L’eau c’est la vie. Elle joue un rôle primordial dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. C’est le principal constituant des êtres vivants et il est indispensable à toute forme de vie, sans eau aucun organisme qu’il soit végétal ou animal, simple ou complexe petit ou gros ne peut vivre. L’eau répond aux besoins fondamentaux de l’homme. C’est un élément clé pour le développement durable. Toute personne a droit d’en profiter pour ses besoins essentiels. L’eau nous est très précieuse c’est pour cela qu’il faut la protéger, ne pas la gaspiller. Quand il n’y en a pas c’est un problème et quand elle sale aussi.
En agriculture, elle sert à augmenter la production en irriguant les champs cultivable .
Les industries utilisent l’eau pour la fabrication des produits, l’entretien de leur machine (lavage des machines) mais aussi pour la production de l’énergie électrique dans les centrales hydroélectriques nécessaire pour le fonctionnement des machines.
Vu l’importance de l’eau dans tous les domaines de la vie de l’homme et vu qu’ il y a jusqu’ aujourd’hui parmi la population burundaise surtout rurale, celle qui consomme de l’eau sale et celle qui parcoure plusieurs kilomètres pour avoir de l’eau potable; notre projet sera de faire l’étude d’une AEP en milieu rural province BUJUMBURA RURAL, commune MUTAMBU cas du réseau KARINZI-GASENYI pour parier aux différents problèmes que rencontrent la population de cette localité.
L’eau est d’une importance capitale dans la vie de tout être vivant (animal ou végétal) qui meurt en quelques jours s’il en est privé. L’homme a droit d’avoir accès à l’eau potable pour subvenir à tous ses besoins dans la vie quotidienne : constructions des maisons, cuisson des aliments, lessive, préparation des bières,... Le ravitaillement en eau potable est souvent à la base d’autres projets de développement. Depuis longtemps, l’homme cherche les facilités à bien mener sa vie. C’est pourquoi les agglomérations de gens étaient observées tout près des rivières, lacs et cours d’eau.
Cependant, cette eau n’est pas sans danger pour la personne qui la consomme si, utilisée sans aucun traitement pour la rendre potable.
L’eau est directement liée au domaine de la santé. L’eau sale est la cause principale de plusieurs maladies (choléra, diarrhées,..). La population malade ne peut plus travailler ; et il n’y a plus de développement.
L’eau potable est donc nécessaire non seulement pour la santé de la population mais aussi pour le développement du pays dans tous ses domaines. Le ravitaillement en eau potable est limité alors que la croissance démographique et le développement font augmenter la demande.
C’est face à ces multiples défis que le bien fondé de notre travail est d’apporter l’eau potable tout près de la population en quantité suffisante et de bonne qualité.
Le Gouvernement du Burundi a une politique nationale de mettre l’eau potable à proximité des habitations. Cette raison a poussé à l’Etat à faire un inventaire national de l’eau et assainissement. Ce dernier nous montre la couverture théorique en eau potable du Burundi en milieu rural. Nous avons été intéressés par l’une des zones rurales situées dans la commune MUTAMBU qui est « KARAMBI » pour y faire une alimentation en eau potable.
La motivation d’alimenter en eau potable le réseau KARINZI-GASENYI en commune MUTAMBU a été inspirée par l’insuffisance des sources aménagées en eau potable. Nous avons donc souhaité contribuer à une alimentation en eau potable du réseau KARINZI-GASENYI pour palier à ces problèmes que connaît cette population du réseau cité ci-haut.
L’objectif général de cette recherche est de faire une alimentation en eau potable afin d’assurer l’accès facile à l’eau potable et améliorer les conditions de vie et d’hygiène des habitants de la localité KARINZI-GASENYI.
Cette recherche aura comme objectifs spécifiques;
-une évaluation des besoins en eau
-le choix d’un système d’adduction et de distribution approprié
-le dimensionnement du réseau d’adduction
-une évaluation du coût du projet à partir des détails quantitatifs estimés et des coûts unitaires du moment.
Notre projet sera de faire l’étude d’alimentation en eau potable en province BUJUMBURA RURAL commune MUTAMBU cas réseau KARINZI-GASENYI. Il sera question de faire l’adduction en eau potable sur la colline MUHANDA 26 ménages seront concernés , la colline MURAMBI dans 115 ménages, la colline GASENYI dans 105 ménages, la colline NTOBO dans 18 ménages, l’école primaire MURAMBI ayant une capacité d’accueil de 450 écoliers, le centre de santé MUTAMBU qui compte 2o lits, le lycée communal MUTAMBU qui accueille 510 élèves, un couvent qui a une capacité d’accueil de 15 missionnaires et enfin le marché qui accueille 1000personnes par jour du marché(estimatif).
Elle est l’une des 11 communes de BUJUMBURA RURAL et elle est frontalière avec 5 communes :
Bien que le Burundi présente une étendue modeste, il possède une diversité de climat.
Altitude > 2000m
Notre zone d’étude appartient au climat tropical humide. C’est-à-dire dans le climat des plateaux centraux.
Figure1 : Couverture théorique en eau potable
Source : Inventaire national eau et assainissement, MEM, 2011
Figure2 : Couverture théorique en eau potable Bujumbura Rural
D’après l’inventaire national en eau et assainissement en 2011 par le Ministère de l’Energie et des Mines (MEM), la situation de l’approvisionnement en eau potable de la commune MUTAMBU est de 82%.
D’après les mêmes sources, cette commune comptait 184 sources aménagées fonctionnelles et 47 sources aménagées non fonctionnelles. Selon les mêmes sources, la commune MUTAMBU comptait 14 bornes fontaines fonctionnelles et 12 bornes fontaines non fonctionnelles. L’adduction en eau potable dans la commune de MUTAMBU comptait 210 sources non aménagées.
Après avoir visité la commune de MUTAMBU et en particulier notre zone du projet, le constant était que la population de la commune MUTAMBU a des potentialités très élevées en eau potable. La population qui longe notre zone du projet, pour leurs besoins en eau potable fait recours aux sources situées loin de leurs habitations
Pour faire l’adduction dans notre zone il sera question de capter 3 sources dont 2 sont à proximité l’une de l’ autre et une autre à part ;ces sources se rencontrent à un point d’altitude 1526,8m.D’après les levés topographiques, les points les plus élevés du réseau sont à 1620km pour la source Kagomero et à 1613km pour les sources Nyacijima I &II(point de captage). D’où nous avons un écoulement gravitaire.
La source Kagomero a un débit de o ,67l / s et la source Nyacijima est la convergence de 2 sources de débits égal à 2,3l / s.
Figure 3 : localisation de la zone du projet
-eau potable: une eau potable est une eau saine c'est-à-dire prête à la boisson, sans risque de nuire la santé humaine.
-source: c’est un emplacement où les eaux souterraines débouchent à l’air libre (C.Gomella et H.Guerrée 1980,29).
-adduction: c’est le transport de l’eau depuis le lieu de prélèvement jusqu’au voisinage de la zone d’utilisation (J.Bonnin 1977, 3).
Captage : c’est une opération permettant de mettre ensemble tous les filets d’eau de la source pour les acheminer jusqu’aux infrastructures appropriées (comme drain, galeries,…) ainsi qu’à les amener vers la chambre collectrice à laquelle sera branchée la conduite d’alimentation.
Le présent travail comporte six chapitres :
-le premier chapitre : La Problématique de la recherche qui est composé de introduction général, le choix et l’importance du sujet, objectif général, les objectifs spécifiques, l’hypothèse, la délimitation du sujet, présentation de la zone d’étude, définition des mots clés
-le second chapitre : Le cadre conceptuel qui comporte une vue globale de ce que d’autres auteurs et chercheurs ont écrit à propos de ce sujet;
-le troisième chapitre : L’évaluation des besoins en eau potable
-le quatrième chapitre : Le dimensionnement du réseau d’adduction qui comporte le dimensionnement de la conduite et le dimensionnement du réservoir ;
-le cinquième chapitre : L’estimation du coût du projet ;
-le sixième et dernier chapitre : Conclusion et recommandations qui comportent les différentes recommandations préalables et la conclusion.