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CHAP II REVUE DE LA LITTERATURE

                                            Ce chapitre est une partie très importante de la recherche, elle nous permet d‟analyser et de savoir plus sur ce que les autres auteurs avaient parlé sur notre sujet. C‟est pourquoi nous allons essayer de traiter certains points qui vont nous aider à mieux

explorer notre sujet en vue de le comprendre. Parmi ces points on peut traiter :

Informatique et le Système d‟Information

Notion de l‟Information

                                             Une information est un renseignement qui accroît la connaissance concernant une personne, un objet ou un évènement déterminé. L‟information peut être : d‟une part objective, quand elle reflète un ensemble de données porteuse de sens et d‟autre part subjective, quand elle résulte de l‟interprétation d‟un ensemble de données. Exemple : les diplômes détenus par une personne, son lieu de naissance, la marque d‟une voiture, l‟adresse d‟une personne, le solde d‟un compte… sont des données qui apportent objectivement une information. Toutefois, elles peuvent donner lieu à l‟interprétation pour juger subjectivement de la valeur d‟un diplôme, de ce que signifie la possession de telle marque de voiture, de l‟intérêt d‟une personne habitant à tel endroit…

                                         Une donnée ne devient une information que quand elle trouve son sens par rapport à un référentiel (un contexte, un système de valeurs, un problème à résoudre…). Les données utilisées dans les organisations se situent dans un référentiel stable. Elles échappent en grande partie à l‟interprétation et fournissent alors sans ambiguïté de l‟information. Dans les systèmes informatiques, la donnée est par ailleurs la traduction codée d‟une information.

 
   

Système d‟Information

                                           Un système d‟information est l‟ensemble des ordinateurs, des logiciels et tous les éléments du réseau d‟un organisme d‟une entreprise c‟est-à-dire tout ce qui lui permet de manipuler automatiquement de l‟information dans une entreprise (Jargon Informatique 2003, 17).Le système d‟information répond aux besoins courants, aide aux prises de décisions et à la préparation de l‟avenir. Il couvre l‟ensemble de l‟organisation, mais il ne traite que les informations gérables, plus ou moins formalisées, à l‟exclusion des informations

ambiantes.

Place du Système d‟Information dans une Entreprise

                                              Le système d‟information possède une place inestimable dans une

organisation comme il est remarquable dans les points ci-dessous :

Rôle de l‟Information dans une Organisation

                                             D‟une manière ou d‟une autre, l‟information constitue la clé de tout processus de gestion, qu‟il s‟agisse de prévoir, planifier, organiser, coordonner, animer ou contrôler. Elle est l‟objet de gestion dans toute entreprise. Elle est un support de connaissance, de compréhension, d‟apprentissage et de décision, car elle constitue l‟un des fondements essentiels de la cohérence de l‟organisation. Le système informatique regroupe les moyens informatiques utiles pour traiter l‟information : ordinateurs, réseaux, programmes, mais aussi des locaux et du personnel.

Composition d‟un Système d‟Information

                                         Parlant de composantes du système d‟information, Robert Michel (2005, 67) dit que le Système d‟information est lui-même composé de matériels et logiciels ayant des conséquences dans le management des organisations. En effet, l‟infrastructure technologique du système d‟information est un ensemble de dispositifs pouvant provoquer des changements organisationnels dans une entreprise. Ces outils sont reliés par des réseaux informatiques permettant à l‟information de circuler rapidement dans l‟entreprise. De plus, des entrepôts de données permettront de collecter et structurer les différentes informations dans le but de piloter l‟activité (Robert 2005, 67).

Processus et Architecture de Développement d‟un Système d‟Information

                                                    La complexité croissante des systèmes informatiques a conduit les concepteurs à s‟intéresser aux méthodes. Bien que ce phénomène ait plus de 30 ans, nous ne pouvons constater aujourd‟hui l‟existence d‟une règle qui soit à la fois très formelle et commune aux différentes cultures. On a par exemple comptabilisé en 1994 jusqu‟à 50 méthodes objets différentes. Chaque méthode se définit par une notation et un processus spécifique, mais la plupart convergent en  ce qui concerne la sémantique de leur notation. Néanmoins le travail de définition d‟un processus est toujours resté vague et succinct (Pascal et Franck 2007,11).Il reste cependant à définir le processus pour réellement capitaliser des règles dans le domaine du développement logiciel. Définir un seul processus universel serait une grave erreur car la variété des systèmes et des techniques ne le permet pas. On parvient à distinguer le processus de développement du système et le processus unifié :

Processus de Développement SI

                                                Un processus est comme définit une séquence d‟étapes, en partie ordonnées, qui concourent à l‟obtention d‟un système logiciel ou à l‟évolution d‟un système existant. L‟objet d‟un processus de développement est de produire des logiciels de qualité qui répondent aux besoins de leurs utilisateurs dans des temps et des coûts prévisibles. En conséquence, le processus peut se décomposer suivant deux axes de contrôle sur le développement : L‟axe de développement technique, qui se concentre principalement sur la qualité de la production ;L‟axe de gestion de développement, qui permet la mesure et la

prévision des coûts et des délais (Pascal et Franck 2007, 12).

Processus unifié (UnifiedProcess)

                                              Un processus unifié est un processus de développement logiciel construit sur UML ; il est itératif et incrémental, centré sur l‟architecture, conduit par les cas d‟utilisation et piloté par les risques. La gestion d‟un tel processus est organisée d‟après les 4 phases suivantes : pré-étude, élaboration, construction et transition. Ses activités de développement sont définies par 6 disciples fondamentaux qui décrivent la modélisation métier, la capture des besoins, l‟analyse et la conception, l‟implémentation, le test et le déploiement (Pascal et Franck 2007, 12).

L‟E-Banking

                                                  L‟E-banking , Web Banking ou Online Banking signifie «  La  banque  sur  Internet  ».  Tous  ces  termes  désignent  l‟utilisation  de  l‟Internet  par  une institution  financière  en  vue  d‟offrir  à  ses clients une  gamme  de  services  bancaires plus ou moins larges, allant de la simple  vitrine commerciale à la gestion à distance de transactions financières. E-Banking  ou  banque  électronique  désigne  donc  le  fait  de  se  servir  d'un  outil électronique, comme l'ordinateur, pour effectuer les différentes transactions bancaires. L'EBanking permet l'accès aux comptes, le transfert de fonds d'un compte vers un autre, l'information sur le solde, le transfert de fonds vers le compte d'un tiers, le paiement de factures, etc. Les possibilités sont nombreuses et permettent d'économiser beaucoup de temps aux gens qui utilisent ces services. La figure suivante montre les services d‟E-Banking

Figure 1: Architecture générale d‟E-Banking

Source : Réseaux Mobiles 1994 page 177 Parmi les services d‟E-Banking nous pouvons citer :

  • L‟Internet Banking.
  • Le guichet Automatique Bancaire (GAB).
  • Le Mobile Banking

                                  -Le WAP Banking

                                   -Le SMS Banking

                                  -Le STK-Banking

                                  -USSD-Banking

Guichet Automatique Bancaire(GAB)

                                          Est un automate permettant au détenteur d'une carte bancaire d'effectuer de nombreuses opérations sans intervention du personnel de sa banque et ce 24 H sur

24 H. L'utilisation d'un GAB permet aux clients de l‟établissement propriétaire du GAB, notamment, d'effectuer les opérations  suivantes  :  consultation  de  solde,  demande  de  RIB,  demande de chéquiers, virement de compte à compte au sein de la banque, remise de chèques, versement d'espèces, retrait d'espèces. Les GAB font aussi fonction de distributeurs de billets (DAB) pour l‟ensemble des porteurs de cartes acceptées par l‟appareil. 

Figure 2 : Exemple d‟un GAB

Source : banque à distance 2005 page 90

Le M-Banking (mobile- banking)

                                              Le mobile banking comme le définit par  POUTTCHI et

SCHURING en 2004 est une réalisation des opérations  de gestion  d‟un compte bancaire via les réseaux de téléphonie mobile avec des outils mobiles (téléphone  portable, PDA).Il  s‟inscrit  dans  la  continuité  du  développement  des canaux de distribution à distance et la banque multi canal. Dès lors, le Mobile Banking réunit les 2 applications „SMS Banking‟ et „WAP Banking' ; une troisième, le „Java Banking‟ est en cours de réalisation. Selon  une  étude  mesurant  la  fréquence  d‟adoption  de  chacun  des  différents  canaux électroniques sur un échantillon de 65 banques, faite en 2005 par Naoufel Daghfous , chercheur à l‟université  de  Québec ;  les  mediums  les  plus  adoptés  sont  les  ATM  (60,4%)  suivis  du  Phone Banking (30,2%) puis par l‟Internet Banking (26,4%) et ensuite par le SMS Banking (13,2%).Toutefois,  la  Société  Générale  en  France  en 2002  affirmait  envoyer  plus  de  3 millions  de SMS sur mobiles par mois à 360 000 abonnés, soit 158 % de plus qu‟en 2001. 

     Simple effet de mode ? Pas si sûr. " Nous avons lancé ce service

en juin 2000car le besoin s'en faisait sentir auprès de notre clientèle, en particulier les jeunes. Petit à petit, ces alertes SMS ont  séduit  même  les  clients  les  plus  âgés. "  explique  le  responsable  des  services  mobiles  à  la Société générale. Selon  les recherchent  le  M-Banking  est  plus  commode  et  moins  rapide  que  le  I Banking  car l‟utilisation du téléphone mobile est plus souple que celle du PC mais par contre les transactions sur un PC sont plus faciles et rapides à effectuer. L‟ubiquité marque  le  point  fort  du  M-Banking   vu  la  portabilité  du  téléphone  mobile  et  sa Disponibilité quelque soit le temps ou le lieu. Quant au coût, on ne relève pas de différence entre le M-Banking et le  I-Banking. Face  à  cette  diversité  des  canaux  du  l‟E-Banking,  le  „SMS-Banking‟  apparait  comme  un service innovateur qui pourrait satisfaire non seulement mais aussi les clients et les exigences de la banque de par la souplesse et la commodité de son utilisation, autant plus que le SMS est jugée la technologie la plus rependue. Nous allons donc faire plus de lumière sur le „SMS-Banking‟, l‟objet de notre étude : Capacité d'être présent en plusieurs lieux simultanément.

Les différents services bancaires offerts par la banque peuvent être classées  selon deux  nature  à savoir : PULL ou PUSH

« PUSH » c‟est quand la banque  envoie des informations  au client  par exemple vos banques vous envoie une alerte  votre solde du compte passe en dessous d‟un seuil.

« PULL »c‟est quand le client demande une information à un service de la banque par exemple demandes de cinq dernières déclarations.

Les différentes technologies de M-banking

 Les principaux standards technologiques du M-BANKING actuellement disponibles sont :

-le STK-BANKING

-Le WAP-BANKING -le SMS-BANKING

-L‟USSD-BANKING

Nous tâcherons au travers des paragraphes suivants d'effectuer un tour d'horizon des ces différentes technologies.

LE STK-BANKING

Présentation générale du SIM TOOLKIT

                                         La première génération de cartes SIM appelées cartes Phase 1, insérées dans le téléphone mobile, offrait à l'utilisateur des fonctionnalités de base comme l'émission, la réception, le transfert des appels ainsi que de la gestion de son répertoire. Cette première génération disposait également des fonctions de sécurité car chaque carte disposait une capacité de 1 kilo octet de mémoire à fin de stocker les informations relatives à l'abonné associé (numéro d'appel, numéro d'identifiant, type d'abonnement). Avec les cartes Phase 2 de 2ème génération, la capacité de stockage de la carte SIM atteint les 8 kilo octets. Les cartes SIM deviennent intelligentes et peuvent utiliser le SMS du GSM. L'utilisateur accède alors à de nouveaux services et à de nouvelles fonctionnalités telles que l'identification de l'appelant, la mise en attente des appels et les conversations à plusieurs. Enfin avec l'avènement des cartes

Phase 2+ de cette même génération, ce fut la naissance du SIM toolkit, sa mémoire permet de stocker de 16 à 64 kilo octets d'information. Ainsi, de petites applications (codées en langage Java, ou applets Java.) peuvent y être stockées, transformant ainsi la carte SIM en une plateforme de services. Le téléphone devient un terminal interactif capable d'héberger des applications intelligentes dans la carte SIM et d'échanger des données avec un serveur logiciel connecté à l'environnement de l'opérateur GSM.

Description du STK-BANKING

                                               L'augmentation des capacités de stockage de la carte à puce a permis de faire évoluer fortement les fonctionnalités du téléphone mobile ; permettant ainsi aux opérateurs de téléphonie mobile d'offrir des services à valeur ajoutée de plus en plus variés. D'un point de vue plus commercial, l'avènement de la SIM Toolkit a facilité le lancement des nouveaux SVA. Parmi ces services, Le STK-BANKING est au cœur de la bataille que se livrent les opérateurs de téléphonie mobile de partout au  monde.

                                                Le STK-BANKING se définit comme étant un service permettant aux clients d`un opérateur de téléphonie mobile d'accéder aux informations de leurs comptes bancaires via une application logée sur la carte SIM. La mise sur pied d'un tel service nécessite que l'opérateur de téléphonie signe des contrats avec diverses banques et travaille en étroite collaboration avec elles afin de mettre sur pied les différents composants de la plate-forme.

Les principaux composants du STK-BANKING sont :

  • un terminal mobile GSM, doté d'une carte SIM toolkit dans laquelle est installée l'application cliente. Cette application propose les différents services (demande de soldes, demande d'historique, demande de chéquier, etc.) aux clients via une IHM et sous forme de menu. Mais avant d'y accéder, l'utilisateur doit au préalable s'authentifier. En général, les paramètres d'authentification sont attribuer au client lors de son abonnement au service Toutes les communications entre le terminal mobile et les systèmes d'information de la banque se font via des messages courts cryptés. La figure 3 représente une communication entre une application cliente sur une carte SIM toolkit et son application distante.
  • L'application serveur assurant la fonction de passerelle entre le terminal mobile et les sources d'information (base de données des différentes banques). Cette application effectue tous les traitements sur la base de données de la banque et renvoie les résultats au client.

Elle(application serveur) peut être hébergée soit chez les sources d'informations(banques) qui souhaitent protéger leurs données clientèles (numéros de comptes bancaires...) ou parce qu'elles sont reliées à plusieurs opérateurs de téléphonie mobile; soit chez les opérateurs qui souhaitent offrir des services spécifiques à leurs abonnés dans des domaines applicatifs trop variés pour placer une plate-forme chez chaque fournisseur d'information ; soit chez un tiers hébergeur  l'opérateur 

Figure 3 : Communication application SIM toolkit application serveur

Un support de communication entre l'application cliente et le serveur : le SMS de l'opérateur de téléphonie permet l'échange d'informations. La figure 4 représente l'architecture générale des différents composants d'une plate-forme du STK-BANKING.

Figure 4 : Architecture composants STK-BANKING

Avantages du STK BANKING

                                               La sécurité est l'élément fort de cette technologie. L'utilisation STK- BANKING se fait après s'être authentifié. Toutes les informations sont cryptés par l'application cliente avant d'être transmise par réseau GSM puis sont décryptées au niveau de l'application serveur et vice-versa. Le STK-BANKING est assez fiable car il est maîtrisé par les opérateurs. Il est indépendant de la marque du téléphone.

Inconvénients du STK-BANKING

                                             Malgré ses forces, le STK-BANKING essuie néanmoins quelques faiblesses :

  • après qu'une carte SIM soit livrée au client il peut être difficile d'ajouter les applications ou encore de modifier les fonctionnalités des applications existantes ;
  • la taille de la mémoire de la carte reste réduite ; ce qui réduit les fonctionnalités à allouer aux différentes applications.

Le WAP-BANKING

                                                        Le WAP-BANKING se définit comme étant un service permettant aux clients d`un opérateur de téléphonie mobile d'accéder aux informations de leurs comptes bancaires via une application logée sur un serveur web. Tout comme pour le Web, les applications WAP sont conçues dans une approche client - serveur. Le terminal mobile incorpore un navigateur léger qui communique avec un serveur WAP. Les ressources des terminaux mobiles actuels étant limitées, le traitement des données est principalement assuré côté serveur. Ainsi pour la mise en œuvre d'un service WAP-BANKING, nous avons besoin de

  • Un serveur Web disposant de contenu au format WAP. Ce serveur héberge l'application permettant au client de faire ses différentes demandes (demande de solde, demande d'historique, etc.) en direction de la banque ;
  • la passerelle ou serveur WAP : elle est chargée de convertir les données reçues en paquets conformes au protocole HTTP pour pouvoir dialoguer avec des serveurs Web et vice-versa; -

L‟utilisation par le client d'un terminal WAP c'est à dire qui héberge un navigateur WAP. Le terminal n'a d'utilité  vis à vis du WAP  que par l'existence de son navigateur WAP. Le navigateur se charge en effet de décoder les informations transmises par la passerelle WAP. 

Figure 5 : Architecture D‟une application WAP

Aperçu sur le protocole WAP

                                                 Le protocole WAP est un protocole de communication permettant d'accéder à internet à l'aide d'un appareil de transmission sans fil ayant un écran de taille réduite, un processeur de faible puissance et une autonomie limitée(un téléphone portable, un assistant personnel, etc.). Il redéfinit le protocole HTTP, le format des données HTML et l'interactivité obtenue par le langage java script. Indépendant des architectures matérielles utilisées par l'opérateur, il est utilisable sur des réseaux divers tels que : GSM, CDMA, UTMS, TETRA...

Le protocole WAP est défini selon un modèle en 5 des couches. Chacune de ces couches définit une interface vis-à-vis de la couche suivante.

La figure 5 représente les différentes couches du protocole WAP.

Figure 6: couches du protocole WAP

La couche WAE (Wireless Application Environnement)

La couche application du WAP définit l'environnement de développement des applications sur les terminaux mobiles.

La couche WSP (Wireless Session Protocol)

La couche session est constituée de deux protocoles :

La couche WTP (Wireless Transaction Protocol)

La couche de transaction gère le déroulement de la transaction, elle définit donc la fiabilité du service. La communication peut se faire de trois façons, c'est-à-dire :

  • à sens unique avec acquittement
  • à sens unique sans acquittement
  • en full duplex avec acquittement

La couche WTLS (Wireless Transport Layer Security)

    Les données circulant entre le terminal mobile et la passerelle grâce à des

réseaux sans fil, il est nécessaire que les transactions soient sécurisées, c'est ce que se propose de faire la couche sécurité. Celle-ci est basée sur le standard SSL (Secure Socket Layer) et permet :

  • de crypter les échanges de données ;
  • de garantir l'intégrité des données (vérifier que celles-ci n'ont pas été modifiées) ; - d'authentifier les acteurs de l'échange.

La couche WDP (Wireless Datagram Protocol)

    La couche WDP est à la base de la pile de protocoles WAP, c'est elle qui est chargée de l'interface avec les protocoles de transmission de données utilisés par les opérateurs de télécoms.

Approche conceptuelle du WAP-BANKING

                                    Le WAP-BANKING se définit comme étant un service permettant aux clients d`un opérateur de téléphonie mobile d'accéder aux informations de leurs comptes bancaires via une application logée sur un serveur web. Tout comme pour le Web, les applications WAP sont conçues dans une approche client - serveur. Le terminal mobile incorpore un navigateur léger (l'équivalent d'Internet Explorer ou de Netscape Navigator) qui communique avec un serveur WAP. Les ressources des terminaux mobiles actuels étant limitées, le traitement des données est principalement assuré côté serveur. Les architectures WAP reposent sur quatre briques technologiques, chacune étant nécessaire lors du transfert des données par le protocole WAP. Ainsi pour la mise en œuvre d'un service WAP-BANKING, nous avons besoin de :

  • un serveur Web et (ou) applicatif disposant de contenu au format WAP (ou plus précisément

WML). Ce serveur héberge l'application permettant au client de faire ses différentes demandes (demande de solde, demande d'historique, etc.) en direction de la banque ;

  • la passerelle ou serveur WAP : elle est chargée de convertir les données reçues en paquets conformes au protocole HTTP pour pouvoir dialoguer avec des serveurs Web et vice-versa ;

Le réseau de l'opérateur

  • L'utilisation par le client d'un terminal WAP c'est à dire

qui héberge un navigateur WAP. Le terminal n'a d'utilité, vis à vis du WAP, que par l'existence de son navigateur WAP. Le navigateur se charge en effet de décoder les informations transmises par la passerelle WAP. La figure 6 représente l'architecture générale d'une application WAP

Figure 7 : Architecture générale d'une application WAP

Le terminal mobile (un appareil mobile tel qu'un téléphone supportant les fonctionnalités du WAP, un assistant personnel, ou bien tout autre appareil capable de supporter cette technologie) désirant obtenir des données, en provenance d'un service WAP, doit dans un premier temps se connecter à une passerelle à l'aide d'un numéro de téléphone, ou bien grâce à un assistant de connexion. Lorsque le terminal mobile est connecté à la passerelle, l'ensemble des transactions effectuées par le mobile est envoyée par la passerelle au serveur applicatif (serveur web) par une transmission de type IP, sous forme de requêtes proches du standard HTTP. Le serveur applicatif va renvoyer à la passerelle des documents au format WML (le langage de formatage des documents affichables sur terminal mobile), en fonction des requêtes du terminal mobile. Cela signifie que le serveur peut utiliser les mêmes technologies qu'un serveur web pour fournir ses données (accès à une base de données, exécution d'un script CGI, exécution de scripts PHP ou ASP, ou bien de servlets, ...). Une fois les données formatées, celles-ci sont envoyées à la passerelle, qui va se charger de les transmettre au terminal mobile. La figure suivante explicite la façon dont va avoir lieu un échange d'informations à travers une application WAP lors d'une requête.

Figure 8 : Echange d'information lors d‟une requête WAP

  1. L'utilisateur appuie sur une touche de son téléphone à laquelle correspond une URL
  2. Une requête est envoyée à la passerelle configurée, en utilisant le protocole WAP
  3. La passerelle WAP crée une requête HTTP conventionnelle pour l'URL demandée et la transmet au serveur Web
  4. Cette requête HTTP est analysée par le serveur Web. Si l'URL correspond à un fichier statique (html), le serveur Web va chercher ce fichier et lui ajoute un entête HTTP. Si l'URL correspond à un script CGI ou autres, dans ce cas, le serveur lance l'application correspondante.
  5. Le serveur Web retourne le jeu de cartes WML avec l'entête HTTP ajouté, ou directement les données WML issues du script.
  6. La passerelle WAP vérifie l'entête HTTP et le contenu WML, et code le tout dans une forme binaire. La passerelle crée alors une réponse au format WAP qui est transmise au navigateur.
  7. Le navigateur reçoit une réponse. Il interprète le contenu WML et affiche la première carte du jeu de carte.

Avantages du WAP-BANKING

     Le principal avantage du WAP est son interactivité, permettant de

concevoir de applications fortement structurées et facilement modifiables. Il offre ainsi la possibilité de créer des rubriques, mettre des informations en ligne, consultables à l'initiative de l'utilisateur, à partir de son téléphone mobile. Il permet également de protéger les informations transmises entre le client et la banque.

Inconvénients du WAP-BANKING

     Le WAP n'a pas jusqu'à présent connait le succès commercial

escompté. Ceci est du à :

  • la plupart des utilisateurs ne savent pas déclencher une session WAP à partir de leur mobile.
  • le WAP nécessite 30 à 40 secondes de connexion et un nombre de « clicks » importants avant d'accéder à l'information utile pour réaliser une transaction ;
  • le WAP est synchrone, c'est-à-dire que vous recevez immédiatement le résultat de votre requête. Si pour une raison ou une autre, votre appareil mobil perd la connexion avec le réseau de l'opérateur de téléphonie, vous n‟aurez pas l'information escomptée même quand la connexion redeviendra normale ;
  • tous les téléphones portables ne sont pas compatibles WAP.

L‟USSD Banking :

                                                             L‟USSD pour Unstructured Supplementary Data Service

qui peut se traduire par « Service supplémentaire pour données non structurées » est une fonctionnalité des téléphones GSM ou 3G. Il est généralement associé aux services de téléphonie de type temps réel ou de messagerie instantanée. Il n'y a aucune possibilité d'enregistrement et de transfert qui sont une caractéristique des messages courts SMS (autrement dit, un SMSC n'est pas présent sur le circuit de traitement). Les temps de réponse pour des services interactifs basés USSD sont généralement plus rapides que ceux utilisés pour SMS. Ce protocole de communication peut être utilisé pour de nombreux processus bancaires mobiles tels que les demande de solde, transfert d'argent, paiement de factures…

Figure 9 : Architecture d‟une application USSD2. 

Le SMS-BANKING

Présentation générale du SMS

                                                Le service de messages courts offert par le réseau GSM permet à un utilisateur de composer un message textuel d'au plus 160 caractères (codés à l'aide d'ASCII 7 bits sur 140 octets) à partir de son terminal et de l'envoyer à un destinataire possédant un téléphone mobile ou à une entité extérieure au réseau GSM appelée SME (Short Message Entity). Un SME est l'application capable de recevoir les SM. Le SMS-Banking est une application bancaire permettant aux clients d‟une banque ou coopérative bancaire d‟avoir l‟état de leur compte via leur téléphone portable en utilisant le service SMS de l‟opérateur d‟un réseau mobile.

Le SMS-Banking est donc une branche de l‟E-Banking qui combine le SMS et le téléphone mobile.  A  ce  titre,  Les  clients  de  la  banque  peuvent  gérer  leur  compte,  visualiser leurs  soldes, demander des chéquiers, faire des virements, payer des factures et d‟autres transactions bancaires en utilisant leur téléphone mobile. 

POUSTTCHI&SCHURING 2004 identifient 4 principales situations d‟usages du Mobile Banking : 

  • Demande de solde de compte d‟un client en situation potentielle de dépense et qui n‟est pas sûr à temps réel de son compte.
  • Contrôle des mouvements de compte.
  • Paiement instantané via le téléphone mobile.
  • Gestion du  compte  lorsque  le  client  dispose  du  temps  alors  qu‟il  est  en  situation  de mobilité (dans un train par exemple). 

Il existe deux méthodes SMS utilisées dans les applications bancaires: PUSH & PULL.  Push

SMS (to push = pousser) est une technique qui consiste à envoyer une information à l‟initiative  du  service  émetteur.  L'information  est transmise  à  l'utilisateur  sous  forme  d'alerte  automatique  sans  qu'il  n'ait  besoin  d'en  effectuer  la  requête  (SMS  Server).  Ce scénario est à sens unique. 

Exemple: Alerter le client de la réception d‟un virement sur son compte. 

  1. En opposition à la démarche Push SMS, Pull SMS (to pull = tirer) est un scénario Full 

duplex (à double sens). L‟utilisateur émet une requête au système et reçoit la réponse. 

Exemple: Le client fait une demande de solde de son compte.

Figure 10 : Architecture d‟une application SMS

                                                  Les messages émis sont soit transmis directement au terminal destinataire du message (si celui-ci est allumé), soit stockés dans le serveur de message courts (SMSC, pour SMS Center) par lequel il transite. Les messages courts ne circulent pas dans les mêmes canaux logiques que la voix ou les données si bien qu'il est possible pour un utilisateur en communication téléphonique (avec un autre correspondant) de recevoir des messages courts simultanément. Le SMS nécessite la mise en place d'un ou plusieurs serveurs spécifiques dans le réseau GSM. Le serveur de messages courts (SMSC) assure  le stockage (dans des bases de données), la distribution aux terminaux destinataires (quand ceux-ci se sont manifestés dans le réseau GSM auquel ils appartiennent) et le traitement des dates de validité des SM. Les SMSC fonctionnent en "Store and Forward" c'est-à-dire qu'ils envoient le SM au récepteur si et seulement si ce dernier est opérationnel dans le réseau. Lorsque le SM est envoyé, il passe successivement par les équipements BTS, BSC, MSC /VLR avant d'être router vers le SMSC approprié. Si à ce niveau le SM est bien reçu, un acquittement de bonne réception est envoyé au MSC/VLR, qui à son tour l'envoi au mobile. La figure 6 illustre toute la littérature expliquant la transmission d'un SM depuis un terminal.

Figure 11: Transmission d'un SM depuis un terminal

Lors de l'acheminement d'un SM, le SMSC envoie d'abord une requête de localisation au HLR, qui l'indique le MSC/VLR où est enregistré le terminal destinataire. S'il est accessible, le SMSC lui délivre le message. Après avoir reçu le SM, le mobile renvoi au SMSC un acquittement de réception par le biais du MSC/VLR. La figure 7 modélise l'acheminement d'un SM vers un terminal.

Figure 12 : Transmission d'un SM du SMSC vers un terminal destinataire

Qu'est-ce que le SMS-BANKING

                                             Le SMS BANKING est une application bancaire permettant aux clients d'une banque ou coopérative bancaire de recevoir leur état financier sur leurs téléphones, d'effectuer des transactions financières ou encore d'effectuer des demandes bancaires tels que : les demandes de chéquiers, les demandes de soldes via leur téléphone portable en utilisant le

SMS de l'opérateur d'un opérateur de téléphonie mobile.

Architecture générale d'une plate-forme SMS-BANKING

Il existe en général deux types d'architecture pour mettre sur pied une plate-forme de SMS BANKING. Mais, quel que soit l'architecture choisit notons qu'il nous faudra toujours :

  • les modems GSM qui permettent à la banque de se connecter au réseau d'un opérateur de téléphonie en utilisant les cartes SIM ;
  • -les téléphones portables que doivent disposer les clients qui veulent s'abonner à ce service ;
  • une application serveur comprenant toutes les fonctionnalités du SMS BANKING et qui sera déployée au niveau des serveurs de la banque

Architecture utilisant une passerelle

Dans cette architecture les modems GSM sont reliés sur une passerelle GSM/IP. Toutes les SM transitent par elle. Elle reçoit les requêtes des clients et les redirigent vers les serveurs de base de données de la banque. Ou encore transmet les informations venant des serveurs en direction des clients. C'est cette passerelle qui est chargée de gérer toutes les files d'attentes des SMS entrants et sortant dans le système.

Figure 13 : Plateforme SMS BANKING avec passerelle

Avantages du SMS-BANKING

Les avantages du SMS-BANKING sont également ceux du SMS de l'opérateur de téléphonie.

Ils sont entre autres :

-les SMS utilisant un canal de signalisation, ils sont presque toujours transmis même lorsque le réseau mobile est saturé par de nombreux appels. (exceptions: panne ou destruction du réseau mobile ou en fin d'année lorsque de très nombreux SMS sont transmis simultanément) ;le service est quasi-instantané : chaque envoi est acheminé immédiatement au(x) destinataire(s) sélectionné(s) ;

-la réception et la lecture des SMS sont gratuites, ils n'induisent donc aucune charge financière pour le récepteur, et peuvent être consultés malgré un forfait épuisé ;

-la communication, non intrusive, ne dérange pas le récepteur qui peut consulter son SMS à son moment voulu ;

-les SMS sont compatibles sur tout type de téléphone.

La convenance :

Le  SMS-Banking  offre  plus  de  souplesse  aux  clients  qui  effectuent  les  transactions bancaires via leur téléphone mobile à temps réel sans se déplacer ou faire la queue. 

L‟accessibilité :

Le client peut avoir ses informations bancaires n‟importe où et n‟importe quand tant qu‟il a une couverture du réseau sur son téléphone mobile. 

La portabilité :

Contrairement  à  beaucoup  d'applications  telles  que  les  J2ME  Midlets qui  sont  des plateformes dépendantes, le „SMS Banking‟ ne nécessite qu‟un téléphone GSM puisqu‟ils détiennent tous l‟option du SMS. 

  • Le gain du temps

-Le SMS Banking réduit le temps nécessaire pour effectuer une transaction bancaire, cela est dû à l‟automatisation du processus et la non intervention humaine. 

  • La réduction des coûts

-Par conséquent, le SMS Banking réduit le coût d‟une transaction bancaire.

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