Arrow Table de matières
4385649

CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION

1.      Prévalence annuelle de l’IC

Tableau N°1. La prévalence annuelle de l’IC           

Année

Effectif de l’IC

Effectif des hospitalisé

%

2012

25

623

4.01

2013

31

700

4.42

2014

35

704

4.9

2015

29

559

5.1

TOTAL

120

2586

4,64

Il ressort de ce tableau que sur ce2586 patients hospitalisés dans le service de MI, 120 Cas  avaient une IC, avec une prévalence de  4.64 %.

2.      Données sociodémographiques

Tableau N°2. Répartition selon les données sociodémographique

Données sociodémographique

Effectifs

TOTAL

%

Hommes

Femmes

Tranche d’âge

23-33 ans

3

7

10

8.3

34-40ans

8

10

18

15

41-59ans

27

11

38

31,7

60- 79 ans

29

18

47

39,2

80 ans et plus

4

3

7

5,8

Types d’Insuffisance Cardiaque

ICG

24

13

37

30.8

ICD

16

8

24

20

ICGl

31

28

59

49.2

Provenance

Bagira – kasha

17

7

24

30.8

Ibanda

7

10

17

14.16

Kadutu

34

12

46

38.3

Hors de la ville

13

20

33

27.5

Etat-civil

Célibataire

3

4

7

5,8

Marié

68

45

113

94,2

Total

71

49

120

100

Ce tableau nous montre que la tranche d’âge la plus atteinte par l’IC se situe entre 60-70ans avec 39,2%, suivit de celle situé entre 41 et  59 ans et de 34  à 40 ans avec 31.7%.

Nous remarquons dans ce tableau que les 2 sexes sont touchés, mais le sexe masculin est plus touché avec 71 cas,soit 59,2%. Pour les types, les 1er sont les ICGl avec 49,2% suivi de  l’ICG avec 30,8% et vient en dernier lieu les ICD  avec 20%.

Quant à la  provenance, la commune de kadutu est plus touchée avec 38,3%, suivis de ceux de hors de ville avec 27,5% et la commune d’Ibanda est la moins touché avec 14,% mais aussi les marié sont beaucoup plus touchés avec 94.2% que le célibataire avec 5.8%.

3.      Données anamnestiques

Tableau N°3. Répartition des patients selon le début de la maladie

Début de la maladie

Effectifs

Total

%

ICG

ICD

ICGl

I .Cas signalé

Survenue brutale

3

0

1

4

6,30

Moins d’un mois

18

6

4

28

43,8

De 1 à 6 mois

8

4

3

15

23,4

De 6 à 12 mois

6

3

1

10

15,6

Plus d’un mois

2

-

5

7

10,9

Total général

37

13

14

64

100

Cas non signalé

-

-

-

56

46,7

Dans ce tableau, pour le cas signalé de patient nous remarquons que les patients de moins de 1an sont plus fréquents avec 43,6% et seule de l’ICGl date de plus d’un an chez les malades hospitalisés avec 10,9%.

Tableau N°4. Répartition de selon les antécédents déterminants de la maladie

Les antécédents déterminant de la maladie

Effectif

%

Diabètes         

52

43,3

HTA

63

52,5

Valvulopathie mitrale

1

0,8

Alcoolisme/tabagisme

26

21,7

Asthme  bronchique

15

12,5

Gastrite

41

34,2

Tuberculose

17

14,2

Anémie

9

7,5

IC inconnue

25

20,8

Insuffisance rénale

12

10

Il ressort dans ce tableau que 52,5% de patients souffrants d’IC ont aussi souffert d’HTA et sont suivi de ceux dont présente le diabète à 43,3% puis  ceux de gastrite 34,2% tandis que L’insuffisance mitrale est à 0,8%. Nous observons la fréquence des alcooliques et  tabagisme à 21,7% puis ceux des tuberculeux à 14,2%

Tableau N°5. Répartition selon les motifs de consultation

Motifs de consultation

Effectifs

%

Céphalée

36

30

Vertige

23

19,2

Toux

66

55

Vomissement

18

15

Anorexie

24

20

Fièvre

27

22,5

Asthénie

68

56,7

Dyspnée

92

81,7

Inconscience

8

6,7

Dysurie

9

7,5

Diarrhée

4

3,3

OMI

53

44,4

Ballonnement  abdominal

55

45,8

Palpitation

37

30,8

Thoracalgie

58

48,3

Boursoufflure de la face

19

15,8

Orthopnée

11

9,2

Picotement précordial

7

5,8

Insomnie

3

2,5

Dans ce tableau nous voyons que le malade qui a comme plainte la dyspnée est le plus touché avec 81,7%, l’asthénie 56,7%, la toux à 55%, et le ballonnement abdominal à 45,8% et les OMI avec 44,2% .ceux de la fièvre avec 22,5%  et de vertige 19,2% et 3patients sont en insomnie avec 2,5%.

4.      Données cliniques et paracliniques

Tableau N°6. Répartition selon les éléments trouvés à l’examen physique.

Signes cliniques

Effectif

%

Tachycardie

82

68,3

OMI avec godet positif

59

49,2

Amaigrissement

38

31,7

Anémie

27

22,5

Œdème généralisés

13

10,8

Surcharge pondérale

9

7,5

Hépatomégalie

7

5,8

Turgescence jugulaire

36

30

Paralysie

2

1,6

Dans ce tableau on nous montre que la tachycardie est plus élevée avec 68,3% et l’OMI a 49,2% tandis que l’amaigrissement est de 31,7% et le plus faible  fréquent est la paralysie à 1,6%.

Tableau N°7.  Les pathologies associées à l’IC

Pathologies associées

Effectifs

%

Diabètes         

52

43,3

Valvulopathie mitrale

1

0,8

Alcoolisme tabagisme

26

21,7

Tuberculose

17

14,2

Anémie

9

7,5

Insuffisance rénale

12

10

Paludisme

6

5

Emphysème pulmonaire

5

2,5

Sd d’épanchement pleural

4

3, 3

Bronchite asthmatiforme

2

1,7

Péricardite

1

0,8

Insuffisance hépatique

10

8,3

Infection urinaire

7

5,8

Lombalgie mécanique

1

0,8

Cirrhose cardiaque

5

4,7

Asthme cardiaque

3

2,5

Sd néphrotique

5

4,2

Dans ce tableau on remarque que le diabète est plus élevé avec 43,3%  suivi de l’alcoolisme et tabagisme avec 21,7%  et de l’insuffisance rénal 10% et le plus faible est valvulopathie mitrale avec 0,8% et la péricardite.

Tableau N°8. Répartition selon les examens complémentaires demandés

Examens cliniques

Effectif

%

I.IMAGERIE MEDICALE

ECG

67

  55,8

RX Thorax

62

  51,7

Echographie cardiaque

62

  51,7

Echographie hépatique

11

  9,1

Echographie abdominale

4

  3,3

II.EXAMENS DU SANG

Glycémie

10

8,3

Hématocrite

35

29,2

Globules blancs

20

16,7

Globule rouge

17

14,2

SGPT

9

7,5

SGOT

9

7,5

Cholestérol

7

5,8

Albumine

5

4,2

Urée

66

55

Créatinine

64

53,3

Acide urique

3

2,5

Triglycéride

3

2,5

Ionogramme

1

0,8

Sérologie du VIH

6

5

Coloration Ziehl

5

4,2

III.AUTRES EXAMENS

Fond d’œil

1

0,8

Culot urinaire

2

1,7

       

Dans ce tableau venons de voir que les examens para cliniques les plus demandés sont :

-pour l’imagerie médicale : l’ECG à 55,8%, la radiographie du thorax à 51,7% et l’échographie cardiaque à 51,7%.

            -pour les examens du sang : c’est l’urée d’abord avec 55%, la créatinine à 53,3%, l’hématocrite à 29,2% et globule blancs à 20%

            -pour le fond d’œil et le culot urinaire, nous avons enregistré un taux faible de demande 0,8% et 1,7% comme taux de demande.

5.      Données de la prise en charge

Tableau N°9. Mesures générales

Mesures

Effectif

%

Repos en position semi-assise

58

48,3

Régime sans sel

76

63, 3

Repos au lit et mesure d’hygiène

16

13,3

Oxygénothérapie

12

10

Sondage vésical

7

5,8

Restriction hydrique

9

7,5

Ponction évacuatrice

4

3,3

Dans ce tableau il revient que le régime sans sel soit la mesure générale la plus recommandée avec 63,3%, suivi du repos en position semi-assise indiqués chez 58 malades soit 48, 3% et le repos au lit  à 10%. Chez 4 malades en position évacuatrice soit 3.3%

Tableau N°10.  Traitements spécifiques

Catégories des médicaments

Produits institués

Nombres des patients

%

I .Cardiotoniques

Digoxine

73

60,8

II .Vasodilatateurs

Captopril

Lasartan

Enalapril

36

34

23

30

25,8

19,2

III. Thiazidiques

Exidrex

41

34,2

IV. Diurétiques

Furosémide

Lasix

Spironolactone

61

13

18

50,8

10,8

15

V. β-bloquants

Indéral

2

1,7

VI. Autres

Adalate

3

2,5

Il ressort dans ce tableau que le médicament le plus utilisé dans le traitement  de l’IC est le cardiotonique avec la digoxine à 60,8% suivi de Furosémide à 50,8%  et la spironolactone15%.

Dans la classe qui survient les vasodilatateurs comme l’Enapril 34,2% suivie de captopril 30% et le lasartan à 25% et en plus faible utilisation qui est exidrex à 10.8% et le β-bloquants est le moins utilisé avec 1,7%

Tableau N°11. Traitements associés

Catégories des médicaments

Produits institués

Nombre de patients

%

I.MYORELAXANTS,SEDATIFS, ANTI-INFLAMMATOIRES,ANALGESIQUES

Diclofenac

Prométhazine

Prednisolone

Aspirine

Paracétamol

Papaverine

Meprobamate

62

58

54

32

21

13

5

51,7

48,3

45

26,7

17,5

10,8

4,2

II.LES ANTIBIOTIQUES

Ampicilline

Amoxycilline

Gentamycine

Pénicilline

Erythromycine

Furadantine

Cloxacilline

Ciprofloxacine

19

15

9

5

35

2

6

8

15,8

12,5

7,5

4,2

29,2

1,7

1,7

6,7

III.LES ANTI-PARASITAIRES

Quinine

Metronidazole

Vermox

Fansidar

3

4

2

1

2,5

2,5

3,3

0,8

IV.LES VITAMINES

Vitamine E

Vitamine C

Vitamine BC

Vitamine B9

15

9

3

6

12,5

7,5

2,5

5

V.LES HYPOGLYCEMIANTS

Insuline

Glucophage

Daonil

8

3

2

6,7

2,5

1,7

VI.LES LIQUIDES

Glucose 5%

Glucose 10%

Ringer lactate

Culot globulaire

Sang total

17

3

5

3

14

14,2

2,5

4,2

2,5

11,8

VII.AUTRES

CAL-D

1

0,8

Nous observons dans ce tableau de traitement associé des patients avec IC, qu’on a fait beaucoup plus utilisé l’aminophylline à 60,8%, et suivi Diclofenac à 51,7%  et prométhazine 48,8%. Tandis que la nystatine et le CAL-D sont données rarement à 0,8%.

Tableau N°12. Modalités des sorties des patients

Modalité de sortie

Effectifs

%

Décédé

18

15

Amélioré

56

46,6

Satisfait

8

6,7

Evadé

5

4,2

Guéri

9

7,5

Statuquo clinique

2

1,7

Transférer

13

10,8

Sortie sur demande

9

7,5

Total

120

100

Il ressort dans ce tableau que 46,6% des patients sont amélioré ,15% des patients sont décédé de cette maladie, 10.8% de patient dont leur pronostic n’est pas connu sont transférer pendant 4.2% sont évadé de l’hôpital avec un bilan inconnue.

DISCUSSION

1.      Prévalence de l’IC

Nous avons un taux de prévalence de 4,64% (tableau N°1)  qui se rapproche de celui trouvé après par BISIMWA Nathan à 3,87% un de son étude menée à l’HGR de Panzi.

Ce chiffre n’est surprenant d’autant plus que Marc GENTILLINI affirme qu’en zone tropical la pathologie cardio-vasculaire tient de plus en plus une place importante par sa gravité et par fréquence.

Ce taux s’éloigne ce pendant  de celui de 19,7% trouvé par kannel W .B dans un hôpital de San Diego en Californie (USA).

On tient compte d’expliquer cela par le fait que BENNET JC et ses collaborateurs confirme que l’IC représente actuellement le groupe pathogénique homogène le plus fréquent aux Etats-Unis après 65ans.

2.      Données sociodémographiques

Dans le tableau n°2, l’âge à partir duquel l’IC dévie plus fréquent selon  MS investigations est celui de 60 ans mais l’on a remarqué que  le patients âge de plus 60 ans représente à eux seuls 39,2% du total.

Ces résultats sont conforme avec ceux trouvées par l’agence suisse de cardiologie stipulant que la maladie cardio-vasculaire progressant le plus rapidement dans le monde est l’IC touche surtout le 3eme âge 80% de plus des insuffisants cardiaque ont plus de 65ans.

Selon le sexe, les hommes sont plus touchés avec 71 cas, soit 59.2% contre 40.8%.

ASSOUMANI M. avait pu arriver à la même conclusion avec 58,8% pour le sexe masculin

BENNET J.C & coll. avaient pu affirmer que cette pathologie est une pathologie grave et  responsable d’environ 80% de morts subite affecte surtout les personnes affaiblies par l’âge et plus fréquemment les hommes que les femmes avec un taux de survie de plus faible chez les premiers.

 La fréquence est plus élevée des patients venant partout dans les territoires divers de la ville à 27,5% suivi de la commune de kadutu à 38,3% et celle de Bagira à 20%.

En comparant avec les résultats d’ASSOUMANI à l’HGRP, nous remarquons que les résultats sont presque identiques  sauf que la population de Bagira est plus touchée que celui d’ibanda.

Toujours dans ce tableau, la quasi-totalité des malades sont des mariés (94.2%).

Dans ce titre, cette pathologie est considéré comme une maladie des personnes âgés nous ne saurons pas expliquer cette pathologie ou bien l’affirmer que sauf s’il y a de prédisposition génétique de l’IC.

3.      Données anamnestiques

Ce tableau No3 montre qu’à moins d’un mois, la maladie devient plus pressentie par les patients souffrant de l’IC avec toutes ses conséquences surtout les personnes âgées.

Au cours de l’évolution d’une lésion cardiaque on observe des phénomènes apparaissant d’IC, une longue période ou la cardiopathie est tolérée (compensation) est le résultat de mécanismes physiologiques qui permettent l’adaptation du cœur à une surcharge. Ceux qui expliquent que 6, 3% de patients possèdent une survenue brutale (11).

Dans notre travail, le tableau N°4 montre que l’HTA, le diabète ainsi que la gastrite constituent les antécédents les plus fréquent avec successivement 52,5%, 43.3% et 34.2%.

BISIMWA MITIMA, dans son étude, il relève que l’HTA, cardiopathie et la gastrite constituent les antécédent les plus fréquent avec successivement  64.78%, 53.5% et 43.6%.

En RDC aujourd’hui l’HTA représente 50% de la consultation cardio-vasculaire.

Cette affirmation expliquerait la forte proportion des patients souffrants HTA mais aussi une forte proportion de patient ayant la valvulopathie mitrale, IR et l’anémie sont des IC.

Tableau N°5, notre étude relève que la dyspnée (81.7%), l’asthénie (56.7%), toux (56.7%) et la thoracalgie (48.5%) constituent les principaux motifs de consultation.

Harrison stipule que la dyspnée à toutes ses formes et l’asthénie constituent le principal motif de consultation ainsi que la toux qui est le signe principale des pathologies caractérisées par les dyspnées para xystique comme l’expectoration fonctionnelle du poumon..

Ceci s’explique par le fait l’IC se répercute sur le poumon et suite à la diminution de volume sanguin circulant.

4.      Données cliniques et paracliniques

De par nos résultats (tableau N°6) ; la plupart de patients ont pu présenter comme signe la tachycardie à 68,2% l’OMI à 49,2% et l’amaigrissement à 31,7%.

Selon une enquête épidémiologique conduite par le professeur EVANS  J.G de l’university of Seattle et mentionnée dans le JAMA (journal of the American Médical Association)nËš1267 de juin 1999, sur 2185 patients par lui consultés du 01er Mai 1999 ; 89% soit 1945 patients souffrant d’IC avaient tous ces signes réunis.

Dans le Tableau N°7, La plus grande partie de pathologie associé viens en premier lieu l’HTA trouvée dans nos résultats qui peut être expliqué du fait qu’il constitue l’essentiel aux antécédents du patients D’âpres Maurice KLAT elle évolue selon le mode chronique.

Par ailleurs, selon les résultats obtenus par EVANS JG de University of Seattle, étant de Washington ; à côté de HTA et de la  valvulopathie, la plupart de patient présente, surtout ceux de plus de 75ans présente la maladie d’Alzheimer.

Dans le tableau N°8, l’ECG, la radiographie du thorax et l’échographie cardiaque constituent les principaux examens complémentaires en cas d’IC.

Nous avons aussi noté beaucoup de demande de taux d’urée, créatinine et l’hématocrite.

Ceci est conforme par T. Saudubray, C. Saudubray & coll. dans leur étude menée en France, 58% des malades avec IC ont fait l’échographie cardiaque.

Ceci s’explique par le fait que pour les examens complémentaires, l’ECG est d’un grand intérêt et l’échographie est examen fondamental. Par ailleurs, l’urée et la créatinine semble augmenter au d’une IC par atteinte rénale consécutive surtout à l’hypovolémie.

5.      Données des prises en charges

Nous avons trouvé  dans le tableau N°9 que les mesures générales concernant le traitement de l’IC, le repos en position semi-assise et le régime désodé étaient les 2 modes les plus recommandés. Cela ne s’éloigne pas de cette affirmation de Maurice KLAT selon laquelle la dyspnée d’effort, mais pouvant être un symptôme inaugural chez des sujets sédentaire. Elle nous oblige de chercher sommeil en semi assise au bord du lit, les jambes pendantes. Elle peut être évaluée par le nombre d’oreillers utilisés.

Le traitement spécifique du tableau N°10  relève, 60.8% des patients étaient les cardiotoniques, 50.3% avaient des diurétiques et 1.7% étaient sous les β-bloquants.

Ce résultat est contredit par l’étude de S. kingue, A. Dzudie & coll., il relève que 64.7% étaient traité par des inhibiteurs enzymes de conversion, 30.5% au digitalique et 19.8% au β-bloquant.

Ceci s’explique du faut que les cardiotoniques possèdent des propriétés pharmacodynamiques remarquable car ils renforcent, régularisent et ralentit le battement du cœur comme l’avait signalé VAN TOUITOU.

Le tableau N°11 relève que les anti-inflammatoire et les antibiotiques étaient les médicaments les plus associé aux traitements de l’IC représente une moyenne  respective de 33.1% et 9.9%

Ce résultat est opposé à l’étude menée par NKOZI KARAZO qui montre que l’antibiotique était le médicament le plus associé avec 11.8%  et suivit des antipyrétiques et anti-inflammatoire avec 8.4%.

Ceci pourrait s’expliquer par une arrivée tardive des patients à l’hôpital dans un tableau infectieux.

Lors de notre étude dans le tableau N°12, 46.6% de cas sont sortie avec une amélioration clinique, 15% de décès et 10.8% de transférer.

  1. kingue, A. Dzudie & coll. dans leur étude menée à Yaoundé, il montre qu’il y a une mortalité de 9.03% pour l’IC.

C’est ainsi que HARRISON avait eu raison de confirmer c’est pathologie dont le diagnostic reste toujours sombre.

Partager ce travail sur :