Notre étude a été menée dans la collectivité chefferie de Kaziba en territoire de walungu. Ce vaste territoire est limité
La chefferie de Kaziba est située au sud –Est de la ville de Bukavu à une quarantaine des Kilomètre à vol d’oiseau. Elle est reliée à cette ville par un tronçon routier de 55Km. la collectivité est localisée en haute altitude entre 1500 et 3200 m d’altitude. Son point le plus élevé est situé au sud (pic mont Itombwe). On constate qu’au fur et à mesure qu’on s’approche du sud l’altitude augmente. (Baganda, 2008).
La chefferie de Kaziba 2013
Les matériels végétaux qui ont été utilisé tout au long de notre étude étaient constitués de quatre variétés de pomme de terre dont trois qui seraient nouvellement adaptées notamment GAHINGA, KINJA, MABONDO et une autre considéré comme variété témoins(CRUZA) qui serait une variété du milieu déjà adapté aux conditions pédoclimatique du milieu. Ces variétés de pomme de terre avaient été pour la première fois évaluées et vulgarisées par l’institut National des Recherches Agronomiques (INERA MULUNGU) qui avait effectué une longue étude de la performance de ces variétés.
Variétés |
Cycle |
Maladies |
Tiges |
Tubercules |
Rendement à l’hectare |
Aire de culture |
KINJA |
Court (80-90) jours |
Mildiou(résistante) et Bactériose |
Moins nombreuses de forme angulaire, vert pigmenté |
Ovale de moyen calibre |
En station : 20 à 25t⁄ha et 10 à 15t⁄ en milieu locale. |
Altitudes > 1500 m |
GAHINGA |
Long (120-130) jours |
Mildiou (assez résistante) Bactériose (susceptible) |
Peu nombreuse, longues et robustes |
Ronde, gros calibre |
En station : 15 à 20t⁄ha et 10 à 15t⁄ha en milieu locale. |
variété adaptée aux hautes altitudes, de plus de 1700 m et aux sols riches; elle est sensible aux carences en calcium et n’est pas recommandée pour les marais à cause de sa sensibilité à la bactériose. |
CRUZA |
Moyen (115-135)jours |
Mildiou(résistante) et Bactériose |
Nombreuses et longes |
Nombreuses et à moyen calibre |
En station : 15 à 25t⁄ha et 15 à 20t⁄ha en milieu locale |
Hautes et moyennes altitudes; en général la variété est adaptée à toutes les zones de culture de la pomme de terre, même aux marais à cause de sa tolérance à la bactériose |
MABONDO |
Court (80-90) jours |
Mildiou (assez résistante) et bactériose |
Peu nombreuses, longues et robustes |
Ronde, blanche et moyenne |
- |
Altitudes > 1500 m |
Source: Catalogue de Programme National de Recherche sur les Tubercules, INERA MULUNGU, 2008
A ce qui concerne ce tableau qui essaye de résumer les détails de ces variétés, disons réellement que toutes ces variétés étaient anciennement introduites et vulgarisées dans près que tout Sid Kivu sauf dans la chefferie de Kaziba ou depuis que la variété CRUZA a été introduite, elle n’a jamais été remplacée, elle reste continuellement cultiver quel que soit sa dégénérescence qui conduit progressivement à la baisse de rendement dans ce milieu. Ce pourquoi, nous avons pensé à une étude d’adaptation des variétés que nous allons nommer nouvelles bien sûre dans ce milieu.
Dans un cadre général, un travail scientifique nécessitant à passer par un essai en fin de sortir un résultat, exige pour cela de réunir de moyen matériel en vue de bien conduire cet essai. Cependant, il nous a été important de disposer un équipement nécessaire pour la réalisation de notre expérimentation.
Ils sont constitués de :
-Le NPK 12-6-16 : que nous avions utilisé le même jour que nous avions mis en place la culture, en raison de 6g que représente un capsule par poquet qui a occasionné 5 kg de NPK pour couvrir notre superficie de 599,2m² et selon le type de traitement. Suivant la recommandation donnée par ThomasHerberbeisen, Theodore Bellmer après l’obtention des résultats des leurs essais à Changins, qui déclarent que la fumure de fond apportée en Automne sous forme d’engrais minéraux doit être composée de 100 à 120 kg N, 80 – 100 kg P2O5, et 300 – 400 kg K2O par Hectare. Mais alors, pour ce qui concerne notre milieu, selon le protocole réalisé par l’IFDC CATALIST (2010A) dans le but de l’intensification de la fertilité des sols, ils ont parvenu à produire des formules correspondantes aux besoins de la culture. Comme par exemple pour la pomme de terre, il est recommandé d’apporter 300 kg NPK/ha.
-Le décamètre : qui était un rouleau de 45m et qui nous a servi pour la délimitation et le mesurage des superficies partielles des parcelles et totales de notre champ expérimental.
-Le ficelle : qui, lui aussi était un roulon de 500m que nous avions acheté au niveau du marché et qui nous a bien servi pour le cadrage de la parcelle et du champ entier, tout en suivant les mesures faite à l’aide de décamètre.
-le mètre ruban : gradué en centimètre et en millimètre, que nous avions utilisé pour mesurer la taille des plants à la reprise (30jours après plantation).
-Le pied à coulisse : un appareil de mesure gradué sur ses deux bordures dont la bordure d’en bas en millimètre, qui nous a servi pour mesurer le diamètre au collet des plants à la floraison, et le diamètre de tubercule, juste à la récolte. Et sa bordure supérieure graduée aussi en centimètre mais que nous n’avions pu utiliser.
- un bloc note et stylo : bloc note ; document dans lequel nous avions l’habitude de noter nos données lors de leur prélèvement et un stylo, pour griffonner dans ce bloc note.
-La balance : un appareil de mesure des capacités qui lui aussi nous a servi à mesurer les poids de tubercules à la récolte.
- La balance de précision de marque Electronic Kitchen Scale SF-400 et de capacité 5000X1g /177oz, qui nous a aidée à prélever le poids individuel du tubercule à la production.
-L’engrais organique: ici nous avions utilisé la crotte des chèvres comme engrais organique, après sa décomposition, juste le même jour de la mise en place de la culture en raison de 200g par poquet et cela en fonction de traitements.
-GPS : Appareil qui nous a permis d’effectuer le prélèvement des coordonnées géographiques dans le but de situer notre site de l’expérimentation dans l’espace.
0,50m |
0,50m |
0,50m |
10,7m |
3,8m |
1,8m |
EO |
EM |
EO+EM |
SE |
EO |
EM |
EO+EM |
EO |
EO+EM |
EM |
SE |
SE |
EO |
EM |
SE |
EO+EM |
EO |
EO+EM |
EM |
EO |
SE |
EO+EM |
EM |
EM |
EO |
EO+EM |
SE |
SE |
EM |
EO |
EM |
EO+EM |
EO+EM |
SE |
EO |
SE |
EO+EM |
EO |
EM |
EO |
EO |
EO+EM |
EM |
EO+EM |
SE |
SE |
V1 |
<<
V2 |
V3 |
0,8m |
80cm
v4 |
1m |
0,50m |
0,50m |
V2 |
0,50m |
V3 |
56m |
v4 |
V1 |
EM |
0,50m |
V1 |
V3 |
v4 |
V2 |
0,50m |
0,50m |
SE |
Cette étude s'est faite en plein champ dans la chefferie de Kaziba précisément à MUBUGA situé à 30 km à peu prés.
Quatre variétés de la pomme de terre étaient mise en place, dont trois nouvelles variétés à adapter (GAHINGA, KINJA et MABONDO) et une variété témoin (CRUZA) selon un dispositif expérimental du type Split plot. Le premier facteur selon ce dispositif était le traitement avec quatre niveaux (TEMOINS, LA CROTTE (qui sont des excréments de la chèvre), ENGRAIS MIMERALE ainsi que la combinaison CROTTE+ ENGRAIS MINERALE) et la variété comme second facteur avec ses quatre modalités également à savoir (la variété GAHINGA, MABONDO, KINJA et CRUZA). Ainsi le dispositif expérimental était constitué de quatre grandes parcelles subdivisées aussi à quatre petites parcelles, dont chaque grande parcelle représentait une variété, et chaque petite parcelle représentait un traitement. La petite parcelle couvrait une superficie de 6,8 m², avec une superficie utile de 5,2 m2, dans toute la superficie que couvrait le champ expérimental (599.2 m²) soit une longueur de 10,7m et une largeur de 56m.
Les répétitions étaient distantes entre elles de 1m, les grandes parcelles de 0,80m et les petites parcelles de 0,50m.
Sur les six lignes que comportait la petite parcelle, les tubercules étaient placés et semés à des écartements de 50cm sur la ligne et de 70cm entre les lignes.
L'essai était installé sur un terrain situé sur une ferme avec une topographie caractéristique de faible pante avec une végétation ayant une jachère de 3ans caractérisées par des espèces telle que: PaspalumClandestinum et GalisogaSiliata.
Le premier labour était réalisé à une profondeur de 30 à 35cm et qui a eu lieu le 10/02/2014.
Le second labour suivit de l'ameublissement du terrain ainsi que le processus de traçage s’effectuent du 29/02 au 02/03/2014.
La mise en place des tubercules a eu lieu le 03/03/2014, réalisée le même jour et qui consistait à placer un tubercule par poquet aux écartements précités dans le texte en raison de 24 tubercules par parcelle. 30 jours après, nous avons observé un taux de reprise de notre culture, qui a été le débit de prélèvement des données.
Le premier sarclage suivi d'un premier buttage interviennent à 1mois et 15 jours (45jours) après la plantation.
Le second sarclage ainsi que le second buttage se réalisent deux mois après la mise en place de la culture.
Dans le dispositif expérimental présent ci haut ces termes signifient:
.V1, V2, V3 et V4: Variétés. Avec
V1 : La variété GAHINGA,
V2 : La variété KINJA,
V3 : La variété MABONDO et
V4 : La variété CRUZA, une variété locale.
.SE: Sans Engrais
.EO: Engrais organique
.EM: Engrais minéral et
.EM+EO: La combinaison de l'engrais organique (Crotte) et minéral.
Nous avions procédé par observation de:
Cependant, nous l’avions effectué 30 jours après la mise en place de la culture ou nous avions considéré tout au plus deux tiges par tubercule. Et cela consistait à faire le rapport de tubercules germés sur nombre de tubercules semés tout en tenant compte au nombre de tiges considérée multiplier par 100.
NB : Tous ces paramètres liés au rendement s’étaient effectués à la récolte.
Au cours de cette étude nous avons utilisé les logiciels tels qu’Excel pour l’encodage des données et le traçage des graphiques ainsi que statistix8.0 pour les analyses de la variance et séparations des moyennes par la plus petite différence significative.