Arrow Table de matières
3471169
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE
Présenté par MUGISHO ZIRHUMANA Janvier
Pour l'obtention du diplôme de Ingénieur Agronome

EFFICIENCE DU ZAÏ ET TIED RIDGE DANS LA CONSERVATION DE L’EAU DU SOL : CAS DE LA PLAINE DE LA RUZIZI

Publication : 29 Août 2017
La superficie totale des terres cultivées est estimée à 1,4 milliard d'hectares, au niveau mondial, et environ 80 pourcent de cette superficie est cultivée en sec; elle assure environ 60 pour cent de la production agricole mondiale (FAO, 2010). Les plantes sont cultivées selon différents régimes de gestion de l'eau, allant du simple travail du sol pour accroître l'infiltration des pluies jusqu'aux technologies d'irrigation et méthodes de gestion de pointe (French, 1984). La sécheresse est l’un des  principaux facteurs  limitant la production agricole et forestière dans les zones arides et semi-arides de l’Afrique de l’Ouest (Keulen et al., 1990 ; Lindner et al., 2008). Dans ces zones, les sols et les terres arables subissent de plus en plus l’érosion et la disparition de la végétation (Thevoz, 1997 ; Babacar, 2000). Cependant l’exploitation des ressources naturelles dans ces zones au cours des dernières décennies s’est intensifiée avec la croissance démographique (Roose, 1995). Les conséquences résultant de cet état de fait sont une disparition progressive de la végétation et une dégradation physique, biologique et chimique des sols, ce qui aboutit à l’apparition et l’extension des sols dénudés appelés « zippélés » et la salinisation du sol (FAO, 2010). Certaines régions de la RDC sont caractérisées par les climats sahéliens avec des longues saisons sèches et des pluies irrégulières, tel le cas de la plaine de la Ruzizi, à l’Est du pays.  Ces irrégularités s’accentuent de plus en plus à cause de la perturbation climatique observée ses dernières décennies sur notre planète (Larbi et al., 1998). L’agriculture dans ces régions étant essentiellement pluviale, il s’ensuit une perturbation du calendrier agricole conduisant souvent à une diminution du rendement des cultures.

Année académique 2013

Partager ce travail sur :