Arrow Table de matières
7749494

Chapitre II : REVUE DE LA LITTERATURE

II.1. Connaissances sur l’alcoolisme

2.1.1. Connaissance des conséquences liés à la consommation de l’alcool

Le niveau élevé de connaissance sur l’alcoolisme peut aider à prévenir les dangers que courent les jeunes élèves. Le manque de connaissance sur l’alcoolisme contribue à beaucoup de désastres dans la société et particulièrement au consommateur lui-même. La sensibilisation et la formation peuvent être utilisées pour relever les différentes conceptions en matière d’alcoolisme.

Une connaissance imparfaite des risques liés à la consommation d’alcool se fait attendre selon l’enquête française sur la consommation d’alcool. «  Le rôle de l’alcool dans le développement du cancer et des certaines maladies cardio-vasculaires est liés à la consommation quotidienne excessive d’alcool sont sous-estimés. La moitié d’enquêtés français (50 %) considèrent qu’on meurt davantage d’un accident de circulation provoqué par l’alcool que d’une consommation de plus de 4 verres d’alcool par jour ».

Par ailleurs, l’étude sur  les hommes et l’alcool  « met en évidence que la plupart de jeunes interrogés qui sont buveurs excessifs associent la dangerosité de l’alcool à l’ivresse ponctuelle et surtout à la dépendance. C’est-à-dire à des niveaux de consommation supérieurs aux seuils »(9) Un sondage du Health Education Authorith in Biritain  a montré que « plus de 50% de la population croyait que l’alcool est bon pour la santé ; et environ 25 % des buveurs n’ont pas conscience du danger qu’offrent » (10).

Les conséquences dues à l’alcool peuvent être chez les adultes comme chez les jeunes par des troubles de comportement, du caractère, de l’humeur, ainsi que les accidents de la circulation.

Les jeunes lycéens parisiens connaissent de manière unanime certains des risques de l’alcool en 1991 et 1998, ils en citent en premier lieu le risque d’accident, puis la cirrhose de foie et l’impact sur la scolarité lorsque la dégénérescence cancéreuse n’est connue que par 50 % d’entre eux (11).

L’enquête et l’évaluation faite au canada Ontario sur le terme consommation excessive d’alcool en 2001, « les hommes ont plus tendance que les femmes à dire, c’est consommer ou boire plus de 10 verres, à vomir et à s’évanouir »(12).

« Les Insuffisances actuelles de repérage ont des raisons multiples : banalisation de l’alcool dans la société pour des raisons marchandises et culturelle, la position du personnel des soignants vis-à-vis de l’alcool, polymorphisme des consommations d’alcool, etc. Mais malgré ces obstacles, il est utile d’intervenir auprès de consommateurs »(13).

L’importance de la consommation d’alcool d’une population est un important déterminant de la santé et du bien-être social. Dans toute société, l’ampleur des problèmes liés à l’alcool tend à augmenter et à baisser parallèlement aux augmentations et aux diminutions de la consommation d’alcool. Plus la population est alcoolique, il s’ensuit une conséquence proportionnelle. Les jeunes buveurs des pays en développement imitent de plus en plus de mode de consommations qu’ils associent aux pays développés. 

2.1.2. La charge sanitaire de l’alcool.
2.1.2.1. Les généralités.

« On estime que dans le monde, l’alcool est à l’origine de 1,8 millions des décès et 4% de la charge de morbidité. L’alcool constitue le principal facteur de risque dans les groupes d’âges de 15 à 29 ans et il est estimé que 63.000 jeunes européens sont morts à cause de l’alcool en 2002 »(14). La consommation courante de la bière, tout particulièrement en Afrique subsaharienne (Afrique noire) a des conséquences désastreuses tant sur le plan de la santé que sur le plan économique. De plus elle fait surtout des ravages chez les jeunes. 

  1. a) Connaissance sur les effets des boissons alcoolisées :

Sur le plan santé, la bière étant un drogue -aliment, elle constitue pour ceux qui boivent la source d’intoxication à double effet : 

  1. Effet direct se perçoit à travers les différents états consécutifs à l’absorption de la bière : sensation de vertige, ébriété, ivrognerie, somnolence, coma.
  2. Effet cumulatif est le plus souvent pervers car ne se déclare que tardivement, après que le buveur ait passé quinze ou 20 ans de sa vie à fréquenter les bars et buvettes. Cet effet cumulatif s’appelle alcoolisme et il est provoqué, quel que soit par la dose quotidienne de bière absorbée.

Sur le plan économique il se traduit surtout par l’inaptitude au travail du buveur, voir son incapacité(15). Dans les sous - régions du monde, la proportion de la morbidité attribuable à la consommation d’alcool est plus forte dans les Amériques et en Europe variant de 8 à 18% de la charge totale pour les hommes et 2 à 4% de la charge totale pour les femmes. Dans la plupart des pays, on trouve la plus forte mortalité due à la consommation de l’alcool chez les personnes âgées de 45 à 54 ans, mais on considère que c’est la relation qui existe entre l’âge du début de la consommation d’alcool, ces motifs et les abus à l’âge adulte qui rendent l’étude de la consommation de l’alcool chez les adolescents plus particulièrement importantes(16).

  1. b) Conséquences des prendre la boisson alcoolisée

Des conséquences néfastes pour la santé liées à une consommation d’alcool chronique et prolongée ne causent pas systématiquement le décès ou une incapacité jusqu’à un âge relativement avancé de la vie. Par contre, des conséquences graves liées à la consommation d’alcool, y compris les blessures volontaires et involontaires, sont bien plus courants chez les adolescents et les jeunes adultes. Les blessures involontaires sont la principale cause de décès chez les jeunes entre 15 et 25 ans. Ajoutons qu’un bon nombre de ces blessures sont liées à la consommation excessive d’alcool. Les jeunes qui boivent courent un risque plus fort de consommer du tabac et d’autres drogues et d’avoir un comportement sexuel à risque que ceux qui ne boivent pas.

« Les problèmes liés à l’alcool peuvent nuire au développement psychologique des adolescents. Ajoutons que ces problèmes liés à la consommation d’alcool influencent négativement le milieu scolaire ainsi que le temps de loisir. Le programme de santé en milieu scolaire peuvent aider les élèves à communiquer, à acquérir une pensée optique, à choisir de dire non et autres aptitudes à la vie quotidienne indispensable pour éviter les problèmes associés à la consommation d’alcool et autres drogues »(17).

La quantité d’alcool dans le sang après la consommation de boissons alcoolisées dépend de la quantité et du type de boisson consommée, du sexe et du poids corporel de l’individu. L’influence du poids est simplement un effet de dilution de l’alcool. Mais à poids égal, les femmes seront plus affectées parce qu’elles métaboliseraient l’alcool différemment, mais aussi la répartition du poids en eau et graisse qui est différente entre les hommes et les femmes.

Si les effets de quantités modérées d’alcool ne sont pas bien établis, il est certain que les excès sont néfastes pour la santé affectant certains organes :

2.1.2.2. Le foie

La consommation excessive prolongée d’alcool, peut outrepasser les capacités de régénération de foie et causer la maladie du foie gras, hépatite alcoolique et cirrhose.

2.1.2.3. Le cerveau ou système nerveux

L’éthanol, le composé chimique présent dans la plupart de boissons alcoolisées est une neurotoxine, c’est-à-dire une substance qui altère voir détruire le système nerveux(18). Il se peut que les épisodes de consommation excessive l’alcool par les élèves aient des effets sur les résultats et parcours scolaire de ceux-ci. Des études ont montré que l’abandon scolaire est plus fréquent parmi les élèves qui boivent trop que parmi d’autres(19).

2.1.2.4. Les os

L’alcool réduit la densité des os et augmente ainsi leur fragilité (ostéopathie), elle augmente aussi le risque de blessures par chute. On peut noter aussi que le squelette peut être particulièrement exposé pendant la croissance(20). 

2.1.2.5. Les organes sexuels  

Les abus durables sont associés chez les hommes à l’impuissance, à la stérilité et à l’atrophie des testicules. Chez les femmes, les règles sont perturbées, les risques de fausse couche et de ménopause prématurée augmentent 

2.1.2.6. Le cœur

Par affaiblissement musculaire pouvant conduire à l’insuffisance cardiaque. Il existe plus de 60 maladies liées à l’alcool abusif, ici la liste n’est pas exhaustive. Nous pouvons passer en citant aussi la déficience du système immunitaire, la malformation, au retard mental du fœtus chez la femme enceinte (Réveillez-vous).

2.1.2.7. Les principaux dommages et problèmes de santé liés à l’abus de l’alcool en court, moyen et long terme sont :

2.1.2.7.1. Les dommages somatiques d’une utilisation nocive.

Les maladies ci-après sont causées par l’utilisation excessive de boissons alcoolisées

  • Traumatisme
  • Hypertension artérielle
  • Dysfonctionnement sexuel
  • Augmentation du risque d’un cancer
  • Pancréatite
  • Cardiopathie
  • Cirrhose
  • Polynévrite.

2.1.2.7.2. Les dommages psychologiques ou psychiques.

Les personnes qui prennent de boissons alcoolisées de façon abusive présentent ses manifestations :

  • Anxiété
  • Dépression
  • Dommage cognitif
  • Trouble du sommeil
  • Suicide et tentative de suicide

2.1.2.7.3. Les dommages relationnels.

La répercutions de boissons alcoolisées peut être à la base de :

  • Problèmes conjugaux
  • Maltraitance
  • Dysfonctionnement familial

2.1.2.7.4. Les dommages sociaux et professionnels.

Au niveau de la société les mêmes problèmes causés par l’alcool peuvent se vérifier dans : 

  • Perte d’emploi, arrêt de travail précarisation
  • Problème judiciaires (Revue praticien médecin généraliste,...)
  • Perte du logement
  • Accident de voie publique.

Il se pose aussi d’autres problèmes de santé induite par l’alcool.

2.1.2.7.5. A court terme

  • Ivresse aigue : état d’ébriété, ralentissement de réflexes, état d’euphorie ou au contraire, tristesse, trouble d’équilibre, mauvaise appréciation des situations, vasodilatation jusqu’au coma éthylique ; cette situation peut amener au décès.
  • Gastrite
  • Reflux gastro œsophagien
  • Hépatite aigue alcoolique
  • Nausées vomissements

2.1.2.7.6. A moyen et long terme

Les organes plus souvent atteint suite à l’alcool :

  • Système nerveux : neuropathie alcoolique, névrite optique rétro bulbaire, encéphalopathie hépatite, démences alcooliques (korsakoff, marchiava - bignami, gayet-wenicke)
  • Foie : cirrhose avec insuffisance hépatocellulaire, cancer
  • Pancréas : pancréatite aigüe ou chronique, insuffisance Pancréatique exocrine (mal digestion) et endocrine (diabète)
  • Système cardiovasculaire : HTA (hyper tension atérienne), cardiopathie, Hypertension portale avec varices gastriques et œsophagiennes, insuffisance veineuse.
  • Cancer des voies aérodigestives supérieures : langue, lèvre, estomac,...
  • Carences en vitamines du groupes B entraînant la non résistance et la maladie (21).
2.1.3. Socioculturelle et économique 

La consommation de l’alcool est entrée dans les habitudes de vie de la population. Cette consommation d’alcool est une source de revenu, de perte et intervient dans toutes les fêtes (naissance, mariage, loisir et autres).

Certaines personnes boivent pour être comme tout le monde ou par manque d’occupation et on voit peu à peu se développer l’alcoolisme d’aisance particulièrement dans les milieux aisés. Par contre, dans les milieux pauvres les gens n’ont pas assez souvent à manger ; il se contente de l’alcool en remplacement de la nourriture d’où l’alcoolisme de l’indigence.

Les situations difficiles font que certaines personnes s’occupent de la consommation de l’alcool. Tout ceci amène à des troubles de personnalité par de délire de jalousie, de l’onirique hallucinatoire, de persécution et d’autoaccusation ...(22). Le libéralisme et la déréglementation dans la densité du réseau des débits de boissons et des heures d’ouvertures de ceux-ci, sont de nature à entraîner une augmentation de dégâts et des perturbations de l’ordre. « L’achat de boissons alcoolisées en 1997 a coûté 93 milliards de francs par ménages en France sans tenir compte de la consommation dans les hôtels, café et restaurant car difficile à évaluer »(23). Il faudrait imposer un étiquetage sur toutes les boissons alcoolisées occupant 30% de la surface en indiquant que « l’alcool tue ». Il faudrait interdire toute publicité même déguisée pour l’alcool notamment dans les médis touchant particulièrement les jeunes(24). Le vin et les boissons alcooliques en Europe sont des boissons de prestiges. En boire est un signe de richesse et développement. En effet, ces boissons sont très coûteuses, mais on y cherchait en vain un signe de développement. Quand on connaît le lourd tribut payé par les pays d’Europe à l’alcoolisme, quand on sait que ces pays mènent une lutte active contre l’alcool. Il est dommage d’importer en Afrique une si néfaste coutume(25) mais aussi il y a une production non négligente de ces boissons alcoolisées localement avec des faits néfastes.

2.2. Comportement et attitudes vis-à-vis de l’alcool 

2.2.1. Attitude

La consommation de boissons alcoolisées pour certain est un rite parce que c’est amusant et croient pouvoir améliorer leur vie sociale. Les jeunes affirment que l’alcool leur donne de l’assurance comme chez les personnes timides et qui ont mal à tenir une simple conversation et ils ne découchent qu’après la consommation des quelques verres qui leur enhardissent(26). 

Selon une enquête faite au canada Ontario et suivie d’une évaluation publiée en 2001 sur les termes consommations excessive d’alcool, le résultat démontre que « les hommes avaient plus tendance que les femmes à dire que cela équivalait à boire plus de 10 verres, à vomir et s’évanouir. La plupart, 93 % de 3767 personnes enquêtées en étaient d’accord mais d’autres pensent qu’il n’y a rien de mal à se souler la gueule de temps à autre »(27). La transmission familiale des comportements reflète une représentation positive entre 15-65 ans. Seulement 13 % des jeunes français signalent que leurs parents ont cherché à limiter leur consommation d’alcool alors que 32 % ont subi une interdiction de fumer. Le principe du conducteur désigné « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas » cela a été déclaré par plus de jeunes et adopter cela systématiquement lors de la sortie en groupe et son application est faite par 15 % dans le 51 % des français ayant fait cette déclaration(28). 

Durant la période de 1991 à 2001, la prévalence de l’utilisation de l’alcool avant le rapport sexuel par les étudiants sexuellement actif a augmenté de 18 % lorsque les agressions sexuelles constituent environ 30 % de délits contre la personne dont les jeunes sont accusés au canada Québec(29).

L’attitude de l’adolescent face à l’alcool dépend en grande partie des habitudes familiales dans la communication, l’éducation plus ou moins permissive. Il a moins tendance à boire quand la famille se montre exigeante, unitaire, ouverte à la communication et garantie de la bonne organisation des choses(30).

Boire fait partie d’un style de vie de certains jeunes qui apprécient faire la fête en fin de semaine, avec des amis. Pas mal d’entre eux ont déjà été ivre une ou plusieurs fois. Il y a aussi des jeunes qui boivent parfois seule, lorsqu’ils ont des problèmes(31).

En étant sous les effets de l’alcool, l’envie de se bagarrer ou de réagir violemment augmente. Si quelqu’un est souvent dans cet état, ses amis et copains pourraient bien le laisser tomber. Ajoutons que 75 % des adolescents ont déjà expérimenté l’alcool, 10 à 20 % en consomment de manière régulière. La variation géographique et socio-économique, ainsi que le contrôle et le comportement parental influencent nettement l’attitude des jeunes. En 1983 et 1998, la proportion des jeunes parisiens qui déclarent recevoir un interdit parental, quant à la consommation d’alcool est passé de 10-20 %. Le milieu socio-économique influence les jeunes. Elle est importante parmi les jeunes issus de milieu favorisé et moins parmi les enfants d’ouvriers (interdit dans les familles d’ouvrir et plus permise parmi les cadres) (32).

 La perception de personnes diffère sur la matière d’alcool. Selon l’étude exploration sur « les hommes et l’alcool», ce produit est en effet au cœur de l’unité masculine. Ce même produit est considéré comme patrimoine culturel et régional. Enfin aussi considéré comme héritage paternel et symbole de l’appartenance au monde des hommes. Pour les jeunes, l’accès à l’alcool représente un rite de passage à l’âge adulte. Dans cette enquête toujours, on met en évidence que la bière et le vin contrairement aux alcools dits «  forts » sont perçus comme produit inoffensif sans danger pour la santé. Pourtant la quantité d’alcool dans un verre standard (10-12g), dans un demi verre de bière, un ballon de vin, un verre standard de whisky... est toujours la même quel que soit l’alcool consommé. 

Toujours dans cette étude, le vin jouit d’un statut particulier comme profondément ancré dans notre culture gastronomique, il est un emblème de l’art de vivre(33). 

2.2.2. Comportement face à l’alcool

La consommation de boissons alcoolisées par les jeunes et adolescent ressemble aux différentes modes de consommation des adultes. Les effets recherchés sont variables de la détente à la désinhibition, jusqu’ à l’ivresse. La recherche de convivialité est un moteur important de ce comportement et parfois la pression sociale rend difficile le refus de consommer. Il est signalé que 1/5 de lycées évoquent la consommation de l’alcool. Le sentiment d’avoir une meilleure confiance en soi après s’être alcoolisé est décrite par ¼ des adolescents. 

Selon Féline et Adés en psychosociologie, la consommation de boissons alcoolisées, c’est un mode d’intégration dans le monde adulte par influence familiale et des pairs. Soit une automédication par les effets sédatifs comme excitant, anxiolytique, soit à une conduite toxicomaniaque. L’alcool est largement associé à l’hédonisme : fête, plaisir des alcools de qualité, convivialité en famille ou entre amis. Il semble ainsi faire partie intégrante de la culture alimentaire et festive(34).

L’alcool est considéré pour certain comme une cause importante de comportement déviant qui va de l’atteinte à l’ordre public et même à une menace et à la sécurité.

Selon Mortenen et al : 2001, « les buveurs de vin sont globalement plus éduqués. Ces buveurs ont un meilleur statut socio-économique, un quotient intellectuel élevé et sont mieux insérés socialement que les buveurs de bière ou de spiritueux ». L’alcool donne l’impression d’être plus courageux, de ce fait, les personnes surestimaient leurs possibilités réelles. Il est à noter qu’aucun truc accélère la diminution du taux d’alcoolisme dans le sang n’est efficace ; inutile donc de boire du café ou de manger après avoir bu. 

En outre, la personne peut se sentir plus entreprenante, avoir l’impression d’être plus courageuse pour aborder quelqu’un, mais elle a de risque de dépasser les limites, de déranger et se rendre ridicule pour la drogue et rapports sexuels(35).

2.3. La consommation d’alcool et ses effets

La consommation d’alcool même de façon occasionnelle peut avoir des effets sociaux, médicaux et personnels néfastes. Comme le confirment les données de prévalence au cours d’une vie ou sur une année, l’alcool est un produit plus consommé et plus valorisé que le tabac, mais il est également un produit plus redouté en raison des accidents et de la violence dont il peut être la cause. Toutefois, il intervienne aussi les facteurs individuels de sensibilité aux effets de l’alcool, comme le sexe ou la corpulence du sujet. Le début de l’alcoolisation est mal connu, car il est rarement perçu comme un rite d’initiation, et le processus d’alcoolisation semble plus complexe et moins « linéaire » que celui du tabagisme. Enfin, de longue période d’abstinence peuvent être suivie de consommations occasionnelles et massives « à risque », et les facteurs associés sont les plus souvent liés à la psychopathologie du sujet et/ou de sa famille (prévention de la consommation d’alcool chez les jeunes). Sous les effets de l’alcool, l’on a tendance à des comportements à risque en sexualité. Selon une enquête sur les tendances de comportements à risque en sexualité chez les étudiants du secondaire aux ÉtatsUnis en 1991-2001, parle de l’utilisation de l’alcool ou des drogues avant le rapport sexuel les plus récents chez les étudiants présentement sexuellement actifs(36). 

Dans les années 1990, on assiste à une hausse inquiétante de la consommation excessive d’alcool chez les élèves du secondaire en Ontario Canada. Pour être considéré comme un buveur excessif d’alcool au plan scientifique, on doit consommer 5 ou plus de verres de boissons alcoolisées à une même occasion lorsque un verre standard correspond à 10gramme d’alcool soit 25 centilitre de bière 10 centilitre de vin, 3centilitre de whisky. L’organisme élimine 7grammes environ d’alcool par heure après consommation. 

Les grands buveurs d’alcool courent plus de risques d’être impliqués dans des bagarres, des actes sexuels non désirés et des accidents de route(37).

Partager ce travail sur :