Les informations socio-démographiques et économiques des enquêtés sont reprises dans 5 tableaux et concernent respectivement: le sexe, l’Etat civil, le niveau d’étude, les productions culturales et la taille des ménages.
Tableau 1 : Sexe
Village/Localité |
Hommes |
Femmes |
Total général |
||||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
||||
Cirimba |
21 |
84% |
4 |
16% |
100% |
||
Mazinzi |
15 |
60% |
10 |
40% |
100% |
||
Mulende |
16 |
64% |
9 |
36% |
100% |
||
Munya |
18 |
72% |
7 |
28% |
100% |
||
Total général |
70 |
70% |
30 |
30% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Un échantillon aléatoire de 100 personnes (dont 70 hommes et 30 femmes) nous a permis à tirer des conclusions sur l’ensemble de 4 villages qui faisaient l’objet de notre enquête.
Dans chaque village ou localité, le nombre des hommes enquêtés devait être supérieur à celui des femmes pour des raisons suivantes : les hommes ont la chance de bénéficier de l’éducation par rapport aux femmes dans nos villages, l’importance qu’accordent les chefs de ménage à leurs activités, le travail manuel qu’ils sont capables d’accomplir vu leur genre, plusieurs femmes s’occupent des travaux ménagers à part les autres activités.
Tableau 2 : Etat civil des enquêtés
Village/localité |
Célibataire |
Marié |
Divorcé |
Veuf/veuve |
Total général |
Cirimba |
28% |
64% |
0% |
8% |
100% |
Mazinzi |
12% |
80% |
4% |
4% |
100% |
Mulende |
8% |
72% |
16% |
4% |
100% |
Munya |
8% |
84% |
0% |
8% |
100% |
Total général |
14% |
75% |
5% |
6% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Le tableau précédent reprend les pourcentages des différents états civils des enquêtés pour les deux sexes confondus dont :
Les célibataires (14%), les mariés (75%), les divorcés (5%), les veufs/veuves (6%). Dans ce milieu, on trouve que parmi les adultes, plusieurs sont ceux qui sont mariés. Cela est peut être lié à l’espérance de vie qui fait que les jeunes se marient tôt. Contrairement à la majorité des célibataires, les mariés travaillent plus et en commun pour répondre aux besoins de toute famille. Cela a un impact positif sur ce travail car la priorité est donnée aux activités agricoles par les mariés qui sont sensés travailler et produire plus pour la survie de la famille.
Tableau 3 : Niveau d’étude
Village/localité |
Sans niveau |
Primaire |
Secondaire |
Supérieur |
Total général |
Cirimba |
60% |
0% |
40% |
0% |
100% |
Mazinzi |
44% |
8% |
48% |
0% |
100% |
Mulende |
24% |
40% |
28% |
8% |
100% |
Munya |
20% |
20% |
56% |
4% |
100% |
Total général |
37% |
17% |
43% |
3% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Il ressort du tableau n°3 que les pourcentages des niveaux d’études sont : sans niveau (37%), primaire (17%), secondaire (43%), supérieur (3%). Environ 50% des personnes enquêtées dans les différents sites ont un niveau d’étude (secondaire ou supérieur) qui les permettent de bien comprendre et valoriser les résultats de recherche agronomique.
Tableau 4 : Principales cultures
Village/Localité |
Manioc |
Mais |
Riz |
Haricot |
Aubergine |
Canne à sucre |
Autres cultures |
Cirimba |
60% |
84% |
48% |
96% |
12% |
20% |
100% |
Mazinzi |
92% |
48% |
40% |
76% |
36% |
44% |
60% |
Mulende |
96% |
72% |
40% |
96% |
28% |
0% |
44% |
Munya |
92% |
88% |
24% |
100% |
24% |
24% |
48% |
Total par |
|||||||
colonne |
85% |
73% |
38% |
92% |
25% |
22% |
63% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Les pourcentages calculés séparément pour les différentes cultures sont donnés par colonne et sont : 85% pour le manioc, 73% pour le mais, 38% pour le riz, 92% pour le haricot, 25% pour l’aubergine, 22% pour la canne à sucre et 63% pour les autres cultures. Partant de ces résultats, nous pouvons constatés l’importance des cultures suivants : haricot, manioc et mais. Les résultats de recherche sur ces cultures devaient normalement être les plus vulgarisés dans ce milieu. Toutes fois les populations entreprennent déjà la production du riz et des autres cultures maraichères depuis quelques années et nécessitent des connaissances approfondies sur leurs pratiques culturales. Parmi les autres cultures, la patate douce et la banane sont très cultivés et il faut pour cela des méthodes bien adaptées pour une bonne production.
Tableau 5 : Taille de ménage
Village/localité |
Moyenne |
Max |
Min |
||
Cirimba |
8 |
14 |
3 |
||
Mazinzi |
8 |
14 |
2 |
||
Mulende |
8 |
12 |
2 |
||
Munya |
7 |
15 |
2 |
||
Moyenne globale |
8 |
14 |
2 |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
La taille moyenne des enquêtés est de 8 individus par ménage dans les différents sites enquêtés.
Cette partie d’analyse donne les réponses aux questions posées sur : la participation dans une association agricole du milieu, les activités de ces différentes associations, l’information sur l’existence des structures qui font la recherche en agriculture, l’accès aux résultats de recherche, la décision sur les thèmes de vulgarisation et le recours aux autres sources de savoir à part la vulgarisation. Les résultats de toutes ces préoccupations sont présentés dans des tableaux et pour des questions complexes chaque assertion est analysée à part puis un même tableau regroupe le total par colonne des résultats obtenus.
Tableau 6 : La participation dans une association agricole du milieu
village/localité |
Non membre d'une association agricole
|
Membre d'une association agricole
|
Total général |
||||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
|
|||
Cirimba |
12 |
48% |
13 |
52% |
100% |
||
Mazinzi |
14 |
56% |
11 |
44% |
100% |
||
Mulende |
14 |
56% |
11 |
44% |
100% |
||
Munya |
10 |
40% |
15 |
60% |
100% |
||
Total général |
50 |
50% |
50 |
50% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Les enquêtés ont répondu de la manière suivante quant à ce qui concerne la participation dans une association agricole du milieu : 50% sont membres d’une association agricole du milieu et 50% ne sont pas membres. Nombreux ne participent pas pour les raisons suivantes : les chefs des associations s’approprient d’une part importante des intrants distribués, souvent les initiatives des paysans ne sont pas soutenus et ils finissent par se décourager, quelques uns disent qu’ils manquent le temps. Parmi les associations agricoles du milieu, nous citons : maendeleo ya muji (MAMU), comité de gestion de ressources naturelles (CGRN), association des volontaires pour le développement rural (AVODR), association des reboiseurs et exploitants de bois (AREB), comité de développement sanitaire (CODESA), , association des agriculteurs et des éleveurs de Nyangezi (AAENYA), coopérative de production artisanale et de développement (CPAD), Bazire rulangane, Bazire ruzigirane, Nshokolera, Mama kanyantende,… ces associations permettent la vulgarisation des résultats de recherche agronomique basés sur la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et entreprennent d’autres activités comme le commerce et l’artisanat. La population devait être encore sensibilisée davantage car elle a besoin de profiter des nouvelles pratiques vulgarisées lors des rencontres.
La baisse de rendement est due notamment à la sous information mais aussi parmi les membres des associations il y a ceux qui ne pratiquent pas les techniques vulgarisées pour des raisons financières et de non maitrise des techniques.
Tableau 7 : les activités des associations agricoles du milieu
village/localité |
Vulgarisation des BPA |
Formation |
Multiplication des semences |
Elevage |
Autres activités |
Cirimba |
48% |
24% |
0% |
8% |
44% |
Mazinzi |
56% |
24% |
0% |
16% |
36% |
Mulende |
56% |
24% |
0% |
8% |
28% |
Munya |
36% |
24% |
24% |
24% |
28% |
Total par |
|||||
colonne |
49% |
24% |
6% |
14% |
34% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Comme précédemment, nous verrons que les associations agricoles du milieu jouent un rôle prépondérant dans la vulgarisation des techniques agricoles. Chaque activité a été analysé séparément par rapport au nombre total des enquêtés. Ce qui a donné les résultats suivants :
Tableau 8 : Evaluation de l’information sur l’existence des structures ou organisations qui font de la recherche en agriculture.
village/localité |
Ne sont pas informés sur l’existence des structures de recherche agricole
|
Sont informés sur l’existence des structures de recherche agricole
|
Total général
|
||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
||
Cirimba |
0% |
25 |
100% |
100% |
|
Mazinzi |
0% |
25 |
100% |
100% |
|
Mulende |
0% |
25 |
100% |
100% |
|
Munya |
3 |
12% |
22 |
88% |
100% |
Total général |
3 |
3% |
97 |
97% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Le tableau n°8 présente les résultats des réponses des enquêtés sur l’information de l’existence des structures qui font de la recherche en agriculture. En effet, 97% des enquêtés sont informés et 3%non informés. Ces résultats montrent que, les agriculteurs savent que leurs problèmes sont étudiés et peuvent être résolus. Il reste donc à savoir si les préoccupations des agriculteurs trouvent des solutions éventuelles au moment opportun.
Tableau 9 : Accès aux résultats de recherche agronomique
village/localité |
Non accès aux résultats de recherche agronomique
|
Accès aux résultats de recherche agronomique
|
Total général
|
||||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
||||
Cirimba |
12 |
48% |
13 |
52% |
100% |
||
Mazinzi |
14 |
56% |
11 |
44% |
100% |
||
Mulende |
14 |
56% |
11 |
44% |
100% |
||
Munya |
16 |
64% |
9 |
36% |
100% |
||
Total général |
56 |
56% |
44 |
44% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
D’après le tableau précédent, seuls 44% des enquêtés bénéficient des nouvelles techniques vulgarisées dans le milieu par les structures de recherche agricole ou d’autres ONG à caractère agricole. Ce pourcentage est trop bas à cause de non participation aux associations agricoles du milieu et une insuffisance de vulgarisation. Cela entraine une baisse de production agricole liée aussi à d’autres causes évoquées dans la partie introductive de ce travail.
Comme la population n’est pas suffisamment instruite, la meilleure manière pour elle d’accéder aux résultats de recherche agronomique serait la vulgarisation au sein des associations agricoles du milieu. Il restera aux agriculteurs de mettre en pratique les nouvelles méthodes si elles répondent à leurs besoins réels. Le manque de connaissance sur une pratique agricole freine l’augmentation de la production. Nous développerons dans la partie conclusion des suggestions pour palier ce problème.
Tableau 10 : Décision sur les thèmes de vulgarisation
village/localité |
Décident sur les thèmes de vulgarisation |
Ne décident pas sur les thèmes de vulgarisation |
Total général
|
||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
||
Cirimba |
1 |
4% |
24 |
96% |
100% |
Mazinzi |
5 |
20% |
20 |
80% |
100% |
Mulende |
7 |
28% |
18 |
72% |
100% |
Munya |
7 |
28% |
18 |
72% |
100% |
Total général |
20 |
20% |
80 |
80% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
La décision sur les thèmes de vulgarisation permet au vulgarisateur de connaitre les besoins réels des agriculteurs et de garantir l’application des méthodes vulgarisées. Les enquêtés ont souvent répondu (80%) qu’ils n’ont pas l’occasion de proposer les thèmes de vulgarisation en conformité avec leurs priorités. Ce sont souvent les membres d’une association agricole du milieu (50% des enquêtés) qui ont le privilège de décider sur les thèmes de vulgarisation.
Fort malheureusement, 20% seulement peuvent prendre des décisions soient les représentants des associations et quelques membres.
Tableau 11 : Recours aux autres sources de savoir à part la vulgarisation pour résoudre les problèmes nécessitant la recherche agricole.
village/localité |
Recourent aux autres sources de savoir à part la vulgarisation |
Ne recourent pas aux autres sources de savoir à part la vulgarisation |
Total général
|
||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
||
Cirimba |
0% |
25 |
100% |
100% |
|
Mazinzi |
2 |
8% |
23 |
92% |
100% |
Mulende |
8 |
32% |
17 |
68% |
100% |
Munya |
9 |
36% |
16 |
64% |
100% |
Total général |
19 |
19% |
81 |
81% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Le recours aux autres sources de savoir (livres, internet, journaux, émissions télévisées, …) par les enquêtés a un pourcentage de 19%. Ces moyens sont à renforcer pour les quelques agriculteurs pouvant en tirer profit. Les moyens qui devaient être adaptés facilement pour la vulgarisation sont : le radio communautaire, les moniteurs agricoles des groupements.
D’autres enquêtés (81%) profitent seulement de la vulgarisation agricole. La vulgarisation dans nos milieux devait être développée en utilisant des technologies modernes car les agriculteurs ont souvent du mal à s’imaginer les apports des nouvelles techniques. Tout doit leur être montré sur base des expérimentations préalablement faites pour leur assurance.
Tableau 12 : Application des techniques vulgarisées sur les bonnes pratiques agricoles vulgarisées par des organisations (associations) agricoles.
village/localité |
Ont déjà appliqué les techniques vulgarisées |
N’ont pas encore appliqué les techniques vulgarisées |
Total général
|
||
Nombre |
% |
Nombre |
% |
||
cirimba |
12 |
48% |
13 |
52% |
100% |
mazinzi |
16 |
64% |
9 |
36% |
100% |
mulende |
21 |
84% |
4 |
16% |
100% |
munya |
18 |
72% |
7 |
28% |
100% |
Total général |
67 |
67% |
33 |
33% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Lorsqu’il y a vulgarisation agricole dans ce milieu, tous ne pratiquent pas les nouvelles techniques (67% des enquêtés ont déjà appliqué au moins une technique vulgarisée). Les pratiques rudimentaires ne satisfont pas aux besoins des habitants, ce qui nécessite le recours aux nouvelles techniques plus productives. Les causes de non application sont : terres insuffisantes, non accès aux intrants recommandés, technologie inadaptée.
Tableau 13 : Domaines d’application des techniques vulgarisées.
village/localité |
Semences améliorées |
lutte antiérosive |
Engrais chimiques |
Rotation des cultures |
association des cultures |
Jachère |
GIFS |
Cirimba |
48% |
0% |
44% |
0% |
48% |
0% |
44% |
Mazinzi |
64% |
0% |
36% |
4% |
12% |
4% |
20% |
Mulende |
56% |
4% |
36% |
0% |
52% |
0% |
32% |
Munya |
60% |
20% |
32% |
40% |
40% |
28% |
24% |
Total par |
|||||||
colonne |
57% |
6% |
37% |
11% |
38% |
8% |
30% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Quelques techniques sont appliquées par les agriculteurs du milieu. Les semences améliorées sont utilisées (57% des enquêtés) mais malheureusement les associations agricoles du milieu ne font pas la multiplication des semences.
Pour la LAE, 6 % des enquêtés ont déjà appliqué cette technique et dans les marais, les agriculteurs creusent des digues pour éviter l’inondation des cultures. Les agriculteurs se plaignent du prix des engrais chimiques et nous avons trouvé qu’un pourcentage de 37% des enquêtés appliquent les engrais dans les champs. Donc la production n’augmente pas d’une manière significative grâce à l’application des engrais chimiques car les agriculteurs enquêtés ne disposent pas assez de moyen pour l’achat et le transport des engrais chimiques livres dans les centres commerciaux urbains. Les résultats pour les autres techniques sont : 11% pour la rotation des cultures, 38 % pour l’association des cultures, 8 % pour la jachère et 30 % pour la GIFS. Toutes fois ces techniques ne sont pas appliquées d’une manière plus rationnelle. Les chercheurs et le gouvernement ont encore du travail pour que les résultats de la recherche agronomique contribuent au développement du pays.
Tableau 14 : Niveau de rendement après application de la méthode
Village/Localité |
pas de changement |
moyenne amélioration |
grande amélioration |
baisse de rendement |
|
Cirimba |
52% |
0% |
48% |
0% |
|
Mazinzi |
32% |
36% |
24% |
0% |
|
Mulende |
28% |
44% |
32% |
0% |
|
Munya |
28% |
28% |
36% |
8% |
|
Total par |
|||||
colonne |
35% |
27% |
35% |
2% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Le tableau n° 14 donne les résultats sur le niveau de rendement observé après application d’une technique vulgarisée. La baisse de rendement (2% des enquêtés) n’est pas souvent observée et serait due à la non maitrise de la technologie ou à l’utilisation des semences inadaptées au milieu. La baisse de rendement était observée par exemple dans la rizière où une semence n’avait pas donné des épis. Quand il n’y a pas de changement rendement (35% des enquêtés) les agriculteurs sont découragés pour les prochaines occasions donc il faut que les vulgarisateurs se rassurent de trouver des bons résultats lors des essais. La grande amélioration de rendement (35% des enquêtés) est obtenue lorsque les agriculteurs optimisent les moyens nécessaires à la réussite d’une technologie.
Tableau 15 : Limite de l’application d’une nouvelle technologie
village/localité |
Terre insuffisante |
non accès aux intrants |
pas par volonté |
||
Cirimba |
0% |
100% |
100% |
||
Mazinzi |
8% |
100% |
100% |
||
Mulende |
0% |
100% |
100% |
||
Munya |
4% |
96% |
100% |
||
Total par |
|||||
colonne |
3% |
99% |
100% |
Source : enquête effectuée à Karhongo/Nyangezi en date du 20/10 au 23/10/2014
Il ressort du tableau n°15 que les agriculteurs sont plus limités par le manque des intrants (semences améliorées, engrais chimiques, produits phytosanitaires, outils de travail). Les agriculteurs n’ont pas assez de moyen financier pour se procurer des intrants recommandés pour les causes suivantes : les marchés de livraison se trouvent en ville ce qui rend le transport difficile, les prix sont élevés, la rareté de ces produits. Donc, il faut du moyen et la formation car les agriculteurs ont la volonté de vouloir produire plus. Il faut aussi que quelques intrants soient produits dans le milieu.
Parmi les investisseurs, il y a ceux qui font aussi la recherche comme IITA, GIZ et DIOBASS dans la recherche-action paysanne. Les résultats de leurs recherches sont utilisés par euxmêmes et par d’autres investisseurs.
Les résultats aux quelques questions seront présentés sous forme de tableau. Pour les autres questions, les réponses sont reprises dans des paragraphes.
Dans cette partie d’analyse, les questions concernent: le domaine agricole de la structure de recherche, les recommandations pour la vulgarisation des résultats de recherche, les facteurs pouvant inciter à investir d’avantage au Sud-Kivu, les contraintes qui limitent les investissements, la collaboration avec une organisation de recherche agronomique.
Tableau 16 : Domaines agricoles respectifs des structures de recherche
Investisseurs |
Production |
Elevage |
Transformation |
Commercialisation |
Autres |
CIAT |
100% |
0% |
0% |
0% |
0% |
DIOBASS |
100% |
100% |
0% |
100% |
100% |
GIZ |
0% |
0% |
0% |
100% |
100% |
IITA |
100% |
0% |
100% |
100% |
100% |
Total par |
|||||
colonne |
75% |
25% |
25% |
75% |
75% |
Source : Enquête réalisée en date du 24/10 au 5/11/2014
Du tableau 16, les résultats montrent que : 75% des investisseurs enquêtés s’occupent de la production agricole, 25% font l’élevage, 25% la transformation et 75% la commercialisation. Les autres activités sont : la recherche pour l’IITA ; la gestion durable des forêts pour la GIZ ; la recherche action paysanne, le stockage et conservation de produits agricoles pour DIOBASS. Il est nécessaire que les recherches soient renforcées dans les domaines où il ya plus des investissements pour les meilleures productions. La transformation et l’élevage ne sont pas très pratiqués. Les solutions doivent être trouvées pour les problèmes qui limitent jusque là ces deux activités. Il s’agira donc de chercher les causes et les pistes de solution de la part des chercheurs et des investisseurs pour le développement agricole dans ces deux domaines d’activités. La lutte contre la déforestation par les pratiques de l’agroforesterie et la foresterie s’observe dans le boisement de Bangwe notamment grâce à l’appui financier des investisseurs.
Tableau 17 : Travail des investisseurs avec les structures de recherche
Investisseurs |
Vulgarisation des BPA |
Bon système d’élevage |
Système de marché |
Autres domaines |
||
CIAT |
100% |
0% |
0% |
0% |
||
DIOBASS |
100% |
100% |
0% |
0% |
||
GIZ |
0% |
0% |
0% |
100% |
||
IITA |
100% |
0% |
100% |
100% |
||
Total général |
75% |
25% |
25% |
50% |
Source : Enquête réalisée en date du 24/10 au 5/11/2014
Les investisseurs travaillent avec les structures de recherche agronomique dans les domaines suivants : 75% de l’ensemble des investisseurs font la vulgarisation des BPA, 25% pour le bon système d’élevage et 25% pour le système de marché. Les autres domaines (50%) sont la recherche et la transformation.
Quant aux autres questions, les investisseurs ont tous donnés les mêmes réponses : ils ont tous déjà travaillé avec une structure de recherche agronomique, ils affirment que les recommandations des chercheurs leur ont déjà motivé à investir davantage, ils pensent que les autres investisseurs s’appuient aux résultats de recherche agronomique pour investir dans le secteur agricole.
A propos des facteurs qui pouvant inciter les investisseurs à accéder et valoriser les résultats de la recherche pour le développement agricole au Sud-Kivu, ils ont cité :
Pour ce qui est des contraintes qui limitent les investisseurs à accéder aux résultats de recherche agronomique, voici les réponses des investisseurs :
Mauvaises habitudes