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Chapitre V : DISCUSSION DES RESULTATS

5.1. Facteurs sociaux démographiques des enquêtés

D’après notre étude, l’âge moyen des enquêtés est de 17,33 ans, avec un pic dans l’intervalle d’âge variant entre 15-25 ans soit 38,7%.  L’OMS, stipule que l’alcool constitue le principal facteur de risque dans le groupe d’âge de 15 à 29 ans (38). En France, le comportement varie en fonction de l’âge. A partir de 14 ans, les garçons différencient des filles avec une consommation hebdomadaire de 14 verres pour garçon de plus de 17 ans, 3 verres pour les filles de même âge. Il se remarque que ce résultat n’est pas loin de la recommandation de L’OMS.  

Du sexe des enquêtés  on a trouvé que, la majorité des enquêtés sont des hommes soit 60,7% et les femmes ne représente que 39,3% des enquêtés soit une sex-ratio de 1,5.   Les hommes  boivent que les femmes car les femmes sont plus sensibles à l’alcool que les hommes parce que l’enzyme qui le dégrade alcool déshydrogénase est deux fois moins chez les femmes. A quantité  absorbé égale et même, à poids égal la diffusion de l’alcool est plus rapide chez les femmes et  le degré d’alcoolémie 1/3 plus important dans le sang féminin(39). 

On remarque que, la majorité des enquêtés sont des célibataires soit 61,3% et seul 26,7% sont des mariés. Une étude américaine relève la consommation d’alcool est bien moins importante pour les personnes mariées que pour les célibataires. Cette étude se base sur une analyse des questionnaires proposés par Wisconsin Longitudinal stady(40). 

Selon les confessions religieuses on a trouvé que, 46,7% des enquêtés sont catholiques suivis de 32,7% des protestant. Selon certaines religions boire l’alcool est un pêché tandis que pour d’autres boire n’est pas un pêché mais s’enivrée est un pêché. Ceux qui acceptent disent qu’il est important de n’est pas allé au de la de l’enseignement biblique et soutenir ce que la bible n’affirme pas. Disons donc dès le départ que la bible n’ordonne pas aux chrétiens de s’abstenir de toute forme de boisson alcoolisée mais cela ne signifie pas que la parole de dieu nous laisse sans principes à suivre en ce qui concerne l’alcool.

On constante qu’un grand nombre d’enquêtés soit 41,3%  ont un niveau d’étude supérieur et 10% des enquêtés  ont un niveau d’étude primaire. Cette étude montre que la majorité des consommateurs des boissons alcoolisées dans la zone de santé de Kadutu sont des intellectuels mais qui s’en foutent des conséquences que l’alcool a sur la santé malgré leur niveau de connaissance de méfait de ce dernier sur la santé de l’homme.

La majorité des enquêtés soit 21,3%  sont des étudiants suivit de 19,3% qui sont des élèves. Ici on voit que la consommation de boissons alcoolisé est plus chez les étudiant, que chez toutes catégories de professions pour les agents de l’Etat, cela est dû aux faites qu’ ils ont le moyen de se procurer des boissons a lux tel que la bière et autres tandis que pour les étudiants et les élèves prennent des boissons des moins cher tels que : chief, sapilo, mendale, kanyanga et qui enivre vite car ils n’ont pas assez des moyens pour s’enivrer avec des boissons de luxes. 

5.2. Résultat en rapport avec le sujet

La majorité des enquêtés soit 92,7% savent qu’il existe des boissons alcoolisés dans la zone de santé de Kadutu et seulement 7,33% ne savent pas car ils n’en prennent pas dans ces milieux. Il est bel et bien confirmé que l’existence de boissons alcoolisées dans la zone de santé de Kadutu est connue par 92,7% des enquêtés. Cela s’explique par le faite que tous les enquêtés sont des consommateurs d’alcool et savent exactement l’existence de ce dernier dans leur milieu cependant les peu qui ont dit non son ceux qui boivent toujours en dehors de cette zone de santé. 

Il découle de nos résultats que, 44,7% des enquêtés prennent les bières  suivi de 21,3% qui prennent les boissons à fabrication locale. On constate qu’il y a une grande diversité des boissons et la plus part de ces boissons sont fortement alcoolisées. Nous pouvons le constater la production de boissons alcoolisées est en croissance, elle est depuis plus de 20 ans comme dit dans le rapport technique du comité d’experts de l’OMS.  La liste de boissons alcoolisées est longue dans cette étude. Il ressort que la bière Primus est plus citée par 102 enquêtés suivi respectivement de Simba, Chief et Furaha. En République Démocratique du Congo pendant la période de la colonisation, notre pays avait déjà des usines de production de boissons alcoolisées (Bralima, Unibra,...). Aujourd’hui l’usine PREDIMIS au Nord Kivu produit de boissons alcoolisées en quantité et des différents noms concentrés de 40% et 43% de volume d’alcool. Parmi les boissons alcoolisées produites au Nord-Kivu, nous pouvons citer : Simba, café room, liqueur café, kahuzi ,,, En plus de la production industrielle, il existe production artisanale distillée ou fermentée comme le cas de kasiksi, budigiri, kapionga, kafanyambiyo, kanyanga, musululu et mandale. Les boissons artisanales se vendent et se consomment en tout lieu sans crainte.

Plusieurs enquêtés soit 48% consomment 1 à 4 bouteilles de boissons alcoolisées par jour,

27,3% consomment 5 à 9 bouteilles d’alcool par jour suivi de 18,7% des enquêtés qui consomment 10 à 14 bouteilles d’alcool par jour. On constante que la situation est très graves car depuis les années 1990 jusqu’à nos jours, on assiste à une hausse inquiétante de la consommation excessive d’alcool chez les élèves du secondaire en Ontario Canada. Pour être considéré comme un buveur excessif d’alcool au plan scientifique, on doit consommer 5 ou plus de verres de boissons alcoolisées à une même occasion lorsque un verre standard correspond à 10gramme d’alcool soit 25 centilitre de bière 10 centilitre de vin, 3 centilitre de whisky. L’organisme élimine 7grammes environ d’alcool par heure après consommation.

Ainsi, d’après l’enquête Ireb, 22 % des garçons ont déjà été ivres entre 13 et 15 ans, 80 % entre 21 et 22 ans, proportion se stabilisant à 83 % entre 23-24 ans(41).

Nos résultats relève que, 42% des enquêtes ont commencé à prendre de l’alcool dans l’intervalle d’âge situé entre 15 et 25 ans, tandis que 40% des enquêtes eux ont commencé à en prendre à l’âge de moins de 15 ans. Cette situation cadre avec les tranches d’âges les plus actifs et qui est juste pour une période charnière entre l’adolescence et la maturité. L’OMS «l’alcool dans les régions européennes» (42), stipule que l’alcool constitue le principal facteur de risque dans le groupe d’âge de 15 à 29 ans. En France, le comportement varie en fonction de l’âge.

La plus part des enquêtes soit 32,7% prennent de l’alcool car ils imitent leurs amis tandis que 20,7% en prennent car ils ont beaucoup d’argents, 1,3% prennent de l’alcool par manque de travail à faire. Selon Féline et Adés en psychosociologie, c’est un mode d’intégration dans le monde adulte par influence familiale et des pairs (43).  Cette situation se confirme dans notre travail car 32,7% déclarent qu’ils boivent juste en imitant les amis. L’environnement dans lequel évolue une personne lui lègue une habitude encrée dans sa personne. Il y a aussi des jeunes qui boivent parfois seul, lorsqu’ils ont des problèmes ici c’est dans le cadre de faire oublier leurs soucis pourtant le problème rebondi dès que l’état d’ivresse se termine(44). Les  comportements  à  risque  peuvent  être appréhendés de différentes manières. Dans les  derniers  volets  de  l’enquête  ESPAD(45),  quatre  groupes  de risque liés à l’alcool ont été identifiés rapportant essentiellement des fréquences : les non-buveurs  (un  tiers  de  garçons,  la  moitié des filles), les consommateurs rares (un quart des garçons et environ un quart des filles),   les   consommateurs   occasionnels (15  %  des  jeunes)  et  les  consommateurs

« réguliers » (1 garçon sur 8 et 1 fille sur 20). D’autres  typologies  existent.  L’une  d’entre elles,  dans  une  perspective  plus  sociologique,  distingue  quatre  profils(56): « le fêtard », qui boit pour faire la fête, « l’aventurier » qui boit pour connaître de  nouvelles  sensations,  «  le  timide  »  qui boit pour s’intégrer, pour faire comme les autres, et « le fuyard » qui boit pour fuir la réalité et ses problèmes.

L’analyse des résultats montre que, 27,3% des enquêtés ressentent le plaisir après avoir pris de l’alcool suivi de 24% qui eux après la prise de l’alcool ils ressentent de la joie. Ces différentes sensations sont fonction de  la physionomie de tout un chacun mais aussi de la quantité des boissons consommés et de la fréquence de la consommation de ces boissons. 

Il ressort de nos résultats que, la majorité des enquêtés soit 99,3% connaissent que l’alcool a des effets sur la santé de l’homme. Cela est possible car tout le monde s’est très bien que l’alcool n’est pas bon pour la santé humaine et est à la source des plusieurs maladies chez l’homme tels que : la cirrhose de fois, les crises cardiaques, le foie, les maladies cardiovasculaires.  

La majorité des enquêtés soit 82% connaissent les problèmes que l’alcool peut causer sur la vie des personnes. L’alcool est la source des plusieurs problèmes dans la vie  des

consommateurs tels qu’il est bien connus car il est démontré dans le tableau18. Le sentiment d’être bien informé sur les risques pour la santé liés à la consommation d’alcool est majoritaire. Paradoxalement, les neufs dixièmes des personnes qui consomment quotidiennement 3 verres ou plus sont 89%  se déclarent bien informés sur les risques liés à une consommation d’alcool excessive(47).

Il  ressort de nos résultats que, 35,93% des enquêtés savent que l’alcool cause des maladies aux personnes suivi de 28,90% qui disent que l’alcool fait à ce qu’il ait des conflits avec les autres. Tous ces problèmes montrent que l’alcool n’est pas bon pour la vie de l’homme. Des conséquences graves liées à la consommation d’alcool, y compris les blessures volontaires et involontaires, sont bien plus courants chez les adolescents et les jeunes adultes. Les blessures involontaires sont la principale cause de décès chez les jeunes entre 15 et 25 ans. Ajoutons qu’un bon nombre de ces blessures sont liées à la consommation excessive d’alcool. Les jeunes qui boivent courent un risque plus fort de consommer du tabac et d’autres drogues et d’avoir un comportement sexuel à risque que ceux qui ne boivent pas(48). 

Il ressort du tableau 19 que, la majorité des enquêtés soit 51,3% ne laissent pas l’alcool par leur propre volonté, mai 28,7% et 6% des enquêtés ne veulent pas laisser à prendre l’alcool car leurs amis les poussent toujours à en prendre. On constante que la majorité de nos enquêté sont conscient des problèmes liés à la consommation de l’alcool  mais ne veulent pas laisser à en prendre par leur propre volonté mais en allant dans le tableau 22 on a trouvé qu’il y a ceux qui sont prêt à abandonner l’alcool pour plusieurs raisons mais qui n’ont pas encore abandonné et la connaissance sur la situation après ne pas une assurance a moins qu’une autre étude soit faite dans ce milieu pour plus de précision.  

Nos résultats montre que, la majorité de la population soit 53,3% ont accepté que l’Etat intervient dans la lutte de vente des boissons alcoolisés mais on constante qu’il y a 46,7% des enquêtés qui ont refusé que l’Etat ne fait rien pour réguler la vente des boissons  alcoolisés. Il se remarque que l’Etat intervient dans la lutte de la vente de boissons alcoolisées dans la zone de santé de Kadutu. 

 Il se remarque que, 42,5% des enquêtés ont dit que l’Etat intervient a faisant la sur taxation des boisons alcoolisés pour diminuer sur la vente de ces derniers, tandis que  20% disent que l’Etait intervient en faisant la sensibilisation sur la consommation des boissons alcoolisés.

Pour être efficace, la prévention doit tenir compte des conditions sociales et s’appuyer sur  l’ensemble  des  acteurs, (49)  parents et éducateurs. Il est démontré que plus elle débute tôt, dès l’école  primaire,  meilleurs  sont  ses  résultats. Il  reste  beaucoup  à  faire  pour  réduire  considérablement  les  effets nocifs de l’alcool sur la santé, comme le prévoit la Charte européenne sur la consommation d’alcool. La Charte propose plusieurs stratégies visant  à  limiter  la  consommation  d’alcool,  telles  qu’une  action  éducative générale axée sur les risques que l’alcool fait courir à la santé, les mesures préventives appropriées pendant l’enfance et l’adolescence, et la limitation de la disponibilité de boissons alcoolisées au moyen de règlements et d’une taxation  importante(50).  

Il ressort de nos résultats que, la majorité des enquêtés soit 54,7% ne sont pas prêt à abandonner l’alcool et 45,3% seulement sont prêt à abandonner la consommation de l’alcool. Tels que constante au tableau 16 toute la population a une raison qui le lié à la consommation de l’alcool mais cependant on trouve que le 45,3%  ont accepté  qu’ils peuvent abandonner la consommation de l’alcool à cause des plusieurs raisons tels que évoqué dans le tableau 23.

 Il découle du tableau 23 que, 27,2% des enquêtés sont prêt à abandonner l’alcool car il leur  cause des maladie,  16,17% des enquêtés veulent laisser l’alcool car il leur cause la honte devant les gens  il y a 15,44% des enquêtés qui veulent abandonner l’alcool et  qui ont dit que ça leur cause une perte et ce n’est pas bénéfique pour eux suivi de 14,70% des enquêtés qui  veulent abandonner la consommation de l’alcool car il cause beaucoup des problèmes avec les proches et la famille mais aussi 11,76% des enquêtés sont prêt abandonner de l’alcool car ils ont rencontré Jésus dans leur vie suivi de 9,55%  qui acceptent d’abandonner l’alcool car ils ont beaucoup d’accidents et enfin 5,14% des enquêtés veulent abandonner l’alcool car il leur pousse à faire le débauche.  La plupart d’entre eux n’ont pas une consommation régulière et modérée, mais alternent plutôt entre abstinence et calage d’alcool. Parce que l’alcool affaiblit le jugement, le raisonnement et l’habileté à évaluer les risques, sa consommation est également associée à l’augmentation des risques de suicide, d’homicide et de noyade, ainsi que des risques de commettre des agressions physiques ou sexuelles, ou d’en être victime.(50). C’est pour quoi ces enquêtés affirment vouloir abandonner la consommation de l’alcool chose qui les aiderons à éviter ces différents problèmes de la vie alcoolique.

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