Choix, intérêt et justification du sujet
Notre choix est porté sur l’adaptation de trois variétés de pommes de terre qui ne sont pas cultivées dans le territoire de walungu, précisément à Mubuga (Kaziba) étant un milieu au problème de la baisse de la production en pomme de terre, pour ce faire, nous allons attirer la curiosité du monde scientifique et de paisibles paysans du territoire de Walungu à s’approprier ces nouvelles variétés qui s’adapte mieux sur leur sol.
L’intérêt pratique de ce travail est la vulgarisation de nouvelles variétés de pomme de terre qui pourra non seulement améliorer la production de la pomme de terre au sein des producteurs, mais également d’inciter tout le monde à l’utilisation des engrais organiques et minéraux dans le milieu.
Problématique
La pomme de terre, constitue la première culture mondiale non céréalière, et grandes sont la diversité et la complexité de conditions écologiques, sociales et économiques qui participent à son développement et qui doivent être prise en compte par les acteurs de la création variétale. En bien des régions, la pomme de terre demeure une culture des rendements faibles en raison, notamment des difficultés d’approvisionnement en semences (tubercules) de qualité ainsi que les variétés adaptées aux conditions locales, qu’elle constitue la plus souvent une commodité pour les consommateurs dont l’exigence première est d’avoir un prix bas assuré par un rendement élevé (Eric BONNEL, 2011).
En Afrique, pour obtenir une production optimale de la pomme de terre, il est réellement difficile, même pour un professionnel expérimenté, de bien adapter la fumure Azotée aux conditions climatiques de l’année, aux propriétés du site de culture, ainsi qu’à la variété. Cette culture présenterait également une faible production en raison des différentes contraintes auxquelles elle se heurte, notamment: les difficultés d’approvisionnement en semences de qualité et en variétés adaptés, la dégénérescence des variétés de la place, le non maitrise des techniques culturales, ainsi que les problèmes environnementaux et la pauvreté des sols, sont les facteurs limitant les plus déterminants (Eric BONNEL, 2008).
Cet ainsi qu’en R.D.C., les provinces Nord et Sud-Kivu seraient les principales productrices de la pomme de terre, constituant à la fois une principale source de revenu et un aliment de base des populations autochtones du Kivu (ROUSSE et al, 1996). Mais ces régions seraient en plus caractérisée par une démographie toujours croissante, et qui conduit ainsi en milieu rural au morcellement des terres agricoles réduisant ainsi la surface cultivée par ménage (ODIBALO, 2005).
En territoire de Walungu précisément à Mubuga (Kaziba), la pomme de terre est cultivée deux fois l’an selon les zones agroË— écologiques de la culture, cependant la culture de la pomme de terre connait des sérieux problèmes liés aux sols pauvres non fertilisés à cause des prix élevés des engrais, la non rentabilité de la culture, l’usage des techniques non adaptées aux conditions locales (semis en ligne, buttage et application d’engrais) etl’utilisation des variétés non améliorées(ANNONYME, 2014).
La meilleure possibilité de contourner cette contrainte est de recourir à la culture des variétés rentables et susceptibles de s’adapter aux conditions pédoclimatiques du milieu, produits par des programmes d’amélioration pour le développement de nouvelles variétés à haut rendement et adaptée aux conditions marginales des sols (kamprath, 1971).
Questions de recherche
Vue ce qui précède, les questions suivantes ont attiré notre attention :
Hypothèses
Pour ce faire, nous avons proposé des réponses suivantes qui seront vérifiées tout au long de ce travail:
Objectifs
. A cet effet, il se fixe aussi des objectifs :
a).Général
b). spécifiques
Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail comporte trois chapitres: les généralités sur la pomme de terre et ainsi que sa fertilisation ; le milieu, matériels et la méthode et l’interprétation et discussion de résultats.