Tableau1 : Les caractéristiques socio-économique et identité des enquêtés
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
Moyenne |
|||
Taille de ménage |
Moyenne |
6.1 |
7.1 |
6.57 |
6.5 |
|
Age de la maison |
Moyenne |
31.006 |
33.775 |
43.862 |
36.214 |
|
Type de maison |
Durable |
1 |
0 |
1 |
2.22% |
|
Semi durable |
11 |
9 |
7 |
30% |
||
Pisé |
18 |
21 |
22 |
67.77% |
||
Briques adobe |
0 |
0 |
0 |
0% |
||
Durée d’occupation |
Moyenne |
14.675 |
15.637 |
16.89 |
15.73 |
|
Eau à la maison |
Oui |
4 |
0 |
0 |
4.44% |
|
Non |
26 |
30 |
30 |
95.55% |
||
Sexe |
F |
17 |
15 |
19 |
56.6% |
|
M |
13 |
15 |
11 |
43.3% |
||
Age |
Moyenne |
25.36 |
23.525 |
27.6 |
25.495 |
|
Position familiale |
Père |
10 |
10 |
7 |
30% |
|
Mère |
15 |
13 |
17 |
50% |
||
Enfant |
5 |
7 |
6 |
20% |
||
Etat civil |
Marié |
25 |
23 |
24 |
80% |
|
Célibataire |
5 |
7 |
6 |
20% |
||
Veuf/ veuve |
0 |
0 |
0 |
0% |
||
Niveau d’étude |
Primaire |
19 |
17 |
20 |
62.22% |
|
Secondaire |
10 |
9 |
8 |
30% |
||
Aucun |
1 |
4 |
2 |
7.77% |
||
Activité principale |
Agriculture |
18 |
17 |
15 |
55.5% |
|
Petit commerce |
4 |
5 |
6 |
16.66% |
||
Elève |
3 |
2 |
5 |
11.11% |
||
Fonctionnaire de l’Etat |
0 |
1 |
0 |
1.11% |
||
Salarié |
2 |
4 |
1 |
5.55% |
||
Eleveur |
3 |
4 |
3 |
11.11% |
||
Activité secondaire |
Agriculture |
4 |
3 |
6 |
14.44% |
|
Petit commerce |
1 |
2 |
2 |
5.55% |
||
Eleveur |
0 |
2 |
4 |
6.66% |
||
Fonctionnaire de l’Etat |
0 |
0 |
0 |
0 |
||
Salarié chez un privé |
3 |
1 |
0 |
4.44% |
||
Autres |
2 |
0 |
0 |
2.22% |
||
Aucune |
21 |
22 |
18 |
67.77% |
Ce tableau présente l’échantillon de notre étude en montrant les tailles des ménages qui sont en moyenne de 6.5, l’âge des maisons situé autour de 36.214 avec une durée moyenne d’occupation de 15.736 dont une grande partie de ces dernières étant en pisé car constituent 67.77% des habitations rencontrées à Walungu et la présence de l’eau dans la parcelle est trop faible avec 95.5% des maisons sans eau. Cela s’explique par le fait que la population est pauvre. Le nombre des enquêtés féminins était largement supérieur (56.66%) par rapport à celui des hommes qui étant de 43.33% dont 80% des mariés et 20 % des célibataires. 50% d’enquêtés des mères des ménages, 30% des pères et 20% d’enfants.
Mentionnons ici que le nombre élevé des hommes se justifient par le fait que les femmes étaient souvent au champ et que les hommes (jeunes garçons, hommes sans travail etc.) restaient à la maison par manque d’emplois et de revenu.
Un grand nombre de cette échantillon a fait l’école primaire (62.22%), 30% le secondaire ou plus loin que ça et 7.77% n’a pas vu le tableau noir. Nous constatons que la majeure partie de cette population a comme activité principale l’agriculture (55.5%) et le reste dans les autres domaines.
|
Etant donné que l’agriculture renferme la partie majeure de la population de Walungu, ce tableau nous présente la distance, exprimée en minutes, séparant le champ de la maison 37.133, cela est dû au fait que les champs sont éloignés des habitations d’où la perte de temps pour atteindre le champ , la superficie 3.272 exprimé en hectare des champs dans les groupements de Mudusa, Izege et Nduba, ces faibles étendues de champs sont au fait que les paysans ont été expropriés de leurs champs par l’Etat, différentes pratiques culturales avec le temps y consacré journalièrement au courant des saisons culturales ainsi que le nombre des personnes qui y travail.
Etant donné que l’agriculture renferme la partie majeure de la population de Walungu, ce tableau nous présente la distance, exprimée en minutes, séparant le champ de la maison 37.133, cela est dû au fait que les champs sont éloignés des habitations d’où la perte de temps pour atteindre le champ , la superficie 3.272 exprimé en hectare des champs dans les groupements de Mudusa, Izege et Nduba, ces faibles étendues de champs sont au fait que les paysans ont été expropriés de leurs champs par l’Etat, différentes pratiques culturales avec le temps y consacré journalièrement au courant des saisons culturales ainsi que le nombre des personnes qui y travail.
Etant donné que l’agriculture renferme la partie majeure de la population de Walungu, ce tableau nous présente la distance, exprimée en minutes, séparant le champ de la maison 37.133, cela est dû au fait que les champs sont éloignés des habitations d’où la perte de temps pour atteindre le champ , la superficie 3.272 exprimé en hectare des champs dans les groupements de Mudusa, Izege et Nduba, ces faibles étendues de champs sont au fait que les paysans ont été expropriés de leurs champs par l’Etat, différentes pratiques culturales avec le temps y consacré journalièrement au courant des saisons culturales ainsi que le nombre des personnes qui y travail.
L’accès à l’eau potable donné par le tableau3
Tableau 3 : L’accès à l’eau potable
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
Moyenne |
|
Facile |
21 |
23 |
9 |
58.8% |
Difficile |
9 |
7 |
21 |
41.1% |
Ce tableau traduit que les milieux enquêtés l’accès à l’eau est facile (58.8%) et la facilité se constate plus dans les groupements de Mudusa et de Izege parce que ces groupements possèdent des cours qui leurs desservent en eau tandis qu’à Nduba l’eau demeure difficile à trouver par le manque des cours d’eau pour les alimenter en eau d’où une grande pénurie en eau potable, la pénibilité de manutention et la perte de temps.
La distance parcourue en minute pour atteindre le point d’eau et temps passait sur la queue pour s’approvisionner en eau donnés par le tableau 4
Tableau 4 : La distance parcourue en minute pour atteindre le point d’eau et temps passait sur la queue pour s’approvisionner en eau
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
Moyenne |
|
20-30 |
22 |
24 |
12 |
64.4% |
30-45 |
0 |
3 |
3 |
6.6% |
45-60 |
7 |
2 |
15 |
26.6% |
Plus de 60 |
1 |
1 |
0 |
2.2% |
M Moyenne pour la queue |
1010,4 |
1212,033 |
1818,733 |
1313,172 |
Ce tableau montre la distance, exprimée en minute, parcourue de la maison jusqu’au point d’eau et ce temps tourne autour de 8.33 et la grande partie de cette population trouve un point d’eau à moins de 30 minutes de leur habitation car après chaque 20 maisons il y a un robinet desservant les maisons autour. Dans le groupement de Nduba la majeure partie des habitants trouve son eau à plus de 45 minutes de la maison.
Temps nécessaire pour se rendre au point d’eau, dans les zones rurales, les habitants se trouvent à moins de trente minutes allé et retour d’un point d’eau, ils pourront, pour la plupart, rapporter assez d’eau potable pour satisfaire leurs besoins fondamentaux en matière de boisson, de cuisine et d’hygiène. (OMS et UNICEF, 2007).
La norme courante est que la distance entre le point d’eau et le consommateur dans les zones rurales ne devrait pas être de plus de 500 mètres. Bien que la distance jusqu’aux sources soit dans de nombreux cas de moins de un kilomètre, (PNUE, 2011)
Ce tableau renseigne sur le temps passé à la queue avant de puiser l’eau, selon nos enquêtes ce temps est en moyenne de 13,17, exprimer en minutes, ceci s’explique par le fait que les personnes à la file d’attente sont moins nombreux et aussi parce que l’eau coulent avec une grande pression. A Nduba 18,7 ce temps est supérieur à la moyenne car il y a moins des points de puisage conséquence, la perte de temps à la file d’attente.
Information sur la provenance de l’eau consommée dans le territoire de Walungu donnée par le tableau 5
Tableau 5 : information sur la provenance de l’eau consommée à Walungu
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
Moyenne |
|
Rivière |
0 |
2 |
0 |
2.2% |
Source |
3 |
11 |
15 |
32% |
Robinet |
27 |
17 |
14 |
64.4% |
Borne fontaine |
0 |
0 |
1 |
1.1% |
Ce tableau montre la provenance de l’eau utilisée par les ménages, dont l’eau venant des robinets est beaucoup plus utilisée par les paysans avec une moyenne de 64.4%, suivi de l’eau de source (32%) qu’ils estiment être meilleure ils l’utilisent souvent comme eau de boisson, 2%seulement puisent l’eau de rivière et 1.1% utilisent l’eau de bornes fontaine. Les sources d’approvisionnement en eau améliorée sont celles qui garantissent en principe un niveau de salubrité plus élevé que les sources non améliorées. De même, les installations d’assainissement «améliorées» sont celles qui sont censées garantir un niveau d’hygiène plus élevé que celles entrant dans la catégorie non améliorées. Il est vraisemblable que la proportion de la population disposant d’une eau de boisson salubre sera moins élevée que celle des usagers d’une source dite améliorée (OMS et UNICEF, 2007)
Il est utile d’indiquer qu’en saison des pluies, l’eau de pluie est généralement exploitée pour réaliser les travaux ménagers. Certains ménages qui utilisent l’eau des sources aménagées et des bornes fontaines comme eau de boisson, recourent parfois à l’eau des sources non aménagées pour la vaisselle, la lessive et la toilette.
La qualité de l’eau de consommation donnée par le tableau 6
Tableau 6 : La qualité de l’eau de consommation
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
MOYE NNE |
|
Excellente |
18 |
21 |
25 |
71.1% |
Très bonne |
5 |
7 |
1 |
14.4% |
Bonne |
7 |
2 |
4 |
14.4% |
Mauvaise |
0 |
0 |
0 |
0% |
Très mauvaise |
0 |
0 |
0 |
0% |
Ce tableau nous informe que l’eau consommer à Walungu est excellente car 71.1% de notre échantillon constitué de trois groupements le prouve. Cette eau est consommée telle qu’elle sans aucun traitement. Quelle que soit la source de l’eau, l’eau de boisson ne subit aucun traitement avant sa consommation. Seulement un petit nombre des enquêtés déclarent avoir traité leur eau avant de la consommer et les méthodes de traitement privilégiées sont l’ébullition et la filtration.
Les raisons avancées pour expliquer le manque de traitement de l’eau de boisson avant sa consommation sont diverses. Pour certains, le manque de bois de chauffage constitue la raison principale tandis que pour d’autres de ménages déclarent avoir confiance dans le traitement de l’eau qu’ils puisent à différentes sources. La population recoure généralement au bois et au charbon de bois comme sources d’énergie. (Kamathe K., 2009)
III.7 Information de l’entretien par semaine de points de puisage d’eau dans le territoire de Walungu
Information de l’entretien par semaine de points de puisage d’eau dans le territoire de Walungu donnée par le tableau 7
Tablau 7: Information de l’entretien par semaine de points de puisage d’eau dans le territoire de Walungu
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
Moyenne |
||
Salongo |
Fréquence /semaine |
1,66 |
2,44 |
1,03 |
1,71 |
Homme- jr |
20,46 |
14,36 |
20,9 |
18,57 |
|
Heure par jr |
46,73 |
32,4 |
41,66 |
40,26 |
De ce tableau, il ressort que l’entretien de points de puisage de l’eau est assuré par la communauté tout entière ou salongo avec une fréquence de 1,71 jour par semaine avec un effectif tournant autour de 18,57 personnes y travaillant en moyenne pendant 40,266 minutes. Cela a pour conséquence, le maintien du lieu de puisage propre ce qui permet d’éviter les maladies hydriques.
III.8 Système d’approvisionnement en eau
Système d’approvisionnement en eau donné par le tableau 8
Tableau 8 : Système d’approvisionnement en eau donné
MUDUSA |
IZEGE |
NDUBA |
Moyenne |
||
Matin |
Fréquence |
1.4 |
1.66 |
1.2 |
1.08 |
Soir |
Fréquence |
1.03 |
1 |
0.8 |
0.94 |
Bidons/jour |
Moyenne |
6.76 |
6.86 |
5.9 |
6.5 |
De ce tableau 11 ressort que les ménages puisent l’eau deux fois par jour dont 1.086 fois le matin et 0.944 fois le soir cela vient de la règlementation fixée par toute la communauté. Il montre aussi la moyenne de bidons puisés par jour, ceux-ci étant souvent d’une capacité de 20litres. Nous remarquons que dans le groupement de Nduba le nombre de puisage est inférieur (1.2 et 0.8) par rapport aux deux autres groupements.
L’OMS et l’UNICEF fixent à 20 litres par jour la quantité d’eau minimale nécessaire pour satisfaire les besoins quotidiens d’une personne, consommation, cuisine, hygiène, etc. Néanmoins, la pratique montre que dans les zones rurales et dans les quartiers péri urbains, la consommation spécifique est souvent bien inférieure à cet idéal. (PS-EAU, 2012)
Comparant la taille moyenne des ménages 6.5 et le nombre moyen des bidons puisé par jour 6.5, nous constatons qu’à Walungu la consommation en eau est proche de celle fixée par l’OMS et l’UNICEF.
Nous partons de deux termes A (temps passé au champ pendant deux saisons culturales c à d de septembre jusqu’en juin) et B (temps accordé au puisage de l’eau pendant une année c à d le nombre des tours pendant la journée multiplier par 365 jours le tout multiplié par le trajet ajouté au temps de la queue)
Pour A on a :
- la moyenne d’heures passées au champ : 3.786 heures
-le total des fréquences des jours passés au champ : 15.296 jours
- de septembre à juin nous avons 42 semaines
Alors, A : 42 × 3.786 × 15.296 =2427.954 heures
Pour B on a : - la moyenne du trajet exprimé en minute: 8.33 minutes
Alors, B : 2.03 fois 365 fois (8.33 +13.172)= 15931.907 minutes fois 60 = 265.531 heures
D’où C=B/A
= 265.531/2427.954 = 10.93%
Toute chose restant égale par ailleurs, si l’eau se retrouvait dans les maisons, on a le temps destiné aux travaux des champs ou même des travaux ménagers qui pourraient augmenter de 10.936%.
Améliorer l’accès de tous à l’eau permet aux femmes et aux filles de tirer part du temps consacré jusque-là à aller chercher de l’eau pour d’autres activités par exemple aller à l’école, apporter des soins aux enfants, gagner un revenu ou produire des cultures vivrières pour la famille. (UN, 2005)