Dans ce chapitre, les résultats du traitement des données sont présentés et discutés. Dans première section, nous présentons les résultats concernant le profil sociodémographique de l’enquêté, la deuxième section concerne les caractéristiques de l’exploitation agricole et l’accès à la vulgarisation et rendements. La troisième section explore les résultats liés au marché, contribution de la culture aux revenus du ménage et effets sur le plan socioéconomique et enfin le quatrième point présente les résultats lés à la contribution de la culture au plan socioéconomique.
III.1 Resultats liés au profil sociodémographique de l’enqueté
Tableau 5: Age
Sous-village/village |
14-30 ans |
30-45 ans |
45-60 ans |
60 ans et plus |
Total général |
Baraka |
20% |
28% |
44% |
8% |
100% |
Ludubulwa |
16% |
28% |
52% |
4% |
100% |
Chisheke |
24% |
32% |
40% |
4% |
100% |
Karongo |
20% |
28% |
48% |
4% |
100% |
Total général |
20% |
29% |
46% |
5% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Nous constatons du tableau ci-dessous que les personnes âgées de (46%) ont contribué l’effectif le plus grand de notre échantillon comparativement aux autres classes d’âge représentées respectivement par 29%,20% et 5%.Ceci pourrait être dû au fait que les activités agricoles sont largement exercée par les responsables des familles lorsque les jeunes vont à l’école ou se livrent au commerce ou à la conduite des taxi-voitures ou taxi-motos.
Tableau 6: Niveau d’étude
Sous-village/village |
Sans niveau |
Primaire |
Secondaire |
Niveau superieur |
Total général |
Baraka |
16% |
68% |
16% |
0% |
100% |
Ludubulwa |
40% |
28% |
32% |
0% |
100% |
Chisheke |
36% |
36% |
28% |
0% |
100% |
Karongo |
28% |
52% |
20% |
0% |
100% |
Total général |
30% |
46% |
24% |
0% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort du tableau que les pourcentages des niveaux d’étude sont: sans niveau (30%), primaire (46%), secondaire (24%), superieur (0%). Environ 76 % des personnes enquêtées dans les différents sites sont sans niveau ou ont un niveau d’étude primaire, une des raisons qui pourrait justifier l’implication des chefs des ménages dans les activités agricoles, lorsque n’ayant aucun autre travail à exercer.
Tableau 7: Taille du ménage
Sous-village/village |
1-5Personnes |
5-10Pers |
10-15Pers |
15P et plus |
Total général |
Baraka |
12 |
72% |
16% |
0% |
100% |
Ludubulwa |
20% |
52% |
24% |
4% |
100% |
Chisheke |
36% |
44% |
16% |
4% |
100% |
Karongo |
36% |
64% |
0% |
0% |
100% |
Total général |
26% |
58% |
14% |
2% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort de ce tableau que 58% des menages des zones d’étude ont une taille variant entre 5et 10 membres(soient 8 personnes par menage),26% de menages ont une taille variant entre 1 et 5 membres , 14% ont une taille variant entre 10 et 15 membres et 2 %des menages ont plus de 15 membres, une situation normale au bushi pouvant être expliquée par le fait que les enfants et la famille constituent la vraie richesse pour chaque chef de ménage.
Tableau 8: Main d’œuvre active dans le ménage
Sous-village/village |
1-3Personnes |
3-6Person |
6-9Person |
Total général |
Baraka |
60 |
40% |
0% |
100% |
Ludubulwa |
64% |
36% |
0% |
100% |
Chisheke |
80% |
20% |
0% |
100% |
Karongo |
76% |
24% |
0% |
100% |
Total général |
70% |
30% |
0% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort de ce tableau que la classe de 70% constitue l’effectif le plus grand de notre échantillon. Ceci s’explique par le fait que premièrement dans ce milieu les espaces occupés par la patate douce ne sont assez grands, deuxième il peut arriver qu’on a besoin d’une main d’œuvre mais tellement que les moyens sont limites, le propriétaire du champs fait lui-même l’entretien de son champs et la plupart de fois c’est le responsable de la famille et son épouse qui s’occupent de leur(s) propre(s)champ(s).
ІІІ.2 caracterisatiques de l’exploitation agricole,acces à la vulgarisation et rendements
Tableau 9: Superficie occupée par la patate douce
Sous-village/village |
Moins de 1ha |
¼ ha |
½ ha |
1ha |
Plus de 1ha |
Total général |
Baraka |
24% |
20% |
32% |
20% |
4% |
100% |
Ludubulwa |
28% |
36% |
24% |
12% |
0% |
100% |
Chisheke |
28% |
28% |
24% |
16% |
4% |
100% |
Karongo |
40% |
32% |
16% |
12% |
0% |
100% |
Total général |
30% |
29% |
24% |
15% |
2% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort du tableau que les pourcentages des superficies occupées par la patate douce dans ce milieu sont: moins de ¼ ha (30%) ,1/4 ha (29%) ,1/2 ha (24%) ,1ha (15%), plus de 1 ha (2%).
Partant des données recueillies auprès des enquêtés, la plupart de champs cultivés ont une petite superficie ,cela peut etre du soit a un probleme d’acces à la terre , à l’insuffisance des terres arables soit au manque des moyens pour cultiver son champs etc.
Tableau 10:Mode de culture de la patate douce
Sous-village/village |
Monoculture |
Associé avec les autres cultures |
Baraka |
100% |
0% |
Ludubulwa |
100% |
0% |
Chisheke |
100% |
0% |
Karongo |
100% |
0% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Tous enquêtés pratiquent la monoculture et surtout la rotation des cultures.La raison principale de ce mode culture est de restaurer la fertilite du sol.celle-ci se fait en succedant les cultures differentes sur la même parcelle et parfois par des jachères de courte durée(une année),ils espèrent augmenter la production de la prochaine culture car toutes les cultures n’ont pas les mêmes besoins nutritifs comme toutes les plantes n’ont pas le même enrancinement ,ça leur permet aussi de bien préparer le sol et de reduire la pression de l’inoculumet par conséquent les maladies.
Tableau 11:Variété de la patate douce
Sous-village/village |
Une seule variété |
Plusieurs variétés |
Total général |
Baraka |
68% |
32% |
100% |
Ludubulwa |
56% |
44% |
100% |
Chisheke |
56% |
44% |
100% |
Karongo |
44% |
56% |
100% |
Total général |
56% |
44% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort de ce tableau que 56% des enquêtés utilisent une seule variété et que 44% utilisent plusieurs variétés qui sont soit Elengi, M’boke, Mugande, Magizi, etc.
Nous constatons que la plupart de nos enquetés utilisent une seule varieté parfois provenant des anciens champs.Cela est dû au fait que les producteurs ont l’habitude d’utiliser les semences anciennes.ils disent qu’ils ont la connaissance parfaite de leur varieté (qualité et defaut,aptitude agronomique dans une region ).Lorsque le paysan manque de materiel,il peut s’en procurer gratuitement chez son voisin ou ami,ce qui renforce la cohésion sociale.Rares sont ceux qui s’approvisionnnent au marché ou au centre semencier qu’ils appartiennent aux privés ou a l’Etat en raison du prix elevé de ce matériel de plantation.
Pourtant , c’est dans les centres semenciers où on peut trouver du materiel de plantation sain
Tableau 12: Formation
Sous-village/village |
N’ont pas prticipe a une formation |
Ont participle a une formation |
Total général |
Baraka |
92% |
8% |
100% |
Ludubulwa |
92% |
8% |
100% |
Chisheke |
76% |
24% |
100% |
Karongo |
92% |
8% |
100% |
Total général |
88% |
12% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Dans ce tableau ci-dessus, la plupart de nos enquêtés déclarent n’avoir jamais participé à une formation relative à la culture de la patate douce. L’usage de matériel de propagation sans diversité génétique est significatif car tous nos enquêtés usent des matériels issus de régénération sans aucune identification et ceci s’explique par la carence de structure de recherche dans ce milieu.
Tableau 13: Appréciation qualité
Sous-village/village |
Bonne qualité |
Moindre qualité |
Mauvaise qualité |
Total général |
Baraka |
60% |
36% |
4% |
100% |
Ludubulwa |
48% |
44% |
8% |
100% |
Chisheke |
64% |
32% |
4% |
100% |
Karongo |
52% |
40% |
8% |
100% |
Total général |
56% |
38% |
6% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Dans ce tableau ci-dessous 56% ont dit que leur qualité de patate douce est bonne, 38% ont dit qu’elle est de qualité moyenne et 6% ont dit qu’elle est de mauvaise qualité.
Beaucoup des producteurs soutiennent que la qualité de leurs variétés est bonne mais le problème ce qu’ils n’ont pas assez de champs pour cultiver la patate douce et que parfois ils leur arrivent de manquer les semences.
Tableau 14: Nombre de paniers récoltés en moyenne
Sous-village/village |
1-10 Paniers |
10-20 Paniers |
20 Paniers et plus |
Total général |
Baraka |
84% |
16% |
0% |
100% |
Ludubulwa |
80% |
20% |
0% |
100% |
Chisheke |
88% |
12% |
0% |
100% |
Karongo |
92% |
8% |
0% |
100% |
Total général |
86% |
14% |
0% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Comme nous l’avons dit dans le chapitre premier,dans les conditions normales ,la patate douce peut produire jusqu’à 15t/ha.
Dans notre milieu d’etude ¼ ha peut produire jusqu’à 10 paniers en moyenne,on estime à 50 kg le poids d’un panier,une production totale de 500 kg,soit o,5 tonne sur ¼ ha ou encore un total de 2 tonnes extrapolé sur 1 ha.
2 t/ha est loin inférieur au standard 15/ha.Cela peut être justifié au fait que d’une part ,il y a peu terres arables.Parfois ça peut être lié à la tradition de l’héritage qui fait que les fils d’un même parent se partagent la proprieté de leur père.Suite à la pression démographique ,les proprietés s’amenuisent et ils cherchent à accroitre les superficies cultivables.Pour y arriver ,ils sont obliges de louer soit une saison culturale,soit annuellement moyennant des redevances au propriaitaire. En louant les parcelles,les locataires n’y consacrent pas les efforts d’investsement comme l’amenagement des champs contre l’erosion ou leur fertilisation car la durée de location peut porter sur une saison ou une année.Ceci est une des raisons de la faible productivite dans les champs.
D’autres part il y a inssuffusance de la fertilisation (non appliation des doses qu’il faut pour atteindre cette production,problème d’accès aux engrais),non utilisation bonnes plantes(semences resistantes , saines et à haut rendement),non respect des techniques culturaux recommandées
Tableau 15: Niveau rendement avant 1994
Sous-village/village |
1-10 Paniers |
10-20 Paniers |
20 Paniers et plus |
Total général |
Baraka |
88% |
8% |
4% |
100% |
Ludubulwa |
96% |
4% |
0% |
100% |
Chisheke |
80% |
8% |
0% |
100% |
Karongo |
100% |
0% |
0% |
100% |
Total général |
91% |
5% |
4% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort de ce tableau que la classe 91% a constitue l’effectif le plus grand de notre echantillon comparativement aux autres classes de paniers representées respectivement par 5% et 4%.
En 1994,la proctuction était elevée par rapport à ce temps-ci par le fait qu’il y avait encore plus de terres arables et les conditions climatiques etaient encore mieux que ce temps-ci.
Tableau 16: Appréciation de rendement depuis 10 ans
Village |
Sous-village |
Baisse rendement |
Augmentation rendement |
Rendement constant |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
56% |
8% |
36% |
100% |
Ludubulwa |
80% |
0% |
20% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
56% |
12% |
32% |
100% |
Karongo |
52% |
8% |
40% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
En comparant le tableau 13,14et15 nous pouvons affirmer que le rendement de la patate douce a un peu baissé .cela peut être dû d’une part aux problèmes d’exode rurales avec les guerres,d’autres parts aux mauvaises conditions climatiques,les dégradations des sols,etc. malgré cela le rendement de la patate douce parait encore bon au sein de notre milieu d’étude raison pour laquelle il faudrait trouver les précautions possibles pour maintenir ce rendement stable voir même l’augmenter.
Tableau 17: Difficulté confrontée par la culture de patate douce
Sous-village/village |
Infertilité sol |
Manque des plantes |
Maladie de la culture |
Divagation.be |
M. Form |
Insecurité.zo |
Total general |
Baraka |
4% |
32% |
16% |
12% |
36% |
0% |
100% |
Ludubulwa |
0% |
32% |
12% |
12% |
44% |
0 |
100% |
Chisheke |
0% |
36% |
8% |
8% |
48% |
0 |
100% |
Karongo |
0% |
40% |
8% |
12% |
40% |
0 |
100% |
Total general |
1% |
35% |
11% |
11% |
42% |
0% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
De ce tableau, il ressort que le manque de formation est le problème majeure que les agriculteurs du groupement de Bugorhe connaissent dans cette culture, soit 42%.Les autres problèmes sont liés au manque des plantes (semences):35% ; maladies de laculture:11% ,divagation des bêtes : 11% et infertilité du sol:1%. Grand nombre de producteurs de la patate douce soutiennent que la fertilité dans leurs champs est bonne.
Tableau 18: Pratique agricole
Sous-village/village |
Une seule pratique |
Plusieurs pratiques (sarclage, fertilisation, buttage…) |
Total général |
Baraka |
0% |
100% |
100% |
Ludubulwa |
0% |
100% |
100% |
Chisheke |
0% |
100% |
100% |
Karongo |
0% |
100% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Dans le tableau ci-dessus, il est à observer que 100% des enquêtés font plus d’une pratique pour l’entretien de leurs champs soit le sarclage, la fertilisation ( en utilisant les déchets de cuisine, les feuilles mortes, les excréments des animaux domestiques vu que la plupart de cas, l’élevage est couple à l’agriculture) ;le buttage, certains font aussi le repli des tiges pour permettre une maturation uniforme et éviter l’enracinement de certaines parties des tiges pour éviter le développement de nombreux petits tubercules tardifs.
ІІІ.3 Marché,contribution de la culture au revenu du menage et effets sur la vie socioeconomique
Tableau 19:Usage de la patate douce
Sous-village |
Autoconsommation |
Vente |
Total général |
Baraka |
20% |
80% |
100% |
Ludubulwa |
28% |
72% |
100% |
Chisheke |
28% |
72% |
100% |
Karongo |
8% |
92% |
100% |
Total général |
21% |
79% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il est à signalé que dans ce milieu seulement 21% des enquêtés cultivent la patate douce juste pour l’autoconsommation, cela peut être dû :soit par la présence d’un grand nombre d’individu dans la famille et qui doivent tous être nourri ; il y a aussi le manque d’espace à cultiver, soit on vend d’autres cultures telles que le haricot, le maïs et on réserve un petit espace juste pour la patate douce, cette dernière sera orientée à l’autoconsommation.79% de nos enquêtés parviennent à vendre leurs produits. L’agriculture de ce milieu étant une agriculture de subsistance et étant une activite principale ,chacun consacre la majeure partie de sa récolte au commerce afin de trouver le moyen à satisfaire d’autres besoins tels que l’éducation qui est la grande priorité de tous les parents,les soins medicaux,les besoins communautaires,les constructions,etc.
Etant donne que la production est basse,le rvenu issu de la vente est aussi bas
Tableau 20:Revenu gagné de la vente
Village |
Sous-village |
1 à 25 $ |
25 à 50 $ |
50 à 75 $ |
75$ et plus |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
56% |
28% |
16% |
4% |
100% |
Ludubulwa |
60% |
20% |
16% |
4% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
48% |
44% |
4% |
% |
100% |
Karongo |
72% |
28% |
0% |
0% |
100% |
|
Total général |
59% |
30% |
9% |
2% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
La culture de la patate douce est considerée comme l’une des principales sources de revenu des ménages de Bugorhe.La majorité de producteurs soient 89% ont un revenu variant entre 1 et 50$ pour une moyenne de production de 2t/ha/an,d’autres ont un revenu variant entre 50$ et plus.
Tableau 21: Difficulté commerciale
V illage |
Sous-village |
Eloignement zone |
Faible demande |
Prix non rémunérateur |
Forte concurrence |
Tracasseries taxes |
Total general |
Kamakombe |
Baraka |
64% |
4% |
8% |
0 % |
24% |
100% |
Ludubulwa |
56% |
8% |
20% |
0% |
16% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
60% |
4% |
4% |
0% |
32% |
100% |
Karongo |
56% |
4% |
4% |
4% |
32% |
100% |
|
Total general |
59% |
5% |
9% |
1% |
26% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Selon les informations recueillies auprès de personnes enquêtées, la plupart de champs et les lieux de commerce dans notre milieu d’étude sont loins de case et arrivé au marché, ils doivent payer certains taxes, ce qui réduit leur bénéfice.
Tabl eau 22: Fixation prix
Village |
Sous-village |
Nous même |
Acheteur |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
84% |
16% |
100% |
Ludubulwa |
80% |
20% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
72% |
28% |
100% |
Karongo |
88% |
12% |
100% |
|
Total général |
81% |
19% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
La plupart des données recueillies montrent que ce sont les producteurs eux-mêmes qui fixent le prix de vente sur le marché, ce qui leur donne un pouvoir de négociation supérieur à celui des acheteurs, lequel leur permet de fixer un prix qui rémunère les charges supportées et maximise leur profit.
Tableau 23: Trouver un acheteur facilement
Village |
Sous-village |
OUI |
NON |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
56% |
44% |
100% |
Ludubulwa |
72% |
28% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
64% |
36% |
100% |
Karongo |
68% |
32% |
100% |
|
Total général |
65% |
35% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Dans ce tableau 65% des enquêtés ont confirmé qu’ils trouvent facilement l’acheteur et 35%ont dit non. Cela explique que la demande est élevée mais la production est presque faible
Tableau 24:Ventre en gros ou en détail
Village |
Sous-village |
Detail |
Gros |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
72% |
28% |
100% |
Ludubulwa |
40 |
60% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
56% |
44% |
100% |
Karongo |
44% |
56% |
100% |
|
Total général |
53 |
47 |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Le tableau ci-dessous indique que la majorité des producteurs vendent leur produit en détail. Ceci peut être dû à la faible production qui ne leur permet pas de vendre en gros faute des ressources très limitées telles que les terres sur lesquelles on pratique l’agriculture de patate douce.
ІІІ.4 Contribution de la culture au plan socioeconomique
Tableau 25: Affectation du revenu gagné
Village |
Sous-village |
Petit commerce |
Achat bétail |
Achats intrants |
Achats mat agricole |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
52% |
24% |
8% |
16% |
100% |
Ludubulwa |
28% |
36% |
12% |
24% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
52% |
12% |
4% |
32% |
100% |
Karongo |
28% |
28% |
20% |
24% |
100% |
|
Total general |
40% |
25% |
11% |
24% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Dans ce tableau, 40% affectent leur revenu au petit commerce (vente des savons,pains,bougies,habits,sel,..)dans le but d’augmenter leur capital, 25% à l’achat du bétail du fait que la culture et l’élevage vont de pair, les excréments de ces bétails sont utilisés comme engrais organique et l’urée comme engrais minéral ; 11% pour l’achat des intrants (semences) et 24% pour l’achet des matériels agricoles tels que la houe, la machette, coupe-coupe etc.
Tableau 26: Accès services sociaux
Village |
Sous-village |
Education |
Soins médicaux |
Besoins communautaires |
Autres |
Total général |
Kamakombe |
Baraka |
72% |
8% |
4% |
16% |
100% |
Ludubulwa |
68% |
4% |
16% |
12% |
100% |
|
Buhandahanda |
Chisheke |
80% |
0% |
12% |
8% |
100% |
Karongo |
92% |
0% |
0% |
8% |
100% |
|
Total general |
78% |
3% |
8% |
11% |
100% |
Source: Enquête effectuée à Bugorhe en date du 10 au 13 octobre 2016
Il ressort de ce tableau que 78% des enquêtés consacrent leur revenu surtout à l’éducation de leurs enfants ,3% pour les soins médicaux, 8% pour les besoins communautaires et 11% pour les autres besoins (construction, habillement…).
Il est à signalé que l’ensemble de nos enquêtés soutiennent la continuité de la patate douce mais ils se trouvent comme des individus abandonnés parce qu’aucune structure ne leur vient en aide ou ne leur supporte.