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CHAP.II. MILIEU, MATERIELS ET METHODES

2.1. Milieu
Le groupement de Miti est parmi les quatorze groupements que compte le territoire de Kabare, dans la province du Sud-Kivu, République Démocratique du Congo. Il a comme coordonnées géographiques suivantes, 28 0 à 30° longitude Est et 230 à 300 latitude Sud.
Ce territoire étant une entité administrative étendue sur une superficie de 1265 km² avec une population de 540 863 habitants (Rapport annuel du groupement de Miti 2012).
Le groupement de Miti connait les limites suivantes:
- Au Nord la rivière Langa qui le limite à celui de Bugorhe ;
- Au Sud la rivière Mushuva qui le sépare par celui de Mudaka ;
- A l’Est la rivière Langa qui le sépare par celui de Bushumba :
- A l’Ouest le Parc National de Kahuzi Biega.
Il est composé de cinq localités avec 29 villages ; ses localités sont : Chombo, Kashusha, Kakenge, Chibinda et Miti Centre.
2.1.1. Sol, climat et végétation
Le mont Kahuzi ayant subi une éruption volcanique, certains coins du groupement de Miti présentent les sols de composition basaltique. C’est ainsi qu’à quelques endroits les sols sont surtout épuisés étant donné que les petites portions disponibles sont cultivées à chaque campagne sans repos. Malgré cela, le sol est riche en matière organique, il est argileux, lourd et de couleur noire et rouge (Rapport annuel du groupement de Miti 2012).
2.1.2. Climat
Deux saisons caractérisent le climat du groupement de Miti il s’agit entre autre de la saison pluvieuse qui dure neuf mois et celle sèche qui dure trois mois. Il y a changement de ces durées de saison Ce dernier temps avec la perturbation climatique
Les moyennes de pluies sont de 1730 mm par an, avec une température maximale comprise entre 24 °C et 15 °C la température basse (Rukoza, 2010)).
Ce groupement jouit d’une altitude de 1700 à 1800m avec un relief plat pour sa grande partie, et la petite partie vers l’Ouest du groupement de Miti au riverain du PNKB est occupée par des plateaux et collines connivences comme Chibinda, Lukoborhi, Mudaka et Mushinga
2.1.3. Hydrographie
Les cours d’eau qui jaillissent dans le groupement de Miti tirent leur source sur le pied de chaines de Mitumba au niveau de Kahuzi Biega. A partir de ces cours d’eau, il y a présence des rivières et ruisseaux dont les rivières connues sont : Langa, Mushuva, Kamina, Kolebo, Shanjale ainsi que les ruisseaux comme Kamulonge, Cirehe, Karhiba et Buba.Dans le groupement de Miti il y a des adductions d’eau et des sources de captage.
2.1.4. Agriculture et élevage
Son altitude comprise entre 1700 et 1800m avec des inégalités et irrégularités qui donnent une idée sur le relief ; le groupement de Miti est caractérisé par certaines cultures dont celles vivrières, industrielles, fruitières et maraichères (Rapport du groupement de Miti, 2104). Les cultures vivrières pratiquées comprennent le haricot, le maïs, sorgho, patate douce, colocase, igname, manioc, pomme de terre, soja, arachide En plus de ces cultures vivrières on trouve également les cultures industrielles (café, canne à sucre, quinquina, thé), maraichères (choux, oignons, tomates, poireaux, amarantes) (Bureau de l’inspection agricole du groupement de Miti, 2014) et fruitières (avocatiers, orangers, citronniers, pruniers, ananas, goyaviers, cœur de bœuf, (Bureau de l’inspection agricole du groupement de Miti, 2014)
Comme dans tous les milieux ruraux, l’agriculture est associée à l’élevage. C’est ainsi que dans le groupement de Miti les animaux qui sont disponibles se présentent comme suit : les caprins, les bovins, les porcins, les cobayes, canards, poules, les oies, tous étant domestiques.
2.2. Matériels
Pour arriver à réaliser ce travail, nous avons utilisé deux types de matériels ; le matériel végétal qui était les plants et les racines tubéreuses de manioc rencontraient dans les champs des paysans et comme matériels non végétal citons les questionnaires ou fiches d’enquêtes, les gommes et crayons qui nous permettait de récolter les données et les corriger en cas de la mauvaise récolte de celles-ci.

2.3. Méthodes
a) collecte des données et taille de l’échantillon
Dans la réalisation du présent travail, une enquête participative a été effectuée dans le groupement de Miti, territoire de Kabare portant sur l’adoption des innovations variétales de manioc et les pratiques agronomiques associées. Le principal matériel utilisé est le questionnaire d’enquête qui a été administré aux agriculteurs pratiquant la culture du manioc ; ces derniers ont constitué notre échantillon en nous donnant des informations relatives au problème et hypothèses pour réaliser ce travail.
Ce questionnaire était composé des questions fermées de type binaire aux quelles les paysans devraient répondre par oui ou non de l’adoption des innovations variétales de manioc et celles ouvertes à partir desquelles nous dialoguons avec les paysans pour capter leurs perceptions sur les innovations agricoles et obtenir leurs recommandations en cas d’adoption et de non adoption de ces innovations variétales et pratiques agronomiques associées qu’ils utilisent dans leurs systèmes de production.
Additionnellement, ce questionnaire formé des questions ouvertes et fermées nous donnait une idée de la part des paysans sur les systèmes culturaux ,l’expérience en agriculture et celles de chef de ménage ,la superficie des champs cultivés , les types d’engrais, les maladies et ravageurs attaquant les maniocs, les variétés cultivées par les paysans et leur niveau de satisfaction, la destination des produits de récolte, la quantité récoltée , la durée de stockage des cossettes et farine.
- Pour la récolte des données nous avions procédé par l’échantillonnage aléatoire simple par lequel nous allions dans les champs des paysans et passer des différents ménages pour récolter des données nécessaires à notre recherche.
- Nous sommes passés à l’échantillonnage systématique par lequel nous étions en train de chercher des endroits où l’on pratique la culture des variétés améliorées dont la localité de Chombo, Kashusha et une partie de Miti centre.
Pour aborder les cultivateurs, nous utilisions les leaders locaux en leurs donnant une petite somme d’argent, manger ensemble ce qu’on a acheté, sarcler en un laps de temps pour nous mette en contact avec ceux-ci.
Ainsi nos échantillons variaient selon les villages dans chaque localité où nous avons enquêté respectivement à : Kashanja, 11 producteurs, Chibinda 15 ; Cirumbi-Kashusha 8 ; Miti-centre 11 ; Cibuga-Chombo 12 ; Kambehe-Miti 8 personnes qui font dans l’ensemble 65 enquêtés pour toutes les cinq localités.
b) Paramètres étudiés
Pour bien cerner la perception des agriculteurs sur L’adoption des innovations variétales et les pratiques associées au cours de notre enquête, nous avons récolté les informations concernant :
- Les maladies et ravageurs les plus fréquents pour le manioc ;
- Le statut foncier dans le milieu d’étude de la part des paysans ;
- Les variétés cultivées ;
- Types d’engrais utilisés et leurs applications ;
- Critères de préférence de différentes variétés cultivées ;
- Les quantités récoltées ;
- Les caractéristiques de la population enquêtée ;
- Les pratiques culturales effectuées sur le manioc ;
- La destination des produits récoltés.
c) Analyses statistique
L’encodage et le dépouillement des données ont été faits grâce à Excel 2007.

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