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8043021

CONCLUSION

Nous  voici au terme de notre travail qui porte sur l’état de lieu de la production de la patate douce et sa contribution sur la vie socioéconomique des producteurs dans le groupement de Bugorhe .L’objectif de ce  travail était de comprendre le système de production de la patate douce ,connaitre le niveau de production et de commercialisation, le niveau de revenu moyen gagné par les producteurs et l’effet de ce revenu sur la vie socioéconomique des ménages producteurs ,comprendre aussi les stratégies ou les politiques pouvant contribuer  à la promotion de la patate douce dans le groupement de Bugorhe et les autre zones à potentiel de production du Sud-Kivu.

Partant des questions de recherches et les hypothèses posées, les résultats de la recherche permettent de conclure que :

  • Dans ce milieu il n’existe pas des initiatives locales pour promouvoir cette culture, la plupart des enquêtés déclarent n’avoir jamais participé  à une formation relative à la promotion de la patate douce.
  • beaucoup des producteurs de la patate douce soutiennent que la fertilité est bonne dans leurs et que le sarclage, le buttage et la fertilisation (excréments des animaux, déchets ménagers,…) sont les techniques les plus souvent appliquées pour l’entretien de leurs champs.
  • la plupart des enquêtés affirment que les variétés de patate douce utilisées dans ce milieu sont en grande partie de bonne qualité mais le grand problème ce qu’il arrive parfois qu’ils en maquent et par carence de structure de recherche dans ce milieu l’usage de matériel de propagation sans diversité génétique est significatif car tous nos enquêtés usent des matériels issus de régénération sans aucune identification.
  • comparativement aux années antérieures, le rendement de la culture a baissé, sur ce il faudrait chercher les moyens pour l’augmenter. Il est à signaler que la plupart des enquêtés réclamaient avoir besoin de  plus des formations, des semences, des champs, et réduction des taxes et de prix de transport et disaient que cela pourrait à fois augmenter leur production et leur bénéfice
  • les contraintes auxquelles est confrontée cette culture sont pour la plupart de fois le manque des semences, la divagation des bêtes, les maladies plantes et le manque de formation ;
  • les ménages enquêtés cultivent la patate douce d’abord pour l’autoconsommation et vu que l’agriculture est considérée comme l’activité principale de presque tous les paysans, la plupart d’entre-eux réserve une quantité pour la vente , le revenu de la plupart étant entre 1 à 50$,ce dernier   est d’abord orienté à la scolarisation des enfants et de fois il leurs permet d’accéder à d’autres services sociaux  tels que :payer les soins médicaux, contribuer aux besoins communautaires, se payer de vêtements ,chaussures ou d’affecter le revenu gagné soit à  l’exercice d’un petit commerce, l’achat d’un bétail ,l’achat des intrants ,achat des matériels  agricoles, soit d’autres activités telles que la construction d’une maison,…

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons dire que cette situation prouve à suffisance que l’agriculture traditionnelle est dépassée et que le recours à des méthodes plus efficientes de production est une nécessité, surtout compte tenu de la population mondiale toujours galopante ; ainsi nous suggérons aux autorités ayant l’agriculture dans leurs attributions et aux ONG de:

  • étudier les possibilités de placer auprès des paysans des semences jugées meilleures et intrants agricoles,  leur distribuer même des champs dans le but d’accroitre la production agricole de leurs terres ;
  • Informer et former la population sur l’usage des engrais, leur apprendre les techniques de fertilisation en respectant les doses, faire des traitements phytosanitaires pour éviter la propagation des maladies, permettre la bonne croissance des plantes et leur montrer comment ils doivent entretenir leurs champs.
  • Placer des marchés qui sont proches des ménages pour permettre  aux producteurs d’y avoir  accès facilement ainsi que leur permettre d’écouler leurs produits.

Connaissant qu’un travail scientifique n’est jamais parfait toute correction et ajout à ce présent travail sont les bienvenus.

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