Voilà que la présente étude qui portait sur la comparaison de l’évaluation en groupe du modèle socio-constructiviste et l’évaluation individuelle ou sélective des élèves de 6ème secondaire de l’Institut Imani Panzi à l’épreuve dictée française est au terme. Celui-ci s’est au départ borné au tour de la question ci-dessous : la pratique de l’évaluation en groupe influe significativement sur les résultats scolaires des apprenants. Dit autrement, l'application du modèle socio-constructiviste dans l’évaluation des élèves leur permettent de réussir mieux que lorsqu’ils travaillent seuls ou individuellement.
A cet effet, l’objectif poursuivi était de comprendre à quel point la pratique de la PAP est efficace dans le processus d’évaluation des acquis scolaires des élèves. Et spécifiquement, l'objectif était celui de dégager ou comprendre à l’aide des données récoltées, la nécessité de la PAP que les autres spécialistes en éducation accordent à cette nouvelle approche pédagogique. Bref, par ce travail l’on voulait clarifier l'opinion relative à la performance du travail en groupe au jour d'aujourd'hui dans les pratiques évaluatives dans l’école congolaise et particulièrement celle de Bukavu.
Pour ce faire, l’épreuve de dictée française a été retenue comme instrument de travail pour recueillir des données pratiques (données du terrain), et celle-ci a été administrée à un échantillon de 32 élèves de deux classes de 6ème secondaire de l’Institut Imani Panzi à deux reprises. Et cela à travers la technique documentaire et la méthode expérimentale qui ont permis à ce travail non seulement pour avoir des données du terrain mais également comme pilote ou fil conducteur.
Après que les données soient recueillies, les comparaisons des moyennes ont étaient faites et cela à l’aide du test t de Dunnett. De ces analyses, les résultats obtenus sont les suivants : statistiquement parlant, les moyennes de réussite étaient 1,94 pour le groupe expérimental contre 1,88 du groupe témoin et celles-ci à l’aide du test t de Dunnett conduisit au résultat selon lequel td calculé (0,088) est inférieur à td critique au seuil de 5% (2,04), et comme ce td ( cal ) tombe dans la zone d’acceptation, il était normal que l’on accepte l’hypothèse nulle. Cela pour ainsi signifier qu’il n’y avait pas au pré-test une différence significative entre les deux groupes. Etonnement, une différence s’est fortement prononcée au post test par le résultat selon lequel la moyenne de réussite du groupe expérimental étant de 5,75 contre 2,07 du groupe témoin. Et dont td calculé (5,786) est sensiblement supérieur à td critique au seuil de 0,05 (2,04).
Et quant à ce qui est des comparaisons intra groupe, il est de même prouvé que l’évolution est plus prononcée pour le groupe expérimental que dans le groupe témoin. Bref, la classe considérée comme groupe expérimental a amélioré sensiblement son rendement que celle qui constitue le groupe témoin.
Par ces résultats qui prouvent un avantage absolu du groupe expérimental, la supposition devient une réalité d’où l’hypothèse la pratique des méthodes de la PAP dans le processus d’évaluation des acquis influe significativement sur le résultat des apprenants est confirmée.
Dit autrement, l'application du modèle socio-constructiviste dans le travail des élèves leur permettent de réussir mieux que lorsqu’il travail seul.
Eu égard à ce qui précède, les suggestions suivantes en sont ressorties :
Il est important de paraphraser dans cette partie les propos de Gérard Barnier (op.cit, p. 3) bien que nos recherches tendent à valoriser la PAP, qui est issue des travaux de Piaget et Vygotsky, qu’il n’y a pas, dans l’absolu, de manière qui soit fondamentalement meilleure qu’une autre : tout dépend des objectifs à atteindre, des contenus travaillés, des personnes avec qui l’on travaille, des conditions institutionnelles dans lesquelles on se trouve en tant qu’enseignant, etc.
Il est en outre impératif de dire que la présente étude n’est pas une parole d’évangile où l’on doit dire amen. Cela pour dire qu’elle a eu des certaines faiblesses et les unes sont : un nombre réduit d’échantillon, un temps réduit de l’expérimentation, etc. cela et d’autres éléments non cités peuvent ipso facto influer sur les conclusions ressorties de la présente. De cet effet, il est essentiel que ces aspects soient revus dans nos prochaines recherches ou d’autres chercheurs peuvent enrichir cette dernière par des prochaines études.
Pour terminer, il sied de signaler que nul n’est sans ignoré qu’il y a quelque soit le niveau, des imperfections qui s’observent dans toute œuvre humaine. Pour ce faire, l’auteur invite ses lecteurs à la tolérance et si possible qu’ils lui fassent parvenir des observations constructives pour lui permettre d’améliorer. Merci pour votre attention !