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ULPGL/ GOMA
Présenté par MUHARABU KIPENDO Daniella
Pour l'obtention du diplôme de Gradué en santé et développant communautaires.

FACTEURS LIMITANT L’ACCESSIBILITE A L’EAU POTABLE DANS LE VILLAGE KIZIBA II

Publication : 24 Septembre 2017
En résumé, cette étude porte sur « Facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II ». L’étude est descriptive et transversale, basée sur l’approche quantitative et qualitative. Après avoir récolté les données, les principaux résultats se présentent de la manière suivante :             En premier lieu, pour les facteurs socioéconomiques, les résultats renseignent que: pour le niveau de revenu, 35% des enquêtées ont répondu que le salaire de leurs maris varie entre 3000 à 3500 et 28,2% ont répondu que sa varie entre 6000Fc et plus. Mais du côté des femmes, 40,8% des mères enquêtées ont un revenu de 1000 à 1500Fc, 35,7% ont également un revenu de 2000 à 2500Fc, 14,3% ont aussi un revenu de 4000 à 4500Fc, 8,2% ont enfin un revenu de 3000 à 2500Fc. Ainsi donc, la majorité des enquêtées soit 96,4% ont dit que le revenu du ménage leurs permettent d’accéder à l’eau. Par rapport au coût de l’eau, la plupart soit 68,9% des enquêtées utilisent deux bidons par jour et 14,3% utilisent quatre bidons par jour. Cependant, une grande proportion soit 92,4% des enquêtées achètent un bidon de l’eau au prix de 50Fc. 72,4% des enquêtées dépensent 50Fc par jours pour l’eau et 18,4% dépensent 100Fc. Pour l’appréciation, la majorité soit 89,3% des enquêtées jugent abordable le coût tandis que 6,6% jugent exorbitant.             Ensuite pour les facteurs géographiques, les résultats indiquent que : la distance entre le lieu de résidence et le point de puisage, plus de la moitié soit 56,6% des enquêtées font 1Km pour arriver au lieu de puisage, 32,7% font également 2Km, 5,1% font ensuite 200m et 4,1% enfin  ont 100m. Néanmoins, la majorité soit 68,9% des enquêtées disent que la distance fait un obstacle pour ne pas accéder à l’eau. Pour puiser de l’eau, une grande proportion soit 96,4% des enquêtées puisent au robinet. La majorité soit 77,6% des répondantes ont approuvées que le temps qu’on prend pour accéder à l’eau est ennuyant, mais aussi 17,9% d’entre elles ont signifié que c’est fatiguant. Et la majorité des enquêtées soit 97,4% disent que le temps qu’on prend pour le fil d’attente constitue un obstacle pour avoir accès à l’eau. Pour les variations saisonnières, la majorité des enquêtées soit 99,5% ont répondu qu’il arrive souvent de manquer de l’eau. En fonction de ceci, les femmes disent que les fluctuations saisonnières influent suffisamment sur la disponibilité et la rareté de l’eau aux             Enfin, pour les facteurs politiques, les résultats démontrent que : il y a existence d’une politique publique qui est suivie en matière de gestion, d’approvisionnement et distribution de l’eau aux habitants. Mais alors cette politique n’est pas à la hauteur de ses responsabilités autant que l’accès à l’eau demeure difficile pour bien des ménages.

Année académique 2017

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