3.2. Les variables économiques

Au tableau 5 portant sur l’adoption des nouvelles variétés de manioc résistants au pathogènes, il s’avère que l’utilisation des variétés améliorées présentent des modalités et différents pourcentages qui estiment l’adoption ou non adoption des différentes variétés.

C’est ainsi qu’au niveau de s ore numéro 1 dit abandon, il se remarque qu’un grand nombre d’exploitants agricoles n’utilisent pas des variétés améliorées et l’on abandonné à 96,6%, tandis que les maladies ne battent pas record dans le groupement de Miti car les paysans enquêtés ont affirmé à 51,1% que les maladies sont faibles, 37,6% ont dit que les maladies sont intermédiaires et 11,4 ont dit qu’elles sont intenses, en outre, l’origine des boutures de manioc utilisées par les agriculteurs, l’échantillonnage de ces gens de différents villages du groupement de Miti interviewés a dit à 54,9% que les boutures qu’ils utilisent viennent d’autres agriculteurs alors que le centres de recherche leur viennent en aide à 39,2% et les ONG à 5,9%.

Pour ce faire, le rendement comprend 4 modalités. Les personnes enquêtés ont affirmé à 46% que le rendement est bon, à 41,8% que le rendement est très bon, à 8,9% que celui-ci est mauvais et à 3,4% que celui-ci est très mauvais.

En ce que i concerne les types de variétés que les paysans utilisent dans ces villages, 54,2% de la population enquêtée utilise des variétés locales anciennes et 45,7% des variétés améliorées.

Tableau 6. Les fréquences d’information conduisant à l’adoption des innovations variétales de manioc

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Les résultats du tableau 6 portant sur les fréquences d’information et les visites conduisant à l’adoption des innovations variétales de manioc, il est important de dire qu’après enquête, en moyenne les pratiquants de la culture du manioc ont montré qu’en moyenne, ce sont les leaders locaux qui ont visité 3,2188 ± 1,1185 et que le maximum a donné les instructions sur la culture de manioc 20 fois et 0fois au maximum, suivi des associations agricoles qui ont visité en moyenne 1,2308 ± 3,2248, le maximum a donné les instructions19 fois et 0 fois au minimum, suivi des médias qui ont intervenu en moyenne 2,0615 ± 5,3703 et le maximum de visite a donné des conseils sur la culture de manioc 26 fois au maximum et 0 fois au minimum. Les chercheurs ont intervenu avec les visites 1,0923 ± 2,6263, le maximum étant de 18 fois et le minimum 0 fois. Les ONG ont intervenu avec une moyenne de 1,0462 ± 3,1545 de visite chez les paysans dont le maximum atteignait de 22 fois d’intervention sur 0 le minimum. Les MONAGRI ont prodigué conseil 0,9538 ± 2,7807, leur maximum a donné 15 fois et leur minimum0. Les coopératives ont intervenu en dernier lieu en moyenne 0,2462± 1,1185 et leur maximum était de 8 fois et 0 fois au minimum.

Tableau 7 : les fréquences de visite des agents de développement au cours de la campagne culturale 2013-2014 pour la formation des agriculteurs de manioc.

Tableau 8 : L’appréciation des prix, coût des facteurs de production (INPUTS) utilisés en relation avec le revenu obtenu dans la vente de manioc

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Au tableau 8 portant sur les Inputs-coûts et appréciation des facteurs de production de manioc en relation avec le revenu obtenu de sa vente, il s’avère dire au niveau du buttage, les agriculteurs ont affirmé dans leur appréciation à 41,5% qu’il est modéré, 36,9% ont affirmé qu’il est cher, 16,9% ont précisé qu’il est très cher et 4,6% disent qu’il est moins cher, par contre aucun d’eux n’a dit qu’il est très moins cher. Au niveau de la fertilisation du sol, les agriculteurs ont affirmé qu’il est moins cher à 44,6% sur 33,8% disant qu’il est très moins cher, 3,1% disant chacun qu’elle est très cher et chère alors que 15,4% ont dit qu’elle est modérée.
Pour ce qui est de la main d’œuvre réservé au sarclage, les paysans ont affirmé à 40% qu’elle est chère, 32,3% ont dit qu’elle est modérée, 23,1% a aussi affirmé qu’elle est très chère sur 3,1 qui affirment qu’elle est très moins cher alors que 1,5% l’a qualifié de moins cher.

Outre cela, les agriculteurs utilisent des variétés améliorées ont affirmé dans leurs appréciation que à 33,8% qu’elles sont modérées sur 27,7% disant qu’elles sont chères, 18,5% affirmant qu’elle est moins cher sur 15,4% le qualifiant de très cher alors que 4,6% des cultivateurs de manioc l’ont affirmé de très moins cher.

Tableau 9 : Paramètres importants pour le choix des différentes variétés de manioc par ordre d’importance,

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Le tableau 9 ci-dessus nous disent que le choix des enquêtés sur l’appréciation des différentes variétés de manioc cultivés dans le groupement de Miti avec comme échelle de préférence de 1 jusqu’à 11 suivant par ordre d’importance. C’est ainsi qu’en analysant ce tableau, il ressort que nombreuses raisons justifient le choix d’une variété de manioc chez les agriculteurs ces raisons peuvent être agronomiques et dominantes dans ces critères de choix, d’où on peut avoir le rendement appréciable au premier niveau à un score de 61,5% suivi de goût ayant un score de 27,7%, en suite la facilité à la récolte avec 18,5%, la quatrième place est la taille de tubercule avec une proportion de 24,6%, La cinquième place est celle de la précocité avec 20%, la sixième place est la couleur de la tubercule avec 20% suivi de la septième, la qualité de foufou avec 13,8%, la huitième place est la résistance à la mosaïque avec 18,5%, la neuvième place est la couleur de farine avec 18,5%, la dixième revient à la facilité de récolte avec 15,4% et en fin la durée de stockage avec 10,8%.

Tableau 10 : Diffusion-Adoption des technologies sur la culture de manioc

Néanmoins, le tableau 10 ci-dessus portant sur la diffusion des technologies, en saison culturale de manioc 2013-2014 variait selon le niveau de satisfaction ayant une échelle allant de 1 à 5 et le niveau d’adoption de 1 à 2. C’est ainsi que la première technologie diffusée dite variété améliorée, le niveau d’adoption que les paysans ont porté sur ce choix était de 3,8, alors que le niveau de satisfaction était de 50%. Pour ce qui est de l’application des pesticides, la majorité des paysans ne l’a pas adopté et cela à 86,2%. Cette non application des pesticides leur avait conduit à un niveau de satisfaction de 77,8%. En ce qui concerne le sarclage régulier 86,6M des exploitants agricoles l’ont adopté alors que 48,2% ont été satisfait de cette pratique. Concernant la date de plantation, il s’avère dire que 63,1% de nos enquêtés l’ont adopté alors que le niveau de satisfaction s’est limité à 47,5%. Par ailleurs, la fertilisation organique a été adoptée par nos enquêtés à 93,8% et leur niveau de satisfaction de 34,4%. Par la suite, la culture sans buttage était non adoptée à 58,5% et la population paysanne était satisfaite de ce non pratique à 53,8%. En outre, la culture en ligne était non adoptée par les exploitants agricoles à 64,6% et cette non pratique de la culture en ligne conduisait la population à un niveau de satisfaction de 47,8%. De même que la densité de plantation n’a pas été adoptée par nos enquêtés à 61,5 et cela a conduit à un niveau de satisfaction de 40%. Additionnellement, la fertilisation chimique n’était pas adoptée par nos enquêtés du groupement de Miti à 92,3% et cette non pratique de la fertilisation avait conduit à un niveau de satisfaction de 25%.

Tableau 11 : Critères de préférence des variétés de manioc

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Les résultats du tableau 11 ci-dessus nous indiquent que le choix des personnes enquêtées sur l’appréciation des différentes variétés de manioc dans notre milieu d’étude avait comme critère de préférence allant de 1 jusqu’à 13 et une échelle de préférence allant de 1 à 5. De ce fait, se remarque qu’à la préférence 1, la production des feuilles portait une attention particulière sur la culture des variétés de manioc amélioré à 59,2%, à la préférence 2, c’est la précocité qui poussait les agriculteurs à cultiver les maniocs améliorés avec une échelle de préférence 53,1%. A la préférence 3, c’est la facilité à la récolte qui permettait nos enquêtés à pratiquer la culture de manioc avec 51,5%, suivi de la préférence 4 où le critère était mauvais à 34,6, la durée de stockage et en fin la couleur de farine, très mauvaise à l’échelle de préférence 5 avec 5,4%. 

Se référant au tableau 11, il serait important de dire que, outre l’ échelle de préférence, la production des feuilles était un critère premier conduisant à pratiquer la culture des variétés améliorées de manioc avec 59,2% suivi de la facilité de la récolte avec 51,5, le rendement avec 50% suivi de la résistance à la sécheresse et de coût de la main d’œuvre qui occupait chacune la quatrième et la cinquième place. Le goût occupait la sixième place avec 46,9% suivi de la résistance à la mosaïque avec 43,8% et occupait la septième place. Puis venait la couleur du tubercule qui occupait la huitième place avec 40,8% suivi de la couleur de la farine qui occupait la neuvième place avec 37,7%. La durée de stockage, la dixième place avec 36,9% suivi de la qualité de foufou qui prenait la onzième place avec 31,5% ainsi que la précocité qui occupait la douzième place avec 27,7% alors que la taille de tubercule occupait la dernière place avec 24,6%.

Tableau 12 : Critères de préférence des variétés améliorées

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Eu égard de ce qui précède, le tableau 12 qui est la suite du onzième portant sur le critère de préférence des variétés de manioc, il ressort de dire que parmi celle-ci, il ressort de dire que parmi celle-ci, Sawa sawa était la première variété améliorée préféré par les agriculteurs de Miti avec une proportion de 29,3% suivi de Liyayi avec 29,2%, Mayumbe, occupait la troisième place avec 16,2% suivi de Mapendo avec 12,3% avlors que Maombi occupait la cinquième place avec 6,25 suivi de PORNAM avec 3,1% et ce n’est que Obama qui occupait l’avant dernière place avec 2,3% suivi de Sukisa en dernière place avec 1,5%.