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CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail de mémoire qui portait sur « les dialogues, les concertations et la stabilisation de l’Etat depuis 1990 à nos jours ». Les dialogues sont permanents et tant que les hommes subsisteront ensemble, ils en auront toujours besoin pour la régulation pacifique de leurs différends. Néanmoins, en RDC, ces tractations politiques sont loin d’atteindre les objectifs (stabilisation, paix) : les dirigeants congolais ne dialoguent pas pour la paix ou le développement mais ils le font pour leurs propres intérêts. C’est pourquoi nous nous sommes assignés dans l’objectif d’étudier ces pourparlers et la stabilisation de l’Etat à travers les acteurs politiques congolais. Au cours de nos investigations, nous avions certes constaté que le problème était une réalité et qui une fois continue à rester au même, les innombrables scandales seraient le reste pour tout l’ensemble à particulier les paisibles citoyens qui en sont victimes. D’où l’occasion de nous poser certaines questions :

  1. Pourquoi les concertations et les dialogues ne parviennent-ils pas à stabiliser la RDC ou l’Est de la RDC ?
  2. Quels sont les obstacles à leur mise en œuvre ?

Les questions ci- haut présentées, nous amènent à présenter nos hypothèses de la manière suivante :

Parce que les acteurs seraient eux-mêmes incohérents sur les objectifs des dialogues, les uns demeurent de prédateurs, les autres le choisirait comme un cadre formel en vue de légitimer certains intérêts personnels (le per diem, ascension politique, partage du pouvoir, d’entités, etc.).

L’opacité dans le processus électoral et les irrégularités y afférentes, la résistance à l’alternance, non-respect des engagements concluent dans ces tractations politique, seraient un obstacle dans la mise en œuvre de ces accords.

Dans le cadre de ce travail nous avons opté pour la méthode dialectique de K MARX qui a semblée a priori adaptée à l’objet de cette étude, cette méthode était appuyée par l’approche juridique. Dans la récolte des données la technique documentaire, observation directe, interview nous ont été utile.   

Cette étude était subdivisée en trois grands chapitres, hormis l’introduction et la conclusion.

Le premier chapitre portait sur le cadre conceptuel, théorique et d’étude ; il renfermait trois  grandes sections, dont :

  1. Cadre conceptuel ;
  2. Cadre théorique ;
  3. Cadre d’étude ;

Le deuxième s’était focalisé sur les concertations et les dialogues en RDC. Il regorgeait aussi  trois sections, il s’agissait de :

  1. La concertation de Goma;
  2. Le dialogue de la cité de l’Union Africaine
  3. Le dialogue du Saint Sylvestre dit de la CENCO.  

Le troisième chapitre était centré sur la mise en œuvre difficile. Celui-ci s’articulait autour de trois grandes sections, dont :

  • Les résolutions de la concertation ;
  • L’accord de la cité de l’Union Africaine ;
  • L’accord du Saint Sylvestre ou de la CENCO.

Ceci étant fait, notre première hypothèse était confirmée après avoir constaté que les objectifs attendus des dialogues politiques depuis la CNS jusqu’à présent avec le dialogue du 18 décembre n’aboutissent toujours pas.

De plus, le fait pour les classes politiques congolaises et les acteurs aux dialogues de cantonner autour généralités et négliger les réalités ou les intentions des dialogues, les violences politiques y afférentes   prouveraient en suffisance les obstacles dans la mise en œuvre des acquis issus de ces pourparlers. Néanmoins, les élections escomptées, les courages et les capacités du peuple a détecté les dominations légitimes de celles illégitimes seraient une voie de sortie et mettraient fin à ce gabegies politiques. Il serait aussi souhaitable que ces tractations se fasse beau coup plus à l’interne (en RDC).

Telle est la quintessence des pourparlers et la stabilisation de l’Etat  congolais à travers ses acteurs politiques par ce travail de mémoire. Nous ne prétendons pas avoir été parfait ni terminé toutes les préoccupations. Nous nous excusons pour ce faire dans les différentes imperfections qui s’y seraient glissées sans notre volonté et vous supplie de nous compléter, nous amender en vue d’améliorer nos futures travaux. Ce sujet est un sujet d’actualité : au fil du temps, il subit des nouveautés. C’est pourquoi il est avisé aux successeurs d’être attentif et d’intégrer totalement dans cette perspective là ; toutefois, les rôles ou les influences des sociétés multinationales, des puissances, des pays voisins, des forces de l’ordre, le financement (budget) de l’Etat face à ces tractations en font justement un champ d’expectation au sens curatif incontournable.   

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