (Transmission Control Protocol) qu'on utilise "par-dessus" un protocole réseau, IP (Internet Protocol). Ce qu'on entend par "modèle TCP/IP", c'est en fait une architecture réseau en 4 couches dans laquelle les protocoles TCP et IP jouent un rôle prédominant, car ils en constituent l'implémentation la plus courante. Le modèle TCP/IP et la suite de deux protocoles TCP et IP.
Le modèle TCP/IP, comme nous le verrons plus bas, s'est progressivement imposé comme modèle de référence en lieu et place du modèle OSI. Cela tient tout simplement à son histoire. En effet, contrairement au modèle OSI, le modèle TCP/IP est né d'une implémentation ; la normalisation est venue ensuite. Cet historique fait toute la particularité de ce modèle.
L'origine de TCP/IP remonte au réseau ARPANET. ARPANET est un réseau de télécommunication conçu par l'ARPA (Advanced Research Projects Agency), l'agence de recherche du ministère américain de la défense (le DOD : Department of Defense). Il a alors été convenu qu'ARPANET utiliserait la technologie de commutation par paquet (mode datagramme), une technologie émergeante promettant. C'est donc dans cet objectif et ce choix technique que les protocoles TCP et IP furent inventés en 1974.
2 .4 .2.1.Description du modèle TCP/IP
Le modèle TCP/IP est également appelé modèle en 4couches qui peut être décrit de la manière suivantes :
a)la couche hôte réseau : Cette couche est assez "étrange". En effet, elle semble "regrouper" la couche physique et liaison de données du modèle OSI. En fait, la seule contrainte de cette couche, c'est de permettre un hôte d'envoyer des paquets IP sur le réseau. L'implémentation de cette couche est laissée libre. De manière plus concrète, cette implémentation est typique de la technologie utilisée sur le réseau local
2.4.2.2. Tableau comparative entre TCP/IP et OSI
Protocoles utilisés |
Modèle TCP/IP |
correspondance en OSI |
Couche application |
Application |
|
Présentation |
||
Session |
||
TCP / UDP, gestion des erreurs |
Couche Transport |
Transport |
IP / ARP et RARP /ICMP / IGMP |
Couche Internet |
Réseau |
Couche Accès réseau |
Liaison de donnée |
|
Physique |
Tableau 1.11.Tableau comparative entre TCP/IP et OSI
[1] MVIBUDULU KALUYIT, note de cours de méthode d’analyse information, ISC/KIN 2011-2012
[2] MVIBUDULU KALUYIT ,Op.cit
[3] idem
[4] TANENBAU ANDRIEW., Les réseaux, Pearson Edition, Parie des instances internationales de normalisation,2010 ,page 74
[5] Philippe Atalin, Réseaux informatiques et notions fondamentales, édition ENI, troisième édition 2009
[6] Nouha BACCOUR SELLAMI. Architecture des réseaux, Edition 2011, page 123
[7] Saint jean DJUNGU, réseau informatique, note de cours de L1 informatique 2012-2013