CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Enfin, le premier volet de ce travail a essayé d’analyser L’ACCES DES AGRICULTEURS AUX RESULTATS DE RECHERCHE AGRONOMIQUE VULGARISES A KARHONGO. Les résultats trouvés après enquête nous permettent de conclure que les agriculteurs n’appliquent pas souvent les nouvelles techniques et que la vulgarisation n’est pas satisfaisante.

 Les agriculteurs ne participant aux organisations locales du milieu ne profitent pas de la vulgarisation car cette dernière se fait souvent lors des rencontres des paysans dans les différents groupes du milieu. Certaines pratiques de l’élevage et de la pisciculture ne sont pas connues par les agriculteurs du milieu et cela serait l’objet des vulgarisations ultérieures.  

Les agriculteurs ont besoins d’être supervisés dans leurs activités car il ne suffit pas de se regrouper mais l’importance est de participer au développement du  milieu.

Le problème lié au manque d’intrants nécessite les efforts du gouvernement dans son secteur agricole car les agriculteurs ont la volonté d’appliquer les nouvelles techniques mais sont limités par manque de moyen.

Quelques engrais et produits phytosanitaires devaient être produits dans nos milieux et leurs prix doivent être fixés de manière à permettre aux agriculteurs d’en bénéficier. 

Aussi, les structures de recherche et le gouvernement doivent se rassurer que les nouvelles techniques mises au point sont adaptées en milieu rural pour des meilleures productions. Il appartient donc au gouvernement d’encourager la formation d’organisation à la base, comme les associations des petits exploitants, des transformateurs et des négociants ainsi que le renforcement des associations existantes. 

            Pour le deuxième volet de ce travail, nous avons trouvés des réponses auprès de structures de recherche et ou investisseurs agricoles travaillant dans notre milieu d’étude. Aux chercheurs, c’est nécessaire de mettre au point des nouvelles stratégies marketing pour que les messages de leurs recherches soient acceptés par les destinataires et qu’ils parviennent à gagner leur part de bénéfice. Le gouvernement devait aussi soutenir les chercheurs étudiants et professionnels par des moyens  financiers.