Le développement futur de la RD Congo repose sur sa jeunesse. Cela étant, cette jeunesse devrait être préparée à assumer ses responsabilités prochaines dans la société .Cette préparation passe absolument à travers l’éducation, car la jeunesse contribue à l’épanouissement de développement en favorisant l’intégration sociale et la formation professionnelle. La jeunesse a pour la finalité d’améliorer la qualité de vie de développement, l’éducation offre aux adultes et aux jeunesses défavorisées une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations du Monde. C’est pour quoi les gouvernements doivent investir dans sa jeunesse à long terme, leur budgets bénéficieront de cet investissement([1]).
Le territoire de Walikale est incroyablement riche en ressources naturelles. Ce Territoire regorge d’importants carrés miniers où on extrait de la Cassitérites et de l’or à haute teneur. On y trouve aussi beaucoup d’autres minerais associés tels que l’Etain, le cobalt et le diamant.
Grâce à ces ressources, un grand nombre de paysan une contribue au développement socio-économique du secteur faisant vivre de milliers des personnes([2])
Ces ressources sont concentrées dans le secteur de Bakano. Jadis exploitées par les indigènes, ces ressources minières aujourd’hui sont convoitées par toutes couches sociales. Vers la fin de 2005, ce qui a fait même que les jeunes soient intéressés de passer leur temps dans des carrières au lieu d’aller à l’école suite au bon revenu économique qu’ils gagnaient.
L’exploitation minière constitue en effet, avec l’agriculture le principal moyen de subsistance dans le secteur de Bakano. La majorité de travailleurs sont des jeunes vivants dans les communautés avoisinant les zones d’exploitation telles que l’indique le rapport de l’ONG groupe One RDC-KTS. Cette ONG a dénombré un important nombre d’enfants dont certains ont à peine 10 à 17ans qui travaillent dans les carrières. Ces travailleurs sont appelés « creuseurs », creusant les mines souterraines et à ciel ouvert soit dans des rivières ou dans des trous avec des risques dangereux.
Les organisations internationales et non gouvernementales considèrent généralement le travail des enfants dans les mines comme l’une des pires formes de travail en raison des risques que cette activité fait courir à la santé des enfants. Dans le site minier de Kibindo en secteur de Bakano,on a déjà enregistré des cas des maladies liées à l’éboulement et à l’asphyxie.
En conséquence la convention n°182 de l’OIT stipule que tous les enfants âgés de moins de 18ans devaient être exclus d’une telle activité([3])
A beaucoup d’endroit comme au Congo où le minerais ont été découvert, on a remarqué une ruée des jeunes vers les sites à la recherche d’une vie facile dans les sites miniers.
Le secteur agricole et scolaire y est vite abandonné. Dans ces sites les creuseurs sont confrontés à beaucoup de dangers liés à l’exploitation des minerais. Dans le site minier de Mukugwe, en Territoire de Kalehe on a déjà enregistré des cas de décès lié à l’éboulement et à l’asphyxie. Auparavant les jeunes enfants ne s’occupaient pas de l’exploitation artisanal des minerais, ils fréquentaient l’école, les travaux agricoles en vue de produire d’haricots, la pomme de terre, la banane, le manioc etc. Mais à la découverte de minerais dans le territoire de Walikale, l’exploitation a débuté avec les enfants, femmes, filles, et les hommes dans ces carrés miniers.[4]
Dans le présent travail, il est question d’analyser l’Incidence des carrés miniers sur l’éducation des jeunes en secteur de Bakano.
Selon COLD Well (1964 .p 103) cite par BAHANE Bazifeko (2009, p16) [5]suisse à Japon et Scandinavie qui ont peu de ressources naturelles mais ils ont un niveau de vie très élevée en ce sens qu’ils ont tous leurs couches en très haut niveau d’instruction et d’éducation, cependant bon nombre ces enfants mineurs adolescents creuseurs. Aucun d’eux soit n’a atteint un niveau de 6ème ou même 2ème année secondaire. Ils aiment après avoir gagné de l’argent ils dilapident, ils prennent en mariage les femmes sans penser de l’école ou du développement social de l’entité où ils vivent.[6]
Partant de ce qui précède, les questions suivantes méritent d’être soulevées :
Telles sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre tout au long de ce travail.
Eu égard aux questions soulevées à la problématique, nous émettons l’hypothèse que les jeunes fréquentant les carrés miniers en secteur Bakano seraient venus des familles pauvres, incapables de supporter leur scolarisation. Ils seraient aussi des jeunes délinquants ayant abandonné les études à la recherche d’une vie facile dans les sites miniers.
Globalement, ce travail se propose d’analyser l’influence des sites miniers sur à l’éducation de la jeunesse dans le Secteur de Bakano et de proposer des pistes de solutions.
Spécifiquement, ce travail vise à :
Si nous avons choisi ce sujet «L’incidence des carrés miniers sur la vie des jeunes dans le secteur de Bakano» à travers son importance nous accordons cette activité qui fait vivre des milliers des personnes de toutes les couches sociales du secteur.
Une activité constituant une alternative au chômage et à l’économie des habitants.
Etant donnée que le pays est incapable de créer des emplois et à travers l’amélioration de la structure éducationnelle en créant des écoles au service de la jeunesse du secteur de Bakano.
désœuvrées ou dépourvues d’emploi, laquelle activité constitue une alternative au chômage pour notre pays incapable de créer de nouveaux emplois et l’amélioration d’enseignement par la création des écoles modernes sur tout le territoire congolais faisant la déperditions scolaire. Comme progression vertigineuse causant des activités du secteur minier n’est pas sans fâcheuses actions sur la vie humaine.
Le présent travail aura d’une part, le mérite de pouvoir mettre à la disposition de tout intellectuel désiré cogiter sur l’exploitation minière un outil de travail judicieux, d’autre part il permettra aux décideurs politiques de prendre conscience des insuffisances et failles liées à l’exploitation de minière dans le secteur de Bakano, par exemple comment expliquer la présence des enfants dans les mines et carrières exerçant le métier de creuseurs alors que leurs places est à l’école ?( intérêt pratique)
La délimitation temporelle va du 15 Octobre 2015 et va s’échelonner jusqu’à la fin du mois de Juillet 2016, période allant d’une année académique.
La délimitation spatiale de ce travail est orientée dans le territoire de Walikale, le secteur de Bakano où un afflux massif d’enfants.
Outre l’introduction générale qui renferme la problématique, les hypothèses, les objectifs, le choix et intérêt du sujet, la délimitation du sujet et difficultés rencontrées. Notre sujet porte sur l’incidence des carrés miniers avec quatre chapitres distingués à savoir le premier chapitre porte sur les Généralités et Revue de la littérature, le deuxième porte sur La méthodologie utilisée, le troisième sur les résultat et interprétation et en fin le quatrième porte sur le projet ou perspective d’avenir.
Nous nous sommes heurtés aux difficultés d’ordre divers pendant nos recherches sur terrain :
-Indisponibilité de certains ouvrages relatifs à notre sujet.
-Manque de possibilité financière pour effectuer des voyages réguliers.
-Certains paysans et creuseurs étaient réticents dans leurs réponses aux questions posées.
-Effectuer un long trajet de 187 kilomètres de Bukavu –Itebero dans le territoire de Walikale, qui était notre milieu d’étude.
[1]Quelles sont les caractéristiques socio-économiques dont des parents des enfants qui fréquentent les sites à Walikale?
[2] MULLER, Y. Mines tomes II,éd Dunod, Paris,1964
[3] ANTOINE Q . « Enfants Mineurs du Katanga dans les carrées miniers à l’école, In Dimensions 3 journal de la coopération Belge N°2, Mars –Avril2007
[4] GENEVIENE DETREZ,Le travail des enfants dans les carrés miniers ,In http://www.hermes.be/esas/mapagexaussi/famille,2008
[5] TSHIKUTA MUSINGA, Attitude de la mairie face à la fermeture de carré minier au Katanga
[6] Banque Mondiale, Le travail des enfants en Afrique : Problématique et défis www.world bank.org/childlabor, November2001