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CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

1.2.1. Situation géographique

Le groupement de Mbinga/Sud avec sa superficie de 369 km2 est l’une de 7 groupements administratifs qui composent la chefferie de Bukavu en territoire de Kalehe, Province du Sud-Kivu en RDC, il comprend 10 villages dont :

MUNANIRA, BUSHUSHA, CIBANJA, MUHUNGOZA, THOFI, ISHOVU, KASHEKE, IHOKA, IKO et IBANJA, il est limité :

  • Au nord par le groupement de Mbinga
  • Au Sud par le groupement d’Irhambi-Katana de Kabare
  • A l’Est par le lac-Kivu
  • A l’Ouest par le groupement Mbinga Sud fait d’un climat

2.2. Climat

Le groupement de Mbinga Sud fait d’un climat équatorial et de montagnes au t° variant entre 19°c et 26°c, Ceci s’explique par sa localisation sur les chaines du mont Mitumba, ainsi nous sommes en présence de 2 saisons bien tranchées qui permettent de pratiquer l’agriculture toute l’année.

Une saison sèche allant de Juin en Aout

Une saison pluvieuse longue allant de septembre en Mai, les précipitations  sont généralement basses à l’Ouest tandis que elles ont  en moyennes à l’Est à cause du lac-Kivu.

A l’Ouest à cause du lac-Kivu. A l’Ouest la grille y fréquente dans divers coins du village qui sont victimes chaque année des dégâts agricoles.

2.3. Hydrographie

Le groupement de Mbinga Sud est entouré par les eaux de rivière tels que sangono, luzira,buloho, kangaka, cishenyi…

L’approvisionnement en eau de tout usage est assuré par les ressources, les ruisseaux ainsi que ces rivières.  Ces rivières produisent du courant électrique dont buloho, néanmoins, ces rivières servent d’irrigation pendant la saison sèche période durant laquelle les paysans désirent cultiver les plantes maraichères suite à l’humanité optimale dans le littorale, ces eaux servent à abreuver les bites et alimenter aussi le lac-Kivu.

2.4. Le relief

Selon le rapport annuel de l’inspection agricole, le relief du groupement Mbinga est très accidenté, comme dans d’autres régions de l’Est de la RDC. Ainsi, il y’a aucun village de Mbinga Sud qui donne des tonnars dévastateurs des champs dans les vallées du groupement.

2.5. Végétation

Le groupement de Mbinga Sud présente 3 qualités de sol dont : le sol argilo-sableux ou hautes terres au niveau des montagnes, Le sol argileux et le sol lessivé.

En plus, ces sols sont continuellement dénudés par les coupures d’arbres qui occasionnent le départ vers les vallées des sols fragiles sur les pentes nues.

Ces lessivages est la conséquence de feu de brousse, il convient de dire que les feux de brousse était fréquent et ils sont des catastrophes pour le sol et la végétation.

2.6. Aspect socioculturel

La société :

Le groupement de Mbinga Sud comptait 137907 d’habitants en 2013 sur une superficie de 369 km3 (bureau du groupement) cette population est inégalement répartie, tantôt dispersé sur les colines, tantôt concentrés dans une agglomération dense le lng de la route (kalehe centre, thusi centre en Nyamukubi centre, Lusheshe centre ….)

Dans la composition :

La population de Mbinga Sud présente une  tréterogénéité considérable mais les bahaves restent majoritaire. Hormis le Bahavu l’on trouve aussi les pygmées, barega, bashi.

Tableau 1 POPULATION DU GROUPEMENT MBIGA SUD  (2014)

Subdivision administrative

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

Bushushu

5552

56682

6557

7570

25347

Muhangaza

1880

2033

2325

2606

8844

Munanira

4843

5680

5938

6335

22796

Cibandja

3204

3290

3784

3596

13874

Kasheke

3394

4150

7980

8860

24384

Tchofi

1544

2094

2650

3285

9573

Ishovu

1451

1548

1881

1981

6861

Thoka

1121

1191

1235

1391

4938

Iko

1417

1440

1845

1823

6525

Ibindja

3022

3132

4200

4411

14765

Totaux

27428

30226

38395

41858

137907

Santé :

Sur le plan sanitaire, signalons que le territoire de Kalehe a un centre de santé Hospitalier HCK qui compte 15 centres de santé dont 10 se trouvent à Mbiga Sud.

Education :

Le territoire de Kalehe et le groupement de Mbinga Sud en particulier accuse une certaine insuffisance des établissements d’enseignement primaire, secondaire et universitaire.

Le retard dans la scolarisation serait du principalement :

  • Au refus de l’autorité coutumière ancienne d’installer des paroisses et d’écoles sur son territoire par des missionnaires catholiques
  • Au faible revenu des parents conduisant les enfants à la recherche précise d’une occupation en plantation et gardent les troupeaux.

II.2. APPROCHE  METHODOLOGIQUE

 

D’après  R. Pinto et GWAWITZ, la méthodologie est un ensemble des méthodes et techniques appliquées à un domaine particulier de la science.[1]

Ainsi, nous avons utilisé les méthodes et techniques suivantes pour aboutir aux résultats escomptés.

II.2.1. Méthode

  1. Pinto et GWAWITZ définissent la méthode comme un ensemble d’opération intellectuelle par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, le démontre et le vérifie. Elle est donc l’ensemble de procédés utilisés sur la réalisation de ce modeste travail.
  2. Méthode historique:

Cette méthode nous a permis  de consulter certains documents relatifs à notre  sujet.

Elle nous a aussi donné la situation historique du groupement de Mbinga en territoire de Kalehe, surtout la monographie ainsi que différents problèmes liés à l’éducation environnementale pour conserver la nature.

  1. Méthode descriptive :

Celle-ci nous a permis à faire un aperçu sur différents aspects (social, économique, démographique et  culturel).[2]

  1. Méthode comparative

Elle nous a aidé à comprendre l’incidence de l’éducation environnementale sur les pratiques et attitudes par rapport aux autres travaux qui ont été réalisés et qui cadrent avec le nôtre.[3]

Ainsi, nous nous sommes proposés essentiellement trois techniques de collecte des données pour bien recueillir les informations nécessaires  dans ce travail.

Il s’agit de :

  1. Observation directe: Cet outil nous a permis d’observer directement la population du groupement de Mbinga/Sud en territoire de Kalehe en général et en particulier les femmes qui s’impliquent dans cette affaire dans ces pratiques et attitudes en matière de la gestion de la nature et aussi palper du doigt les contraintes liées  à cette lutte.
  2. Interview libre: A l’aide de cette technique, nous avons laissé la population s’exprimer avec toute liberté. Les questions ont été posées aux habitants du groupement de Mbinga des différentes catégories. C’est ainsi que nous avons eu l’idée générale sur la gestion de l’environnement (nature).
  3. Technique historique : Celle-ci nous a permis d’avoir une connaissance sur la conservation de la nature et l’évolution dans le temps de l’éducation environnementale dans ce milieu.

II.2.2. Matériel utilisés

Pour  mettre au point ce travail  de fin de cycle, nous nous sommes servis des matériels suivants :

  • le carnet de bord : pour y écrire les éléments essentiels récolté sur le terrain et pendant l’enquête.
  • La calculatrice : Pour différents traitements des données chiffrées
  • L’ordinateur pour la saisie des données.

II.2.3. Procédure de collecte des données

            La recherche s’est effectuée dans le groupement de MBINGA, territoire de Kalehe. Notre démarche a consisté à passer en revue la littérature sur l’aspect ; physique, administratif, socio démographiques, socioculturelle, économique et éducationnel pour découvrir comment s’organise et fonctionne l’administration de ce groupement.

Nous avons effectué une recherche documentaire à la bibliothèque de l’institut Supérieur de Développement Rural (ISDR) de Bukavu, nous avons consulté le journal officiel, l’internet pour trouver d’autres données des auteurs ayant parlé de la conservation de la nature, mais aussi quelques ouvrages ayant trait à notre étude.

La revue de la littérature apporté sur les travaux de fin de cycle  (TFC) et les mémoires a fin d’avoir des renseignement sur la conservation de la nature.

Nous avons complété la recherche documentaire par des entretiens dans l’intérêt de confronter les données livrés qu’à la réalité actuelle de terrain. Pour de raison d’efficacité, nous avons procédé à une interview dirigée en utilisant un questionnaire préétabli au quel répondaient librement les enquêtés suivant l’échantillon.

Le guide d’entretien contenait des questions relatives à la conservation de la nature, les entretiens ont touché la population. Il a été question de présenter sous forme chiffrée et en tableau les données recueillis lors de nos enquêtes afin d’interpréter les résultats dans le but de bien appréhender le problème.

II.2.4. Détermination de l’échantillon

Les critères de choix des personnes enquêtées : L’étude a été menée dans le groupement de Mbinga.

La population cible a été interrogée sans tenir compte de leur niveau d’étude. Les habitants de Mbinga ayant atteints 15 à 25 ans d’âge est plus constitué la population cible de notre enquête.

Choix de l’échantillon

            L’univers de notre échantillon est composé par la population du groupement  de Mbinga. Comme il était impossible d’atteindre toute la population de ce groupement qui s’élève à 137907 personnes, il nous a semblé utile de déterminer l’échantillon à partir de la formule de la taille de COCHRANG citée par Alain BOUCHARD qui stipule que lorsque l’univers d’enquêté est inférieur ou égal à 1 000 000 on applique la formule de la taille corrigé en considérant une marge d’erreur de 10%.

Taille de l’échantillon

NC= Taille de l’échantillon corrigé

n= Taille de l’univers pour la population infinie : 96personnes

N= Taille de l’univers, pour notre cas : 137907personnes

NC= , ainsi, NC= =95,93=96

II.2.5. Traitement des données

            Toutes ces données recueillis ont été saisies et traitées par le logiciel Microsoft office Word, qui nous a permis de faire la saisie des données et présenter les résultats de notre travail sous forme des tableaux.

Tout cela nous permet d’introduire maintenant le troisième chapitre qui est « Analyse, présentation de l’enquête et interprétation des données.

[1] R. Pinto et GRAWITZ, Méthode de sciences sociales, 3e édition, Editions Dalloz, 1976, p.391.

[2] Idem

[3] ibidem

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