CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Ce travail, qui s’insère dans l’étude de l’impact de l’eau sur la productivité et la situation
socio-économique des ménages paysans avait pour objectif d’identifier le niveau d’accès
d’eau de la population de la plaine de Ruzizi et son emploi dans les activités des ménages et
agricoles ; ainsi que d’évaluer les contraintes liées à son accès, d’évaluer son impact sur
l’agriculture et les autres activités génératrices des revenus des ménages.
Sur ce, une enquête a été planifiée et menée au sein des différents ménages choisis
aléatoirement dans la chefferie de Bafulero dont trois groupements ont été enquêtés
(Luvungi, Lemera et Kigoma). L’échantillon considéré pour avoir les données nécessaires à
ce travail était de 90 ménages dans toute la chefferie en considérant 30 ménages pour chacun
des groupements. Les résultats obtenus selon nos hypothèses et objectifs peuvent se présenter
de la manière suivante :
- L’accès à l’eau des paysans a un impact sur l’agriculture parce que par an la
recherche de l’eau à elle seule occupe 16% du temps par rapport à d’autres activités du
ménage.
- La population effectue par jour 30 minutes pour croiser un point d’eau et passent à
peu près 25,53 minutes avant de pouvoir puiser au maximum 20 litre d’eau selon leur horaire
journalier qui est organisé en avant midi et après midi.
- La qualité de cette eau est souvent bonne malgré l’absence de tout traitement car cette
population ignorait les différents traitements (mais des traitements locaux sont d’application
tels que la clarté et le gout de l’eau et sa provenance). L’eau est affectée à divers usages pour
assurer le bien être de la population entre autre la boisson, la cuisine, la douche, les toilettes,
l’élevage, l’agriculture ainsi que la construction.
- L’accès à l’eau pour cette population est difficile telle que l’indique nos sources
d’enquête.
- Les animaux ont comme mode d’abreuvement les rivières mais la quantité d’eau
consommée par bête est souvent difficile à déterminer pour cette population.
Dans cette chefferie, le chemin emprunté par la population pour s’approvisionner en eau en
cas de rareté est souvent isolé mais aucun danger n’a été signalée jusque là.
Sur ce, nous suggérons :
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- Aux futurs chercheurs dans le même domaine de faire l’analyse laboratoire de l’eau
consommé dans la chefferie de Bafulero pour informer la population sur le danger que
présente cette eau;
- Au service d’hygiène et assainissement , qu’il puisse prendre des mesures palliatives
en ameliorant les conditions d’accès à l’eau potable ;
- Aux Organisations de santé d’informer la population sur le mode de traitement locale
de l’eau et d’assainissement pour améliorer le niveau sanitaire de la population ;
- Une recherche dans la gestion de l’eau pour l’agriculture s’avère aussi importante car
l’eau est la source de toute vie et de toute productivité.