L’eau est un élément vital pour l’homme et l’environnement. Aussi, est-il admis que l’accès à l’eau est un droit fondamental faisant partie des droits humains. C’est pourquoi l’accès à l’eau potable des populations défavorisées constitue un enjeu politique, économique et social majeur identifié comme prioritaire sur l’agenda politique du 21e siècle. Cette situation demeure d’autant plus préoccupante que la réalisation des attentes de l’OMD est demeurée un défi de taille. En effet, pour que les objectifs du millénaire soit atteint 1,1 milliard de personnes devront nécessairement accéder à l’eau potable d’ici 2020et D’ici à 2030, assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable. Les efforts consentis pour trouver des solutions à la question de l’accès à l’eau potable datent de longtemps.[1]
La communauté internationale définit les normes techniques, ainsi que les moyens financiers susceptibles d’améliorer l’accès à l’eau potable à travers le monde. Malgré cela, on assiste à une crise de l’eau dans les villes des pays en développement, en Afrique subsaharienne, surtout dans les zones rurales où le nombre de personnes privées d’eau potable améliorée est cinq fois plus important que celui des zones urbaines. Les spécialistes s’accordent pour dire que cette crise de l’eau est une crise de gouvernance et de sous-investissement. Cela explique l’émergence de débats sur de nouvelles approches d’approvisionnement en eau dans les pays en développement. Dans ce contexte, il apparaît une multiplicité d’acteurs publics, parapublics, privés, associatifs et des modalités d’intervention, d’organisation et de fourniture de service.[2]
L’eau est un corps chimique compose des minéraux, des éléments comme l’oxygène et hydrogène de forme chimique « H2O », elle est vraiment indispensable à la survie de tout être vivant animal ou végétal .C’est un liquide qui fait souvent l’objet des traitements préventifs variés .Elle peut être distribuée à partir des bouteilles, du robinet, et dans des industries à partir des citernes. Souvent ressources rares, l’eau est très convoitée en raison du grand nombre d’utilisateurs se battant pour en avoir accès. C’est au milieu du 19ème siècle en Europe que l’amélioration du système d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable est devenue un des facteurs majeurs de l’augmentation sensible de l’espérance de vie. Les grandes villes occidentales se sont dotées, dès la fin de ce siècle, d’un système d’égout et d’adduction en eau qui a considérablement limité les risques sanitaires, notamment les infections liées à la consommation d’eau impropre. L’eau potable est essentielle non seulement à la consommation mais aussi pour l’hygiène et l’assainissement, et contribuent à la protection de la santé des familles et des communautés.[3]
L’eau est un thème qui illustre les mieux les trois piliers du développement durable : la lutte contre la pauvreté, le développement économique et la préservation des écosystèmes. L’eau est un élément vital pour l’homme et l’environnement. Aussi, est-il admis que l’accès à l’eau est un droit fondamental faisant partie des droits humains. C’est pourquoi l’accès à l’eau potable des populations défavorisées constitue un enjeu politique, économique et social majeur identifié comme prioritaire sur l’agenda politique du 21e siècle. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la réalisation des attentes de l’OMD demeure un défi de taille. En effet, pour atteindre les objectifs du millénaire, 1,1 milliard de personnes supplémentaires devront accéder à l’eau potable d’ici 2015. Les efforts consentis pour trouver des solutions à la question de l’accès à l’eau potable datent de longtemps. Pour preuve, depuis les années 1970, la question de l’accès aux services essentiels s’est progressivement intégrée à l’agenda international à travers un ensemble de manifestation.[4]
En 2010,une résolution de l’ ONU reconnait l’accès a une eau potable propre et de qualité comme un droit de l’homme et déplore le fait que 884 millions, soit 13% de la population mondiale en manque .Des nombreuse organisations sociales se sont a cet effet mobilisées pour financer plusieurs projets dans le secteur de l’eau ayant pour but de résoudre le problème d’accès à l’eau potable dans les pays du tiers monde. Toutefois, les résultats ne sont pas toujours escomptés.[5]
D’ici 2050, la demande de l’eau devrait augmenter de 55%, non seulement sous la pression d’une population croissante que la terre comporterait 9.5 milliards des personnes mais aussi parce que la consommation s’envole.[6]
Quant à nous, à la différence de nos prédécesseurs, nous allons parler des facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans le village KIZIBAII.
I.2.. Informations générales sur le milieu d’étude
Dans cette section, il est question de faire une brève présentation du village KIZIBAII. Nous parlerons : de l’historique et la création, de la situation géographique et démographique, politico-administrative, socio-culturelle, socio- économique, sanitaire, environnementale et sécuritaire.
I.2.1.Historique et création du village KIZIBAII
Avant d’être appelé KIZIBAII ; il avait l’ appellation BYAHI. le village est né du groupement BYAHI lors du gouvernement le 16 JANVIER 2000 .
Au par avant c’ était la localité’ NYABUSHONGO groupement BYAHI à l’ époque de la Règne d’EUGENE SERUFULI NGAYABASEKA. C’ est à dire KIZIBA II est un village qui se trouve dans la province du NORD-KIVU en territoire de NYIRAGONGO .Chefferie de BUKUMU.KIZIBA2 a été crée le 16 janvier 2000 suite à la fusion de deux groupement : le groupement de MUDJA et le groupement de BYAHI. Dont depuis 2000 jusqu’à ce jour.
II.2.2.Situation géographique et démographique
Le village KIZIBAII se situe au Nord-Kivu, dans le territoire de Nyiragongo, plus précisément dans la chefferie de BUKUMU, il est limité :
Tableau 1 : tableau synoptique de recensement de la population de KIZIBAII
N° |
NOTABILITES |
ADULTES |
JEUNES +18ans |
ENFANTS 0-17ans |
NOVEAU- NE |
TOTAL |
|||||||
HOMME |
FEMME |
VEUF |
VEUVE |
FILLES |
GARCON |
GARCONS |
FILLES |
GARCONS |
FILLES |
||||
1 |
MUNANIRA |
550 |
580 |
07 |
70 |
1240 |
1028 |
865 |
1092 |
12 |
09 |
5453 |
|
2 |
KASHONGO |
587 |
472 |
40 |
56 |
1582 |
862 |
1267 |
1582 |
10 |
05 |
5751 |
|
3 |
HEWA BORA |
229 |
226 |
07 |
20 |
450 |
140 |
430 |
450 |
04 |
01 |
1655 |
|
4 |
MUHIGIRWA |
520 |
515 |
10 |
15 |
880 |
421 |
930 |
880 |
10 |
14 |
3765 |
|
5 |
POLEPOLE |
575 |
877 |
07 |
15 |
1020 |
100 |
870 |
1020 |
06 |
06 |
3685 |
|
6 |
MATOVU |
285 |
250 |
05 |
35 |
550 |
350 |
560 |
550 |
04 |
06 |
2505 |
|
7 |
KABIKA |
300 |
320 |
27 |
18 |
560 |
145 |
575 |
560 |
06 |
O7 |
2095 |
|
8 |
BISHUSHA2 |
273 |
363 |
06 |
23 |
751 |
200 |
629 |
751 |
22 |
47 |
2549 |
|
9 |
KILIMANJAR |
219 |
215 |
06 |
37 |
355 |
236 |
300 |
355 |
04 |
05 |
1588 |
|
0 |
TUUNGANE |
229 |
234 |
06 |
15 |
518 |
104 |
462 |
518 |
09 |
13 |
1637 |
|
1 |
BISHUSHA1 |
170 |
180 |
08 |
15 |
265 |
60 |
256 |
265 |
06 |
06 |
1052 |
|
2 |
VICHUMBI |
59 |
62 |
07 |
18 |
305 |
112 |
300 |
305 |
03 |
05 |
992 |
|
3 |
DEL’UNIVERSITE |
180 |
200 |
19 |
35 |
200 |
171 |
220 |
200 |
07 |
04 |
1381 |
|
SOS-TOTAL |
4524 |
155 |
372 |
8528 |
3929 |
7665 |
8528 |
98 |
118 |
34108 |
|||
TOTALGENERAL |
9301 |
8398 |
16193 |
216 |
34108 |
||||||||
Source : Rapport annuel 2017 du bureau du Village KIZIBAII
I.2.3.Situation politico-administrative
Le village KIZIBAII est une entité administrative disposant d’un bureau qui est en mauvais etat.il est sous la responsabilité d’un chef qui est à la tête de ce village ; assistait par un secrétaire adjoint. . Ce village est divisé en 13 notabilités et chaque notabilité à un chef notable et le chef de dix maisons. Et ce village se trouve dans la notabilité MATOVU.
Tableau 2 : Les notabilités et les notables du village KIZIBAII
Notabilités |
2017 |
Place de la notabilité dans une carte |
Nom de notable |
||
BISHUSHA1 |
BAGUMA Richard |
SUD : il fait sa frontière avec NDOSHO |
DE L’UNIVERSITE |
MUSA Simisi |
EST : fait sa frontière par NGANGI3 |
KABIKA |
ROMEON Kushige |
NORD-OUEST : fait sa frontière par BUGAMBA2 et KIZIBA1 |
KILIMANJARO |
VUMILIA Kyahi |
SUD : fait sa frontière par NDOSHO |
KASHONGO |
RUNGOYA Godefroid |
OUEST : fait sa frontières par BUNGAMBA2 |
VICHUMBI |
ANDRIER Bagiriya |
OUEST : fait sa frontière avec KIZIBA2 |
POLEPOLE |
ANDRIER Bagiriya |
NORD : fait sa frontières par KIZIBA1 |
HEWA BORA |
BUSHE Zakaria |
SUD-OUEST : fait sa frontières avec BUNGAMBA2 et NDOSHO |
TUUNGANE |
SIKUJUWE Kamuzee |
NORD-EST : fait sa frontière par KIZIBA1 et NGANGI3 |
MATOVU |
MWISHA Erick |
SUD : fait sa frontière avec NDOSHO |
BISHUSHA2 |
MBURANO Kwekumu |
SUD : fait sa frontière avec NDOSHO |
MUNANIRA |
AMANI Byanchira |
NORD : fait sa frontière avec KIZIBAI |
MUHIGIRWA |
JULES Lubungo |
EST : fait sa frontière avec NGANGIIII |
Sources : Rapport annuel 2017 du village KIZIBAII.
I.2.4.Situation socioculturelle
La population du village KIZIBAII est hétérogène, elle réunit multiples ethnies mais c’est le swahili qui est la langue la plus parlée dans ce village pour faciliter le commerce, le dialogue entre les personnes des différentes ethnies. Nous y avons d’autres langues telles que ; les Nande , Kinyarwanda , Hunde…
Le village KIZIBAII compte plusieurs écoles et églises mas signalons qu’il ya insuffisance des écoles publiques, existence des enfants de la rue mais aussi il ya une augmentation des chambres de prière.
I.2.5.Situation socio-économique
La principale activité génératrice de revenu c’est le commerce, car elle occupe la première place. A part le commerce, les habitants du village KIZIBAII font la vente des produits vivriers. Au –delà de ces activités existe la commercialisation de certains produits : tomates, oignons, haricots, farines et des poissons pêchés dans le lac Kivu. Signalons que dans ce village il ya des institutions privées et publiques.
I.2.6.Situation sanitaire
Le village KIZIBA II est appuyé par plusieurs centres médicaux et un centre de sante dont celui de KIZIBA, mais également des tradi praticiens .Actuellement le CS KIZIBA, est la grande institution sanitaire de ce village. Il est cependant à noter que la diarrhée, le paludisme, la fièvre Typhoïde, la rougeole, le cholera sont les maladies courantes et font la terreur dans le milieu.
I.2.7.Situation environnementale et sécuritaire
Le village KIZIBAII regorge une importante quantité des populations, donc elle est vraiment peuplée. La majorité de maisons sont construite anarchiquement. La grande majorité des jeunes sont désintéressés par l’entretien hebdomadaire de leur milieu et de leurs latrines qui sont mal entretenues, non canalisation des eaux lors de la pluie, absence des poubelles publiques et la population ne s’implique pas dans les activités de reboisement du quartier.
Plusieurs défis confrontent le village KIZIBAII dont celui de manque d’électricité, manque d’éclairage public et des infrastructures confortables ; surtout l’inaccessibilité a l’eau potable de la REGIDESO.L’insécurité continue, elle est causée par des hommes en uniformes souvent non identifies et des jeunes désœuvrés déstabilisent la population du village KIZIBAII. Plusieurs cas de vols , viols des mineurs et assassinats sont enregistres au bureau du village.
I.2.Problématique
L’homme sur la terre ne peut jamais vivre sans eau, car elle joue un rôle important dans la vie quotidienne. Le besoin en eau potable est une réalité planétaire indiscutable :par contre l’inaccessibilité à l’eau potable est une réalité dans bien des pays en développement.Les pays du tiers monde ne sont pas la seul à souffrir de la pénurie en eau potable, nous observons également certaines provinces des pays comme la Chine, le Mexique et quelques parties dans les villes comme dans les campagnes de l’Afrique subsaharienne. L’accès à l’eau potable était l’un des objectifs du millénaire pour le développement pour 2015 et pourtant dans le monde entier 149 millions des personnes restent privées de l’eau potable et que cette demande accroit de façon exponentielle.[7]
Selon l’ONU, l’objectif d’accès universel en eau aurait besoin au moins de 53 milliards des dollars d’investissement par an pendant 5 ans, pour atteindre une couverture universelle.
Malheureusement la mobilisation des ressources s’avère complexe vu la diversité des besoins planétaires.[8]
De ce fait, pour l’UNESCO, les maladies liées à l’eau tuent un enfant toutes les 8 secondes, 5millions des personnes par an et sont responsables de 80% des maladies et des décès enregistrés dans les pays en développement. Elles sont donc dix fois plus meurtrières que les conflits armés.[9]
Dans le pays en voies de développement, le problème de manque d’eau est particulièrement aigu et constitue par surcroit une cause du taux de mortalité élevé. Des chiffres publiés par l’organisation des Nations Unies dans le rapport de 2013 font d’état environ 780 millions des personnes à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable. Dans les pays touchés par l’inaccessibilité en eau potable et en assainissement du milieu, il est noté une forte incidence des maladies hydriques. Face à ce danger de pénurie, les organisations internationales prennent le devant et multiplient les conférences et rencontres pour tenter de développer une politique commune à l’échelle mondiale afin d’obtenir les acteurs des engagements politique fermes.[10]
Bien que la RDC soit les pays d’Afrique possédant les ressources hydrologiques les plus importantes, elle doit aujourd’hui faire face à une crise aigue d’approvisionnement en eau potable. En effet, seuls 26% de la population congolaise ont accès à une eau potable salubre, une estimation bien en dessous de la moyenne de 60% pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. En raison des infrastructures endommagées et fragilisées par des années des sous investissement, de conflit et de la croissance rapide de la population, le taux de couverture de l’approvisionnement en eau potable a décliné jusqu'à récemment. Les déterminants économiques, géographiques et politiques de la rupture des services d’eau sont considérables.[11]
Les faibles taux de couverture en eau potable ont conduit à une situation de santé publique ou la diarrhée cause 12% de décès au Congo.Le taux de morbidité liée à la diarrhée pour l’enfant de moins de 5 ans (en deux semaines) a atteint 20% et les maladies épidémiologiques liées à l’eau et l’assainissement y compris le cholera, continuent de faire des ravages dans la population. Dans certaines villes, la majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable.A Kananga, au Kassaï occidental, le responsable provincial du service d’hydraulique rural affirme que 70% de la population sont prives d’eau potable.Au Bas Congo, la situation est pire : 6% seulement de la population boit de l’eau potable. Le thème retenu en 2016 pour la célébration de la journée mondiale de l’eau étai : « l’eau pour les villes », sonne creux dans de nombreuses villes de la RDC ».[12]
Au Nord-Kivu, l’inaccessibilité en eau potable est une casse tête pour les populations périphériques. La REGIDESO se rend incapable de combler la satisfaction de la population ne fus que d’un tiers des habitants. Dans les ménages de KIZIBA II, ce cri est alarmant, les habitants en souffrent et les solutions sont peu nombreuses. Ce village connait une sérieuse insuffisance en eau potable et la population est confrontée à plusieurs dangers sanitaires. Beaucoup d’organisations locales et internationales se sont mobilisées depuis longtemps, pour intervenir dans le milieu afin de soutenir la population en construisant des bornes fontaines et en leur apprenant des mesures de base d’hygiène purifiant l’eau, les conséquences de la consommation d’eau impropre, l’assainissement du milieu et les méthodes efficaces d’approvisionnement d’eau. Malheureusement, toutes ces initiatives sont presqu’un échec. Le gouvernement provincial ne s’intéresse pas à évaluer les projets de ses partenaires et ces organisations ne se contentent d’ailleurs que des solutionner les conséquences que de toucher aux vrais problèmes d’insuffisance en eau potable. Et cette passivité des acteurs occasionne l’enregistrement dans les structures sanitaires du village d’épidémies de gastro-entérites et des diarrhées mortelles surtout chez les enfants de moins de 5ans.[13]
Un autre problème se situe au niveau des distances qui séparent les ménages des points de puisage obligeant aux jeunes filles et garçons de parcourir nuits et jours des longues distances ,surtout pendant les périodes de la saison sèche pour puiser de l’eau et y rester pendant des longues heures .
I.3.Questions de recherche
I.3.1.Question générale de la recherche
Quels sont les facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans les ménages de KIZIBA II ?
I.3.2.Questions spécifiques de la recherche
I.4.Hypothèses
I.5.Objectif de la recherche
I.5.1.Objectif global de la recherche
Identifier les facteurs limitant l’accessibilité à l’eau potable dans les ménages de KIZIBA II.
I.5.2.Objectifs spécifiques
I.6.Choix et intérêt du sujet
I.6.1.Choix du sujet
Ce choix n’a pas été fait au hasard. Certes, le problème de santé en général, et celui de l’inaccessibilité en eau potable, en particulier, est une réalité d’actualité dans la ville de Goma et surtout dans le village KIZIBA II. Et depuis plusieurs décennies, les habitants de cette contrée en sont victimes et leurs plaintes ne sont prises en considération ni par l’Etat ni par les organisations. En tant que chercheur en santé et développement communautaires, nous devons prévenir cette population de certaines maladies et de certains risques liés au manque d’eau potable pour un avenir meilleur.
I.6.2.Intérêt du sujet
Notre travail présente un triple intérêt :
-Sur le plan scientifique : ce travail est notre modeste contribution dans l’identification et résolution des certaines maladies, certains dangers liés au manque d’eau dans le village KIZIBAII. Mais également, il se veut être un outil indispensable pour les futurs chercheurs en sante et développement communautaires.
-Sur le plan personnel : il est porté dans le souci de contribuer au bien être de nos frères et sœurs qui vivent dans des milieux où il ya manque d’eau potable.
-Sur le plan pratique : les résultats de ce travail permettront à la REGIDESO et aux partenaires du gouvernement de prendre des stratégies pour la mise en place d’une politique efficace pour la distribution de l’eau potable à l’ensemble de la population de KIZIBAII.
I .7.Délimitation dans le temps et dans l’espace
-Dans le temps : il prend la période de l’an 2017, laquelle année constitue l’élaboration de notre recherche.
-Dans l’espace : le village de KIZIBA II, à Goma, au Nord Kivu, constitue notre principal milieu d’étude.
I.8.Définitions des termes
Dans cette partie, il est question de définir certains concepts clés en rapport à l’essence de notre étude. Il s’agit des mots clés tels que : l’eau, inaccessibilité.
Village : groupe d’habitations rurales.[18]
[1]LAZARE TIA ET SEKA GHISLAIN SEKA. «Acteurs privés et approvisionnement en eau potable des populations de la commune d’Abobo-Côte d’Ivoire» in Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography, Vol. (2) 2. Mis en ligne le 15 Novembre 2015, pp. 15-28. URL: http://laurentienne.ca/rcgt
[2]Idem
[3]Valo, la crise de l’eau, illustrée en 5 graphiques in Rapport de l’ONU-eau ,publié sur WWW.lemonde.com,Martine consulté le 22 décembre 2016 à 13h.
[4] LAZARE TIA ET SEKA GHISLAIN SEKA. «Acteurs privés et approvisionnement en eau potable des populations de la commune d’Abobo-Côte d’Ivoire» in Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography, Vol. (2) 2. Mis en ligne le 15 Novembre 2015, pp. 15-28. URL: http://laurentienne.ca/rcgt
[5] Le figaro, Santé : Mieux-être et Environnement, publié sur www.lefigaro.fr,consulté le 26 décembre 2016 à 17h
[6]www.lenouveliste.com,Eau et développement durable, publié le 20 mars 2015, consulté le 28 décembre 2016 à 13h
[7] OMS, séminaire à Washington de la journée Mondiale de l’eau, 22 Mars 2015,
[8] Idem
[9] PAR ALMA BENZAID SANTE INTERNATIONALE ; les maladies liées à l’eau,29 FEVRIER 2012,publié sur http://www.grotius.fr/quelles -sont -les maladies-liées à l’eau ,
[10] Rapport UN-water, objectif du Millénaire pour l’accès à l’eau potable dans le monde publié sur www.un.org,
[11] L’objectif du Millénaire pour le développement (OMD) relatif à l’eau (objectif 7 cible 4) est aussi loin d’être atteint en RDC.
[12] PNUE : Problématique de l’eau potable en RDC, défis et opportunités, Rapport Technique, 2010
[13] Radio Okapi, problématique d’eau potable dans la ville de Goma en saison sèche, consulté sur Radio Okapi, org, publié en 2014
[14]Dictionnaires le Robert, nouvelle édition refondue, avenue pierre de Coubertin, 75013,2006.
[15] Idem, p.216
[16] Dictionnaire Larousse de Poche 2012, p.259.
[17] Idem
[18]idem