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CHAP 3. RESULTATS ET DISCUSSION

Nos résultats étant une synthèsedes enquêtes menées dans le groupement de Miti, l’analyse a identifié les variables capables d’affecter l’adoption des nouvelles technologies. Cette adoption des variétés améliorées et des pratiques agronomiques associées sont des variables dépendantes tels le sarclage régulier, l’application des pesticides, la date de plantation, la fertilisation organique, culture sans buttage, celle en ligne, la densité de plantation ainsi que la fertilisation chimique pour une nouvelle production de manioc.

3.1. Caractéristiques socio-économiques

Tableau 1. Analyse des variables qualitatives

Variables qualitatives

Modalité

Villages

Kashanja

n=11

Tchibinda

n=15

Cirumbi

n=8

Miti-centre

n=11

Cibuga

n=12

Kambehe

n=8

n=65

Sexe

fréq

%

fréq

%

fréq

%

fréq

%

fréq

%

fréq

%

Masculin

7

63,6

7

63,6

5

100

7

70

3

27,3

5

71,4

Féminin

4

36,4

4

36,4

0

0

3

30

8

72,7

2

28,6

Etat civil

Célibataire

1

9,1

1

9,1

0

0

1

10

0

0

2

28,6

Marié

10

90,9

10

90,9

5

100

9

90

10

100

5

71,4

Niveau d’étude

Analphabète

2

18,2

2

18,2

0

0

0

0

6

54,5

1

14,3

Peut lire et écrire

1

9,1

1

9,1

0

0

1

10

0

0

0

0

Primaire

4

36,4

4

36,4

2

40

1

10

2

18,2

2

28,6

Secondaire

1

9,1

1

9,1

2

40

6

60

2

18,2

4

57,1

Universitaire

3

27,3

3

27,3

1

20

2

20

1

9,1

0

0

Utilisation de la main d’œuvre payée

Oui

9

81,8

9

81,8

5

100

9

90

7

63,6

5

71,4

Non

2

18,2

2

18,2

0

0

1

10

4

36,4

2

28,6

Appartenance à une association

Oui

7

63,6

7

63,6

1

20

6

60

4

36,4

4

57,1

Non

4

36,4

4

36,4

4

80

4

40

7

63,6

3

42,9

Encadrement sur la culture du manioc

Oui

4

36,4

1

36,4

4

80

5

50

2

18,2

4

57,1

Non

7

63,6

0

0

1

20

5

50

9

81,8

3

42,9

Activité principale

Cultivateur

7

63,6

7

36,4

3

60

2

20

9

81,8

4

57,1

Commerçant

0

0

0

18,2

0

0

1

10

2

18,2

1

14,3

Fonctionnaire

4

36,4

4

81,8

2

40

7

70

0

0

2

28,6

Statut foncier

Locataire

2

18,2

2

72,7

0

0

1

10

1

9,1

2

28,6

Privé

9

81,8

9

81,8

5

100

9

90

10

90,9

5

71,4

Utilisation des variétés améliorées

Oui

8

72,7

8

72,7

5

100

8

80

4

36,4

4

57,1

Non

3

27,3

3

27,3

0

0

2

20

7

63,6

3

42,9

Activité non agricole

Oui

4

36,4

4

36,4

4

80

8

80

6

54,5

5

71,4

7

63,6

7

63,6

1

20

2

20

5

45,5

2

28,6

Rotation des cultures

Oui

3

27,3

3

27,3

4

80

9

90

5

45,5

5

71,4

Non

8

72,7

8

72,7

1

20

1

10

6

54,5

2

28,6

Système de culture utilisé

Association

9

81,8

9

81,8

4

80

10

100

7

63,6

5

71,4

Manioc seul

2

18,2

2

18,2

1

20

0

0

4

36,4

2

28,6

Type d’engrais

Mixte

3

27,3

3

27,3

0

0

0

0

0

0

0

0

Organique

8

72,7

8

72,7

5

100

10

100

11

100

7

100

Mode d’application

Enfoui

5

45,5

5

45,5

3

60

1

10

1

9,1

4

57,1

Surface

6

54,5

6

54,5

2

40

9

90

10

90,9

3

42,9

Problème des maladies

Oui

5

45,5

5

45,5

2

40

10

100

0

0

3

42,9

Non

6

54,5

6

54,5

3

60

0

0

11

100

4

57,1

Visite des agents de développement

Oui

6

54,5

5

45,5

3

60

1

10

10

90,9

4

57,1

Non

5

54,5

6

54,5

2

40

9

90

1

9,1

3

42,9

Crédit boutures améliorés

Oui

1

36,4

4

36,4

0

0

0

0

0

0

0

0

Non

10

63,6

7

63,6

0

0

0

0

0

0

0

0

Les résultats qui émanent du tableau 1 ci-dessus donnent des renseignements sur les personnes enquêtées dans les villages de Kashanja, Chibinda, Cirumbi, Miti-centre, Cibuga et Kambehe.

Ainsi donc, concernant le sexe, il s’avère dire que la plupart de personnes enquêtées étaient de sexe masculin et que Cirumbi constitue 100%, Kambehe (71,4%), Miti – centre (70%), Kashanja (63,6%), Chibinda (63,6%), Cibuga (27,3%), elors qu’à Cibuga elles étaient de sexe féminin soit (72,7%), Cibinda (36,4%), Miti-centre (30%), Kambehe (28,6), Kashanja et Cirumbi (0%).

En ce qyui concerne l’état civil, les célibataires ne se donnent pas beaucoup à l’agriculture car Kambehe représente 28,6%, Miti-centre 10%, Kashanja et Cibinda (9,1%) chacun. Cirumbi et Cibuga (0%). Alors que ce sont les mariés qui s’adonnent dont Cirumbi et Cibuga représenten t 100%, Kashanja et Chibinda (90,9%), Miti-centre (90%), Kambehe (71,4%).

Néanmoins, pour ce qui est du niveau d’éducation, les personnes interviewées ont montré qu’à Kashanja, Cibinda, Cirumbi, Miti-centre, Cibuga, Kambehe ont été au banc de l’école mais seul un petit nombre à franchi l’école secondaire dont Kambehe (57,1%), Miti-centre (60,2%), Cirumbi (40%), Cibuga (18,2%), Kashanja et Cibinda représentent chacun 9,1%.

Par ailleurs, les exploitants agricoles enquêtés dans le groupement de Miti utilisent une main d’œuvre payée qui représente 100% à Cirumbi, 90% à Miti-centre 81,8%, à Kashanja 74,1, à Cibinda 63,6%, à Kambehe et Cibuga.

Eu égard à ce qui précède, nos enquêtes ont prouvé que les agriculteurs ne fréquentent pas régulièrement les associations. Seul Cirumbi représente 80% des fréquentants, Cibuga, 63,6 ; Kambeha, 42,9% ; Miti-centre, 40% ; Kashanja et Cibinda représentent chacun 36,4%.

En outre, pour ce qui est des activités principale menées dans ce milieu, la plupart des personnes enquêtées doont Cibuga compte 81,8%, Kashanja et Cibinda compte chacun 63,6% ; Cirumbi, 60% ; Kambehe, 57,1% ; Miti-centre, 20% ; ne s’occupant pas seulement de l’agriculture, exercent certaines fonctions publiques. 70%à Miti-centre, 36,4 à Kashanja et Cibnnda ; 40% à Cirumbi ; 28,6 à Kambehe, 0% à Cibuga, seul le commerce représente une faible proportion dont 0% à Kashanja, Cibinde et Cirumbi, 10%  à Miti-centre, 14,3 à  Kambehe et 18,2 à Cibuga.

Du point de vu statut foncier, la majorité de la population de ce groupement possède les champs qui leurs sont privés car Cirumbi renferme 100% ; Cibuga, 90,9 ; Miti-centre, 90% ; Kashannja,  et Cibindan 81,8%, Kambehe, 71,4 ; alors que les locataires représentent un faible pourcentage entre autre Kamehe, 28,6 ; Kashanja et Cibinda, 18,2% chacun, Miti-centre, 10% ; Cibuga, 9,1% et Cirumbi, 0%.

Les résultats stipulent qu’au point de vu utilisation des variétés améliorées de manioc, les paysans de ce milieu les utilisent qui varient selon les différents villages dont Cirumbi donne une proportion de 100% ; Miti centre 80% ; Kashanja et Cibinda 72,7 chacun ; Kambehe, 57,1% ; Cibuga 36,4 mais les autres ne les utilisent pas en grande quantité sauf que Cibuga représente 63,6 de non utilisation ; 42,9 à Kambehe ; 27,3 à Kashanja et Cibinda ; 20% à Miti-centre et 0% à cirumbi.

L’encadrement sur la culture du manioc n’a pas été d’une bonne empleur dans ce milieucar Cibuga représentait 81,8% de non encadrement ; 63,6 à Kashanja et Cibinda, 50% à Miti-centre ; 42,9 à Kambehe, 20% à Cirumbi.

Ainsi, disons des activités non agricoles. Il ressort que dans le groupement de Miti, il existe des activités non agricoles car Miti et Cirumbi représentent 80% des personnes qui s’introduisent dans d’autres activités, 71,4% à Kambehe ; 54,7 à Cibuga ; Kashanja et Cibinda font 36,4% alors que d’autres sont attachés à l’agriculture dont Kashanja compte 63,6% ; Cibuga, 45,5% ; Kambehe et Cirumbi en donnent 28% ; Cibinda, 20% et Miti-centre, 5%.

Par la suite, la majorité de la population du groupement de Miti pratiquent une rotation de culture par le fait que cette pratique a un nombre élevé de pourcentage entre autre Miti-centre, 90% ; Cirumbi, 80% ; Kambehe, 71,4% ; Cibuga, 45,5% ; Kashanja et Cibinda font chacun 27,3% ; alors qu’un petit nombre de personnes ne font pas cette pratiquevu que chibinde et Kashanja représentent 72,7% chacun, Cibuga, 54,5% ; Kambehe, 28,6% ; Cirumbi, 20% et Miti-centre 10%.

Le système de culture utilisé dans le groupement de Miti donne une idée au moment de la préparation du terrain jusqu’au semi que la population préfère une associoation des cultures et par ailleurs Miti-centre représente 100%, Cibinda et Kashanja, 81,8% ; Cirumbi, 80% ; Kambehe, 71,4%, Cibuga, 63,6%, mais le manioc seul n’est pas preféré dans ce milieu car Cibuga en donne 36,4% ; Kambehe, 28,6% ; Cirumbi, 20% ; Kashanja et Cibinda, 18,2% et Miti-centre, n’a pas des agriculteurs pratiquant le manioc seul dont 0%.

Le type d’engrais utilisé dans le groupement de Miti par les exploitants agricoles est du type organique car Cirumbi, Miti-centre, Cibuga et Kambehe constituent 100% de la population qui pratique l’engrais organique ; à Kashanja et Cibinda, l’application de l’engrais mixte est presque inéxistante car Kashanja et cibinda donnent 27,3% chacun alors qu’à Cirumbi, Miti-centre, Cibuga, Kambehe, on ne pratiquait pas l’engrais mixte au cours de la campagne agricole 2013-2014.

En grande partie, il s’avère dire que le mode d’application de cet engrais est préférable en surfacepar les paysans du groupement de Miti et que Cibuga l’applique à 90,9%, Miti-centre, 90% ; à kashanja et Cibinda, 54,5 ; à Cirumbi, 40%, 42,9% à Kambehe ; non loin de cela, de cette population, il ressort que certains agriculteurs font l’enfouissement de cet engrais dont Cirumbi en représente 60%, à Kambehe, 57,1% ; Kashanje et Cibinde en font 45,5% alors que Miti-centre donne 10% et Cibuga 9,1%.

Au niveau des problèmes des maladies, ressort qu’un petit nombre d’agriculteurs connaissent le problème de maladies qui envahissent leurs champs dont les villages de Miti représente 100%, Kashanja et Cibinda font 45,5% chacun ; kambehe, 42,9% ; Cirumbi, 40%, Cibuga, 0%, alors que bon nombre de gens ne connaissent pas ce problème des maladies attaquant leurs plantes dont Cibuga donne une proportion de 100%, Cirumbi, 60% ; Kambehe, 57,1% ; Kashanja et Cibinda, 54,5% ; en fin Miti-centre représente 0%.

Pour ce qui est de visite des agents de développement dans ce groupement tel que démontré dans ce tableau, le milieu a reçu des visites des agents de développement selon les différents villages dans lesquels Cibuga représente 90,9% de visites ; 60 pour Cirumbi, 57,1% pour Kambehe, 55,5% à Kashanja, 45,5% à Cibinda et 10% pour Miti-centre. Et d’autres points n’étaient pas fréquentés par les agents de développement dont Miti-centre représente 90%, Cibinda, 54,5%, Kashanja, 45,5%, Kambehe, 42,9%, Cirumbi, 40% et Cibuga, 9%.

Nonobstant, le crédit bouture des variétés améliorées ne bat par record dans le groupement de Miti car un grand nombre de la population ne le pratique pas. Pour cela, Miti représente 90,9% ; Cibinda, 63,6%, Cirumbi, Miti-centre, Cibuga et Kambehe ne représentent que 0% tandis qu’une partie des exploitants agricoles utilisent faiblement le crédit bouture amélioré dont kashanja fait 9,1%, Cibinda 36,4% ; Cirumbi, Miti-centre, Cibuga et kambehe ne font que 0% de cette pratique.


Tableau 2 : Analyse des variables quantitatives sur l’adoption des innovations variétales de manioc

1°.Au niveau de l’exploitation                                                           n=65

Variables quantitatives

Villages

Kashanja

n=11

Tchibinda

n=15

Cirumbi

n=8

Miti-centre

n=11

Cibuga

n=12

Kambehe

n=8

ficher

P-value

Superficie de l’exploitation

0,7273 ± 0,7862

0,9333 ± 0,8837

0,8000 ± 0,8367

0,5000 ± 0,5270

0,0909 ± 0,3015

0,4286 ± 0,5345

Superficie occupée par le manioc

0,2727 ± 0,4671

0,2667 ± 0,4577

0,2000 ± 0,4472

0,0000 ± 0,0000

0,0909 ± 0,3015

0,0000 ± 0,0000

2,00

0,0939

Nombre d’heure de travail par jour

6,7273 ± 1,5551

5,5333 ± 1,4573

5,6000 ± 1,9494

4,6000 ± 0,0750

4,9091 ± 1,6404

5,0000 ± 1,1547

2,34

0,0538

Nombre de jours de travail par semaine

4,7273 ± 1,6787

4,7333 ± 1,4376

4,6000 ± 1,5166

3,6000 ± 1,4298

4,7273 ± 1,4892

4,1429 ± 1,6762

1,22

0,3141

2°.  Au niveau de l’exploitant                                                n=65

Paramètres quantitatifs

Villages

Kashanja

n=11

Tchibinda

n=15

Cirumbi

n=8

Miti-centre

n=11

Cibuga

n=12

Kambehe

n=8

ficher

P-value

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

Age du répondant

42,535 ± 14,369

32,067 ± 11,744

39,800 ± 11,692

45,200 ± 9,6701

40,818 ± 13,615

34,143 ± 10,823

2,82

0,0247

Nombre des personnes dans le ménage

5,4545 ± 1,5076

5,8000 ± 1,8974

4,6000 ± 0,5477

7,8000 ± 2,0976

7,6363 ± 2,8381

6,7143 ± 2,6277

3,01

0,0183

Expérience en agriculture

21,818 ± 11,720

14,000 ± 7,9732

19,200 ± 11,735

19,200 ± 9,0529

20,000 ± 14,853

14,000 ± 4,2817

1,27

0,2899

Expérience du chef de ménage en culture du manioc

13,545 ± 7,6074

9,2000 ± 6,2587

17,400 ± 12,876

13,400 ± 9,8002

14,182 ± 15,387

9,1429 ± 6,1489

1,93

0,1043

Nombre total d’années d’étude

6,7273 ± 7,3904

6,2667 ± 5,7875

8,8000 ± 4,6583

10,500 ± 4,3012

4,3636  ± 6,0378

7,7143 ± 4,6445

1,36

0,2548

Main d’œuvre familiale

2,4545 ± 1,1282

2,1333 ± 0,7432

2,4000 ± 0,5477

2,3000 ± 1,0593

1,9091 ± 0,7006

2,5714 ± 0,7868

0,81

0,5498

1°. Au niveau de l’exploitation

Dans ce tableau, il ressort que les résultats sur la superficie des exploitations disponibles variaient selon les six villages dans lesquels s’est effectué notre enquête étant donné que cibinda présentait une moyenne de 0,9333 ± 0,8837 ; Cibuga 0,0909 ± 0,3015 ; Cirumbi, 0,8000 ± 0,8367 ; kashanja, 0,7273 ± 0,7862, Miti-centre, 0,500 ± 0,5270, Kambehe, 0,4286 ± 0,5345. Avec un P-Value = 0. Ce qui explique qu’il existe une différence significatice car P-Value est inférieur à 0,005.

Pour ce qui est de la superficie occupée par le manioc, dans le groupement de Miti, les champs de manioc ne variaient pas totalement car la moyenne et l’écart type tendaint à se rapprocher. Pour kashanja 0,2727 ± 0,4671, Cibinda, 0,2667 ± 0,4577, Cirumbi, 0,2000 ± 0,4472, Cibuga,

0,909 ± 0,3015 alors que Miti-centre et kambehe représentaient 0,0000 ± 0,0000 et un P-value de 0,0939. D’où, il n’existe pas une différence significative c’est-à-dire que les résultats sont les mêmes.

De même en ce qui concerne le nombre d’heures de travail par jour, il ressort de dire qu’il ne variait pas nécessairement car aussi la moyenne et l’écart-type de ces six villages tendaient à se rencontrer. Pour kashanja, le nombre d’heure consacré au travail était de 6,7273 ± 1,551, à Cibinda, 5,5333 ± 1,4573, Cirumbi, 5,6000 ± 1,9494 ; Cibuga, 4,9091 ± 1,6404 ; Kambehe, 5,0000 ± 1,1547 ;  Miti-centre, 4,6000 ± 1,0750 alors que le P-Value était supérieur à 0,005. Il n’y a donc pas de différence significative.

Par ailleurs, les exploitants agricoles ont demontré en ce qui concerne le nombre de jours de travail par semaine qu’en moyenne ± écart-type, la fréquentation des champs par semaine changeait aussi, :mais avec un petit écart car kashanja représente 4,7273 ± 1,6787 ; Cibinda, 4,7333 ± 1,4376 ; Cirumbi, 4,6000 ± 1,5166 ; Miti-centre, 3,6000 ± 1,4298 ; Cibuga, 4,7273 ± 1,4892 et Kambehe, 4,1429 ± 1,6762 mais le P-value était supérieur à 0,005, ce qui explique qu’il n’exixte pas de différence significative pour les travaux agricole par jour et par semaine.

2°. Au niveau de l’exploitant

Par rapport à l’exploitant, il ressort que l’âge du répondant varie significativement entre les différents villages. C’est ainsi qu’on a constaté qu’à Miti, la moyenne et l’écart type était de 45,200 ± 9,6701 la plus élevée suivi de celui de Kashanja, 42,545 ± 14,369 ; Cibuga, 40,818 ± 13,615 ; Cirumbi, 39,800 ± 11,692 ; Kambehe, 34,143 ± 10,823 alors que Cibinda, la moyenne était de 32,067 et l’écart type de 11,744. Ce qui explique que le P-Value est supérieur à 0,005. Il n’y a donc pas de différence significative.

Toutefois, il a été constaté respectivement dans les six villages le nombre de personnes suivant que les moyennes ± écart-types variaient. Miti-centre, 7,800 ± 2,0976 ; Kambehe, 6,7143 ± 2,6277 ; Cibuga, 7,6364 ± 2,8381 ; Cibinda, 5,8000 ± 1,8974 alors que Cirumbi représentait une moyenne et écart-type faibles par rapport aux autres, soit 4,6000 ± 0,5477. D’où P-Value supérieur à 0,005. Pas donc de différence significative.

Vu les différentes expériences récoltées au sein des exploitants agricoles, seul en agriculture a prouvé qu’en moyenne ± écart-type, kashanja a une expérience élevée en agriculture soit 2,818 ± 11,720 suivi de cibuga, 20,000 ± 14,853 ; Cirumbi, 19,200 ± 11,735 ; Miti-centre 19,200 ± 9,0529 ; Cibinda 14,000 ± 7,9732 ; Kambehe, 14,000 ± 4,2817 ; avec un P-value supérieur 0,2899, ce qui explique qu’il n’y a pas de différence significative.

En ce qui concerne l’expérience du chef de ménage en agriculture du manioc, il est à dire que celle-ci devrait influencer négativement l’adoption des technologies. L’adoption des nouvelles technologies éxige un certain niveau de risque associé à la décision du choix de celles-ci (FEDER, 1982 cité par Furaha, 2012).

Ainsi donc, l’expérience du chef de ménage en culture de manioc variait selon que les villages diffèrent. Ce qui explique que Cirumbi avait une moyenne et un écart-type de 17,400 ± 12,876, suivi de Cibuga, 14,182 ± 15,387 ; Kashanja, 13,545 ± 7,674 ; Miti-centre, 13,400 ± 9,8002 ; Cibinda, 9,2000 ± 6,2587 ; Kambehe, 9,1429 ± 6,1489 avec un P-Value supérieur à 0,005. Ce qui explique qu’il n’existe pas de différence significative (P-Value = 0,1043).

En outre, le nombre total d’années d’étude est un facteur très déterminant dans l’adoption des technologies. Elle stimule le niveau de compréhension e l’aptitude d’application des diffusions des instructions des services de vulgarisation puisqu’à Miti-centre la moyenne et l’écart-type était de 10,500 ± 4,3012 ; Kambehe, 7,7143 ± 4,6445 ; cirumbi, 8,8000 ± 4,6583 ; Kashanja, 6,7273 ± 7,39004 ; Cibinda, 6,2667 ± 5,7875 ; Cibuga, 4,3636 ± 6,0378 alors que son P-Value était de 0,2548, ce qui explique qu’il n’existe pas une différence significative.

Du point de vu main d’œuvre familiale, il ressort qu’elle est souvent mentionnée comme variable quantitative essentielle dans l’adoption des nouvelles technologies (KEBEBE et al, 1990). La taille du ménage constitue la source de la main d’œuvre. En moyenne et écart-type nous avons eu dans les six villages les proportions suivantes, 2,5714 ± 0,7868 à Kambehe, 2,4545 ± 1,1282 ; à Kashanja, 2,4000 ± 0,5477 à Cirumbi, 2,3000 ± 1,0593 à Miti-centre, 2,1333 ± 0,7432 à Cibinda ; 1,9091 ± 0,7006 à Cibuga avec un P-Value Supérieur à 0,005. Pas de différence significative.


Tableau 3 : Comparaison de la moyenne et écart type dans la fertilisation champêtre par les animaux en vu d’accroître la production de manioc

Animaux disponibles

Villages

Kashanga

n=11

Tchibinda

n=15

Cirumbi

n=8

Miti-centre

n=11

Cibuga

n=12

Kambehe

n=8

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

Nombre des bovins

0,8182  ± 1,6624

2,5625 ± 2,5625

3,2000 ± 1,9235

1,5000 ± 2,0683

0,4545 ± 0,9342

0,5714 ± 1,5119

Nombre de canards

1,7273 ± 3,3494

2,6875 ± 3,2806

4,4000 ± 3,2094

3,6000 ± 4,1150

1,3636 ± 3,2333

2,7143 ± 3,9461

Nombre des caprins

4,4545 ± 4,0339

4,5625 ± 2,2794

3,4000 ± 1,5166

6,0000 ± 3,7712

3,2727 ± 3,0361

3,4286 ± 3,2587

Nombre de cobayes

10,909 ± 15,162

6,1250 ± 7,1262

6,2000 ± 7,7910

4,8000 ± 5,1812

7,2727 ± 13,484

2,8571 ± 2,8536

Nombre de lapins

7,7273 ± 8,8101

3,9375 ± 3,7500

3,2000 ± 4,1473

43,3000 ± 5,2715

2,0909 ± 4,0113

4,2857 ± 6,0749

Nombre de poules

6,2727 ± 12,042

3,8750 ± 3,9476

4,8000 ± 5,0200

2,9000 ± 2,1833

1,8182 ± 2,0405

3,4286 ± 2,7603


Les résultats du tableau3 ci-dessus portant sur les animaux disponibles dans le ménage des différents villages nous conduit à dire que les nombres d’espèces peuvent influencer positivement l’adoption des technologies étant donné que la moyenne et l’écart-type varie selon le milieu. Ainsi donc le nombre de bovins présente en moyenne ± écart-type à kashanja, 0,8182 ± 1,6624, Cibinda, 2,5625 ± 2,3085 ; Cirumbi, 3,2000 ± 1,9235 ; Miti-centre, 1,5000 ± 2,0683 ; Cibuga, 0,4545 ± 0,9342 et en fin kambehe 0,5714 ± 1,5119.

En ce qui concerne le nombre de canards, en moyenne ± écart-type, cirumbi occupait la première place avec 4,4000 ± 1,5166 suivi de Miti-centre, 3,6000 ± 4,1150 ; Kambehe, 2,7143 ± 3,946 ; cibinda, 2,6875 ± 3,2806 ; kashanja, 1,7273 ± 3,3494 ; Cibuga, 1,3636 ± 2,2333.

Pour ce qui est de nombre des caprins, Miti-centre occupe la première place avec 6,0000 ± 3,7712, suivi de cibinda, 4,5625 ± 2,2794, Kashanja, 4,4545 ± 4,0339 ; Cirumbi, 3,4000 ± 1,5166 ; Kambehe, 3,4286 ± 3,2587, Cibuga, 3,2727 ± 3,0361.

Le nombre de cobaye varie dans le groupement de Miti en fonction des villages. C’est ainsi que kashanja occupe la première place avec 10,909 ± 15,162 suivi de Cibuga, 7,2727 ± 13,484 ; Cirumbi, 6,2000 ± 7,7910 ; Cibinda, 6,1250 ± 7,1262 ; Miti-centre, 4,8000 ± 5,1812 ; Kambehe, 2,8571 ± 2,8536.

En outre le nombre de lapins élevés dans le groupement de Miti en vu d’obtenir une bonne fertilisation organique dans la production du manioc, nous révèle à dire que dans les six villages Miti-centre conserve son honneur de 43,3000 ± 5,2715 en moyenne et écart type suivi de Kashanja, 7,7272 ± 8,8101 ; kambehe, 4,2857 ± 6,074, alors que Cibinda présente une faible proportion avec 3,9375 ± 37500 suivi de cirumbi 3,2000 ± 4,1473 ; Cibuga, 2,0909 ± 4,0113.

Pour ce qui concerne l’élevage des poules, kashanja présente une moyenne et écart-type de 6,2727 ± 12,042, suivi de Cirumbi, 4,8000 ± 5,0200, Cibinda, 3,8750 ± 3,9476 ; kambehe, 3,4286 ± 2,7603, Cibuga, 1,8182 ± 2,0405 ; Miti-centre, 2,9000 ± 2,1833.


Tableau 4 : Revenu annuel de la vente de manioc dans les différents villages

Revenu annuel issu de la vente de récolte de manioc

Villages

Kashanja

n=11

Tchibinda

n=15

Cirumbi

n=8

Miti-centre

n=11

Cibuga

n=12

Kambehe

n=8

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

X±Ecart type

Production cossettes

0,0909 ± 0,3015

0,0625 ± 0,2500

0,2000 ± 0,4472

0,1000 ± 0,3162

0,0000 ± 0,0000

0,1429 ± 0,3780

Production de farine

0,0000 ± 0,0000

0,0625 ± 0,2500

0,2000 ± 0,4472

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

Prix unitaire cossette

0,1818 ± 0,6030

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

Unité cossette

153,18 ± 111,94

291,56 ± 312,20

400,0 ± 151,39

200,00 ± 96,264

70,909 ± 33,077

246,43 ± 283,21

Prix unitaire farine

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

0,0000 ± 0,0000

Unité farine

105,45 ± 75,811

260,63 ± 227,26

410,00 ± 347,13

151,00 ± 88,374

47,727 ± 20,045

181,43 ± 186,85

Quantité cossette

36,182 ± 15,045

51,250 ± 13,148

50,000 ± 9,3541

48,000 ± 9,7753

44,909 ± 13,057

54,143 ± 17,958

Quantité farine

36,909 ± 19,341

54,375 ± 16,215

54,000 ± 7,4162

44,800 ± 15,789

37,273 ± 20,727

49,857 ± 22,741

Au tableau4 portant sur le revenu annuel de la vente de récolte de manioc dans les différents il se remarque que la production des cossettes présente une moyenne et écart-type à Cirumbi la plus élevée avec 0,2000 ± 0,4472 suivi de kambehe 0,1429 ± 0,3780 ; Miti centre, 0,1000 ± 0,3162 ; Kashanja 0,0909 ± 0,3015 ; Cibinda, 0,0625 ± 0,2500 et en fin Cibuga, 0,0000 ± 0,0000.

Pour le revenu obtenu dans la production de farine après récolte dans ce groupement, il est à dire que partant de la moyenne et écart type, seuls 2 villages sur 6 en profitent dont Cirumbi, 0,2000 ± 0,4472 ; Cibinda, 0,0625 ± 0,2500 alors que d’autres sont en moyenne et écart-type de 0,0000 ± 0,0000.

Les résultats de la moyenne et écart-type montrent que seul le village kashanja utilise 0,1818 ± 0,6030, alors que d’autres sont à 0,0000 ± 0,0000.

Du point de vu unité de cossette, la moyenne et écart-type montre que cette unité varie selon les différents villages du groupement et qu’elle est dominante à Cirumbi avec 400,0 ± 151,39 ; suivi de Cibinda, 291,56 ± 312,20 ; Kambehe, 246,43 ± 283,21 ; miti-centre,  200,00 ± 96,264, kashanja, 153,18 ± 111,94 et en fin Cibuga, 70,909 ± 33,077.

Le révenu annuel de la vente de récolte de manioc dans les différents villages montre que le prix unitaire de farine n’a aucun revenu quelle que soit sa fixité sur le marché car la moyenne et l’écart-type dans tous les villages est de 0,0000 ± 0,0000.

Les résultats de ce tableau montrent que l’utilisation de l’unité de farine de ces six villages a de l’impact positif en comparant la moyenne et l’écart type car à Cirumbi les exploitations agricoles ont 410,000 ± 347,13 ; suivi de Cibinda avec 260,63 ± 227,26 ; kambehe, 181,43 ± 186,85 et que Miti-centre renferme 151,00 ± 88,374 ; Kashanja, 105,45 ± 75,811 et en fi  Cubuga a une faible proportion de 44,727 ± 20,045.

Le révenu annuel de la que,tité de cossette vendu démontre que kambehe produit sur le marché une quantité énorme des cossettes par rapport aux autres villages car la moyenne est de 54,143 ± 17,958 suivi de Cibinda, 51,250 ± 13,148 ; Cirumbi, 50,000 ± 9,3541 ; et que par conséquent Miti en donne 48,000 ± 9,7753 ; Cibuga, 44,909 ± 13,057 et enfin Kashanja, 36,182 ± 15,045.

Pour ce faire, la quantité de farine présente un revenu annuel dans les villages différemment étant donné que la moyenne et écart-type semblent se rapprocher car Cibinda donne 54,375 ± 16,215 ; Cirumbi, 54,000 ± 7,4162 et que d’autres comme kambehe en donne par année 37,273 ± 20,727, Kashanja, 36,909 ± 19,341.


Tableau 5 : Adoption des nouvelles variétés de manioc résistantes aux pathogènes

n=65

Utilisation des variétés améliorées

Modalités

%

ABANDON

Oui

3,4

Non

96,6

MALADIES

Faible

51,1

Intermédiaire

37,6

intense

11,4

ORIGINES

ONG

5,9

Centre de recherche

39,2

Autres agriculteurs

54,9

RENDEMENT

Très mauvais

3,4

Mauvais

8,9

Bon

46,0

Très bon

41,8

TYPE DES VARIETES

Ancienne ou locale

54,2

Variété améliorée

45,7

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