Nous voici au terme de ce travail que nous avons axé sur « la contribution des femme de Mbinga/Sud sur la conservation de la nature ».
Cette conservation de la nature rencontre des problèmes de faisabilité, ce qui nous a poussés à nous poser les questions suivantes:
- Quels sont les facteurs influençant la dégradation de la nature à MBINGA ?
- Quelles sont les stratégies nécessaires que les femmes de MBINGA adoptent pour réduire le taux de dégradation de la nature à MBINGA ?
- Quel est le niveau d’implication de l’Etat et de la population de MBINGA dans cette lutte ?
A ces questions, trois hypothèses ont été formulées.
- La pauvreté, l’ignorance (manque de l’éducation environnementale sur la conservation et protection de la nature) ainsi que le non implication maximale de l’Etat dans l’affaire de gestion de la nature. Au tableau n° 10 : sur 96 personnes enquêtées, 45 soit 47% accuse le manque d’information de la population sur la conservation de la nature, 30 soit 31% évoque la pauvreté et 21 soit 22% qui parle du niveau bas d’implication de l’Etat. Ces résultats nous confirment la première hypothèse.
- Les femmes se sont groupé en association pour tenter de sensibiliser, animer, conscientiser la population dans leurs associations, communautés, écoles et églises respectives sur les enjeux environnementaux quotidiens et essayent même de faire le reboisement dans le souci de la protection de la nature. Ces femmes participent quelques fois dans des séminaires où on aborde des questions relatives à la conservation et protection de la nature et où elles reçoivent les informations nécessaires leurs permettant d’envisager le plaidoyer de réduire la dégradation de la nature dans leur milieu de vie, cette confirmation est de 40 personnes soit 42% au tableau n°11.
- L’Etat n’est pas du tout impliqué dans la protection de l’environnement à MBINGA, cela s’explique par le fait qu’il y a pas jusque là des règles qui régissent la gestion de l’environnement à MBINGA, l’Etat semble être absent dans cette lutte, tandisque la population manque d’informations appropriées quant assez et cela explique le niveau bas d’implication de la population dans la protection de la nature, au tableau n° 12 : 36 soit 38% nous confirme cette troisième hypothèse. 20 soit 21% disent que l’Etat intervient quelques fois. Cette dernière hypothèse nous confirme que l’Etat à travers les agents de développement organise rare des fois les ateliers dans lesquels participent ces femmes de Mbinga pour parler des questions relatives à l’environnement et 36 soit 38% qui disent que le niveau d’implication de l’Etat est trop bas.
Notre projet consistait au renforcement de l’éducation environnementale de la population de Mbinga/Sud sur la conservation de la nature. Il comporte deux phases : Phase préliminaire et phase d’action proprement-dite du projet.
Son cout total s’élève à 109168.5fc.
Pour réunir les moyens nécessaires à son financement, nous avons recouru auprès de :
- L’INCN pour un montant de 1091.85 soit 10% du financement total
- Le gouvernement Congolais pour un montant de 16375.275 soit 15% de financement total
- Population locale pour un montant de 5458.425 soit 5% du financement total
- PNUD pour un montant de 32750.55 soit 30% du financement total
- Banque mondial pour un montant de 43667.4 soit 40% du financement total
En fin, nous sommes conscients que notre étude n’est pas parfaite. C’est pourquoi nous restons attentive à toute observation et critique constructive pour l’améliorer.