Arrow Table de matières
7407841

CHAPITRE II. MILIEU, MATERIEL ET METHODE

MILIEU

Le milieu concerné était la chefferie de Bafulero dans la plaine de la Ruzizi.

  1. APERCU GENERAL SUR LA PLAINE DE LA RUZIZI
  2. a) LOCALISATION DE LA PLEINE DE LA RUZIZI

La plaine de la RUZIZI fait partie du vaste complexe formé par le graben d’effondrement de l’Est Africain. La plaine de la Ruzizi s’étend de 2 42’ de l’altitude sud et  29 et 22’ de longitude Est (Germain, 1952). Elle couvre une  superficie totale de 180 ha dont 80ha pour la R.D.Congo, 87 ha pour le Burundi et 13 ha pour le rwanda.son altitude  varie entre 773 m au niveau du Lac Tanganyika et 1000 m au niveau du piedmont. Située dans son ensemble dans la zone de base altitude, la plaine de la Ruzizi est délimitée :

-Au nord, par la plaine de Bugarama au Rwanda et la rivière Luvungi en territoire de walungu au Sud-Kivu ;

  • Au sud par le lac Tanganyika
  • A l’Est, par les hautes montagnes de la crête Congo Nil ;

-A l’Ouest, par la chaine des monts Mitumba en territoire d’Uvira et de Walungu (Mashika,

1994)

  1. Situation administrative de la plaine

La plaine de la Ruzizi est administrativement gérée par trois pays, à savoir :

-Le Rwanda pour la partie Nord

-le Burundi gère toute la partie Est de la plaine

-la R.D.Congo s’accapare de toute la partie Ouest de la plaine du Nord au du sud

  1. Relief et structure géographique de la plaine de Ruzizi

         L  a plaine de la Ruzizi est une étroite bande de terre d’une altitude de moyenne de 800m. Elle existe après la fracture de l’écorce terrestre qui a fait apparaitre le graben de l’Afrique orientale. Le Graben a été aménagé par la Ruzizi qui draine les eaux du lac Kivu vers le lac Tanganyika. La plaine de la Ruzizi est un secteur alluvial au les sédiments se sont superposes sur les couches rocheuses du plissement ont cambrien  de l’ère primaire, constituées des roches métamorphiques domines par les schistes et les quartzites. Les  monts Tshamate à sange et les monts de Runingu sont des massifs de faible altitude qui émergent  la plaine (Mugalu, 2006).

  1. Climat et végétation

La plaine de la Ruzizi connait un seul climat semi-aride caractérisé par une température moyenne annuelle de 24 degré, avec des amplitudes thermiques très prononcées par endroit au cours d’année. Les températures moyennes minimales et maximales varient entre 17°  et 30° ; soit une amplitude thermique de 13°. Les précipitations annuelles varient entre 600mm et 1100mm et repartissent sur 120 à 140 jours par an. Elles sont irrégulières dans le temps et dans l’espace. La plaine de la Ruzizi connait quatre saisons économétriques :  

-la grande saison des  pluies : elle s’étend du 1er septembre au 31 janvier ;

-la petite saison des pluies : elle va du 15 mars au 15 mai ;

-la grande saison sèche : elle s’étend du 15 mai au 31 aout.

La végétation de la plaine de la Ruzizi est dominée par la savane herbeuse, constituée d’herbages de densité moyenne. Cette savane alterne avec la steppe d’arbustes et d’epineux.la foret galerie émerge tout au long de la Ruzizi. Dans la plaine de la Ruzizi, on trouve deux types de sols : Les sols argilo-sablonneux : le type de sols couvre toute la partie de kiliba a Gatumba jusqu’au lac Tanganyika et les sols sablo-argileux : ils couvrent le reste de la plaine.  Ces deux types de sols sont d’origine alluvionnaire. Les alluvions ont été apportes dans la plaine par la Ruzizi et les cours d’eau en  provenance de hautes montagnes de la crête Congo Nil et de monts Mitumba (Mugalu, 2006).

  1. e) L’hydrographie et hydrologie

La rivière Ruzizi, par son volume et son espace, constitue une importante artère hydrographique de la plaine. Elle est affluée par 13 autres rivières dont sept descendant du versant oriental de la chaine des monts Mitumba, a savoir :la Luvungi, la luvubu, la luberizi, la sange,la runingu, la kiliba et la kawizi et six descendant du versant occidental de la crête Congo Nil, a savoir : la Mpanda, la kajeke, la kagunzi, la kaburantwa, la nyamagana et la nyakagunda. La rivière Ruzizi, ses affluents et le lac Dogodogo en commune Rugombo constituent l’hydrographie de la plaine de la Ruzizi et le potentiel d’irrigation des  périmètres de cultures (Mugalu, 2006).

  1. METHODE

Cette étude a été rendue possible grâce à une enquête effectuée par un questionnaire soumis au près des ménages paysans dans la chefferie de Bafulero. Les ménages ont été choisis d’une manière aléatoire dans  cette chefferie dont trois groupements ont intéressé cette étude à savoir le groupement de Luvungi, Lemera et Kigoma.  L’échantillon considéré était de 90 ménages en raison de 30 ménages par groupement.  Cette étude a  commencé par l’élaboration du questionnaire d’enquête, puis une pré-enquête en date du 7 juin 2014,  qui a permis de tester le questionnaire et de  se familiariser au milieu.  Cette pré-enquête avait intéressé un échantillon de 10 personnes uniquement dans le groupement de Luvungi. Par la suite l’enquête proprement dite a été effectuée en date du 6 Septembre au 9 Septembre 2014 après modification du questionnaire par les enquêteurs. Le questionnaire comportait quatre grands points avec différentes questions à savoir les caractéristiques socio-économiques des ménages, les caractéristiques agricoles, l’aspect de l’eau et l’impact de l’accès à l’eau pour cette population. Les diverses questions posées dans ces quatre points  ont  permis  de déterminer l’impact de l’eau sur l’agriculture ; en précédant de la manière suivante : 

  • La détermination des heures consacrées aux activités champêtres durant toute l’année. Pour cela on a utilisé la formule suivante : A=2*somme des jours de réalisation des activités champêtres (fréquence pour le labour, semis, sarclage 1et2 et le buttage)* la moyenne des heures par jour d’accomplissement de ses activités.
  • Détermination des heures consacrées à la recherche de l’eau au profit des autres activités en fonction du temps passé sur la queue avant de s’approvisionner en eau et de la distance parcourue pour atteindre le point d’eau.  cette formule est alors : B= nombre de fois pour s’approvisionner en eau*365 jours de l’année* TT (distance parcoure + Temps sur la queue)/60.  Détermination  du temps que prend l’eau par rapport aux autres activités du ménage. On considère A et B pour trouver C  en pourcentage  qui montre le total de temps affectée à l’eau par rapport autres activités. C=B/A en pourcentage.  

En plus de ceci, l’analyse des données a été faite dans Microsoft Office Excel Analysis Toolpak 2007 pour la détermination des moyennes et  des écart-type ainsi que des fréquences en pourcentage pour des données quantitatives. 

Partager ce travail sur :