Arrow Table de matières
9294937

CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

I.1.Information générale

I.1.1. Information générale sur le sujet

L’eau est un élément vital pour l’homme et l’environnement. Aussi, est-il admis que l’accès à l’eau est un droit fondamental faisant partie des droits humains. C’est pourquoi l’accès à l’eau potable des populations défavorisées constitue un enjeu politique, économique et social majeur identifié comme prioritaire sur l’agenda politique du 21e siècle. Cette situation demeure d’autant plus préoccupante que la réalisation des attentes de l’OMD est demeurée un défi de taille. En effet, pour que les objectifs du millénaire soit atteint 1,1 milliard de personnes devront nécessairement accéder à l’eau potable d’ici 2020et D’ici à 2030, assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable.  Les efforts consentis pour trouver des solutions à la question de l’accès à l’eau potable datent de longtemps.[1]

La communauté internationale définit les normes techniques, ainsi que les moyens financiers susceptibles d’améliorer l’accès à l’eau potable à travers le monde. Malgré cela, on assiste à une crise de l’eau dans les villes des pays en développement, en Afrique subsaharienne, surtout dans les zones rurales où le nombre de personnes privées d’eau potable améliorée est cinq fois plus important que celui des zones urbaines. Les spécialistes s’accordent pour dire que cette crise de l’eau est une crise de gouvernance et de sous-investissement. Cela explique l’émergence de débats sur de nouvelles approches d’approvisionnement en eau dans les pays en développement. Dans ce contexte, il apparaît une multiplicité d’acteurs publics, parapublics, privés, associatifs et des modalités d’intervention, d’organisation et de fourniture de service.[2]

L’eau est un corps chimique compose des minéraux, des éléments comme l’oxygène et hydrogène de forme chimique «  H2O », elle est vraiment indispensable à la survie de tout être vivant animal ou végétal .C’est un liquide qui fait souvent l’objet des traitements préventifs variés .Elle peut être distribuée à partir des bouteilles, du robinet, et dans des industries à partir des citernes. Souvent ressources rares, l’eau est très convoitée en raison du grand  nombre d’utilisateurs se battant pour en avoir accès. C’est au milieu du 19ème siècle en Europe que l’amélioration du système d’assainissement et d’approvisionnement  en eau potable est devenue un des facteurs majeurs de l’augmentation sensible de l’espérance de vie.  Les grandes villes occidentales se sont dotées, dès la fin de ce siècle, d’un système d’égout et d’adduction en eau qui a considérablement limité les risques sanitaires, notamment les infections liées à la consommation d’eau impropre. L’eau potable est essentielle non seulement à la consommation mais aussi pour l’hygiène et l’assainissement, et contribuent à la protection de la santé  des familles et des communautés.[3]

L’eau est un thème qui illustre les mieux les trois piliers du développement  durable : la lutte contre la pauvreté, le développement  économique et la préservation des écosystèmes. L’eau est un élément vital pour l’homme et l’environnement. Aussi, est-il admis que l’accès à l’eau est un droit fondamental faisant partie des droits humains. C’est pourquoi l’accès à l’eau potable des populations défavorisées constitue un enjeu politique, économique et social majeur identifié comme prioritaire sur l’agenda politique du 21e siècle. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la réalisation des attentes de l’OMD demeure un défi de taille. En effet, pour atteindre les objectifs du millénaire, 1,1 milliard de personnes supplémentaires devront accéder à l’eau potable d’ici 2015.  Les efforts consentis pour trouver des solutions à la question de l’accès à l’eau potable datent de longtemps. Pour preuve, depuis les années 1970, la question de l’accès aux services essentiels s’est progressivement intégrée à l’agenda international à travers un ensemble de manifestation.[4]

En 2010,une résolution de l’ ONU reconnait l’accès a une eau potable propre et de qualité comme un droit de l’homme et déplore le fait que 884 millions, soit 13% de la population mondiale en manque .Des nombreuse organisations sociales se sont a cet effet mobilisées pour financer plusieurs projets dans le secteur  de l’eau ayant pour but de résoudre le problème  d’accès à l’eau potable dans les pays du tiers monde. Toutefois, les résultats  ne sont pas toujours escomptés.[5]

D’ici 2050, la demande de l’eau devrait augmenter de 55%, non seulement sous la pression d’une  population croissante  que la terre  comporterait 9.5 milliards des personnes  mais aussi parce que  la consommation s’envole.[6]

Quant à nous, à la différence de nos prédécesseurs, nous allons parler des facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBAII.


I.2.. Informations générales sur le milieu d’étude

             Dans cette section, il est question de faire une brève présentation du village KIZIBAII. Nous parlerons : de l’historique et la création, de la situation géographique et démographique, politico-administrative, socio-culturelle, socio- économique, sanitaire, environnementale et sécuritaire.

I.2.1.Historique et création du village KIZIBAII

     Avant  d’être  appelé  KIZIBAII ; il  avait  l’  appellation BYAHI. le  village  est  né  du  groupement  BYAHI lors  du  gouvernement  le 16  JANVIER 2000 .

     Au  par avant c’ était  la  localité’  NYABUSHONGO  groupement  BYAHI  à  l’ époque  de  la  Règne  d’EUGENE  SERUFULI  NGAYABASEKA. C’ est  à dire  KIZIBA II est  un  village qui se  trouve  dans  la  province  du  NORD-KIVU en territoire   de  NYIRAGONGO .Chefferie  de BUKUMU.KIZIBA2   a été crée le  16 janvier 2000  suite  à  la fusion de  deux  groupement : le  groupement  de MUDJA et le groupement de BYAHI. Dont  depuis  2000 jusqu’à ce jour.

II.2.2.Situation géographique et démographique

                  Le village  KIZIBAII  se  situe  au Nord-Kivu, dans le territoire de Nyiragongo, plus précisément dans la chefferie de BUKUMU, il est limité :

  • Au Nord par le village  KIZIBAI
  • Au Sud par le quartier NDOSHO
  • A l’Est par NGANGI3
  • A l’Ouest par BUGAMBA
  • Superficie : Le village KIZIBAII a  une superficie  de  3 kilomètre  au  carré
  • Climat : Le climat est tropical et comprend 2 saisons, La saison pluvieuse de Février à Mai et de Septembre à avons un sol fertile  donc  cultivable.

Tableau 1 : tableau synoptique de recensement de la population de KIZIBAII

NOTABILITES

    ADULTES

JEUNES

+18ans

ENFANTS

0-17ans

NOVEAU- NE

TOTAL

HOMME

FEMME

VEUF

VEUVE

FILLES

GARCON

GARCONS

FILLES

GARCONS

FILLES

1

MUNANIRA

550

580

07

70

1240

1028

865

1092

12

09

5453

2

KASHONGO

587

472

40

56

1582

862

1267

1582

10

05

5751

3

HEWA BORA

229

226

07

20

450

140

430

450

04

01

1655

4

MUHIGIRWA

520

515

10

15

880

421

930

880

10

14

3765

5

POLEPOLE

575

877

07

15

1020

100

870

1020

06

06

3685

6

MATOVU

285

250

05

35

550

350

560

550

04

06

2505

7

KABIKA

300

320

27

18

560

145

575

560

06

O7

2095

8

BISHUSHA2

273

363

06

23

751

200

629

751

22

47

2549

9

KILIMANJAR

219

215

06

37

355

236

300

355

04

05

1588

0

TUUNGANE

229

234

06

15

518

104

462

518

09

13

1637

1

BISHUSHA1

170

180

08

15

265

60

256

265

06

06

1052

2

VICHUMBI

59

62

07

18

305

112

300

305

03

05

992

3

DEL’UNIVERSITE

180

200

19

35

200

171

220

200

07

04

1381

SOS-TOTAL

4524

155

372

8528

3929

7665

8528

98

118

34108

TOTALGENERAL

              9301

     8398

  16193

216

34108

                           

Source : Rapport annuel 2017 du bureau du Village  KIZIBAII

I.2.3.Situation politico-administrative

            Le  village  KIZIBAII est une entité administrative disposant d’un bureau qui est en mauvais etat.il est sous la responsabilité d’un  chef qui  est  à la tête  de  ce village ; assistait par un secrétaire adjoint. . Ce village est  divisé en 13 notabilités et  chaque  notabilité à  un  chef  notable  et    le chef de  dix maisons. Et  ce village  se  trouve  dans  la  notabilité  MATOVU.

Tableau 2 : Les  notabilités  et  les notables du village KIZIBAII

Notabilités

2017

Place  de  la  notabilité dans  une carte

Nom  de  notable

BISHUSHA1

BAGUMA  Richard

SUD : il  fait  sa  frontière  avec  NDOSHO

DE  L’UNIVERSITE

MUSA Simisi

EST : fait  sa  frontière  par  NGANGI3

KABIKA

ROMEON Kushige

NORD-OUEST : fait  sa  frontière par  BUGAMBA2  et KIZIBA1

KILIMANJARO

VUMILIA  Kyahi

SUD : fait  sa frontière  par  NDOSHO

KASHONGO

RUNGOYA  Godefroid

OUEST : fait  sa frontières par BUNGAMBA2

VICHUMBI

ANDRIER  Bagiriya

OUEST : fait  sa  frontière  avec  KIZIBA2

POLEPOLE

ANDRIER Bagiriya

NORD : fait sa  frontières  par  KIZIBA1

HEWA BORA

BUSHE  Zakaria

SUD-OUEST : fait  sa frontières avec BUNGAMBA2 et NDOSHO

TUUNGANE

SIKUJUWE  Kamuzee

NORD-EST : fait  sa frontière par KIZIBA1 et NGANGI3

MATOVU

MWISHA  Erick

SUD : fait  sa  frontière  avec  NDOSHO

BISHUSHA2

MBURANO Kwekumu

SUD : fait  sa  frontière  avec NDOSHO

MUNANIRA

AMANI  Byanchira

NORD : fait  sa  frontière  avec  KIZIBAI

MUHIGIRWA

JULES Lubungo

EST : fait  sa  frontière  avec NGANGIIII

Sources : Rapport annuel 2017 du village  KIZIBAII.

I.2.4.Situation socioculturelle

                    La population du village KIZIBAII  est hétérogène, elle réunit multiples ethnies mais c’est  le swahili qui est la langue la plus parlée dans ce village pour faciliter le commerce, le dialogue entre les personnes des différentes ethnies. Nous y avons d’autres langues telles que ; les Nande , Kinyarwanda , Hunde…

Le village KIZIBAII compte plusieurs écoles et églises mas signalons qu’il ya insuffisance des écoles publiques, existence des enfants de la rue mais aussi il ya une  augmentation des chambres de prière.

I.2.5.Situation socio-économique

La principale activité génératrice de revenu c’est le commerce, car elle occupe la première place. A part  le commerce, les habitants du village KIZIBAII font la vente des produits vivriers. Au –delà de ces activités existe la commercialisation de certains produits : tomates, oignons, haricots, farines et des poissons pêchés dans le lac Kivu. Signalons que dans ce village il ya des institutions privées et publiques.

I.2.6.Situation sanitaire

                  Le village KIZIBA II  est appuyé par plusieurs  centres médicaux et un centre de sante dont celui de KIZIBA, mais également des tradi praticiens .Actuellement le CS KIZIBA, est la grande institution sanitaire de ce village. Il est cependant à noter que la diarrhée, le paludisme, la fièvre Typhoïde, la rougeole, le cholera sont les maladies courantes  et font la terreur dans le milieu.

I.2.7.Situation environnementale et sécuritaire

                  Le village KIZIBAII regorge une importante quantité des populations, donc elle est vraiment peuplée. La majorité de maisons sont construite anarchiquement. La grande majorité des jeunes sont désintéressés par l’entretien hebdomadaire de leur milieu et de leurs latrines qui sont mal entretenues, non  canalisation des eaux lors de la pluie, absence des poubelles publiques et la population ne s’implique pas dans les activités de reboisement du quartier.

                       Plusieurs défis confrontent le village KIZIBAII dont celui de manque d’électricité, manque d’éclairage public et des infrastructures confortables ; surtout l’inaccessibilité a l’eau potable de la REGIDESO.L’insécurité continue, elle est causée par des hommes en uniformes souvent non identifies et des jeunes désœuvrés déstabilisent la population du village KIZIBAII. Plusieurs cas de vols , viols des mineurs et assassinats sont enregistres au bureau du village.

I.2.Problématique

L’homme sur la terre ne peut jamais vivre sans eau, car elle joue un rôle important dans la vie quotidienne. Le besoin en eau potable est une réalité planétaire indiscutable :par contre  l’inaccessibilité à l’eau potable est une réalité dans bien des pays en développement.Les pays du tiers monde ne sont pas la seul à souffrir de la pénurie en eau potable, nous observons  également certaines provinces des pays  comme la Chine, le Mexique et quelques parties dans les villes comme dans les campagnes de l’Afrique subsaharienne. L’accès à l’eau potable  était l’un  des objectifs du millénaire pour le développement  pour 2015  et pourtant dans le monde entier 149 millions des personnes restent privées de l’eau potable et que cette demande accroit de façon exponentielle.[7]

Selon l’ONU, l’objectif d’accès universel en eau aurait  besoin au moins de 53 milliards des dollars d’investissement par an  pendant 5 ans, pour atteindre une couverture universelle.

Malheureusement la mobilisation des ressources s’avère complexe vu la diversité des besoins planétaires.[8]

De ce fait, pour l’UNESCO, les maladies liées à l’eau tuent un enfant toutes  les 8 secondes, 5millions des personnes par an et sont responsables de 80%  des maladies et des décès enregistrés dans les pays en développement. Elles sont donc dix fois plus meurtrières que les conflits armés.[9]

Dans le pays en voies de  développement, le problème de manque d’eau est particulièrement aigu et constitue par surcroit  une cause du taux de mortalité élevé. Des chiffres publiés par l’organisation des Nations Unies  dans le rapport de 2013  font d’état environ 780 millions des personnes  à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable. Dans les pays touchés par l’inaccessibilité en eau potable et en assainissement du milieu, il est noté une forte incidence des maladies hydriques. Face à ce danger de pénurie, les organisations internationales prennent le devant et multiplient les conférences et rencontres pour tenter de développer une politique commune à l’échelle mondiale  afin d’obtenir les acteurs  des engagements politique fermes.[10]

                 Bien que la RDC soit les pays d’Afrique possédant les ressources hydrologiques les plus importantes, elle doit aujourd’hui faire face  à une crise aigue d’approvisionnement en eau potable. En effet, seuls 26% de la population congolaise ont accès à une eau potable salubre, une estimation bien en dessous  de    la moyenne  de 60% pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. En  raison des infrastructures endommagées  et fragilisées par des années des sous investissement, de conflit et de la croissance rapide de la population, le taux de couverture de l’approvisionnement en eau potable a décliné jusqu'à récemment. Les déterminants économiques, géographiques et politiques de la rupture des services d’eau sont considérables.[11]

                 Les faibles taux de couverture en eau potable ont conduit à une situation de santé publique  ou la diarrhée cause 12% de décès au Congo.Le taux de morbidité liée à la diarrhée pour l’enfant de moins de 5 ans (en deux semaines) a atteint 20% et les maladies épidémiologiques liées à l’eau  et l’assainissement  y compris le cholera, continuent de faire des ravages dans la population. Dans certaines villes, la majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable.A Kananga, au Kassaï occidental, le responsable provincial  du service d’hydraulique rural affirme que 70% de la population sont prives d’eau potable.Au Bas Congo, la situation est pire : 6% seulement de la population boit de l’eau potable. Le thème retenu en 2016 pour la célébration de la journée mondiale de l’eau étai : «  l’eau pour  les villes », sonne creux dans de nombreuses villes de la RDC ».[12]

            Au Nord-Kivu, l’inaccessibilité en eau potable est une casse tête pour les populations périphériques. La REGIDESO se rend incapable de combler la satisfaction de la population ne fus que d’un tiers des habitants. Dans les ménages de KIZIBA II, ce cri est alarmant, les habitants en souffrent et les solutions sont peu nombreuses. Ce village connait une sérieuse insuffisance en eau potable  et la population est confrontée à plusieurs dangers sanitaires. Beaucoup d’organisations locales et internationales se sont mobilisées depuis longtemps, pour intervenir dans le milieu afin de soutenir la population en construisant des bornes fontaines et en leur apprenant des mesures de base d’hygiène purifiant l’eau, les conséquences de la consommation d’eau impropre, l’assainissement du milieu  et les méthodes efficaces d’approvisionnement d’eau. Malheureusement, toutes ces initiatives sont presqu’un échec. Le gouvernement provincial ne s’intéresse pas à évaluer  les projets de ses partenaires  et ces organisations ne se contentent d’ailleurs que des solutionner les conséquences que  de toucher aux vrais problèmes d’insuffisance en eau potable. Et cette passivité des acteurs occasionne l’enregistrement dans les structures sanitaires du village  d’épidémies de gastro-entérites et des diarrhées mortelles surtout chez les  enfants de moins de 5ans.[13]

 Un autre problème se situe au niveau des distances  qui séparent les ménages des points de puisage obligeant aux jeunes filles et garçons  de parcourir nuits et jours des longues distances ,surtout pendant les périodes de la saison sèche pour puiser de l’eau et y rester pendant des longues heures .

I.3.Questions de recherche

I.3.1.Question générale de la recherche

Quels sont les facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans les ménages de KIZIBA II ?

I.3.2.Questions spécifiques de la recherche

  • Quels sont les facteurs économiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II ?
  • Quels sont les facteurs géo climatiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II ?
  • Quels sont les facteurs politiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II ?

I.4.Hypothèses

  • L’inaccessibilité à l’eau serait liée aux facteurs économiques tels que le niveau de revenu du ménage et le coût d’eau.
  • Les facteurs géographiques tels que la distance et les variations saisonnières limiteraient l’accessibilité à l’eau potable dans les ménages de KIZIBA II.
  • Aussi, le défaut d’une politique sectorielle définissant des stratégies d’approvisionnement équitable en eau tant en milieu urbain que rural rendrait à l’accès à cette denrée difficile pour les communautés de KIZIBA II.

I.5.Objectif de la recherche

I.5.1.Objectif global de la recherche

Identifier  les facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans les ménages de KIZIBA II.

I.5.2.Objectifs spécifiques

  • Identifier les facteurs économiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.
  • Identifier les facteurs géographiques  limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.
  • Identifier les facteurs politiques limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBA II.

I.6.Choix et intérêt du sujet

I.6.1.Choix du sujet

           Ce choix n’a pas été fait au hasard. Certes, le problème de santé en général, et celui de l’inaccessibilité en eau potable, en particulier, est une réalité d’actualité dans la ville de Goma  et surtout dans le village KIZIBA II. Et depuis plusieurs décennies, les habitants de cette contrée en sont victimes et leurs plaintes ne sont prises en considération ni par l’Etat ni par les organisations. En tant que  chercheur en santé et développement communautaires, nous devons prévenir cette population  de certaines maladies et de certains risques liés  au manque d’eau potable pour  un avenir meilleur.

I.6.2.Intérêt du sujet

           Notre travail présente un triple intérêt :

-Sur le plan scientifique : ce travail est notre modeste contribution  dans l’identification et résolution  des certaines maladies, certains dangers liés au manque d’eau dans le village KIZIBAII. Mais également, il se veut être un outil indispensable  pour les futurs chercheurs en sante et développement communautaires.

-Sur le plan personnel : il est porté dans le souci de contribuer au bien être de nos frères et sœurs qui vivent dans des  milieux où il ya manque d’eau potable.

-Sur le plan pratique : les résultats de ce travail permettront à la REGIDESO et aux partenaires du gouvernement de prendre des stratégies  pour la mise en place d’une politique efficace pour la distribution de l’eau potable à l’ensemble de la population de KIZIBAII.

I .7.Délimitation dans le temps et dans l’espace

-Dans le temps : il prend la période de l’an 2017, laquelle année constitue l’élaboration de notre recherche.

-Dans l’espace : le village de KIZIBA II, à Goma, au Nord Kivu, constitue notre principal milieu d’étude.

I.8.Définitions des termes 

Dans cette partie, il est question de définir certains concepts clés en rapport à l’essence  de notre étude. Il s’agit des mots clés tels que : l’eau, inaccessibilité.

  • Facteurs :C’est un agent ou élément qui concoure à un quelconque résultat.[14]
  • L’accessibilité : qualité de ce qui accessible, c'est-à-dire qui est d’un accès possible.[15]
  • L’eau potable : eau dont on considère qu’elle peut être bue, cuire les aliments, utiliser a des travaux ménagers sans danger pour la sante de la population.
  • L’eau : liquide transparent, insipide, inodore.[16]
  • Population : ensemble d’habitants vivant dans un pays ou un lieu.[17]

Village : groupe d’habitations  rurales.[18]

[1]LAZARE TIA ET SEKA GHISLAIN SEKA. «Acteurs privés et approvisionnement en eau potable des populations de la commune d’Abobo-Côte d’Ivoire» in Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography, Vol. (2) 2. Mis en ligne le 15 Novembre 2015, pp. 15-28. URL: http://laurentienne.ca/rcgt

[2]Idem

[3]Valo, la crise de l’eau, illustrée en 5 graphiques in Rapport de l’ONU-eau ,publié sur WWW.lemonde.com,Martine consulté le 22 décembre 2016 à 13h.

[4] LAZARE TIA ET SEKA GHISLAIN SEKA. «Acteurs privés et approvisionnement en eau potable des populations de la commune d’Abobo-Côte d’Ivoire» in Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography, Vol. (2) 2. Mis en ligne le 15 Novembre 2015, pp. 15-28. URL: http://laurentienne.ca/rcgt

[5]  Le figaro, Santé : Mieux-être et Environnement, publié sur www.lefigaro.fr,consulté le 26 décembre 2016 à 17h

[6]www.lenouveliste.com,Eau et développement durable, publié le 20 mars 2015, consulté le 28 décembre 2016 à 13h

[7] OMS, séminaire à Washington de la journée Mondiale de l’eau, 22 Mars 2015,

[8] Idem

[9] PAR ALMA BENZAID SANTE INTERNATIONALE ; les maladies liées  à l’eau,29 FEVRIER 2012,publié sur http://www.grotius.fr/quelles -sont -les maladies-liées à l’eau ,

[10] Rapport UN-water, objectif du Millénaire pour l’accès à l’eau potable dans le monde publié sur www.un.org,

[11] L’objectif du Millénaire pour le développement (OMD) relatif à l’eau (objectif 7 cible 4) est aussi loin d’être atteint en RDC.

[12] PNUE : Problématique de l’eau potable en RDC, défis et opportunités, Rapport Technique, 2010

[13] Radio Okapi, problématique d’eau potable dans la ville de Goma en saison sèche, consulté sur Radio Okapi, org, publié en 2014

[14]Dictionnaires le Robert, nouvelle édition refondue, avenue pierre de Coubertin, 75013,2006. 

[15] Idem, p.216

[16] Dictionnaire Larousse de Poche 2012, p.259.

[17] Idem

[18]idem

Partager ce travail sur :