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Chapitre I. GENERALITES ET REVUE DE LA LITTERATURE

  1. GENERALITES SUR LE CHOMAGE DES JEUNES

                   Un travail scientifique aide tout le monde, même aux spécialistes à la matière que si les concepts sont clairement définis. Il nous est indispensable dans ce cas de définir les concepts clés auxquels nous avons recouru dans le présent travail.

I.1. Définition des concepts clés

  • Le chômage dont il s’agit ici c’est la carence de travail sur le marché d’emploi
  • L’impact dont il est question ce sont les effets que ce chômage génère dans la société à cause de la non occupation de la jeunesse.
  • Condition : c’est l’ensemble des facteurs économiques et sociaux caractérisant la vie d’un groupe social.
  • Socio-économique signifier les problèmes socio-économiques que ce chômage engendre tant dans notre société qu’en notre économie.

I.2. NATURE ET FORMES DE CHOMAGE

                   Le chômage est la situation économique d’un individu qui, en dépit de sa volonté et de sa capacité de travailler est incapable de trouver un emploi pour des raisons inhérentes à l’organisation économique.

                   Le volume de l’emploi dans une économie dépend des facteurs qui agissent soit sur la demande des produits par les consommateurs, soit sur la direction de la demande.

Le chômage peut être :

  1. Saisonnier : c’est celui qui tient surtout au climat, aux coutumes sociales et aux variations saisonnières de la production, l’époque des fêtes, celles des moissons, l’engrainement de la récolte de blé, les travaux de l’industrie forestière.

Le chômage saisonnier caractérise ordinairement les pays qui produisent de biens de consommation de demande élastique. Des industries comme la construction, les mines, la fabrication de l’équipement agricole et des fertilisants dépendent évidement de la température.

  1. Le chômage cyclique ou périodique : c’est celui qui est lié aux crises cycliques de l’économie, aux phases alternatives de prospérité et de crise du régime industriel.
  2. Le chômage technologique : c’est celui qui résulte de l’emploi d’instrument de machines, d’interventions nouvelles et leur perfectionnement automatique.     
  3. Le chômage normal : tient très souvent à la mauvaise organisation du marché de travail, à un roulement élevé de main d’œuvre, à la difficulté des jeunes travailleurs à s’adapter à des nouveaux emplois ainsi qu’à l’immobilité relative du travail.
  4. Le chômage structuré : c’est celui qui résulte de changements majeurs dans la demande de consommateurs, de changements technologiques entrainants la substitution des capitaux à la main d’œuvre, de l’épanouissement dans une région des ressources naturelles, de changements apportés à la gestion ou à la passion de l’industrie qui provoquent la fermeture de certaines usines. D’une façon plus précise, le chômage structurel découle du déséquilibre entre la structure de la demande et la structure de l’offre de main d’œuvre.
  5. Le chômage occasionnel : c’est le chômage que provoque en certaines industries une demande irrégulière de travail. Ex. l’arrivée irrégulière de main d’œuvre.
  6. Le chômage volontaire : c’est le chômage du travailleur qui désir recevoir un salaire plus élevé que son salaire actuel.

Le sans emploi signifie l’inutilisation partielle de l’activité normale du travailleur. Il ne s’identifie pas de soi au travail à temps partiel. Le sans emploi visible exprime la différence qu’il y a entre la quantité de temps travail effectuée par la main d’œuvre et celle qu’elle peut fournir, il se traduit par une durée de travail inférieure à la normale et caractérise les personnes travaillant involontairement à temps partiel. Sans emploi déguisé exprime la quantité de main d’œuvre qu’il serait possible de libérer tout en maintenant le niveau de production donnée.

Le sans emploi potentiel définit la quantité de la main d’œuvre qu’il serait possible de libérer avec un niveau de production donnée.

                   Les statistiques de chômage de certains pays ne tiennent pas compte de ces distinctions. Prenons le cas du Cameroun, il suffit, pour y être porté chômeur que l’individu en étant de travailler soit incapable de trouver un emploi.

Solutions au chômage                    

                   La politique fiscale est une mesure financière qui, aux prix d’un déséquilibre du budget national, augmente les dépenses fédérales accroit tellement le revenu de consommateurs qu’elle stimule la production de l’emploi et placement par cette mesure le gouvernement central tout en collaborant avec les provinces et les municipales, aiderait au financement de l’embauchage intégral, alors que le capital privé laisse à lui-même, ne le pourrait pas[1].

 Cette politique fiscale nouveau genre repose sur 2 ressorts économiques : les multiplicateurs et l’accélérateur. Les premiers favorisent les placements industriels qui entrainent à leur tour, par la voie du travail et des salaires, une augmentation de la consommation et encouragent l’emploi.

L’assistance-chômage est un régime d’allocation aux chômeurs sans aucune contrepartie contributive. C’est une aide, un secours aux chômeurs qui ont épuisés leurs doits aux prestations.

                   En bref, on ne peut douter que le remède de capital au chômage réside dans les investissements productifs d’un pays. Tant que le rendement du capital est positif, les investisseurs sont intéressés à placer leurs capitaux dans les entreprises rentables.

I.3. APPERCU HISTORIQUE DE LA RDC SUR LE CHOMAGE DE 1990 A 2015.

                   En 1990, pendant le règne de Maréchal Mobutu ; le taux de chômage était très élevé. Ce chômage affectait souvent les jeunes qui achevaient leurs études humanitaires et universitaires, les congolais menaient une vie déplorable suite à la mauvaise politique du pays. Les fonctionnaires   de l’Etat touchaient un salaire dérisoire qui ne leur permettait pas de nouer les 2 bouts de mois.

                   Le prof Kamanya nous dit que la crise s’est accentuée en 1990 avec les réformes politiques et l’arrêt de financement extérieur par le biais de la coopérative bilatérale ou multilatérale. La crise est devenue dramatique de 1990 à nos jours[2].      

 Salaires dérisoires et sont irrégulièrement payés. Les taux d’inflation atteignent à 10000%  par an, les infrastructures routières et autres sont vraiment délabrées. Le pouvoir d’achat de la population est quasiment nul et 90 % de la population active n’a pas de travail régulier.

Les congolais se dameraient de diverses façons pour la survie de leur famille mais le président Mobutu se contentait de cette situation.

                   En 1996, avec l’entrée au pouvoir par Laurent Désiré Kabil, il y a eu un changement moins considérable  en RDC.

Le taux de chômage était réduit, certains jeunes ont été embauchés dans les entreprises publiques et d’autres dans les ONG internationales. Malheureusement les rébellions n’ont pas accordé au président Laurent Désiré Kabila assez de temps pour restaurer ce pays.

                   Ces guerres ont entrainé la division du pays en 3 parties. Chaque partie était devenue indépendante. Le taux de chômage s’est alourdi suite à ces conflits armés.

En 2006, les congolais attendaient joyeusement les fruits délicieux des élections mais elles ont été infertiles[3].

Les président Joseph Kabila a promis le plein emploi sur toute l’étendue de la RDC mais on retrouve bon nombre des chômeurs allant dans les différents bureaux à la recherche du travail[4].

 Les promesses faites n’ont été que fallacieuses de 2006 jusqu’à 20015. La situation ne fait que s’empirer.

Ainsi, unissons-nous pour les activités données pour éviter le chômage en vue d’un développement socio-économique réussi.   

[1] Bouvier Geerin, Economique, 4ème edition, Paris, p.26, 1972

[2] Prof. KAMANYA, cours d’économie, UEA/Bukavu, 1995-1996

[3] Ministère du travail, rapport 2008

[4] Cours d’économie G3, UEA/Bukavu, 1995-1996

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