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CHAPITRE 3: RÉSULTATS ET DISCUSSION

PRESENTATION DES RESULTATS

III .1. PARAMETRES VEGETATIFS

1.1.TAUX  DE REPRISE

Figure ci-dessous explique  l’adaptation des variétés de la pomme de terre selon le taux de reprise.

De ce tableau expliquant l’adaptation de nos variétés suivant le taux de reprise, il ressort que, les variétés MABONDO, KINJA ce sont moyennement adaptées aux conditions naturelles du milieu par rapport à la variété CRUZA considérée comme variété témoin.

La figure ci-dessous explique l’allure du taux de reprise de la pomme de terre selon les différents traitements :

Les résultats présentés par ce graphique nous prouvent que c’est avec :

  • Les traitements engrais minéral, engrais organique et sans engrais qu’on a observé un taux de reprise le plus important pour les variétés telle que, MABONDO, KINJA, CRUZA ainsi que la variété GAHINGA pour le traitement combinaison.

Il ressort de ce tableau d’analyse de la variance que le taux de reprise  des variétés de la pomme de terre n’a pas été influencé par la variété (P=0.4256), ni par le traitement (P=0.8358) non  plus aussi par l’interaction de variété et le  traitement (P=0.9516).

  • HAUTEUR DU PLANT

Figure ci-dessous explique le niveau d’adaptation des variétés de la pomme de terre, selon la hauteur des plants a la reprise.

Pour ce qui est de la hauteur de plants, le résultat de ce tableau expliquant l’adaptation des variétés montre que, les variétés telles que KINJA, MMABONDO ont présenté une allure d’adaptation acceptable par rapport a la variété témoin, pendant que la variété GAHINGA s’est manifesté un niveau d’adaptation faible de tous. 

La figure ci-dessous explique l’évolution des hauteurs des plants en fonction des traitements 

Selon que le résultat est présenté par ce graphique, il a été prouvé que la hauteur la plus élevée a été enregistré dans les parcelles ou les traitements tels que, engrais minéral, engrais organique, sans engrais ont été réalisés, cela pour les MABONDO, CRUZA ainsi que la variété GAHINGA.

Selon l’analyse de la variance, la hauteur des plants  n’a pas été influencée ni par la variété (P=0.3281), ni par le traitement (P=0.0978), ni aussi par l’interaction variété et traitement (P=0.5459).

1.3. DIAMETRE AU COLLET A LA FLORAISON

La figure ci-dessous explique le niveau d’adaptation des variétés de la pomme de terre,  selon leur diamètre au collet à la floraison.

Figure 3 : adaptation des variétés selon le diamètre au collet a la floraison.

De ce graphique expliquant le comportement des nos variétés par rapport à la variété temoin (CRUZA), il ressort que c’est  la variété GAHINGA  qui s’est bien adaptée  dans les conditions naturelles du milieu en présntant un diamètre au collet le plus élevé de tous les autres, suivit de la variété MABONDO  ainsi que la variété KINJA qui a enregistré un diamètre au collet le plus faible. 

La figure ci-dessous explique la variation de diamètre au collet des plants de la pomme de terre à la floraison  selon les différents  traitements.

Par rapport à la réponse de nos variétés aux quelques options de la GIFS,  il ressort de ce graphique que, lorsqu’on a utilisé l’engrais minérale c’est la variété KINJA qui a enregistré un diamètre au collet le plus élevé de tous les autres mais suivit de la variété CRUZA. Lorsqu’on a appliqué l’engrais organique, il ressort que c’est avec la variété MABONDO qu’on a enregistré le diamètre au collet le plus élevé des autres, suivit de la variété GAHINGA, CRUZA, mais aussi c’est avec la variété KINJA qu’on a pu enregistrer la valeur la plus faible des tous pour ce traitement.

Pour  ce qui est de la combinaison engrais organique et minéral, le graphique montre que c’est la variété témoin (CRUZA) qui a enregistré un diamètre au collet le plus élevé suivit de la variété MABONDO, KINJA et  celle GAHINGA. Enfin, pour ce qui concerne le traitement sans engrais, il est prouvé par le graphique que c’est avec la variété GAHINGA qu’on a eu le diamètre au collet le plus élevé de tous, suivit aussi de la variété CRUZA, MABONDO, mais aussi c’est la variété KINJA pour ce traitement qui a enregistré le diamètre le plus faible des tous les autres.

Il ressort de ce tableau d’analyse de la variance situé à l’annexe que le diamètre au collet à la floraison des plants de la pomme de terre n’a pas été influencé ni par les effets variétaux (P=0.3696), ni par les effets traitements (P=0.6302), mais plutôt, par les effets  de l’interaction variété traitement (P=0.0072).

Tableau de séparation des moyennes de diamètre au collet des plants de la pomme de terre à la floraison,  en fonction de l’interaction variété traitement.

Variétés

Traitements

Moyennes et groupes homogènes

KINJA

Engrais minérale

9.6400 A

MABONDO

Engrais organique

9.6133 AB

GAHINGA

Sans engrais

9.2900 AB

CRUZA

Sans engrais

8.7600 AB

CRUZA

Engrais minérale

8.6400 AB

GAHINGA

Engrais organique

8.4267 AB

CRUZA

Combinaison

8.0267 AB

CRUZA

Engrais organique

7.8800 AB

MABONDO

Sans engrais

7.7600 AB

MABONDO

Combinaison

7.4400 AB

MABONDO

Engrais minérale

7.2400 AB

GAHINGA

Combinaison

6.9600 AB

KINJA

Combinaison

6.9067 AB

GAHINGA

Engrais minérale

6.4733 AB

KINJA

Engrais organique

5.9733 AB

KINJA

Sans engrais

4.6933B

A l’issu de ce tableau de séparation des moyennes de diamètre au collet  à  la floraison des plants de la pomme,  nous remarquons que le diamètre au collet  pour notre culture a subit des influences de la part de l’interaction variété traitement ou nous avions enregistré trois groupes dont le groupe A constitué de la variété KINJA qui avec le traitement engrais minérale a enregistré un diamètre au collet de (9.6400 mm), le groupe AB constitué lui aussi des variétés MABONDO, KAHINGA, CRUZA même KINJA avec les traitements et moyennes tel que présentés dans le tableau ci-dessus. Enfin, le groupe B formé par la variété KINJA avec le traitement sans engrais mais qui celle à enregistrer le diamètre au collet le plus faible de tous (4.6933 mm).

1.4. LA BIOMASSE AERIENNE DE PLANTS DE POMME DE TERRE

La figure ci-dessous explique l’adaptation de nos variétés de la pomme de terre, selon la variation de poids de la biomasse.

De ce graphique expliquant l’adaptation de nos variétés suivant le poids de la biomasse, il ressort que ce sont les variétés CRUZA et GAHINGA qui ont produit plus de la biomasse que d’autres variétés.

La figure ci-dessous explique la réponse  des variétés à la GIFS selon le poids de la biomasse.

Les résultats  que présente ce graphique de réponse des variétés selon le poids de la biomasse montrent que c’est avec :

  • Les variétés GAHINGA et CRUZA qu’on a enregistré le poids de la biomasse le plus élevé, pour le traitement sans engrais,
  • Les variétés KINJA, CRUZA et GAHINGA qu’on a observé le poids de la biomasse élevé pour le traitement engrais minéral,
  • La variété CRUZA suivit d’autres que nous avons obtenus un poids de la biomasse le plus élevé de tous pour le traitement combinaison.

Le résultat de ce tableau d’analyse de la variance montre clairement que le poids de la biomasse pour notre culture de la pomme de terre était significativement influencé par les effets variétaux (P=0.0029), traitements (P=0.0000), ainsi que ceux de l’interaction variété traitement (P=0.0000).

Tableau de séparation des moyennes de poids de la biomasse de la pomme de terre en fonction des variétés.

Variétés

Moyennes et groups homogènes

CRUZA

1.3167  A

GAHINGA

1.1667  AB

KINJA

0.7500  BC

MABONDO

0.5117 C

Pour ce qui concerne la séparation des moyennes en fonction des variétés, les résultats montrent qu’il existe quatre groupes selon que les variétés présentent une variation des poids;

  • le groupe A est constitué de la variété CRUZA 1.3167 Kg,
  • le groupe AB  qui comprend la variété GAHINGA 1.1667  Kg,
  • le groupe BC constitué par la variété KINJA 0.7500  Kg,
  • ainsi que le groupe C composé par la variété MABONDO 0.511 7Kg avec qui nous avons obtenu un poids de la biomasse le plus faible de toutes les variétés.

Tableau de séparation des moyennes de poids de la biomasse de la pomme de terre en fonction des traitements.

Traitements

Moyennes et groups homogènes

Sans engrais

1.0992  A

Engrais organique

1.0250  A

Engrais minérale

0.8958  B

Combinaison

0.7250  C

Trois groupes de moyennes ressortent de la séparation des moyennes en fonction des traitements. Le premier groupe (groupe A) porte les traitements sans engrais et celui de l’engrais organique dont les moyennes de poids de la biomasse sont respectivement 1.0992 Kg pour le traitement sans engrais et 1.0250 Kg pour le traitement engrais organique , le second groupe (groupe B)  composé de traitement engrais minéral avec une moyenne de 0.8958  Kg, enfin le troisième groupe (groupe C) constitué de traitement combinaison 0.7250  Kg.

  1. PARAMETRES DE RENDEMENT

2.1. NOMBRE DE TUBERCULES PAR PLANT

La figure ci-dessous explique l’adaptation des variétés  de la pomme de terre,  selon le nombre des tubercules  par plant.

Par le résultat que présente ce graphique d’adaptation des variétés de la pomme de terre, suivant le nombre des tubercules par plant, il est montré statistiquement  que  par rapport à notre variété témoin,  c’est la variété GAHINGA qui s’est très bien adaptée, selon qu’elle a produit un nombre plus élevé  des tubercules par plant plus que tous les autres, cela dans les conditions naturelles du milieu (sans engrais), suivit par la variété MABONDO ainsi la variété KINJA qui a enregistré un nombre des tubercules plus faible que les autres.

La figure si dessous  explique la réponse de nos variétés  de la pomme de terre à la GIFS,  selon le nombre des tubercules par plant

Pour ce qui est du graphique explicitant l’allure des variétés face à quelques options de la GIFS selon le nombre des tubercules par  plant, il est prouvé que, dans toutes les parcelles ou nous avions  appliqué l’engrais organique, la variété MABONDO est la celle qui a produit plus des tubercules que les autres.

Dans les parcelles ou l’engrais minérale a été appliqué, il ressort de ce graphique que ce sont les variétés KINJA, CRUZA qui ont enregistré un nombre élevé des tubercules par plant de tous les autres, suivit de la variété MABONDO ainsi que la variété GAHINGA  qui a donné un nombre plus faible des tubercules par plant pour ce traitement. En appliquant la combinaison, il est clair que c’est avec la variété MABONDO que nous avons produit un nombre élevé des tubercules par plant, suivit de la variété CRUZA, KINJA ainsi que la variété GAHINGA qui a donné un nombre des tubercules le plus faible de tous les autres pour ce traitement.

Enfin, pour ce qui est du traitement sans engrais, il a été prouvé statistiquement que c’est avec la variété GAHINGA que nous avions produit plus des tubercules que les autres, mais suivit de la variété MABONDO, CRUZA ainsi que la variété KINJA qui  a produit un nombre très minime des tubercules par plant que toutes les autres variétés. 

De ce tableau d’analyse de la variance de nombre des tubercules par plant, les résultats obtenus montrent que le nombre des tubercules par plant a subit significativement les influences variétales (P=0.0013), traitements (P=0.0108) ainsi que ceux de l’interaction variété traitement (0.0000).

Tableau de séparation des moyennes de nombre des tubercules de la pomme de terre par plant en fonction des variétés.

Variétés

Moyennes et groups homogènes

MABONDO

GAHINGA

CRUZA

KINJA

8.3750  A

7.0833  AB

6.6667   B

5.2500    C

De ce tableau de séparation des moyennes de nombre des tubercules en fonction des variétés, il ressort que la variété MABONDO occupe la première place avec une moyenne de  8 tubercules, suivit de la variété GAHINGA 7 tubercules  par plant ainsi que la variété CRUZA, KINJA.

Tableau de séparation des moyennes de nombre des tubercules  de la pomme de terre par plant en fonction des traitements.

Traitements

Moyennes et groupes homogènes 

Engrais organique

Engrais minérale

Sans engrais

Combinaison

7.4167  A

7.1667  A

6.6667  AB

6.1250   B

La séparation des moyennes montre que ce sont les traitements  organoË—minéraux qui ont enregistré les moyennes de nombre des tubercules le plus élevés de tous les autres, cependant, le traitement combinaison a enregistré un nombre des tubercules par plant le plus bas de tous les autres traitements utilisés.

2.2. POIDS DE 10 TUBERCULES

La figure si dessous explique l’adaptation de nos variétés de la pomme de terre, suivant le poids de 10tubercules.

Proportionnellement aux résultats que montre ce graphique, il est clair que la variété GAHINGA s’adapte mieux aux conditions naturelles du milieu suivit de la variété MABONDO, KINJA par rapport  à  la variété CRUZA considérée comme témoin.

La figure ci-dessous explique la réponse de nos variétés de la pomme de terre à la GIFS suivant le poids de 10 tubercules.

Pour ce qui concerne la réponse de nos variétés aux quelques options de la GIFS (engrais minéral, engrais organique ainsi que la combinaison), le résultat nous montre que :

Ë—  la variété KINJA a présenté à mieux répondu  à l’application de  l’engrais minéral par rapport aux autres variétés,

Ë— la variété MABONDO a donné le poids de 10 tubercules le plus élevé, lors de l’application de l’engrais organique et la combinaison engrais organique  minéral,

Ë—la variété GAHINGA a manifesté un poids élevé de 10 tubercules le plus élevé  par rapport aux autres variétés, lors de traitement sans engrais.

De ce tableau d’analyse de la variance,  il ressort  que les variétés ont présenté des effets significatifs sur le poids de 10 tubercules (p=  0.0113), mais aussi, de les effets  de l’engrais (P = 0.0000) et de l`interaction variété engrais  (P = 0.0000) ont induit significativement le poids de 10 tubercules.

Tableau de séparation des moyennes de poids10 tubercules en fonction des variétés.

Variétés

Mean Homogeneous Groups

MABONDO

0.9583 A

GAHINGA

0.8625 A

KINJA

0.7750 AB

CRUZA

0.5500 B

Il ressort de ce tableau de séparation de moyennes de poids de 10 tubercules en fonction de variété que c’est les variétés MABONDO (0.9583  Kg) et GAHINGA (0.8625 Kg)  qui présentent le poids le plus élevé suivit de variétés tel que KINJA et CRUZA.

Tableau de séparation des moyennes de 10 tubercules en fonction des traitements.

Traitements

Moyennes et groupes homogènes

Sans engrais

0.9125   A

Engrais organique

0.8750  A

Engrais minéral

0.7167 B

Combinaison

0.6417 B

D’après ce tableau de séparation de moyennes de  poids de 10 tubercules en fonction de traitement, il ressort que les traitements sans engrais et celui  d’engrais organique ont influencé le poids de tubercules par rapport aux traitements (engrais minéral et  combinaison).

  1. 3. LE POIDS PARCELLAIRE DES TUBERCULES DE LA POMME DE TERRE.

La figure si dessous  explique l’adaptation de nos variétés  de la pomme de terre,  selon le poids parcellaire des tubercules de la pomme de terre.

De ce résultat, il ressort que la variété MABONDO s’adapte mieux aux conditions naturelles du milieu suivit de la variété GAHINGA,  par rapport à la variété CRUZA considérée comme variété témoin, alors que la  variété KINJA a enregistré un niveau d’adaptation le plus faible par rapport à cette dernière.

La figure ci-dessous  explique la réponse de nos variétés de la pomme de terre  à la GIFS,  selon le poids parcellaire.

Pour ce qui est représenté par ce graphique expliquant la réponse des variétés aux quelques options de la GIFS (engrais minéral, engrais organique et la combinaison) selon qu’on évalue le poids parcellaire de nos différentes variétés, il est clair que :

  • La variété KINJA a enregistré un poids parcellaire le plus élevé que d’autres variétés, selon qu’on appliquait l’engrais minéral,
  • La variété MABONDO a répondu favorablement aux traitements engrais organique, combinaison  organoË—minéraux ainsi que  celui témoin plus que les  autres, mais suivit de la variété GAHINGA ainsi que celle CRUZA.

De ce tableau d’analyse de la variance de poids parcellaire des tubercules de la pomme de terre pour nos différentes variétés, il ressort que, le poids parcellaire pour ces variétés a été significativement influencé par des effets traitement (P= 0.0019), interaction traitement variété (P=0.0000), ainsi que ceux variétaux (P=0.0307).

Tableau de séparation des moyennes de poids parcellaire des tubercules de la pomme de terre, en  fonction des variétés.

Variétés

Moyennes et groups homogènes

MABONDO

4.2083 A

GAHINGA

4.2083 AB

KINJA

2.2500 B

CRUZA

2.1750 B

Ces résultats de séparation des moyennes  de poids parcellaire en fonction des variétés, montrent que la variété MABONDO (4.2083Kg) occupe  la première place,  suivit de la variété GAHINGA (4.2083 Kg), KINJA (2.2500 Kg), ainsi que la variété CRUZA qui a   donné un poids parcellaire le plus faible de tous.

Tableau de séparation des moyennes de poids parcellaire des tubercules de pomme de terre en fonction des traitements.

Traitements

Moyennes et groupes homogènes

Sans engrais

3.3750  A

Engrais organique

3.1000  A

Engrais minérale

2.5417  AB

Combinaison

1.9917   B

La séparation des moyennes montre que ce sont les traitements sans engrais et celui engrais organique qui ont enregistré un poids parcellaire le plus important plus que les autres, alors que c’est le traitement combinaison qui nous a donné le poids parcellaire le plus faible de tous.

  1. 4. LE RAPPORT PARTIE UTILE ET CELLE VEGETATIVE

La figure ci-dessous explique le niveau d’adaptation de nos variétés selon le rapport partie utile biomasse.

De ce graphique, nous remarquons que c’est la variété CRUZA qui a  présenté un rapport partie utile biomasse le plus élevé, mais suivit de la variété GAHINGA, KINJA ainsi que celle MABONDO qui a  donné un rapport médiocre que d’autres variétés.

La figure ci-dessous explique la réponse de nos variétés à la GIFS selon le rapport partie utile biomasse.

De ce résultat que présente  le graphique, il ressort que c’est avec :

  • le traitement combinaison que le rapport partie utile biomasse a été plus important, cela pour la variété CRUZA, mais suivit de celle GAHINGA, KINJA ainsi que la variété MABONDO qui a enregistré un rapport médiocre de tous,
  • le traitement engrais minéral qu’on a observé un rapport élevé de la partie utile biomasse pour la variété KINJA, suivit de la variété CRUZA, GAHINGA, alors que c’est  toujours la variété MABONDO qui a donné un rapport le plus faible de tous,
  • le traitement engrais organique que la variété CRUZA suivit de celles KINJA et GAHINGA qu’ont enregistré un rapport partie utile biomasse de la pomme de terre élevé,
  • enfin le traitement sans engrais qu’on a obtenu un rapport élevé, pour les variétés CRUZA, GAHINGA, ainsi que celle KINJA.

En faisant l’analyse de la variance, il se dégage une influence hautement significative des effets variétaux (P=0.0003), traitement (P=0.0000) ainsi que ceux de l’interaction variété traitement (P= 0.0000).

Tableau de séparation des moyennes de rapport partie utile biomasse de la pomme de terre en fonction des variétés.

Variétés

Moyennes et groups homogènes

CRUZA

0.7000 A

GAHINGA

0.5675  AB

KINJA

0.4792  B

MABONDO

0.1367  C

En faisant aussi la séparation des moyennes et  groupes homogènes, on obtient les résultats résumés dans le tableau montrant que la variété CRUZA 0.7000 Kg a enregistré un rapport important, alors que c’est  la variété MABONDO 0.1367  Kg  qui produit un rapport médiocre de toutes les variétés.

Tableau de séparation des moyennes de rapport partie utile biomasse de la pomme de terre en fonction des traitements.

Treatments

Moyennes et groups homogènes

Combinaison

0.5675  A

Engraisminérale

0.4875  B

Engraisorganique

0.4492  B

Sans engrais

0.3792  C

Enfin, pour ce qui concerne la séparation des moyennes en fonction des traitements, le résultat montre que c’est avec le traitement combinaison que le rapport a été important, suivit des traitements engrais minéralet engrais organique, alors que c’est avec le traitement sans engrais qu’on a obtenu un rapport plus faible.

  1. 5. LE RENDEMENT A L’HECTARE

La figure ci-dessous  explique l’adaptation de nos variétés de la pomme de terre selon  l’allure de rendement à l’hectare.

Les résultats  présentés par ce graphique expliquant le niveau d’adaptation de nos variétés selon le rendement à l’hectare, prouve que  la variété MABONDO  s’est bien adaptée aux conditions naturelles du milieu, suivit de la variété GAHINGA  par rapport à la variété CRUZA considéré comme variété locale. Et pour ce qui est de de la variété KINJA, nous constatons qu’elle a  été la moins adapté de tous.

La figure ci-dessous explique la réponse de nos variétés de la pomme de terre à la GIFS, selon l’allure de rendement à l’hectare.

Pour ce qui est de graphique expliquant la réponse des variétés à la GIFS, les résultats montrent que c’est avec :

  • le traitement engrais organique que la variété MABONDO a produit un rendement à l’hectare le plus important, suivit de traitement sans engrais pour la variété GAHINGA,  traitement engrais minéral pour la variété KINJA, ainsi que le traitement combinaison pour la variété MABONDO.

Les résultats d’analyse de la variance montrent clairement que,  le rendement à l’hectare pour nos variétés de la pomme de terre  a subit significativement des influences de la part des variétés (P=0.0004), des traitements (P=0.0000), ainsi que de la part de l’interaction variété traitement (P=0.0000).

Tableau de séparation des moyennes de rendement à l’hectare  de la pomme de terre en fonction des variétés.

Variétés

Moyennes et groups homogènes

MABONDO

9.2667  A

GAHINGA

5.5500  B

KINJA

5.2500  B

CRUZA

5.0583  B

Il ressort de ce tableau de séparation des moyennes de rendement à l’hectare en fonction des variétés que c’est avec la variété MABONDO 9.2667  Kg  qu’on a observé le rendement à l’hectare le plus important de toutes les variétés, suivit par les variétés GAHINGA, KINJA  ainsi que CRUZA avec leur moyennes respectives 5.5500 Kg, 5.2500  Kg et 5.0583  Kg.

Tableau de séparation des moyennes de rendement à l’hectare de la pomme de terre en fonction des traitements.

Treatments

Moyennes et groups homogènes

Sans engrais

7.3167  A

Engraisorganique

7.2333  A

Engraisminérale

5.9250  B

Combinaison

4.6500  C

Ces résultats de séparation des moyennes  de rendement à l’hectare en fonction des  traitements, montrent que c’est sur les parcelles ou nous avons réalisé les traitements sans engrais et engrais organique que le rendement à l’hectare de la pomme de terre a été important, alors que c’est avec le traitement combinaison que nous avons enregistré un rendement à l’hectare le plus faible de tous.

III.4. DISCUSSION DES RÉSULTATS.

Au cours de notre étude, le taux de reprise a été le même  pour les différentes variétés  de pomme de terre utilisées, sans que les traitements des engrais réalisés n’interviennent. D’après Michel(2006), la germination de tubercules dépend des conditions intrinsèques du tubercule par exemple la réserve ainsi que la dormance de tubercule mais aussi des conditions externes de la semence (température, l’humidité…).

Pour cela par une bonne reprise de semences de la pomme de terre se réalise lorsque la température du milieu de conservation est située à l’intervalle de 12 à 15°C et avec une humidité de l’air de 10 %, et que la minéralisation d’un apport organique précédant la culture dépend des conditions de température et d’humidité du sol (UNIFA, 2012).

Pour notre cas, les traitements réalisés n’ont pas pu influencer le taux de reprise par le fait qu’à ce moment-là les tubercules n’ont pas encore développer  assez des racines pour utiliser   des engrais apportés. Cela veut dire que, les petites racines mélopées n’avaient pas la capacité d’assimiler les engrais (MUSHAGALUSA, 2013) Ce résultats uniformes trouvés dans tous les traitements est le même avec celui observé en QUEBEC en 2000, qui montre qu.il n’y est pas de différence significative de taux de reprise entre les traitements, malgré la dose d’engrais utilisée. 

A ce qui concerne  la hauteur du plant, un mois après la mise en place de la culture, il a été démontré que la hauteur de plants n’avaient pas variées ni en fonction des variétés non en fonction des traitements.   Le non variation serait probablement dû à des  facteurs du milieu mais aussi à la disponibilité et capacité d’assimilation des éléments nutritifs relatifs aux besoins nutritionnels de la culture (MUSHAGALUSA, 2013). Ce paramètre nous a été important par le fait qu’il nous a permis d’avoir une précision pour ce qui concerne la hauteur que peut atteindre un plant de pomme de terre en une période d’un mois après la mise en place de la culture dans un milieu en haute altitude.

Pour ce qui est de diamètre au collet de nos variétés à la floraison, il a été montré qu’en considérant séparément les variétés et les traitements, ces deux facteurs n’ont pas présenté de différences significatives, mais alors, l’interaction de ces deux  facteurs a induit de différence significative sur ce paramètre; cela pourrait être dû à la dépendance entre les traitements réalisés et les variétés mise en place, en plus de cela, le diamètre au collet d’une plante étant un caractère  génétique, pour se manifester, il doit  dépendre d’abord de  variété et de conditions environnementales du milieu (cours de génétique de plantes, 2013). 

Partant de nombre de tubercules par plant, le résultat a prouvé que les variétés, le traitement ainsi que leur interaction ont significativement influencé le nombre de tubercules, ceci concorde à la théorie de UNIFA (2005), qui stipule que la quantité d’éléments  minéraux présents dans une proportion apporté à la pomme de terre, favorise la croissance de la plante, le développement des racines (tubérisation) ainsi que le calibre de tubercules.

Comparativement à ce résultat obtenu, nous remarquons que nos résultats sont semblables à ceux qu’a trouvés Imani (2008), malgré les différences liées aux conditions du milieu et les traitements utilisés.

Pour ce qui concerne le poids de 10 tubercules, il a été  prouvé que les variétés mise en place, les traitements réalisés au cours de notre étude ainsi que leur interaction, ont induit significativement le poids des tubercules. Cela serait probablement dû  par le calibre de tubercule et la quantité de la matière sèche  et celle de l’eau qui constitue le tubercule. Le calibre moyen des tubercules et leur homogénéité sont déterminés par une alimentation non limitante en eau et en éléments nutritifs, minérale qui  sont influencés à la fois par leurs excès et par leurs carences (UNIFA ; 2012).

Cependant, quant à ce qui est de la biomasse aérienne de la culture, selon les résultats obtenus de notre essai, la biomasse aérienne de la pomme de terre a été influencée  par les variétés, les traitements réalisés lors de la période culturale ainsi que leur interaction ;cela pourrait s’expliqué par la disponibilité et l’assimilation effective de l’élément Azote  par la culture, qui assure le développement végétatif de la plante (MUSHAGALUSA, 2014).

En effet, pour ce qui concerne le rendement, le résultat réalisé  montre clairement que le rendement de la pomme de terre a varié en fonction des variétés mise en place, des traitements appliqués ainsi qu’en fonction de leur interaction. D’après le résultat obtenu par Theodor (2008), lors de l’étude sur réaction à la fumure azotée de nouvelles variétés de pommes de terre, il a été confirmé que le rendement de la pomme de terre est fortement influencé par  les variétés utilisées, la quantité d’éléments nutritifs disponibles issus de la minéralisation de l’engrais apporté, selon la nature du sol, les conditions climatiques et la saison culturale  considérée.

Pour notre cas, ce résultat semble s’expliquer par le fait qu’à la maturité, les tubercules formés au cours de la période culturale  ont bénéficié aux engrais apportés tant minéraux qu’organiques, comme par exemple, le rendement de la pomme de terre résulte de la durée de grossissement des tubercules et de leur grossissement journalier.

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