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Chapitre VI: CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

VI. Conclusion générale

                 Au bout de ce travail, cette étude a porté sur « Facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA 2 ». Pour y parvenir, nous nous sommes posé la question principale suivante « Quels sont les facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans li village KIZIBA II ? ». De cette question générale, nous y avons ressorti deux questions spécifiques ci-après :

  • Quels sont les facteurs économiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village  KIZIBA II ?
  • Quels sont les facteurs géo climatiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II ?
  • Quels sont les facteurs politiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II ?

            Pour répondre à toutes ces questions, nous avons formulé des hypothèses suivantes comme réponses provisoires à notre recherche :

  • L’inaccessibilité à l’eau serait liée aux facteurs économiques tels que le niveau de revenu du ménage et le coût d’eau.
  • Les facteurs géographiques tels que la distance et les variations saisonnières limiteraient l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.
  • Aussi, le défaut d’une politique sectorielle définissant des stratégies d’approvisionnement équitable en eau tant en milieu urbain que rural rendrait à l’accès à cette denrée difficile pour les communautés de KIZIBA II.

            L’objectif général de cette recherche consistait à Analyser  les facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.

Et les objectifs spécifiques consistaient à :

  • Analyser  les facteurs économiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.
  • Analyser les facteurs géo climatiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.
  • Analyser les facteurs politiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.

            L’étude est descriptive et transversale. Cette étude est descriptive car elle décrit les facteurs limitant à l’accessibilité à l’eau potable dans le village Kiziba II

. Elle est transversale car elle s’est réalisée pendant une période bien limitée dans le temps (période allant de Décembre 2016 à juillet 2017). En outre, elle se base sur l’approche quantitative et qualitative en considérant d’une part les données quantitatives avec le questionnaire d’enquête et un guide d’interview comme outil de collecte de données.

            A travers un échantillon probabiliste du type aléatoire simple, nous avons enquêté 196 femmes. Pour collecter les données, nous avons utilisé les techniques d’interview, d’observation libre et de documentation. La récolte des données a été réalisée en juin 2017 par 4 enquêteurs. Après encodage, analyse et interprétation des données, les principaux résultats se présentent de la manière suivante :

            En premier lieu, pour les facteurs socioéconomiques, les résultats renseignent que:

            Concernant le niveau de revenu, 35% des enquêtées ont répondu que le salaire de leurs maris varie entre 3000 à 3500 et 28,2% ont répondu que sa varie entre 6000Fc et plus. Mais du côté des femmes, 40,8% des mères enquêtées ont un revenu de 1000 à 1500Fc, 35,7% ont également un revenu de 2000 à 2500Fc, 14,3% ont aussi un revenu de 4000 à 4500Fc, 8,2% ont enfin un revenu de 3000 à 2500Fc. Ainsi donc, la majorité des enquêtées soit 96,4% ont dit que le revenu du ménage leurs permettent d’accéder à l’eau.

            Par rapport au coût de l’eau, la plupart soit 68,9% des enquêtées utilisent deux bidons par jours et 14,3% utilisent quatre bidons par jours. Cependant, une grande proportion soit 92,4% des enquêtées achètent un bidon de l’eau au prix de 50Fc. Mais aussi 72,4% des enquêtées dépensent 50Fc par jours pour l’eau et 18,4% dépensent 100Fc. Pour l’appréciation, la majorité soit 89,3% des enquêtées jugent abordable le coût tandis que 6,6% jugent exorbitant. Dans ce contexte, 59,7% des mères enquêtées payent elles-mêmes l’eau contre 25,5% des pères qui en payent également.

            Ensuite pour les facteurs géographiques, les résultats indiquent que :

            Par rapport à la distance entre le lieu de résidence et le point de puisage, plus de la moitié soit 56,6% des enquêtées font 1Km pour arriver au lieu de puisage, 32,7% font également 2Km, 5,1% font ensuite 200m et 4,1% enfin  ont 100m. Néanmoins, la majorité soit 68,9% des enquêtées disent que la distance fait un obstacle pour ne pas accéder à l’eau. Pour puiser de l’eau, une grande proportion soit 96,4% des enquêtées puisent au robinet. Plus loin, en ce qui concerner le temps que les femmes doivent nécessairement faire pour pouvoir accéder à l’eau, la moitié soit 50% des répondantes ont répondu qu’elles font 1heure. En outre, la majorité soit 77,6% des répondantes ont approuvées que le temps qu’on prend pour accéder à l’eau est ennuyant, mais aussi 17,9% d’entre elles ont signifié que c’est fatiguant. Et la majorité des enquêtées soit 97,4% ont répondu à l’affirmatif que le temps qu’on prend pour le fil d’attente constitue un obstacle pour avoir accès à l’eau.

Pour les variations saisonnières, la majorité des enquêtées soit 99,5% ont répondu qu’il arrive souvent de manquer de l’eau. En fonction de ceci, les femmes disent que les fluctuations saisonnières influent suffisamment sur la disponibilité et la rareté de l’eau aux

            Enfin, pour les facteurs politiques, les résultats démontrent que :

En ce qui concerne l’existence d’une politique publique pour l’approvisionnement et de distribution de l’eau, nous avons constaté et compris qu’il y a existence d’une politique publique qui est suivie en matière de gestion, d’approvisionnement et distribution de l’eau aux habitants. Au-delà des appuis étatiques, c’est une politique qui s’attache à des partenariats pour bien opérationnaliser ses missions sur le terrain. Mais alors cette politique n’est pas à la hauteur de ses responsabilités autant que l’accès à l’eau demeure difficile pour bien des ménages.

VI.2. Suggestions

Vu l’ampleur des résultats obtenus en général et en fonction des objectifs de cette étude, nous suggérons ce qui suit

Au Gouvernement congolais en général et en particulier au service étatique directement concerné tels que la REGIDESO :

  • De rendre disponible l’eau potable dans le village KIZIBA 2 pour épargner la population des conséquences y relatives ;

Aux habitants du village KIZIBA II :

  • D’entreprendre et investir dans l’approvisionnement de l’eau potable dans le village en construisant des projets communautaires comme les tanks.

Aux futurs chercheurs :

  • Nous demandons aux autres chercheurs qui voudront mener leurs études dans ce domaine de pouvoir étudier d’autresstratégies pouvant aider la population du village KIZIBAII d’accéder à l’eau potable en ces situations de pénurie.

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