Après 4 itérations sur l’analyse en composante principale des variables indépendante de l’intention entrepreneuriale, on est parvenu à retenir 3 dimensions dont l’indice de KMO est de 0,530, le khi-deux approximé =71,595; ddl = 15 et la signification de Barlett est de 0,000. Ainsi la variance totale expliquée pour l’ensemble de trois dimensions est de 71,285%. Dans le tableau ci-après sont repris les résultats de l’analyse :
Tableau n° 10 : ACP POUR LES VARIABLES INDEPENDANTES DE L’INTENTION ENTREPRENEURIALE
N° |
Composantes/ Dimensions |
Items |
Principales composantes |
Variance totale expliquée |
||
1 |
2 |
3 |
||||
1 |
DESIRABILITE (α) :0,606 |
CAPABLE CREER ENTRE |
0.860 |
31.733 |
||
ENTREPRISE FUTUR |
0.777 |
|||||
CREATION FAVORABLE |
0.562 |
|||||
2 |
NORMES SOCIALS (α) :0,586 |
AMI FAM E ENTREPRENEUR |
0.849 |
21.237 |
||
AZ ENTREPRISE |
0.798 |
|||||
3 |
FAISABILITE |
ETUDE DIFFICILE |
0.952 |
18.315 |
Source : Nos calculs sur SPSS 24
La première dimension est nommée « Désirabilité », cette dimension vient en première position avec un total de variance expliquée de 31.733 et comprend les items qui décrivent l’action d’accomplir un acte que celle de création d’une entreprise.
En deuxième position vient la dimension appelée « normes sociales », avec un total de 21.237 % de la variance expliquée, cette dimension reprend les items qui expliquent l’importance ou l’effet de l’entourage d’un futur entrepreneur sur ses actions.
En troisième lieu vient la dimension « faisabilité » qui explique à 18.315% de la variance totale. Celle-ci comprend un item qui explique mieux la création d’entreprise comme un acte faisable que l’on est étudiant, ce qui nous permet de dire que l’environnement est un atout pour la réalisation d’un projet et la création d’une entreprise.
L’ensemble de ces dimensions vont nous permettre de vérifier l’intention entrepreneuriale sur notre échantillon.
A.3. Analyse des autres variables.
Pour nous permettre d’avoir une bonne représentation de notre modèle, nous avions fait une analyse factorielle en reprenant tous les items qui concerne la mesure de l’acte entrepreneurial, pour quoi l’omission des autres items, parce que comme nous avons souligné dans l’introduction notre objectif est d’étudier les déterminants de l’acte entrepreneurial des étudiants tout en considérant qu’ils ont l’intention de créer une entreprise. Et donc après avoir étudié l’intention entrepreneuriale, nous pouvons faire l’analyse sur les déterminants de l’acte entrepreneurial.
En cherchant le nombre optimal des dimensions de nos variables en analyse en composante principale, nous sommes parvenus à retenir 9 dimensions de plus que celles prévus dans notre deuxième chapitre. Ces dimensions représentent une variance totale expliquée de 71,30%. L’indice de KMO est de 0,537 comme le montre le tableau ci-après :
Indice KMO et test de Bartlett |
||
Mesure de précision de l'échantillonnage de Kaiser-Meyer-Olkin. |
.537 |
|
Test de sphéricité de Bartlett |
Khi-deux approximé |
460.076 |
Ddl |
210 |
|
Signification de Bartlett |
.000 |
Source : Nos calculs sur SPSS 24
Avant d’arriver à retenir les 9 dimensions, nous avons fait l’analyse du tableau (Annexe 3) qui montre que tous les items ont des communalités supérieures à 0.57, ce qui implique qu’à ce niveau d’analyse aucun item ne peut être rejeté. Et par conséquent, tous les items seront intégrés dans l’analyse en composante principale en vue de ressortir les composantes les plus importantes. Le problème se pose sur le nombre des facteurs à retenir ?
En appliquant le critère qui consiste à retenir les valeurs propres supérieures à 1, la méthode d’extraction Varimax (sous l’hypothèse d’indépendance des facteurs les uns des autres) suggère l’extraction de 15 composantes qui explique 71.402% (Annexe 4).
Le nombre de plus en plus élevé de ces composantes rend la suite de l’analyse difficile. En vue de contourner cette difficulté, nous avions supprimé dans la matrice des composantes après rotation tous les items dont la valeur est inférieure à 0,5 par composante. Ensuite nous avons relancé le logiciel. Après nous avons constaté un petit changement par rapport au nombre des composantes, le nombre est passé de 15 à 13 avec niveau total de variance expliquée de 70,379%. Mais aussi nous avons constaté un changement de l’indice KMO, passé de 0,531 à 0,520.
Après 8 itérations successives, en supprimant les items qui ne remplissent pas les critères, nous avons eu le tableau suivant :
Tableau n° 11 : ACP POUR LES VARIABLES
N° |
Composantes/ Dimensions |
Items |
Principales composantes |
Communalites |
Variance expliquée |
||||||||
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
|||||
1 |
OBSTACLES (α) :0,744 |
MIDEEINNOV |
0.766 |
0,737 |
13,972 |
||||||||
PERSONALITE |
0.715 |
0,637 |
|||||||||||
CONFI VOUS |
0,628 |
0.685 |
|||||||||||
ETUDEENTRE |
0,795 |
0,643 |
|||||||||||
2 |
MOTIVATION (α) :0,665 |
ETRE CHEF |
0,832 |
0.758 |
11,666 |
||||||||
LIBERTE |
0,738 |
0.602 |
|||||||||||
ARGENT |
0,597 |
0.600 |
|||||||||||
AUTONOMIE |
0,596 |
0.759 |
|||||||||||
3 |
NON CONAISSANCE DE L’ENVIRONEMENT (α) :0,749 |
ABSENCE INFO |
0,818 |
0.810 |
8,202 |
||||||||
CONSEILS |
0,792 |
0.728 |
|||||||||||
4 |
ESSAI-ERREUR (α) :0,480 |
INFO NECESSAIRE |
0,734 |
0, ,693 |
7,844 |
||||||||
RESPONSABILITE |
0,725 |
0.618 |
|||||||||||
5 |
FOND DE LANCEMENT (α) : 0,583 |
LIQUIDITE |
0,808 |
0.680 |
7,353 |
||||||||
FINANCEMENT |
0,801 |
0.697 |
|||||||||||
6 |
CAPACITE (α) : 0.441 |
DEFI |
0,752 |
0.750 |
5,931 |
||||||||
PRISE RISQUE |
0,710 |
0.625 |
|||||||||||
7 |
ACCES AU CREDIT (α) :0,458 |
BUSINESS ANGEL |
,828 |
0.788 |
5,726 |
||||||||
S BANQUE |
,744 |
0.755 |
|||||||||||
8 |
ACTE ENTREPRENEURIAL (α) : 0,665 |
IDEE INNOVANTE |
0,792 |
0.761 |
5,384 |
||||||||
ACTE ENTREPRENEURIAL |
0,678 |
0,700 |
|||||||||||
9 |
SOUTIENT |
SA ENTREPREN |
0,931 |
0.888 |
4,951 |
Source : Nos calculs sur SPSS 24
Comme le tableau ci-dessus nous montre, nous sommes parvenus à retenir les 9 composantes, bien que nombreux mais elles expliquent bien notre étude. Comme cela ressort du tableau (Annexe 5), les composantes isolées expliquent le concept à 71,030%; un pourcentage qui parait relativement bon. Nous pouvons signaler que les items retenus ont une valeur supérieure 0.5. Les 9 dimensions sont respectivement : obstacles, motivation, non connaissance de l’environnement, essai-erreur, ressources financière, la capacité, l’accès au crédit, l’acte entrepreneurial et en fin le soutien. Après avoir retenu les 9 dimensions, on a mesuré la fiabilité de l’ensemble des items retenus, et ainsi l’Alpha de Cronbach pour les items retenus est 0,718
A travers ce tableau ci-haut, nous avons 9 dimensions qui s’avèrent indispensables pour la mesure de l’acte entrepreneurial. Il s’agit entre autre d’« Obstacles », de la « motivation », de la « non connaissance de l’environnement », de l’ « essai-erreur », de « Fond de lancement», de la « capacité » de l’ « accès au crédit », de l’« acte entrepreneurial », et enfin le « soutien ».
La première dimension, nommée « obstacles » qui comprend les items qui expliquent les obstacles que les entrepreneurs potentiels se heurtent lors de la réalisation de projet ou idée d’entreprise. Elle donne un aperçu sur les obstacles d’ordre personnel, entre autre, la manque d’idée innovante, en étant dans un environnement de concurrence le manque d’innovante est parmi les obstacles qu’un entrepreneur doit surpasser. A part le manque d’idée innovante, on a la personnalité d’un individu et la confiance en soi qui sont primordiales mais aussi un frein dans la réussite, parce que c’est d’elle que les négociations et l’ensemble de démarches dépendent dans le processus de création. En fin, on aussi le problème de combiner les activités entrepreneuriales et les études, deux choses qui demandent un horaire de temps bien préparé. Le fait de surmonter ces obstacles peut donner lieu à la création d’entreprise. Elle explique la variance totale à longueur de 13.972%. Ajoutons que sans la motivation et le courage du potentiel entrepreneur, il est difficile de passer au processus de création.
La deuxième dimension est nommée «la motivation », en ce qui concerne cette dimension, nous pouvons voir à travers cette analyse que la prise du pouvoir, l’effet d’avoir de la liberté, être un chef ou encore être autonome, mais aussi il y a le désire de l’argent sont des stimulants pour créer une entreprise chez les étudiants. Selon la théorie de la motivation humaine de l’expectation, les individus évaluent leurs attitudes envers une série d’actions d’alternatives et choisissent l’action pour laquelle leur attitude est la plus positive-ou la moins négative-. Selon Rojot et Bergman (1989), une personne « adoptera un certain comportement si (elle) croit qu’il peut conduire à un but désirée. La variance totale expliquée est de 11,666%
Ensuite vient la troisième composante nommée « non connaissance de l’environnement » avec une variance totale expliquée de 8.202%; cette composante nous montre les obstacles liés au culture générale de l’entrepreneur entre autre la non familiarisation du marché ou de l’environnement à s’installer par la personne détentrice d’un projet mais aussi la non présence d’un mentor permettant de guider le potentiel entrepreneur dans la réalisation de son objectif. Avant de se lancer dans un quelconque projet d’entreprise, l’entrepreneur doit en premier lieu faire une étude du marché afin de détecter des opportunités mais aussi d’étudier les faiblesses.
La quatrième dimension est détenu par le processus d’ « essai-erreur », cet étape est primordiale pour l’entrepreneur dans la mesure ou on est dans un environnement en plein mutation, et que le processus d’implantation d’une entreprise ou d’innovation demander de fournir un ensemble d’effort pour avoir les documents, les ressources financières mais aussi l’ensemble d’élément pouvant aider à la création d’une entreprise. En prenant l’exemple des pays en voie de développement, comme la RDC ou le processus de création prend une période d’au moins 366 jours pour la création d’une entreprise sans pour autant oublier des multiples tracasseries qui peuvent arriver. Cela juste pour dire que le processus d’essai-erreur peut être un processus long qui demander le courage mais aussi la motivation pour la réalisation de l’objectif. Ce processus peut être définie comme la recherche de tout documents, des ressources financières ou tout simplement la rechercher et l’acquisition de tout élément conduisant à la création d’un projet ou d’une entreprise. Cette dimension nous montre l’importance de la recherche des informations pour la création mais aussi la prise de responsabilité par l’entrepreneur dans la réalisation de ces multiples taches. Elle a une variance totale expliquée de 7,844 %
La cinquième dimension est le « fonds de lancement » renferme les items qui expliquent le mieux possible les moyens indispensable au lancement d’une entreprise. Tout en ajoutant que l’entrepreneur ne possède pas en avance ces fonds, et cela devient un frein qu’on doit devancer. En étant dans un environnement ou l’accès au crédit est facile, cet étape peut facile à devancer. Toute entreprise nécessite de la liquidité lors de sa création, mais aussi sa survie dépend de sa trésorerie et de l’ensemble de bénéfice qu’il génère. Cette dimension a une variance totale expliquée de 7,353%.
La sixième dimension nommée « capacité », la variance totale expliquée de cette dimension est de 5,931%. Cette dimension comprend des items qui reprennent la capacité qu’un entrepreneur peut détenir pour créer et bien gérer son entreprise. La capacité de la prise de risque est ici importante de la sorte que toute activité entrepreneuriale repose sur la notion du risque comme nous montre Verin (1982) dans sa définition, en disant que quelle que soit la période considérée, l’activité de l'entrepreneur est assimilée à une action risquée.
La septième dimension est dénommée « accès au crédit ». Avec la variance totale expliquée de 5,726% cette septième dimension comprend les items qui ont une bonne explication sur l’importance de l’accessibilité au crédit par le potentiel entrepreneur. L’accès au crédit est un élément essentiel pour toute économie, en étant dans notre contexte c’est-à-dire l’entrepreneuriat chez les étudiants, nous pouvons dire que sans crédit, un bon nombre d’étudiant abandonne leur objectif de la réalisation d’un projet. Dans ce cas les institutions comme les banques mais aussi le société des capital à risque entre autre les business Angel peuvent être des bons stimulateurs de l’entrepreneuriat en accordant des crédit aux jeunes.
La huitième dimension appelée « acte entrepreneurial », cette dimension qu’on a souligné dans le premier point de ce chapitre est important dans la mesure où elle montre les items qui captent mieux l’action de création d’une entreprise. Comme nous remarquons dans notre analyse factorielle, la présence d’une idée innovante bien étudier permet au potentiel entrepreneur de passer à l’action et limite le risque de la concurrence du marché. Cela étant l’accessibilité au crédit est toujours importante même en ayant une idée innovante, c’est le cas comme nous le voyons la dimension d’accès au crédit vient avant l’acte de création. C’est dans ce sens que l’ensemble des dimensions citées peuvent être des étapes pour arriver à faire d’une personne physique un entrepreneur. Rappelons ici l’acte entrepreneurial concerne seulement la création d’une petite unité de production ou d’un projet sans tenir compte du chiffre d’affaire ou l’importance des activités créées. La variance totale expliquée de cette dimension est de 5,384%
La neuvième dimension est dénommée « soutient ». Avec la variance totale expliquée de 4,951% cette neuvième et dernière dimension comprend un item qui a une bonne explication des soutiens qu’un entrepreneur à nécessairement besoin pour la création de son projet d’entreprise. Tant qu’il n’existe pas beaucoup d’organisation financière capable d’aider les potentiels entrepreneurs, le soutient des autres entrepreneurs tant moral que financier dans le milieu s’avère primordial.
Avant épuration de nos items, nous avons mesuré la fiabilité de notre échelle à fin de voir que nos items sont fiable pour notre étude. Après analyse, nous avons vu que nos items étaient fiable pour bien étudier notre concept de l’entrepreneuriat, comme le montre le tableau ci-dessus, notre Alpha de Cronbach est 0, 823, supérieur à 0,7.
Statistiques de fiabilité |
||
Alpha de Cronbach |
Alpha de Cronbach basé sur des éléments normalisés |
Nombre d'éléments |
.823 |
.824 |
56 |
Le seuil d’acceptabilité étant de 0,7 pour une étude exploratoire ; nous avons 0,823 sur les ensembles des items que nous allons considérer. Donc, nous pouvons continuer notre étude sans ambigüité.
Dans cette section, nous allons expliquer brièvement, les différentes corrélations significatives entre variables dépendantes et indépendantes.
Tableau N0 12 : Corrélations |
||||||||||||||
INT.E |
DESI |
N. S. |
FAIS. |
OBST |
MOTI |
N.C.E |
E. E |
FO.LA |
CAP |
A.C |
A. E |
SOU |
||
INT.E |
Corrélation de Pearson |
1 |
,516** |
,063 |
-,070 |
-,050 |
,512** |
-,129 |
,174 |
,044 |
,237* |
,027 |
,184 |
,023 |
Sig. (bilatérale) |
,000 |
,540 |
,495 |
,630 |
,000 |
,208 |
,087 |
,667 |
,019 |
,792 |
,071 |
,820 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
DESI |
Corrélation de Pearson |
,516** |
1 |
,000 |
,000 |
-,061 |
,308** |
-,091 |
,117 |
,078 |
,289** |
-,065 |
,323** |
-,068 |
Sig.(bilatérale) |
,000 |
1,000 |
1,000 |
,554 |
,002 |
,373 |
,255 |
,450 |
,004 |
,526 |
,001 |
,505 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
N. S. |
Corrélation de Pearson |
,063 |
,000 |
1 |
,000 |
,137 |
,182 |
,334** |
,255* |
-,180 |
,125 |
-,014 |
,037 |
,146 |
Sig. (bilatérale) |
,540 |
1,000 |
1,000 |
,180 |
,075 |
,001 |
,012 |
,077 |
,223 |
,889 |
,718 |
,154 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
FAIS. |
Corrélation de Pearson |
-,070 |
,000 |
,000 |
1 |
,108 |
-,182 |
-,183 |
-,236* |
,010 |
,145 |
,081 |
-,153 |
,080 |
Sig. (bilatérale) |
,495 |
1,000 |
1,000 |
,294 |
,075 |
,072 |
,020 |
,920 |
,157 |
,428 |
,135 |
,438 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
OBST |
Corrélation de Pearson |
-,050 |
-,061 |
,137 |
,108 |
1 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,630 |
,554 |
,180 |
,294 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
MOTI |
Corrélation de Pearson |
,512** |
,308** |
,182 |
-,182 |
,000 |
1 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,000 |
,002 |
,075 |
,075 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
N.C.EN |
Corrélation de Pearson |
-,129 |
-,091 |
,334** |
-,183 |
,000 |
,000 |
1 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,208 |
,373 |
,001 |
,072 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
ESSAI ERREUR |
Corrélation de Pearson |
,174 |
,117 |
,255* |
-,236* |
,000 |
,000 |
,000 |
1 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,087 |
,255 |
,012 |
,020 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
FO. LA. |
Corrélation de Pearson |
,044 |
,078 |
-,180 |
,010 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
1 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,667 |
,450 |
,077 |
,920 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
CAP |
Corrélation de Pearson |
,237* |
,289** |
,125 |
,145 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
1 |
,000 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,019 |
,004 |
,223 |
,157 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
A.C |
Corrélation de Pearson |
,027 |
-,065 |
-,014 |
,081 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
1 |
,000 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,792 |
,526 |
,889 |
,428 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
A.E |
Corrélation de Pearson |
,184 |
,323** |
,037 |
-,153 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
1 |
,000 |
Sig. (bilatérale) |
,071 |
,001 |
,718 |
,135 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
||
N |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
97 |
|
SOU |
Corrélation de Pearson |
,023 |
-,068 |
,146 |
,080 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
,000 |
1 |
Sig. (bilatérale) |
,820 |
,505 |
,154 |
,438 |
1,000 |
1,000 |
1,000 |
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**. La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral). |
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*. La corrélation est significative au niveau 0.05 (bilatéral). |
Légende: A.E: Acte entrepreneurial INT.E: Intention entrepreneurial DESI: Désirabilité FAIS : Faisabilité N.S : Normes sociales OBST : Obstacles d’ordre personnel N.C.E : Non connaissance de l’environnement A.C : Accès au crédit MOTI : Motivation E.E : Essai Erreur |
FO.LA.: Fonds de lancement CAP: Capacité SOU : Soutient |
Les résultats du test de Pearson présentés dans le tableau ci-dessus indiquent que la corrélation entre l’intention entrepreneuriale et désirabilité est 0.000 au seuil de significative de 0,000< 0,05(pour le test bilatéral). Ces résultats impliquent que les étudiants désirent se lancer dans les activités entrepreneuriales. Ceci s’explique dans le fait de la présence d’un taux élève de chômage dans notre pays, 53% de la population active (PNUD, 2013). Du fait d’un taux élevé de chômage les étudiants sont favorables à faire des activités entrepreneuriales. Nous pouvons souligner aussi que ces résultats montrent qu’il existe une corrélation significative entre l’intention entrepreneuriale et la désirabilité.
Nous constatons aussi qu’il y a une forte corrélation entre la désirabilité et l’acte entrepreneurial et l’intention entrepreneuriale, ce qui revient, a dire que selon les modèles psychosociaux d’intention tels la théorie du comportement planifié d’Ajzen (1991) en psychologie sociale et le modèle de l'événement entrepreneurial de Shapero (Shapero et Sokol, 1982) en entrepreneuriat l’intention de créer une entreprise est d'autant plus forte que la création d’entreprise est perçue comme une action désirable et faisable. Désirabilité et faisabilité s’expliquant toutes deux par les croyances que la personne a sur le monde qui l’entoure. Toute fois une action peut être désirable mais pas faisable, ce qui explique, l’écart entre la désirabilité et la faisabilité. L’individu peut juger l’acte désirable mais non faisable et la faisabilité influence notre notion sur ce qu’est désirable. La perception de la désirabilité et la perception de la faisabilité sont en interaction. A lumière de ces résultats, d’autant plus que l’acte entrepreneurial est considérée comme désirable et attirant, l’intention est forte et conduit à la réalisation de l’action entrepreneuriale.
Mais aussi, nous pouvons voir une corrélation entre les normes sociales, l’essai et erreur et le non connaissance de l’environnement. De ceci, il revient à souligner que l’entourage à un impact significatif sur l’accomplissement de l’acte et aussi l’envie de création. Et comme l’environnement est un milieu pour détecter les idées et les opportunités, l’environnement qui contribue à façonner les attitudes et comportements de ses membres. La famille et l’entourage peuvent être un frein ou avantage pour toute personne désirant entreprendre. La peur de l’échec, la peur d’être humilier ont d’impact sur le comportement d’un individu. L’acte entrepreneur est considère comme non faisable par l’entourage, l’individu se tourne a lui-même ou quarrèrent abandonner son intention. C’est aussi que nous pouvons voir dans notre analyse qu’il y a une corrélation entre la faisabilité et le processus d’essai-erreur.
Le processus d’essai et erreur peut avoir plus d’impact si l’entourage ou la société perçoit l’entrepreneuriat comme une activité profitable. En parlant de l’entourage, nous voyons l’ensemble des proches, amis et familiers qui soutiennent les actions de l’entrepreneur. Nous constatons aussi qu’il n’y a pas de corrélation entre l’intention entrepreneuriale et les normes sociales. L’entourage a un poids dominant dans ce processus de construction sociale, compte tenu du temps passé avec les parents, frères, sœurs et amis (Berger et Luckman, 1967).
La motivation est aussi fortement corrélée entre l’intention, la désirabilité. La présence d’une forte intention conduit une personne à l’accomplissement d’un acte. Pour Weber (1964), les motivations structurent les attitudes. Selon LAUFER (1975) la motivation qui forme un élément de la personnalité de l'entrepreneur, est identifiable dès la constitution du projet de création d’entreprise. Elle conditionnera l'évolution ultérieure de l'entreprise. La réalisation de l’acte entrepreneuriale dépend de la motivation d’une personne, lorsqu’elle est forte, la motivation, l’individu peut parvenir à dépasser l’ensemble des obstacles sur son chemin pour parvenir à la création d’un projet.
En fin, nous remarquons aussi qu’il existe une forte corrélation entre la capacité et la désirabilité, mais aussi corrélé avec l’intention. D’autant plus que la capacité est l’attitude d’une personne en présence des évènements, elle a d’impact sur la désirabilité mais aussi l’intention, par ce qu’une bonne attitude dans le processus de création permet à la personne d’avoir confiance en lui et de croire à la réussite de son projet.
Nous pouvons souligner comme le note Rakotomalala (2011), la corrélation n’est pas causalité a-t-on coutume de dire : ce n’est pas parce que deux variables varient de manière concomitante, dans le même sens ou en sens opposé, qu’il faut y voir forcément une relation de cause à effet. Parfois, la corrélation peut être totalement fortuite, il s’agit simplement d’un artefact statistique auquel on ne peut donner aucune interprétation valable. L’idée de la corrélation partielle justement est de mesurer le degré de liaison entre deux variables en neutralisant (en contrôlant) les effets d’une troisième variable. Field (2005) surenchérit en soulignant dans ces propres mots que: correlations can be a very useful tool but they tell us nothing about the predictive power of variables.