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CHAP IV IMPLEMENTATION

L’implémentation étant la phase finale d’élaboration d’un système qui permettant au matériel, aux logiciels et aux procédures d’entrer en fonction (LAROUSSE, 2010), c’est ainsi que dans ce chapitre, il sera question de présenter les outils de développement et d’expliquer le fonctionnement du logiciel lié à la surveillance épidémiologique à la division provinciale de la santé au Sud-Kivu.

Le système de gestion de base des données utilisé est MySQL et le langage de programmation PHP.

4.1. Outils de développement

4.1.1. Le langage de programmation

Un langage de programmation est une convention pour donner des ordres à un ordinateur.

4.1.2. Le PHP

PHP est un langage de programmation orienté objet, très proche syntaxiquement du langage C, destiné à être intégré dans des pages HTML. Contrairement à d’autres langages, PHP est principalement dédié à la production de pages HTML générées dynamiquement     (PHILIPPE, 2011).

Un script PHP est exécuté par un interpréteur situé du côté serveur. En cela, PHP est complètement différent d’un langage comme JavaScript, qui s’exécute sur le navigateur.

En général l’interpréteur PHP est intégré à Apache sous forme de module, et le mode d’exécution est alors très simple. Quand un fichier avec une extension .php1 est demandé au serveur web, ce dernier le charge en mémoire et y cherche tous les scripts PHP qu’il transmet à l’interpréteur. L’interpréteur exécute le script, ce qui a pour effet de produire du code HTML qui vient remplacer le script PHP dans le document finalement fourni au navigateur. Ce dernier reçoit donc du HTML « pur » et ne voit jamais la moindre instruction PHP.

4.1.3. HTML

HTML (HyperText Markup Langage) est d’un langage de description (et non pas d’un langage de programmation) qui va nous permettre de décrire l’aspect d’un document, d’y inclure des informations variées (textes, images, sons, animations etc.) et d’établir des relations cohérentes entre ces informations grâce aux liens hypertextes. En d’autres termes, HTML est un ensemble (réduit) de balises (ou styles ou "tags") utilisés pour définir les différents composants d’un document.(MUKUPI, 2010, p. 5).

4.1.4. Le JavaScript

Le langage JavaScript permet d’effectuer des contrôles au moment de la saisie

C’est un langage de programmation qui est inclue dans le code HTML, il permet d’apporter des améliorations au langage HTML en permettant l’exécution des certaines commandes.

JavaScript est un langage qui se rapproche des langages de programmation tels que le C, C++, Python, Ruby… À l’inverse, HTML et CSS sont davantage des langages de description: ils décrivent comment la page doit apparaître mais ils ne donnent pas d’ordres directs à l’ordinateur (« fais ceci, fais cela… »), contrairement à JavaScript (MATHIEU, 2012, p. 223).

4.1.5. CSS

Le CSS (Cascade Style Sheet), est un langage qui s’occupe de l’apparence du site. Son rôle est en quelque sorte de « décorer » un site web, lui donner de l’allure. On utilise le CSS en particulier pour réaliser la mise en page du site, pour définir la police, la taille du texte, la couleur du texte et du fond.

4.1.6. MySQL

MySQL est un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) qui gère pour vous les fichiers constituant une base, prend en charge les fonctionnalités de protection et de sécurité et fournit un ensemble d’interfaces de programmation (dont une avec PHP) facilitant l’accès aux données. MySQL consiste en un ensemble de programmes chargés de gérer une ou plusieurs bases de données, et qui fonctionnent selon une architecture client/serveur (PHILIPPE, 2011, p. 41)

4.1.7. Le système d’exploitation

Le système d’exploitation, ensemble de logiciels qui permettent de faire fonctionner tous les composants matériels de l’ordinateur, ainsi que toutes les applications qui sont compatibles avec lui (LAROUSSE, 2010). C’est ainsi que dans ce travail, nous avons choisi de travailler avec le système d’exploitation Microsoft Windows 7.

4.1.8. Une base de données (BD)

Une BD est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d’informations afin d’en faciliter l’exploitation (ajout, mise à jour, recherche de données). (SINDANO, 2014, p. 5)

4.1.9. Apache

Serveur Web que nous avons utilisé localement pour l’interprétation de nos pages.

4.1.10. L’éditeur Notepad++

 Editeur avec lequel nous avons écrit les codes HTML, PHP, JAVASCRIPT et SQL relative à la création des pages de notre base de données.

4.1.11. WampServer

WampServer (Windows Apache Mysql PHP Server) est un environnement Windows comprenant deux serveurs (un serveur web Apache et un serveur de bases de données MySQL), et un interpréteur de script (PHP). Il permet d’installer simplement un serveur complet, qui nous permettra de faire tous nos tests de pages PHP en toute facilité et localement.

Le lancement du serveur est effectué à partir de son icône dans la barre des tâches en faisant un clic sur l’icône représentant le serveur ou en tapant l’URL de Wampserver dans la barre d’adresse du navigateur.

Figure 4. 1 - Représentation du lancement de wampserver à partir de la barre de tâche

4.2. Présentation de l’application

Ce logiciel étant « EpiSoft », elle a été faite pour permettre à la division provinciale de santé d’avoir une bonne surveillance des épidémies, est constitué de plusieurs pages HTML, PHP et CSS. Ces pages sont organisées de façon à permettre un accès cohérent aux différentes opérations que présente cette application.

4.2.1. Page d’authentification (Figure 4.2)

Au lancement du logiciel, l’utilisateur est redirigé vers la page d’authentification tel que représentée dans la Figure 4.2. Lorsque l’utilisateur a besoin d’accéder au logiciel, il devra s’authentifier en donnant son login et son mot de passe. Si un mauvais mot de passe est saisi 3 fois de suite, l’application se déconnecte directement.

Figure 4. 2 - Page d’authentification

4.2.2. Page d’accueil (Figure 4.3)

Apres l’authentification, la page d’accueil apparait, elle donne un bref historique de la DPS et permet à l’utilisateur de réaliser certaines manipulations comme aller a la page maladie, page calendrier, page surveillance, page zone de santé et la déconnexion.

Figure 4. 3 - Page d’accueil

4.2.3. Formulaire d’encodage et enregistrement des données (Figure 4.4)

Ce formulaire permet au réceptionniste d’encoder et d’enregistrer les données fournies par les zones de santé dans la base de données. Premièrement il doit saisir le champ sélection zone, puis sélection de la maladie et enfin précision de la tranche d’âge. A chaque niveau, il doit enregistrer les données saisies.

Figure 4. 4 - Encodage et enregistrement données

4.2.3. Formulaire d’ajout de zone de santé (Figure 4.5)

Ce formulaire permet d’ajouter une nouvelle zone de santé dans la base des données. Il nous donne aussi la possibilité d’enregistrer le nom et les contacts du médecin en chef dans cette zone de sante, pour une large communication.

Figure 4. 5 - Ajout zone de santé

4.2.3. Formulaire de commentaire sur la fiche hebdomadaire (Figure 4.6)

Ce formulaire permet de vérifier la qualité des données reçues et écrire de commentaires par rapport aux observations faites sur ces données.

Figure 4. 6 - Commentaire sur la fiche hebdomadaire

4.2.4. Formulaire de la configuration du calendrier (Figure 4.7)

Ce formulaire permet d’enregistrer un nouveau calendrier par rapport à une période donnée (année).

Figure 4. 7 - Configuration du calendrier

4.2.5. Quelques états de sortis

Cette partie propose quelques documents qui sont générés par l’application, pouvant être imprimé en cas de besoin.

  1. a) Fiche de surveillance épidémiologique (Figure 4.8)

Après l’encodage et enregistrement des données, ces données vont directement dans la fiche de surveillance épidémiologique. Cette fiche permet de voir l’évolution de chaque maladie par semaine par rapport à une zone de santé.

Figure 4. 8 - fiche de surveillance épidémiologique

  1. b) liste de sites des notifications (Figure 4.9)

Cette liste permet d’avoir les contacts de responsables épidémiologiques de toutes les zones de santé :

Figure 4. 9 - Liste des sites de notification

  1. c) Présentation des maladies (Figure 4.10)

Cette page donne quelques informations concernant les maladies à caractère épidémiologique.

Figure 4. 10 - Présentation des maladies

  1. d) Registre de notifications et données échangées (Figure 4.11)

Il contient les données de surveillance de chaque zone de santé et les observations faites sur cette fiche.

Figure 4. 11 - Registre de notifications et données échangées

  1. e) Résultat de l’analyse en fonction du temps (Figure 4.12)

Ce diagramme en barres représente le résultat des cas notifiées de toutes les épidémies qui ont étaient notifiées dans la zone de santé de Kadutu pendant la semaine 3, 2016.

Figure 4. 12 - Résultat de l’analyse en fonction du temps

  1. f) Résultat de l’analyse en fonction de personnes ( Figure 4.13)

Cette analyse est faite en fonction des tranches d’âge. Ce tableau représente le pourcentage de cas survenus par tranche d’âge pour la cholera.

Figure 4. 13 - Résultat de l’analyse en fonction de personnes

4.3. Implication de l’application

Le logiciel « EpiSoft » pourra fonctionner sur tous les ordinateurs sans différence de marque ni de fabricant mais doit observer certaines conditions minimums :

-un processeur de plus d’1 GHZ (de préférence) ;

-un disque dur de 30 Go minimum ;

-une mémoire RAM de 512 minimum ;

-un système d’exploitation Windows (toutes les versions) ;

-Un serveur local, de préférence WAMP

-un navigateur (tous).

4.4. Coût du logiciel

Pour évaluer le coût réel de notre logiciel, nous avons fait recours au modèle COCOMO décrit par Barry Boehm en 1981 dans sa version simple pour un projet réalisé par une équipe de taille relativement petite travaillant dans un environnement familier et dans un domaine d’application connu de l’équipe (mode organique). En effet, COCOMO qui est acronyme de l’anglais Constructive COst Model, est un modèle qui permet de définir une estimation de l’effort à fournir dans un développement logiciel et la durée que ce dernier prendra en fonction des ressources allouées (BARRY, 1981) .

Ainsi, pour calculer le coût, ou plus exactement l’effort nécessaire pour le développement du logiciel, nous utiliserons les formules ci-après :

  • Charge = a*(Kisl)b
  • Délai = c*(charge)d
  • Taille moyenne d’équipe =

Avec Kisl = Kilo d’instructions sources livrées

Et les paramètres a, b, c et d dépendant de la catégorie du projet.

Les projets sont répartis en trois classes :

- Les projets simples : < 50 000 lignes

- Projets moyens : 50 000 ≤ lignes ≤ 300 000

- Projets complexes : > 300 000 lignes

Pour un projet simple : a = 3.2 ; b = 1.05 ; c = 2.5 et d = 0.38

Pour un projet moyen : a = 3 ; b = 1.12 ; c = 2.5 et d = 0.35

Pour un projet complexe : a = 2.8 ; b = 1.2 ; c = 2.5 et d = 0.32

Notre logiciel ayant 4038 lignes, ce qui nous renvoi à dire que notre logiciel est un projet simple.

4038 instructions = 4,038 Kisl

 Charges = 3.2 * (4,038)1.05 =13,8 = 14

 Délai = 2.5 * (14)0.38= 16,99 =6,8=7

 Taille moyenne =  = 2

Ce projet requiert 2 développeurs et pourra être réalisé en 7 mois.

Si on considère que chaque développeur touchera 2$ par heure et que le volume horaire sera de 8h par jour, 26 jours par mois :

Salaire mensuel par personne : 2 * 26 * 8 = 416$

Salaire mensuel : 416$ * 2 = 832$

Salaire mensuel total : 832$ * 7 = 5824 $

Le coût total de ce logiciel est donc de 5824$ dollars américains.

4.5. Conclusion partielle

Dans ce chapitre nous avons parlé de quatre points dont:

 Le premier point qui a porté sur la présentation des outils a consisté à expliquer les applications logicielles et langages qui ont été utilisés pour la réalisation de l’implémentation en spécifiant la particularité de chacun des outils et langages.

Le deuxième point qui a porté sur la présentation de l’application a consisté à expliquer comment fonctionne l’application et a présenté certains formulaires et états produits par le logiciel.

Le troisième point qui a porté sur l’implication de l’application, nous a aidés à citer les outils qu’il faut utiliser pour un bon fonctionnement de ce logiciel.

Le dernier et quatrième point intitulé coût du logiciel, nous a permis d’estimer la valeur que peut couter notre logiciel et c’est grâce à la méthode COCOMO que nous avons pu trouver un prix.

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