INTRODUCTION

1. • PROBLEMATIQUE

Notre préoccupation dans cette étude porte sur la coordination provinciale de l’Environnement et l’assainissement de la ville de Bukavu (cas spécifique de la commune de Bagira) particulièrement le quartier Nyakavogo.

Ces derniers temps, l’insalubrité est l’un de plus spectaculaire phénomène. Il doit attirer notre attention et nous intéresser entant qu’agent de développement, observateurs des maux qui perturbent notre environnement social, physique et économique,…

Au cours du XX^e  siècle à travers le monde entier, l’assainissement et l’Environnement sont des sciences récentes qui intéressent et attirent le plus d’attention les hommes des sciences (scientifiques) et cela compte tenu de leurs utilités en ce qui concerne le maintien de la vie.

C’est à travers l’absence des mesures efficaces relatives à l’assainissement à travers le monde que découle la prolifération de plusieurs vecteurs des microbes provoquant des épidémies notamment la typhoïde, la peste, le choléra, le paludisme,…

Dans les pays sous-développés, non industrialisés ; ces maladies citées et causées par le manque ou le non-respect d’un assainissement sain et adéquat deviennent très fréquentes.

Dans les mêmes pays, plusieurs facteurs sont encore à la base des maladies transmissibles accompagnées d’un taux de mortalité très élevée, ceux-ci résultent des habitudes de la plupart des gens de boire n’importe quelle eau, l’habitude de faire ses besoins hors d’installations sanitaires, l’insalubrité, le manque de propriété du corps,…

Vers les années 1954 au cours d’une réunion du comité d’Experts de l’Hygiène Environnementale au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé(O.M.S) il a été stipulé par ce comité d’Experts que la mise en place d’un système hygiénique d’élimination des excrétas est l’une des premières mesures dans l’assainissement des milieux.

Cependant, les problèmes liés à l’assainissement d’un milieu se diffèrent selon les niveaux de développement et de technologie d’un autre milieu.

En effet dans la ville de Bukavu, précisément en commune de Bagira se pose le problème d’insalubrité qui ce dernier temps est entrain de battre record, ceci ne date ni d’aujourd’hui, ni d’hier, ça date de très longtemps.

Les déchets comme les épluchures de maïs, des cannes à sucres, des bananes, d’avocats, des feuilles de manioc, haricots, amarantes, tomates, ognons, ananas, des sachets, des plastiques, des bouteilles, des sacs, des boites de conserve sont jetés presque partout le long des routes, dans différents coins de passage, à chaque 3 à 4 m on trouve des tas des déchets, dans les parcelles et enclos de plusieurs habitations.

Ces ordures sont beaucoup plus retrouvés au sein des marchés comme par exemple celui du marché central de Bagira, au sein des petits marchés pirates appelés communément « KASOKO » par exemple celui de OXEL et PUETO dans la cellule B du quartier Lumumba. Il y a des poubelles publiques, des dépotoirs aménagés pour le dépôt des ordures. Surtout comme nous sommes en pleine saison de pluie, quand il pleut les eaux de pluie s’abattent sur les ordures et parmi ceux-ci il y a ceux qui commencent déjà à se détériorer et sont accompagnés des ordures nauséabondes comme les épluchures de maïs, des avocats, des déchets des aliments déjà cités ;aussi il y a prolifération des insectes, moustiques(mouches) qui viennent se poser sur ces déchets se trouvant près de ces vendeurs pour après venir roder autour des marchandises vendues par ces marchands.

Face à cette variété environnementale, la problématique de notre travail portera sur les questions ou préoccupations suivantes :

• Quels sont les facteurs pouvant être à la base de l’insalubrité dans la commune de Bagira ?
• Quelle est la politique à mettre en place pour la lutter contre ce problème de l’insalubrité dans la commune d’Ibanda ?

Ces quelques questions posées ci-haut feront l’objet de notre travail.

• HYPOTHESES DU TRAVAIL

 Par définition ; l’hypothèse est une explication plausible c'est-à-dire qui peut être considérée comme vraie ou que l’on peut admettre, d’un phénomène naturel, provisoirement admise et destinée d’être soumise au contrôle méthodique de l’expérience[1]

• Ainsi, le présent travail partira des hypothèses suivantes qui, seront vérifiées tout au long de notre travail : L’incivisme de la part de la population, l’insuffisance des infrastructures pour la gestion des immondices (l’absence des poubelles publiques et dépotoirs publics) bien aménagés et l’insuffisance des  latrines seraient les causes principales de l’insalubrité à Bgira.
• Ainsi, comme politique à mettre en place pour lutter contre ce phénomène d’insalubrité, il serait très nécessaire d’installer des dépotoirs et poubelles publics bien aménagés et sensibiliser la population sur la bonne gestion de leurs déchets et la construction des latrines.
  • OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.3.1Objectif global

Faire de la commune de Bagira une cité assainie, à l’abri de toute insalubrité environnementale précisément le quartier Nyakavogo

0.3.2Objectifs spécifiques.

Ce travail poursuit comme objectif spécifique :

• Identifier les axes les plus touchés par l’insalubrité dans Nyakavogo ;
• Sensibiliser la population sur la bonne gestion de leurs déchets et sur l’augmentation de nombre de latrine dans leur milieu ;
• Appuyer la population dans la construction des poubelles et dépotoirs publics ainsi que dans la construction des latrines publiques.
  • DELIMITATION DU SUJET

Tenant compte de la délimitation spatiale du sujet de notre travail, nous traitons les problèmes d’insalubrité dans la ville de Bukavu précisément en commune de Bagira, quartier Nyakavogo. Quant à sa délimitation temporelle, ce phénomène est étudié en la période allant de 2015 à 2016.

• CHOIX ET INTERET DU SUJET

Nous avons jugé bon porter notre choix sur ce sujet du fait que l’insalubrité est devenue un véritable calvaire à l’égard de la population de Bagira avec ses multiples conséquences sur le plan physique, social, économique et écologique ; et celle-ci ne date ni d’aujourd’hui ni d’hier, elle date de très longtemps. Malgré le peu d’amélioration observée ce dernier temps, ce problème demeure encore et toujours inquiétant jusqu’à cette année 2015-2016, période au cours de laquelle s’effectue notre recherche.

• DIFFICULTEES RENCONTREES

En rapport avec cette étape, lors de la recherche des données, nous nous sommes heurtés à plusieurs difficultés dont :

1. Le manque des moyens financiers qui nous faisaient défaut à maintes reprises ;
2. La carence en ouvrages en rapport avec le sujet de notre travail au sein de la bibliothèque de l’ISDR pour obtenir les données relatives à notre sujet de travail ;
3. Le refus de la part de nos enquêtés en grande partie de nous fournir des informations ou les données nécessaires en rapport avec notre étude.
   • SUDVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

A part l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en 4 chapitres. Le premier chapitre aborde les généralités et revue de la littérature, le second chapitre traite de la méthodologie du travail, le troisième chapitre s’intéresse à la présentation et interprétation des résultats d’enquête, enfin le quatrième chapitre  traite du  projet. 

[1] Dictionnaire HACHETE, 2006, p796