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CHAP.III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D’ENQUETE

 

III.0. Introduction

            Dans cette étude, nous procédons à la présentation, l’analyse et l’interprétation des résultats obtenus après récolte des données sur terrain auprès de la population de Mbinga. 

III.1. Choix de la population

Notre étude a été orientée vers la population du groupement de Mbinga dans le territoire de Kalehe, Province du Sud-Kivu. Le choix a été porté sur cette population pour intégrer la question de la conservation de la nature dans la priorité de développement.

III.2. Objectif de l’enquête

Notre enquête avait comme objectif d’informer l’opinion sur le la conservation de la nature  au sein de l’entité étudiée.  

III.3. Présentation des résultats

Après les enquêtes, les résultats obtenus sont présentés dans les tableaux accompagnés de leurs commentaires.

Tableau 2 : Répartition des enquêtés  selon l’âge

Age

Effectif

Pourcentage

15 à 25 ans

34

35,4

26 à 36 ans

32

33,3

40 à 50ans

22

23

51 ans  et plus

8

8,3

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : Il ressort de  ce tableau, que sur 96  enquêtées, 35,4% avaient l’âge compris entre 15 et 25 ans, 33,3% de 26 à 36 ans , 23% de 40 à 50 ans et 8,3%  avaient 51 ans et plus.

Tableau 3: Répartition des enquêtés  selon le sexe

Sexe

Effectif

Pourcentage

Masculin

37

39

féminin

59

61

Total

96

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : Ce tableau nous montre que sur 96  enquêtés, 37 personnes soit 39% étaient de sexe masculin et 59 personnes soit 61% de sexe féminin.

Tableau 4 : Répartition des enquêtés  selon l‘Etat civil

Etat civil

Effectif

Pourcentage

Marié

48

50

Célibataire

42

44

Divorcé

1

1

Veuf/veuve

5

5

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Aout 2016

Commentaire : ce tableau montre que sur 96 enquêtés, 48 personnes soit 50% étaient des mariés, 42 personnes sur 96 enquêtés soit 44% sont des célibataires. Les veufs (ves) sont représentés à 5% alors que les divorcés représentent 1% des enquêtés.

Tableau 5: Répartition des enquêtés  selon le niveau d’étude

Niveau d’instruction

Effectif

Pourcentage

Moins de D6

40

42

D6

46

48

Plus de D6

10

10

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire: Il ressort de ce tableau que 46 personnes soit 48% avaient le diplôme d’Etat, 40 soit 42.6% avaient le niveau inférieur au diplôme d’Etat et 10 personnes soit 10% avaient le niveau supérieur au diplôme d’Etat.

Tableau 6 : Répartition des enquêtés  selon la profession

Profession

Effectif

Pourcentage

Cultivateur

58

60

commerçant

10

10,4

Enseignant

14

15

Elève

8

8.3

Autres

6

6.2

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain ,Aout 2016

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 58 personnes sur 96 enquêtés soit 60% étaient des cultivateurs, 10 personnes sur 96 soit 10,4% des commerçant, 14 personnes sur 96 soit 15% des enseignants, 8 personnes sur 96 soit 8,3 des élèves et 6 personnes sur 96 soit 6,2 autres, donc les gens qui n’ont ni étude ni profession.

QUESTIONS ADRESSEES AUX HABITANTS DU GROUPEMENT DE MBINGA

Tableau 7 : Ancienneté des enquêtés dans le groupement de Mbinga

Réponses

Effectifs

Pourcentage

10 à 20 ans

27

28

21 à 30 ans

35

37

31 à 50 ans

28

29

51 ans et plus

6

6

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire :  Les résultats de ce tableau nous montrent que 27 personnes sur 96 soit 28% ont une ancienneté comprise entre 10 et 20 ans, 35 personnes sur 96 soit 37% ont une ancienneté comprise entre 21 et 30 ans, 28 personnes sur 96 soit 29% ont une ancienneté comprise entre 31 et 50 ans et 6 personnes sur 96 soit 6% ont une ancienneté comprise entre 51 ans et plus.

Tableau 8 : Connaissance des habitants sur la conservation de la nature

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

27

28

Non

69

72

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : De ce tableau, nous constatons que sur 96 personnes enquêtées, 69 soit 72% n’ont jamais attendu parler de la conservation de la nature et 27 soit 28% ont déjà entendu parler de la conservation de la nature. Ces résultats nous montrent que la plus part de nos enquêtés  manque encore de l’information sur la conservation de la nature.

Tableau 9 : Connaissance des habitants sur la dégradation  de la nature

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

56

58

Non

40

42

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : Constatons par ces  résultats que la majorité de nos enquêtés dont 56 personnes soit 58% connaissent la dégradation de l’environnement contre 40 soit 42% qui ne connaissent pas la dégradation de l’environnement à Mbinga. Ces résultats nous font voir que bien que la population soit privée ou sous informée sur la question de la conservation de la nature la majorité d’elle connait que leur milieu est dégradé et nécessite une protection.

 Tableau 10: Facteurs influençant la dégradation de la nature à Mbinga

Réponses

Effectifs

Pourcentage

La Pauvreté

30

31

Le manque d’information sur la conservation de la nature

45

47

Niveau bas d’implication de l’Etat

21

22

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : Il ressort de ce tableau que  sur 96 personnes enquêtées, 45 soit 47% accuse le manque d’information de la population sur la conservation de la nature, 30 soit 31%  évoque la pauvreté et 21 soit 22% qui parle du niveau bas d’implication de l’Etat. Nous constatons ici que la majorité de nos enquêtés manque l’éducation environnementale pour bien protéger et conserver la nature.

Tableau 11 : Stratégies nécessaires que les femmes doivent adopter pour réduire le taux de dégradation de la nature à Mbinga.

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Sensibilisation de la population sur la conservation de la nature

40

42

Reboisement

20

21

Faire de plaidoyer aux autorités pour intervenir dans cette lutte

36

38

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : Lors de nos enquêtes sur terrain les résultats ci-dessus nous  fournis par les enquêtés nous montrent que la majorité de nos enquêtés trouvent que les femmes de Mbinga pour conserver leur milieu, elles  doivent passer par la Sensibilisation de la population sur la conservation de la nature comme nous le confirme 40 personnes soit 42%. Cela doit se faire après que ces femmes ont acquise des connaissances appropriées à la conservation de la nature par les acteurs du développement et autres agents du domaine. 36 soit 38% disent que ces femmes peuvent faire de plaidoyer aux autorités pour intervenir dans cette lutte et 20 soit 21% envisage le reboisement.

Tableau 12 : Niveau d’implication de l’Etat et de la population dans cette lutte  

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Le niveau d’implication de l’Etat est trop bas

36

38

L’Etat intervient quelques fois

20

21

La population manque d’informations appropriées sur la conservation de la nature

40

42

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : la majorité de nos enquêtés  accuse le manque d’information appropriée de la population pour parvenir à conserver et protéger l’environnement  dont 36 soit 38%, 20 soit 21% disent que l’Etat intervient quelques fois.  Cette dernière hypothèse nous confirme que l’Etat à travers les agents de développement organise rare des fois les ateliers dans lesquels participent ces femmes de Mbinga  pour parler des questions relatives à l’environnement et 40 soit 42% qui disent que le niveau d’implication de l’Etat est trop bas.

Tableau 13 : Les principales contraintes auxquelles se heurtent les femmes de Mbinga dans la conservation de la nature dans leur milieu.

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Manque d’appui

45

47

Ces actrices de développement de Mbinga manquent la motivation et les informations appropriées pour cette fin

30

31

Manque des plantules pour le reboisement et la main-d’œuvre

21

22

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : Ces résultats nous montrent que la majorité de nos enquêtés parlent du manque d’appui, 30 soit 31% accuse le manque de motivation et informations appropriées pour conserver la nature et 21 soit 22%  évoque la question de manque des plantules pour le reboisement et la main-d’œuvre. Toutes ces contraintes font à ce que les femmes de Mbinga ne parviennent pas à maitriser la situation de la dégradation de la nature dans leur milieu de vie. Les ONG et l’Etat n’appuient pas du tout ces femmes dans leurs actions.

Tableau 14 : Perspectives dans la conservation de la nature par les femmes de Mbinga

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Réduire les conséquences nécessaires qui seraient dues à la dégradation de la nature

50

52

Réduire le taux des maladies

23

24

Sauvegarder les éléments de la nature et vivre dans un environnement sain

23

24

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : De ce tableau, nous constatons que 50 soit 52% parlent de la réduction des conséquences nécessaires qui seraient dues à la dégradation de la nature, 23 soit 24% parle de la réduction de taux des maladies et 23 soit 24% disent qu’il faut sauvegarder les éléments de la nature et vivre dans un environnement sain. De ces résultats, nous constatons qu’une fois les autorités de l’Etat appuient les femmes de Mbinga, elles peuvent parvenir à réduire le taux de dégradation de la nature dans leur milieu.

Tableau 15 : Conséquences de la dégradation de la nature (environnement).

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Les hommes sont victimes des maladies de tout genre

45

47

L’environnement devient pollué

30

31

Pertes en vies humaines

21

22

Total

96

100

Source : nos enquêtes sur terrain, Aout 2016

Commentaire : De ce tableau, nous constatons que 45 personnes soit 47%  disent que les hommes sont victimes des maladies de tout genre, 30 soit 31% parlent de l’environnement devient pollué et 21 soit 22% accusent les pertes en  vies humaines. Ces résultats nous montrent que la question de la protection et conservation de l’environnement  doit être urgente à résoudre car notre santé dépend étroitement de la santé de l’environnement.

CONCLUSION  PARTIELLE

 

             La problématique  de cette étude a soulevé  trois questions :

  • Quels sont les facteurs influençant la dégradation de la nature à MBINGA ?
  • Quelles sont les stratégies nécessaires que les femmes de MBINGA adoptent pour réduire le taux de dégradation de la nature à MBINGA ?
  • Quel est le niveau d’implication de l’Etat et de la population de MBINGA dans cette lutte ?

A ces questions, trois  hypothèses ont été formulées.

  • La pauvreté, l’ignorance (manque de l’éducation environnementale sur la conservation et protection de la nature) ainsi que le non implication maximale de l’Etat dans l’affaire de gestion de la nature. Au tableau n° 10 : sur 96 personnes enquêtées, 45 soit 47% accuse le manque d’information de la population sur la conservation de la nature, 30 soit 31% évoque la pauvreté et 21 soit 22% qui parle du niveau bas d’implication de l’Etat. Ces résultats nous confirment la première hypothèse. 
  • Les femmes se sont groupé en association pour tenter de sensibiliser, animer, conscientiser la population dans leurs associations, communautés, écoles et églises respectives sur les enjeux environnementaux quotidiens et essayent même de faire le reboisement dans le souci de la protection de la nature. Ces femmes  participent quelques fois dans des séminaires où on aborde des questions relatives à la conservation et protection de la nature et où elles  reçoivent les informations  nécessaires leurs permettant d’envisager le plaidoyer de réduire la dégradation de la nature dans leur milieu de vie, cette confirmation est de 40 personnes soit 42% au tableau n°11.  
  • L’Etat n’est pas du tout impliqué dans la protection de l’environnement à MBINGA, cela s’explique par le fait qu’il y a pas jusque là des règles qui régissent la gestion de l’environnement à MBINGA, l’Etat semble être absent dans cette lutte, tandisque la population manque d’informations appropriées quant assez et cela explique le niveau bas d’implication de la population dans la protection de la nature, au tableau n° 12 : 36 soit 38% nous confirme cette troisième hypothèse. 20 soit 21% disent que l’Etat intervient quelques fois. Cette dernière hypothèse nous confirme que l’Etat à travers les agents de développement organise rare des fois les ateliers dans lesquels participent ces femmes de Mbinga  pour parler des questions relatives à l’environnement et 36 soit 38% qui disent que le niveau d’implication de l’Etat est trop bas.

Au vu des résultats ci-dessus, nous envisageons un projet de développement nommé : « projet de l’éducation environnementale de la population de Mbinga Sud sur la conservation de la nature ».

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