rimaire et 28,8% l’école secondaire. Pour le niveau supérieur et analphabète aucune identification de cette catégorie n’a pu être observée. Cela peut être dit soit que la main d’œuvres est insuffisante par le fait que la scolarisation des enfants est soutenu par les responsables des ménages dont la prime pèse sur leur dos depuis des milliers d’années. Ou encore que le nombre minimum d’écoles qui existent sont insuffisantes pour accueillir toute la population et qu’il y a manque de la qualification des enseignants.
Cette population était essentiellement agricole. En effet, 96,5% ont l’agriculture comme source principale des revenus dont 78,8% des ménages possèdent l’agriculture comme activité principale et 17,7% comme activité secondaire (s’en occupaient 5,2±1,1 jours par semaine 6,3±1,9 heures par jour chacun. La majorité des agriculteurs se retrouvait dans le groupement des Luvungi avec 83,3%.
Quant à aux activités secondaires ; on pourrait affirmer que cette population ne s’en soucie pas Car 52,2% n’ont rien comme activités secondaires et étaient minoritaires ceux qui pouvaient avoir cette activités comme source secondaire des revenus. Malgré cela, ces activités secondaires étaient exercées 2,8±1,1 fois par semaine et dont la moyenne d’heures par jour se situait à 5,6±2,4 heurs par jour et par personne. La caractéristique agricole de cette population peut être dite à la fertile des leurs terres et aux rendements obtenus pour les diverses espèces agro-végétales pratiquées mais aussi aux habitudes ancestrales.
b) Caractéristiques agricoles
Les caractéristiques agricoles sont indiqués par les temps consacre à l’agriculture qui sont donnés au tableau 2.
Tableau 2: Temps consacré à l’agriculture
LUVUNGI LEMERA KIGOMA TOTALE
Moyenne + Moyenne + Moyenne + Moyenne +
écart-type écart-type écart-type écart-type
Superficie des champs 1,089±0,49 1,75±1,16 1,3±0,57 1,44±0,89
Distance champs-maison 59,6±24,28 61,33±30,02 67,6±30,22 62,88±28,2 Temps Fréquence 2,33±1,21 2,63±0,808 2,3±0,95 2,42±1,005 consacré au Homme-jour 3,9±3,32 4,33±1,93 3,76±1,71 4±2,41 labour
Semis Fréquence 1±0 1±0 1±0 1,02±0,1
Homme-jour 3,73± 1,31 4,46±1,77 3,6±1,49 4,06±1,62
Saraclage1 Fréquence 1,86±1,29 2,96±0,81 1,86±0,97 1,86±1,56
Homme-jour 2,63±0,99 2, 96±1,008 3,3±1,93 2,96±0,93
Saraclage2 Fréquence 1,2±0, 99 2, 76±1,008 1,73±0,73 1,47±0,93
Homme-jour 2,16±0,72 2,76±2,41 2,73±1,22 2,55±1,83
Buttage Fréquence 0,79±0,72 0 ; 92±0,76 1,1±1,02 0,94±0,85
Homme-jour 1,37±1,23 1,67±1,33 1,9±1,42 1,65±1,33
Il ressort du tableau 2 que la superficie moyenne des champs dans la chefferie des Bafulero est d’à peu près 1,44 hectare par ménage (±0,89). Le temps de marche entre les maisons et les champs était d’à peu près 60±28,2 minutes. Tous ces élément ont un impact non favorable sur la disponibilité de l’eau car plus on affecte plus du temps à la recherche de l’eau plus on t abandonne d’autre activités. Le calendrier agricole semble être suivi par les paysans de la chefferie de Bafulero car pour chaque culture il y a des activités qui doivent être réalisées pour arriver à un rendement quelconque(le labour, le semis et deuxième labour, le premier sarclage suivi du deuxième sarclage et fin vient la récolté).
c) Temps d’irrigation et d’arrosage
Le temps d’irrigation et d’arrosage sont présenté au tableau trois ci-dessous.
Tableau 3: Temps d’irrigation et arrosage
Luvungi Lemera Kigoma Total
Moyenne et Moyenne et Moyenne et Moyenne et écart-type écart-type écart-type écart-type
Fréquence 2,11±0,78 1,42±0,51 1,3±0,48 1,57±0,66
Homme jour 5,33±1,65 5,07±1,94 4±1,05 4,81±1,68
Ce tableau montre que l’utilisation de l’eau dans les activités est de 1,57 ±0,66 fois par saison et les nombres des personnes pour faire cette activité est de 4,81 ±1,68 hommes par jour.
Selon d’autres auteurs par les résultats obtenus lors d’une enquête on peut dire que les ménages proximité d’un point d’eau sont en moyenne 17% moins nombreux à souffir de la pénurie alimentaire d’eau pendant des périodes critiques des saisons culturales. . La présence d’un point d’eau est donc un élément qui tend à réduire la période de soudure soit en permettant l’augmantation de la production agricole soit et augmentant les revenus par l’achat de la nourriture au marché selon les circonstances dans lesquelles on est.
d) L’accès à l’eau
La notion d’accès à l’eau est indiquée au tableau 4.
Tableau 4: Accès à l’eau potable
Luvungi Lemera Kigoma Moyenne
Facile 40% 33,3% 73,3% 48,8%
Difficile 60% 66,6% 26,6% 51,1%
Il ressort de ce tableau que 51,1% des personnes ont confirmé que l’accès à l’eau dans la chefferie Bafulero est difficile et les cas aigus de pénurie sont plus rencontrés dans le groupement de Lemera. Cette accès se relève difficile parce que la plupart des ménages enquêtés n’ont pas l’eau dans leur maison car l’accès à l’eau se traduit par la présence d’une source d’eau à au moins 200 mètres de la maison (Rosen et Vincent, 1999) .
e) La distance pour atteindre le point d’eau.
La distance parcourue en minute pour atteindre le point d’eau ainsi que le temps sur la queue avant de puiser est donné au tableau 5.
Tableau 5: Distance parcourue en minute pour atteindre le point d’eau et le temps sur la queue
Luvungi Lemera Kigoma Moyenne
20-30 100% 60% 80% 80%
30-45 00% 30% 13,3% 21,6%
45-60 00% 10% 6,6% 8,3%
Moyenne et écart-type 24,53±1,69 31,36±9,33 28,5±7,81 28,13±7,55
Temps
sur la queue
Moyenne et écart-type 24,08±15,12 31±13,35 21,23±9,54 25,53±13,25
Il ressort de ce tableau que le temps moyen consommé sur la distance pour atteindre le point d’eau se situe entre 20-30 minutes avec (Cas commun à 80% de la population). Et dont le temps moyen parcouru est de 28,13±7,55 minute (pour les 100% de la population). Le groupement de Lemera se montre celui le plus affecté quant à cette question d’accès à l’eau. La distance parcourue pour atteindre un point a une influence sur la quantité d’eau consommée et est l'une des principales difficultés à l'accès à l'eau potable dans les pays pauvres. Une enquête réalisée par Xavier en 2007 montre que les ménages se trouvant à une distance de 30minute du point d’eau ont comme minimum par personne et par jour de 5 litres d’eau et une autre enquête réalisée par cairncros et cliff au Mozambique dans un village situé à 4km d’une source d’eau indique que les quantités transportées d’eau par jour et par personne oscillaient entre 1,3 et 6,8 litres, soit une moyenne de 4,1litres. D’ où souvent il y a une extrême réduction de l’eau consommée par ménage. Par rapport aux résultats présentés dans le tableau 5 sur la distance parcourue pour atteindre un point d’eau ; on peut dire que la population de la chefferie des bafulero n’est pas inclue dans cette situation parce que les enquêtes menées montrent qu’ils ont accès à l’eau potable dans une distance située entre 2030minutes.
Il ressort aussi du même tableau que la moyenne du temps sur la queue se situe entre 25,53 ±13,25 minutes avant de puiser l’eau pour pouvoir poursuivre d’autres activités. Selon les études menées par Xavier, 2007 montres qu’avec la présence d’un point d’eau permanente le temps nécessaire à la corvée d’eau diminue d’une moyenne de 3heures 42minutes à 32 minutes par jour, soit un gain de temps journalier de 3 heures et 10minutes qui peut être consacré à d’autres activités.
f) La gestion d’eau
La gestion est présentée au tableau 6.
Tableau 6 : tableau sur la gestion de l’eau :
LUVUNGI LEMERA KIGOMA Moyenne Comité de gestion 60% 30% 46, 6 45,5%
Eglise 0 % 0% 0% 0%
La police 0% 0% 0% 0%
Chef du village 0% 0% 0% 0%
ONGS 0% 0% 0% 0%
Chef de cellule 63, 3% 43, 3% 53, 3% 53,3%
Ce tableau montre que 53,3% de gérance de l’eau est réservé aux chefs de cellules pour l’assurance de toute propreté et entretien autour des points et sources d’eau. Le groupement LUVUNGI représente elle-même 63, 3% de la gérance de l’eau des sources. La gérance du point d’eau dépendait de la responsabilité de la personne mandatée par la population au niveau de chaque point d’eau selon les quartiers.
g) Conflits liés à l’accès à l’eau
Les conflits par rapport à l’accès à l’eau et les différentes causes sont donnés au tableau 7.
Tableau 7: Conflits liés à l’accès à l’eau
Luvungi Lemera Kigoma Total
Conflit Oui 56,6% 80% 73,3% 70%
Non 43,3% 20% 26,6% 30%
Causes Me-gestion 26,6% 70% 6,6% 34,4%
Surexploitation 6,6% 26,6% 3,3% 12,2%
Expropriation 33,3% 43,3% 00% 25,5%
Autres 43,3% 80% 20% 46,6%
Le tableau ci- dessus montre que des conflits existent par rapport à l’acquisition de l’eau dans la chefferie des Bafulero avec 70% de confirmation. Des causes de ces conflits sont souvent ignorées par la population (46,6%). D’autres auteurs montrent que des telles tensions sur les ressources en eau ne cessent de s'accroître à travers le monde, il faudrait aujourd'hui desservir dix fois plus de consommateurs qu'il y a deux siècles (PUND, 2006).
Ces tensions sont dues très souvent à l'insuffisance de ces ressources, de la diversité des usagers et surtout leur non respect de la file d'attente. Les modes de résolution de ces conflits et tensions demeurent toujours l'intervention du chef de cellule qui moralise les usagers en conflit puis l'amande ou l’exclusion du point d’eau pourra intervenir en cas de persistance.
h) Qualité de l’eau consommée
La qualité de l’eau consommée par les ménages est donnée au tableau 8.
Tableau 8: Qualité de l’eau
LUVUNGI LEMERA KIGOMA MAYE NNE
Excellente 6,6% 00% 00% 2,2%
Très bonne 20% 16,6% 16,6% 17,7%
Bonne 46,6% 23,3% 30% 33,3%
Mauvaise 23,3% 30% 43,3% 32,2% Très mauvaise 3,3% 23,3% 10% 12,2%
Aucun 00% 6,6% 00% 2,2%
Les résultats ci- dessus indiquent que la qualité de l’eau est bonne (33,3%). La qualité de l’eau consommée au sein du ménage peut être contrôlée à au moins trois niveau : à la sortie d’usine, au niveau du point de distribution collective ou privée et au moment de la consommation au domicile. Cette qualité était appréciée par les usagers pour son gout et sa clarté en fonction de sa provenance.
i) La provenance d’eau consommée dans la chefferie des Fabuler
La provenance en rapport avec l’eau consommée dans les ménages dans la chefferie des Bafulero est donnée au tableau 9.
Tableau 9: provenance de l’eau.
Luvungi Lemera Kigoma Moyenne
Rivière 60% 50% 13,3% 41,1%
Source 40% 53,3% 86,6% 60%
Robinet 70% 66,6% 50% 62,2%
Borne fontaine 00% 00% 00% 00%
Ce tableau montre que 60% de l’eau qui est utilisée dans cette chefferie provient des sources situées au pied des montagnes et qui est recueillie dans des robinets (62,2%) afin d’être utilisable par la population. L’eau de source est plus remarquée dans le groupement de Kigoma (86,6%) alors que les nombres des robinets pour accueillir l’eau sont nombreux dans Luvungi (70%) alors qu’une borne fontaine n’a été trouvée dans cette chefferie.
j) Hygiène apportée au point d’eau
L’hygiène en rapport à l’entretient es points d’eau est repris au tableau 10.
Tableau 10 : hygiène apportée aux points d’eau.
Luvungi Lemera Kigoma Moyenne
Salongo Fréquence 1,42 ± 0,69 1,27 ±0,45 1,07 ±0,26 1,25±0,51 Homme- jr 18,82±6,12 19,1±7,46 17,7±5,01 18,5±6,23
Heur par jr 34,1±21,6 34,1±14,7 30,3±8,9 33,1±15,9
Volontaire Fréquence 00 00 00 00
Homme- jr 00 00 00 00
L’entretien autour des points d’eau est réalisé par la population sur base du salongo dont la moyenne d’hommes par jour est de 18,5±6,23personne et cela peut être accomplie dans 33,1±15,9 minutes en raison de 1,25 ± 0,51 fois par mois et selon les groupements.
k) Distance entre les points d’eau et les toilettes plus proche
La distance entre le point d’eau et les toilette les plus proche est proche est repris au tableau 11 ci- dessous
Tableau 11: Distance entre les points d’eau et les toilettes plus.
LUVUNGI LEMERA KIGOMA MOYENNE
GENERALE
Moyenne et 46 ±52,1 70,23 ± 56,15 73±39,42 63,35±50,57 écart-type
La distance moyenne entre le point d’eau et les toilettes les plus proches se situe entre 63,35 ±50,57 mètres. Ce tableau informe d’avantage sur le niveau de l’assainissement de la population.
l) Système d’approvisionnement en eau
Le système d’approvisionnement en eau par rapport à l’impact de l’eau est repris au tableau
12.
Tableau 12: Système d’approvisionnement en eau
Luvungi Lemera Kigoma Moyenne
Matin Fréquence 1,75±0,68 1,6±0,67 1,73±0,86 1,69±0,74
Moyenne 4±1,33 4,1±1,42 5,33±1,24 4,48±1,45
Soir Fréquence 1,43±0,51 1,48±0,63 1,6±0,67 1,52±0,62
3,66±1,54 4±0,89 3,9±0,54 3,85±0,89 Nbre Moyenne 4,69±2,02 4,53±1,51 4,36±1,65 4,52±1,77 des
bidons/jr
Il ressort de ce tableau que la taille du récipient employé pour s’approvisionner en eau dans le milieu de bafuliru est de taille de 20 litres et dont la moyenne des bidons puisés par jour est d’à peu près 2,26±0,89 et par personne dans ce milieu. Ce tableau montre que l’horaire pour l’approvisionnement en est reparti entre le matin de 5h-12h et le soir de 14h- 19h. Le nombre de fois pour puiser de l’eau dépend d’une personne à l’autre mais la moyenne pour la chefferie se situe entre 1,69±0,74 et 1,52± 0,62
On peut donc affirmer que cette énoncée de l’OMS qui dit que la quantité adéquate d'eau potable représente au minimum 20 litres d'eau par habitant et par jour tandis qu'on entend généralement par « accès raisonnable », une eau potable disponible à moins de quinze minute de marché (OMS, 2014). Se résultat se rapporte à ce qui est présenté dans le tableau cidessous et si on observe la taille des ménages on peut conclure que le nombre des bidons se situe entre 80 à 160 litres dans chaque ménages dans la chefferie de Bafulero.
m) Les activités consommatrice d’eau.
Les différents activités aux quelles sont affecté l’eau puiser dans la chefferie des Bafulero sont repris dans le tableau 13.
Tableau 13: Activités consommatrices d’eau
Luvungi Lemera Kigoma Totale
Boisson 100% 100% 100% 100%
Cuisine 83,3% 100% 100% 94,4%
Douche 83,3% 100% 100% 94,4%
Toilette 36,6% 43,3% 50% 43,3%
Elevage 26,6% 43,3% 43,3% 34,4%
Agriculture 16,6% 23,3% 36,6% 25,5%
Autres Lessive 100% 100% 100% 100%
Construction 100% 100% 100% 100%
Les résultats de ce tableau indiquent que l’eau domestique est beaucoup plus utilisée comme boisson (100%). Elle est aussi utilisée en cuisine et pour se laver (94,4%). D’autres activités consommatrices de cette eau, mais pas en grande quantité, sont l’agriculture et l’élevage. Et cette eau est aussi utilisée pour la construction des maisons et la lessive. L’usage de l’eau entraine le suivi de l’homme d’où l’adage sans eaux il n’y a pas de vie, peut être affirmé et confirmé par la source de enquêtes effectuées au compte de ce travail.
L’eau à usage domestique est définie, d’après l’OMS, comme la quantité d’eau utilisable pour tous les usages d’un ménage domestique, incluant ainsi la consommation, la toilette et la cuisine (Howard et Bartram, 2003). On peut arriver à estimer la quantité minimale d’eau d’usage domestique requise pour la population de la chefferie des Bafulero en procédant à la catégorisation ces usages suivant la classification de Bradley et White (1972). C’est ainsi qu’on obtient les classes suivantes : l’eau de consommation (boisson et cuisine) ; l’eau de l’hygiène (incluant les besoins élémentaires pour la toilette personnelle et le nettoyage domestique) ; les taches ménagères et confort (lessive,…) et l’usage productif (abreuvage des animaux, irrigation, construction et autres). Ces différents usages de l’eau ont un impact sur la situation sociale et économique des ménages (particulièrement de la chefferie des Bafulero) par le fait que la santé humaine est influencée directement par les deux premiers usages et indirectement par le quatrième. Par contre, le troisième type peut ou ne pas avoir d’impact sur cet aspect
n) Mode d’abreuvement des animaux.
Les différents modes d’abreuvement des animaux et l’estimation de la quantité d’eau consommée par bête sont donnés au tableau 14.
Tableau 14 : Mode d’abreuvement des animaux
Luvungi Lemera Kigoma Total Mode Rivière 96,6% 96,6% 100% 97,7% d’abreuvement Source 6,6% 10% 10% 8,8%
des animaux
Maison 23,3% 13,3% 20% 18,8%
Robinet 00% 00% 00% 00%
Fontaine 00% 00% 00% 00% Quantité 5 à10 20% 20% 16,6% 18,8% consommée 10 à 15 6,6% 13,3% 10% 10%
+ de 15 00% 6,6% 00% 2,2%
AUCUN 73,3% 60% 73,3% 68,8%
Les résultats du tableau précédent indiquent que le mode d’abreuvement commun pour la majorité (97,7%) est la rivière. Seule une petite minorité utilise une autre forme.
La quantité d’eau consommée par bête et par jour est difficile à déterminer telle que le montre le tableau ci-dessus, 68,8% des personnes amènent leurs bêtes à une source d’eau et se retrouvent ainsi incapable de quantifier l’eau absorbée par les animaux.
o) Chemin emprunté pour la recherche de l’eau
Les différents chemins empruntés pour atteindre le point d’eau sont repris au tableau 15.
Tableau 15: Chemin emprunté pour la recherche de l’eau.
Luvungi Lemera Kigoma Total
Isolement Oui 43,3% 80% 36,6% 53,3%
Non 56,6 % 20% 63,3% 46,6%
Danger Oui 10% 20% 16,6% 15,5%
Non 90% 80% 83,3% 84,4%
Incidence Oui 10% 20% 20% 16,6%
Non 90% 80% 80% 83,3%
Saison Oui 56,7% 20% 56,7% 35,5% sèche Non 43,3% 80% 43,3% 64,4%
Solution Plus du temps 20% 23,3% 00% 21,65%
sur la queue
Source 56,6% 76,6% 50% 61,1% éloignée
Limitation des 40% 40% 40% 40%
bidons
Réduction de
la
consommation 33,3% 36,6% 36,6% 35,5%
Ce tableau montre que 53,7% des personnes empruntent un chemin isolé des habitations pour s’approvisionner en eau potable utilisable dans ces diverses activités. Les résultats montrent que 84,4% ont confirmé qu’il n’existe aucun danger de vol et de viol et 83,3% indiquèrent qu’ils n’ont jamais entendu des telles incidences dans leur milieu.
La permanence de l’eau est toujours assurée même en période de saison sèche comme le montre le tableau ci-haut, plus de six dixième des enquêtés, soit 64,4%, déclarent ne pas avoir des difficultés en ce qui concerne l’approvisionnement en eau tandis que 35,5% des personnes se retrouvent en difficulté pendant la saison. En cas de difficulté d’accès à l’eau durant la saison saison l’usage des sources éloignées font la priorité (61, 1 %). Durant cette même période la limitation des nombres des bidons à puiser ou encore la réduction d’eau consommé par personne dans le ménages est réduite.
o) Détermination de l’impact de l’eau sur l’agriculture
Par les formules présentées dans la méthodologie on a remarqué que le temps affecté à la recherche de l’eau occupé par an environ 15, 98 % ±1, 9 % par rapport aux autres activités des revenus familiaux. En partant du principe « toute chose restant égale par ailleurs » si tous les autres aspects étaient assurés entre autre la modernisation de l’agriculture, la présence des semences adaptées pour les sols de ce milieu et le respect du calendrier agricole et que ce temps consacré à la recherche de l’eau était affecté à l’agriculture la production augmenterait pour assurer le développement économique des ménages.
Selon Rosen et Vincent (1999), Le temps fixé pour la recherche de l’eau a de l’impact sur l’agriculture et la disponibilité du travail en affectant aussi bien la quantité de travail disponible (quantité du travail presté) que sa qualité (les maladies liées à l’eau, les problèmes de santé dus à la corvée en eau, les coûts en énergie de cette corvée et les jours d’écoles manqués par les enfants malades on peut aussi ajoute la mauvaise condition physique qu’entraine le manque d’eau ainsi que les carences énergétiques causées par le manque de nourriture ou de la cuisson de celle-ci). L’amélioration de la production agricole est due à l’allègement de la corvée d’eau « certaines contraintes ont une influence certainement plus déterminant sur les rendements : la culture, la taille de l’exploitation ou encore les fonds nécessaires pour se procurer des intrants (semences, engrais et outillages) » (Malmberg, 1994). La production agricole augmente ainsi avec la disponibilité d’un point d’eau près de la maison en consacrant le temps de la recherche de l’eau aux activités génératrices des revenus.