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Chapitre VI: CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

VI.1. Conclusion générale

Nous voici  au terme de cette étude qui portée sur « problème lies a l’utilisation de moustiquairimpregnee d’incecticide dans les menages de goma cas du quartier  ndosho », Voulions savoir Quel est le problème lié à l’utilisation de moustiquaire imprégné d’insecticide dans le quartier de Ndosho ? Ainsi, avec cette situation préoccupante, les questions spécifiques suivantes ont attiré notre attention :

  1. Quel est le degré de perception des habitants du quartier ndosho face à la non utilisation de MII ?
  2. Quels sont les difficultés liées à l’utilisation de MII dans les ménages du quartier Ndosho ?
  3. Quels sont les stratégies d’adaptation de l’utilisation de MII dans le quartier Ndosho ?

Pour y répondre nous avons émis les hypothèses suivantes :

  1. L’ignorance des avantages des moustiquaires imprégnés d’insecticide et l’insuffisance des informations sur l’usage de MII seraient le degré de perception
  2. L’éducation à la santé et la promotion de la santé pour tous seraient les stratégies d’adaptation de l’utilisation de MII dans le quartier Ndosho.
  3. Mauvaise pratique d’installation et le traitement des moustiquaires seraient les difficultés liées à l’utilisation de MII dans le quartier Ndosho.

Notre objectif général pour cette étude vise à identifier les obstacles liés à la non utilisation de MII dans les ménages du Quartier ndosho.

Les objectifs spécifiques qui en découlent sont ci-après :

  1. Evaluer le degré de perception et usage de la non utilisation de MII dans les ménages du Q ndosho
  2. Déterminer les stratégies à mettre en œuvre ou entreprendre pour amener tout les ménages du quartier Ndosho à utiliser les MII.
  3. Identifier les difficultés lies à l’utilisation de MII dans les ménages du quartier Ndosho

Cette étude est Descriptive avec des données quantitatives et qualitatives. Pour vérifier ces hypothèses les données ont été collectées à l’aide d’une enquête par questionnaire administré auprès de  366 Responsables des ménages dans le quartier Ndosho. Ainsi, les données quantitatives ont été traitées et analysées dans le logiciel SPPS (Statical Package of Social Sciences) version 20, tandis que leurs saisies et nettoyage se sont fait au moyen de Microsoft-office puis présentées au moyen des tableaux dans le Microsoft-Excel et les données qualitatives récoltées auprès de la même population en des questions ouvertes.

Les principaux résultats de l’étude se présente de la manière suivante :

Par rapport au Le degré de perception liée à l’utilisation de MII, 73,5% utilisent la moustiquaire une fois durant le mois contre 26,5% qui utilisent deux fois la moustiquaire durant le mois. 57,4% utilisent la moustiquaire pour se protéger contre les piqures contre 42,6% qui utilisent la moustiquaire pour se protéger contre la malaria. 72,4% d’enquêtés affirment que les raisons de la distribution de la moustiquaire, c’est pour se protéger contre la malaria, 27,6% d’enquêtés disent que c’est pour embellir la chambre. 56,3% d’enquêtés disent qu’ils ont d’autres moyens de se protéger contre le paludisme et enfin 43,7% affirment qu’ils n’ont pas d’autres moyen. 68,9% utilisent les ventilateurs comme moyen de protection contre le paludisme contre 64% qui utilisent les pommades. 57,7% d’enquêtés dorent sous moustiquaire tous les jours, 29,8% dorent sous moustiquaire lors qu’ils sont en bonne santé et enfin 12,6% dorent aussi sous moustiquaire lors qu’ils sont malade.

En ce qui concerne Stratégie d’adaptation de l’utilisation de MII, 54,1% d’enquêtés nient n’avoir pas encore pris part à une séance d’éducation sur l’usage de la moustiquaire contre 45,9% qui affirment avoir déjà pris part à des séances. Parmi ce qui affirme avoir déjà pris part à des séances 42,3% d’enquêtés l’ont déjà fait une fois, 42,3% affirme l’ont déjà fait deux fois et enfin 15,5% disent l’ont déjà fait trois fois. En terme de connaissance, il est avéré que la totalité de nos enquêtés ont répondu à l’affirmatif qu’ils ont connaissance de la manière dont le paludisme se transmette. 54,1% d’enquêtés ont déjà reçu un enseignement sur l’usage de la moustiquaire contre 45,9% qui nient n’avoir pas encore reçu. 56,3% d’enquêtés affirment avoir déjà reçu des promoteurs de la santé dans leurs quartier tendis que 43,7% nient n’avoir pas encore reçu les promoteurs de la santé dans leurs quartier.  que 52,9% des répondants disent que les promoteurs de la santé qui arrivent souvent dans leur quartier ne parlent pas sur l’importance de l’usage de la moustiquaire contre 47,1% qui affirment à leurs tours que les promoteurs qu’ils reçoivent parler souvent de l’importance de l’usage de la moustiquaire.

Quant aux difficultés liées à l’utilisation de MII, les tableaux laisse entre voir que 73,5%  de nos enquêtés ne savent pas comment installer la moustiquaire. A la question de savoir si nos répondants avaient des difficultés liés à l’usage de la moustiquaire, ils ont répondu tous à l’affirmatif. 36,9% d’enquêtés ont des difficultés liés à l’usage de la moustiquaire suite l’imperfection de son installation, 32% disent que sa dérange et enfin 31,1% affirment que son installation gaspille l’espace de la chambre. S’agissant de son avantage 42,6% des répondants affirment que l’avantage de la moustiquaire c’est pour tuer les insectes, 32% disent qu’elle protège contre les piqures de moustiques et enfin 25,4% attestent qu’elle protège contre la malaria.  Par rapport à la réparation de la moustiquaire, la totalité de nos enquêtés ont répondu à l’affirmatif qu’ils n’ont pas le temps de réparer leurs moustiquaires.  Pour ce qui est de l’imprégnation, il sied de noter que la totalité de nos enquêtés affirment qu’il ne les a pas encore arrivé d’imprégner leurs moustiquaires.

VI.2. Recommandations

En tenant compte des résultats de notre étude, nous recommandons ceux qui suivent :

Aux responsables des ménages :

  • D’adopter des attitudes positives pouvant faire en sorte que les enfants aient effectivement l’habitude de dormir sous moustiquaire,
  • D’être toujours sensible aux messages et aux différentes rencontres qu’organisent les agents de la santé dans différentes partie du quartier pour la promotion de l’usage de la moustiquaire imprégnée.

Aux ONGs et associations œuvrant dans le domaine de la prévention contre le paludisme :

  • De décentraliser des interventions au profit des responsables des ménages en matière d’imprégnation des moustiquaires car nous avons pu constater qu’au cours de notre recherche réalisée dans le quartier Ndosho, la totalité de nos enquêtés ont répondu à l’affirmatif qu’ils n’ont pas des connaissances par rapport à l’imprégnation de la moustiquaire. 

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