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Chapitre premier : MILIEU EXPERIMENTAL

I.1 Localisation et description géographique.

L’essai a été mené en saison A 2014, dans un champ expérimental de l’ISTD Kalehe, dans le territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu.  Le territoire de Kalehe se trouve sur l’axe routier reliant Bukavu à Goma à plus ou moins 65 Km de Bukavu, situé tout au long du lac Kivu.

Le territoire de Kalehe s’étend sur 5707 km2 (Anonyme, cité par Musiwa, 2013) à une altitude  la plus élevée de 2000m et environ 1500 m pour la plus basse. Il occupe 9 %  de la superficie totale de la province du Sud-Kivu, il est situé entre 1°45’-2° 10’ de latitude Sud et 23° 40’-29° de longitude Est. Il partage ses limites avec celui de Masisi par la rivière Chungiri au nord, par la rivière Nyawarongo au sud, avec le territoire de Kabare, à l’Est, par le lac Kivu et celui d’idjwi, par Bunyakiri.

I.3 Conditions edapho-climatiques

Le sol de Kalehe s’étend sur sol argileux et  sol argilo sablonneux. Les précipitations annuelles varient de 1300 à 1600mm et la saison de pluie dure 9 mois, soit de mi-août à mi mai, la température moyenne oscille autour de 25°C (Rukeba, cité par Musiwa, 2013).

I.4. Propriétés chimiques du sol.

Les résultats des analyses du sol du site de l’essai sont donnés au tableau II.

Tableau II : Teneur du sol en propriétés physico-chimiques.

Granulométrie

Argile

22,6%

Sable

63,5%

Limon

13,9%

Composition chimique

pH

5,65

Ca (méq/100g)

5,26

C(%)

2,40

Mg (méq/100g)

1,52

MO(%)

4,1376

SO4-S (ppm)

616

N total (%)

0,22

Fe (méq/100g)

69,60

P (ppm)

53,26

Mn (méq/100g)

17,65

K (méq/100g)

0,7

Zn (méq/100g)

3,87

CEC

11,27

Source : laboratoire des sciences du sol de l’UCB.

Il ressort du tableau II que le sol de ce site est acide avec un pH de 5,65 qui peut être toléré par la culture du haricot (Mulumuna, cité par Musiwa, 2013). Il est riche en azote avec un taux de 0,22% qui équivaut à 2,20 /00, supérieur à 1,50 /00 caractérisant les sols riches en azote (Robitaille, 2003),  avec un niveau moyen en matière organique. De façon générale, un taux de 4 à 8 % de matière organique correspond à une bonne capacité de minéralisation (Doucet, 2006). Le seuil du phosphore est bas (53,6 ppm). Les sols pauvres en phosphore ont un seuil de 5-200 ppm. En plus, le sol de ce site est sablo argileux.

 Chapitre deuxième : MATERIELS ET METHODES

II.1. Matériel végétatif

Le matériel végétal utilisé est le haricot nain, variété CODLMB001 fournie par le projet VLIR. Les caractéristiques de cette variété sont présentées au tableau III.

Tableau III : caractéristiques de la variété CODLMB001

Critères

Caractéristiques

Port de la plante

Nain

Type de croissance

Déterminé

Hauteur

42,2 cm

Vigueur

Bonne

Forme foliole terminale

 Losangique

Couleur

Vert moyen

Rugosité

Forte

Floraison moyenne

41 jours

Couleur étendard

Blanche

Couleur de gousse

Verte

Couleur de gousse à maturité

Jaune

Longueur

139 cm

Nombre de gousses/ plant

8,3

Nombre de graines par gousse

4,4

Maturité physiologique

75 jours

Forme de graine

Kidney

Poids de 100 graines

34,2 grammes

Couleur graine

Rouge tacheté de blanc

Cycle végétatif

85 jours

Rendement

2500 kg

Source : CIAT, cité par Sika (2010).

Du tableau III, on remarque que la variété CODLMB001 de haricot a un port nain de croissance déterminée, avec une bonne vigueur, une rugosité forte, avec des gousses d’une couleur jaune à maturité et dont la couleur des graines est rouge tacheté de blanc. Son cycle végétatif est de 85 jours et son rendement potentiel est de 2500kg/ha.

II.2 Méthodes

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

II.2.1 Dispositif expérimental

            Le dispositif utilisé était celui des blocs aléatoires complets comprenant cinq répétitions, chaque répétition comprenait 4 parcelles. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,5 m  de largeur, soit une superficie de 7,5 m².  La distance entre les parcelles était  de 50 cm.  Les répétitions étaient séparées de 75 cm.

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

III.3.1.  Dispositif expérimental

            Le dispositif utilisé était celui des parcelles divisées ou Split plot comprenant trois répétitions, chaque répétition comprenait 7 parcelles divisée chacune en deux dont une n’était pas inoculée et l’autre était inoculée. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,4 m  de largeur, soit une superficie de 7,2 m².  La distance entre les parcelles était 30 cm.  Les répétitions étaient séparées de 1,5 m ainsi que les parcelles divisées afin d’éviter les contaminations entre celles inoculées et celles non inoculées.

            L’affectation des traitements dans différentes parcelles a été  faite au hasard.  Le dispositif entier avait une superficie de 499,32m².  La récolte des données s’est effectuée uniquement dans les parcelles utiles qui avaient une dimension de 2,8 m², hormis l’observation phytosanitaire, lesquelles ont concernées toute la parcelle.

 

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

III.3.1.  Dispositif expérimental

            Le dispositif utilisé était celui des parcelles divisées ou Split plot comprenant trois répétitions, chaque répétition comprenait 7 parcelles divisée chacune en deux dont une n’était pas inoculée et l’autre était inoculée. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,4 m  de largeur, soit une superficie de 7,2 m².  La distance entre les parcelles était 30 cm.  Les répétitions étaient séparées de 1,5 m ainsi que les parcelles divisées afin d’éviter les contaminations entre celles inoculées et celles non inoculées.

            L’affectation des traitements dans différentes parcelles a été  faite au hasard.  Le dispositif entier avait une superficie de 499,32m².  La récolte des données s’est effectuée uniquement dans les parcelles utiles qui avaient une dimension de 2,8 m², hormis l’observation phytosanitaire, lesquelles ont concernées toute la parcelle.

 

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

III.3.1.  Dispositif expérimental

            Le dispositif utilisé était celui des parcelles divisées ou Split plot comprenant trois répétitions, chaque répétition comprenait 7 parcelles divisée chacune en deux dont une n’était pas inoculée et l’autre était inoculée. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,4 m  de largeur, soit une superficie de 7,2 m².  La distance entre les parcelles était 30 cm.  Les répétitions étaient séparées de 1,5 m ainsi que les parcelles divisées afin d’éviter les contaminations entre celles inoculées et celles non inoculées.

            L’affectation des traitements dans différentes parcelles a été  faite au hasard.  Le dispositif entier avait une superficie de 499,32m².  La récolte des données s’est effectuée uniquement dans les parcelles utiles qui avaient une dimension de 2,8 m², hormis l’observation phytosanitaire, lesquelles ont concernées toute la parcelle.

 

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

III.3.1.  Dispositif expérimental

            Le dispositif utilisé était celui des parcelles divisées ou Split plot comprenant trois répétitions, chaque répétition comprenait 7 parcelles divisée chacune en deux dont une n’était pas inoculée et l’autre était inoculée. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,4 m  de largeur, soit une superficie de 7,2 m².  La distance entre les parcelles était 30 cm.  Les répétitions étaient séparées de 1,5 m ainsi que les parcelles divisées afin d’éviter les contaminations entre celles inoculées et celles non inoculées.

            L’affectation des traitements dans différentes parcelles a été  faite au hasard.  Le dispositif entier avait une superficie de 499,32m².  La récolte des données s’est effectuée uniquement dans les parcelles utiles qui avaient une dimension de 2,8 m², hormis l’observation phytosanitaire, lesquelles ont concernées toute la parcelle.

 

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

III.3.1.  Dispositif expérimental

            Le dispositif utilisé était celui des parcelles divisées ou Split plot comprenant trois répétitions, chaque répétition comprenait 7 parcelles divisée chacune en deux dont une n’était pas inoculée et l’autre était inoculée. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,4 m  de largeur, soit une superficie de 7,2 m².  La distance entre les parcelles était 30 cm.  Les répétitions étaient séparées de 1,5 m ainsi que les parcelles divisées afin d’éviter les contaminations entre celles inoculées et celles non inoculées.

            L’affectation des traitements dans différentes parcelles a été  faite au hasard.  Le dispositif entier avait une superficie de 499,32m².  La récolte des données s’est effectuée uniquement dans les parcelles utiles qui avaient une dimension de 2,8 m², hormis l’observation phytosanitaire, lesquelles ont concernées toute la parcelle.

 

75cm

 

R2

 

R3

 

R4

 

R1

 

Le dispositif expérimental est présenté à la figure I.

         3m

                                   
   

50cm

 
 
   

R5

 
 
     
     

    Parcelles traitées au DAP

 
 
 
   

Parcelles traitées au NPK

 
     
 
   

Parcelles traitées au TSP

 
     
 
 
   

    Parcelles témoins

 
   

             La méthode de travail utilisée est l’expérimentation en champ. 

III.3.1.  Dispositif expérimental

         Le dispositif utilisé était celui des parcelles divisées ou Split plot comprenant trois répétitions, chaque répétition comprenait 7 parcelles divisée chacune en deux dont une n’était pas inoculée et l’autre était inoculée. La parcelle unitaire mesurait 3 m de longueur et 2,4 m  de largeur, soit une superficie de 7,2 m².  La distance entre les parcelles était 30 cm.  Les répétitions étaient séparées de 1,5 m ainsi que les parcelles divisées afin d’éviter les contaminations entre celles inoculées et celles non inoculées.

            L’affectation des traitements dans différentes parcelles a été  faite au hasard.  Le dispositif entier avait une superficie de 499,32m².  La récolte des données s’est effectuée uniquement dans les parcelles utiles qui avaient une dimension de 2,8 m², hormis l’observation phytosanitaire, lesquelles ont concernées toute la parcelle.

 
 
 
 

Figure I : dispositif expérimental

 


II.2 1Conduite de l’essai

·         Préparation du terrain :

La préparation du terrain a été faite par les paysans en faisant un labour profond à 15 cm, la délimitation des parcelles a été faite le même jour du semis à l’aide d’un décamètre et des piquets.

·         Le semis et L’application d’engrais.

Le semis a été fait le 18 septembre 2014 à un écartement de  30 cm*20 cm à raison de deux graines par poquet. L’application d’engrais  était faite simultanément au semis à raison de 60kg par hectare de phosphore  provenant de TSP, DAP et NPK, soit respectivement 1,84025 ; 1,84025 et 5,01333 grammes par poquet. Pour éviter tout  contact de la graine avec l’engrais, on couvrait ce dernier de sol avant de mettre la graine dans le poquet.

La teneur en élément phosphore et la quantité utilisée par poquet et par parcelle est donnée au tableau IV.

Tableau IV : teneur en élément phosphore et quantité utilisée par parcelle et par poquet

Types d’engrais

% en P2O

% en P

Dose de P

Quantité d’engrais/parcelle

Quantité  d’engrais par poquet

TSP

46

20,24

60 kg /ha

220,83g

1,84025 g

DAP

46

20,24

60 kg /ha

220,83g

1,84025g

NPK

17

7,48

60 kg /ha

601,6g

5,01333g

Il ressort du tableau IV que les quantités à appliquer par poquet sont grandes pour le NPK, comparativement aux DAP et TSP qui ont des quantités égales de 1,84025 g. Les quantités en engrais sont supérieures aux deux autres mais avec la même quantité en phosphore .

·         L’entretien et récolte

Les travaux d’entretien consistaient au regarnissage des vides après  la levée, pour couvrir toute la surface de la parcelle et au sarclage. Au total, deux sarclages ont été faits, l’un en date du14 novembre 2014  et l’autre le 4 décembre 2014.

La récolte a eu lieu 76 jours après semis, soit le 31 novembre 2014. Seule la parcelle utile a été récoltée, soient 24 plantes puis emballées et transportées au laboratoire des sciences du sol de l’UCB pour être pesées et séchées.

II.2.2 Paramètres  observés

  II.2.2.1 Les paramètres végétatifs

·         Le diamètre au collet :

 Mesuré à l’aide d’un pied à coulisse, sur douze plantes par parcelle, au premier et deuxième mois après semis.  Le diamètre au collet a permis d’avoir une idée sur la vigueur de la plante.

·         La hauteur des plantes :

 Mesurée à l’aide d’un mètre ruban, sur douze plantes par parcelle, pour déterminer la croissance de la plante. Ces données ont été prélevées au premier et deuxième mois après semis.

·         Le  nombre de feuilles

On a compté à la main le nombre de feuilles se trouvant sur les plants  dans la parcelle utile. Ces données ont été prélevées au premier et deuxième mois après semis.

·         La surface foliaire :

Les mesures de longueur de la feuille principale et sa largeur ont été effectuées, ces données ont été prélevées au premier et deuxième mois après semis. La surface foliaire se  calcule en faisant le produit de la longueur de la feuille par sa largeur, par le facteur correctif (0,50).

     II.2.3  Les paramètre de rendement.

  1. Le nombre des gousses par plant : on a compté le nombre de gousses des plants récoltés dans la parcelle utile.
  2. Le nombre de graines par gousse : on a compté le nombre de graines par gousse des plants récoltés dans la parcelle utile.
  • Le poids de 100 graines : obtenu après la pèse au moyen d’une balance de précision.
  1. Le rendement : ce paramètre est calculé pour déterminer la productivité de la légumineuse. Le rendement en graine à l’hectare était obtenu par la formule suivante : rendement(T/ha)= (poids sec du haricot/ nombre des plantsX104/0,06)/106.

II.3 Analyses statistiques de résultats.

L’analyse de la variance par le logiciel Genstat a permis de déceler les différences pouvant exister entres les différents paramètres étudiés au seuil de probabilité de 5% et le test  de LSD a permis de faire la comparaison des moyennes lorsqu’il y a des différences significatives entre paramètres.

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