L’alimentation joue un rôle important dans le développement de votre enfant, c’est pourquoi elle doit être adaptée à ses besoins à chaque étape de sa vie. Manger est le premier plaisir qu’éprouve votre bébé et vous partagez quotidiennement avec lui. Les repas sont de véritables moments de complicité, de partage et d’émotion entre vous [[1]].
La malnutrition désigne un état pathologique causé par la déficience ou l’excès d’un ou de plusieurs nutriments. L’apport alimentaire anormal peut provenir d’une nourriture en quantité inadaptée au besoin (apport calorique insuffisant ou au contraire excessif) ou de mauvaise qualité (carence nutritionnelles ou excès des graisse, …) d’autres facteurs notamment psychologiques et pathologiques, intervenant également.
Dans le pays en voie de développement, le plus grand problème nutritionnel est la « sous-alimentation » due à un apport calorique insuffisant. Mais partout dans le monde, divers formes de malnutrition existent débouchant directement sur l’obésité et sur de grande carences. La malnutrition a ainsi été appelée « faim invisible » ou « faim cachée » [« hidden hunger» en anglais] par l’Organisation Mondial de la Santé, affectant deux milliard des personnes souffrant de carences en sels minéraux et en vitamine pouvant provoquer des maladies mortelle [[2]].
On le sait, la malnutrition infantile sévit dans les pays en voie de développement de l’Amérique Latine, de l’Asie surtout en Inde, de l’Afrique au sud du Sahara.
Au moins 50% d’enfants dans le pays en voie de développement et 35% des adultes souffrent de la malnutrition [[3]]. Plus de 15% des enfants de moins de cinq ans vivant dans les pays en voie de développement sont atteints de la malnutrition [[4]].
Il s’agit exactement des pays du Tiers-monde où les chaumages bas son plein et où les ménages pauvres mangent mal, c’est-à-dire consomment une nourriture non équilibrée. [[5]]
Cependant, les conséquences de la malnutrition sons énorme et incompatible au développement socio-économique d’un pays : elle ralentie la croissance des enfants, elle diminue la résistance contre les infections, elle amoindrit les capacités physiques et elle tue chaque jour de nombreux enfants dans les pays en voie de développement [[6]].
La RD Congo, la province du Sud-Kivu, la Ville de Bukavu, la commune de Kadutu et la Paroisse Saint-François Xavier n’échappent pas à cette règle de la malnutrition infantile.
Selon l’UNICEF, environ 6 enfants sur 10 souffrent de la malnutrition en RD Congo où 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté [[7]].
Dans la présente étude, nous allons parler justement du Centre Nutritionnel de supplémentation Murhula de la paroisse Saint-François Xavier de Kadutu qui lutte contre la malnutrition des enfants dont l’âge est compris entre zéro et 5 ans. Il accueille des enfants mal nourris en provenance de toute la commune de Kadutu et ses environs.
Créer en 1998, ce Centre Murhula a déjà traité plus de 50000 enfants. Actuellement, c’est-à-dire en 2016, 175 enfants y suivent des soins appropriés [[8]].
Les parents des enfants encadrés par le Centre Murhula sont de chômeurs, leurs revenues monétaires sont presque inexistantes. Dans leurs foyers l’on mange une fois par jour ou même une fois le deux jour. Et quelle nourriture ? Très insuffisante et de médiocre qualité. Très pauvre en protéines tant animales que végétales. Dans ces ménages, « l’on trompe la fin ». L’on fait semblant de manger. Sans oublier que la plupart de ces ménages venus de l’intérieur de la province du Sud-Kivu chassés par des milices nationales et étrangères.
Le Centre Murhula de la paroisse Saint François-Xavier de Kadutu accueille ces enfants mal nourris trois fois par semaine, leur donne de la bouillie et autre traitement appropriés : le Mardi, le Jeudi et la Samedi.
Eu et égard de ce qui précède nous sommes endroit de nous poser plusieurs questions mais les principales restent celles-ci :
Telles sont les deux questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de nos investigations sur terrain.
D’après Madeleine GRAWITZ, l’hypothèse est une de réponse à la question ou aux questions soulevées par la problématique [[9]].
En ce qui nous concerne nos hypothèses sont les suivants :
Telle sont les deux hypothèses que nous vérifierons en les infirmant ou en e confirmant au terme de nos investigation sur le terrain.
0.3.1. Objectifs global
Attirer l’attention des autorités politico-administratives congolaises, des ONG locales, nationales et internationales sur le ravage de la malnutrition dans la ville de Bukavu en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général.
0.3.2. Objectifs spécifiques
Procréer des enfants c’est facile […] mais le nourrir, l’éduquer convenablement, l’amener à l’âge adulte c’est un problème complexe [[10]]. Surtout en RD Congo en général et particulièrement en province du Sud-Kivu, dans la commune de Kadutu où les conditions socio-économiques de la plupart de nos ménages sont médiocres. Vous pouvez lire ce modeste travail et comprendre ; mais il faut voir l’état nutritionnel de ces enfants ; vous allez vous demander s’ils sont vraiment citoyens de ce pays si riche en potentialité.
Telle est la raison qui m’a poussé de choisir ce sujet pour susciter la conscience de nos dirigeants, d’améliorer les conditions de vie du congolais et de savoir que tous les enfants de ce pays jouissent les mêmes droits. Les ONG et les personnes de bonne volonté de venir en aides ces structures qui accueillent ces enfants et les soignent ; particulièrement le Centre Murhula de la paroisse Sant François-Xavier de Kadutu. A toutes nos familles de mieux espacées les naissances et à tous les citoyens de mieux se comporter pour éviter les naissances indésirables.
Sur le plan scientifique le présent travail servira comme source d’inspiration aux recherches ultérieures sur l’état nutritionnel des enfants.
0.5.1. Dans l’espace
Le présent travail s’effectue en RD Congo, province du Sud-Kivu, ville de Bukavu, dans la commune de Kadutu au Centre Murhula de la paroisse Sant François-Xavier de Kadutu.
0.5.2. Dans le temps
Ce travail est circonscrit dans la période allant de Janvier au Juillet 2016.
Pour arriver au terme de notre recherche et analyse du problème sur le terrain, nous nous sommes heurtés aux différents problèmes dont les plus sensibles sont :
Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail comprend principalement quatre chapitres structurés de la manière suivante :
Activités de 1997