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CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION

Cette partie du travail est consacrée à la présentation et à la discussion des résultats en vue de tirer des conclusions. Elle est subdivisée en trois sections : la première porte sur la commercialisation du bois d’œuvre sur le marché de Bukavu, la deuxième parle de l’exploitation forestière du bois d’œuvre dans le groupement de Kalonge et la troisième se focalise sur la transformation du bois d’œuvre à Kalonge et dans la ville de Bukavu.

III.1. Commercialisation du bois d’œuvre dans la ville de Bukavu

Il est présenté dans cette section le profil des enquêtés, les espèces commercialisées sur le marché de Bukavu et leur sources d’approvisionnement ainsi que la dynamique des quantités de bois d’œuvre sur le marché de Bukavu.

III.1.1. Profil des commerçants du bois d’œuvre dans le marché de Bukavu

 Age et expérience professionnelle 

L’âge des enquêtes ainsi que leur expérience dans le métier sont repris dans le tableau 1 cidessous.

Tableau 1 : Age et expérience professionnelle des enquêtés

Variable

Ecart type

Moyenne

Minimum

Maximum

Age

11.9

46,9

28

68

Expérience professionnelle

11.9

8,5

3

27

Dressant le profil des commerçants, on remarque que leur âge varie entre 28 et 68 ans, la moyenne étant de 46,9 ans.

L’analyse de la commercialisation du bois d’œuvre dans la ville de Bukavu montre que ce dernier existe bel et bien depuis plusieurs années sur le marché de Bukavu. En effet, l’observation faite sur terrain prouve que certains commerçants ont une grande expérience en matière de vente du bois d’œuvre (expérience de plus de 20 ans). D’autres par contre œuvrent dans le domaine depuis environ 3 ans seulement, la moyenne étant de 8,5 ans dans le domaine.

 Le genre 

Tableau 2 : Genre des enquêtés

F          23        60,53 

M

15

39,47 

Du tableau 2, il se remarque que les femmes sont plus impliquées dans la commercialisation du bois avec un effectif de 23 soit 60,5%  de l’effectif total, les hommes ne représentant que 39,4 % de ce dernier. Cela se justifierait par le fait que, compte tenu du coût de vie de plus en plus élevé dans la ville de Bukavu, certains maris octroient de petite somme d’argent à leurs femmes afin que ces dernières puissent se lancer dans le petit commerce, le but étant de les amener à contribuer à la satisfaction des besoins du ménage. De plus, d’autres hommes détenteurs des concessions forestières, préfèrent ouvrir des dépôts de bois, leurs femmes en étant responsables, dans la ville afin de pouvoir maximiser les bénéfices de leur exploitation.

III.1.2. Les espèces commercialisées et leurs sources d’approvisionnement 

  1. a) Les espèces commercialisées

Le tableau 3 ci-contre énumère les espèces les plus commercialisées sur le marché de la ville de Bukavu et leurs sources d’approvisionnement. 

Tableau 3 : Espèces commercialisées et leurs sources de provisionnement

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Noms scientifiques 

Noms vernaculaires 

                     

Cedrella odorata 

cedrella 

Chrysophylum gorongosanum 

Mafuta 

Cupressus luzitanica 

Cyprés 

Ekebergia rueppeliana 

Sirita 

Entandophragma excelsum 

Libuyu 

Eucalyptus robusta 

Eucalyptus 

Grevelleae robusta 

Grevellea 

Khaya anthoteca 

Kiba 

Lebrunia bushaie 

Bushaie 

Maesopsis elata 

Maesopsi 

Marcamia luthea 

Marcamia 

Ocotea usambarensis 

Licheche 

Piptadeniastrum africanum 

Lukundu 

Pinus patula 

Pinus 

Milicia excelsa             Muvula           0          0          0          0          0          0          0          1          0          0              

0  

1  

0  

1  

1  

0           

0           

1  

1           

0  

1  

0  

0  

1  

1  

1  

1  

1  

1  

0          1          0          0          1  0 

Strombosia schefflerie 

Busika 

0           

Symphonia globulifera 

Muzimba 

0           

Zanthoxyllum gilletii 

Kashabumbu 

0           

Légende : 1= Présence, 0= Absence

Il ressort du tableau 3 qu’au total, sur l’ensemble des espèces inventoriées sur le marché, seules 18 produisent les bois les plus vendus. Il est à noter cependant qu’il s’observe sur le marché la présence de certaines espèces de moindre valeur pour les acheteurs mais qui, par moment, jouent le rôle de substitut de ces 18. Ex : Persea americana (Avocatier) est le substitut d’Ocotea usambarensis. D’autres espèces enfin sont signalées comme étant « sans marque » car leurs noms ne sont simplement pas connus par les vendeurs. 

On remarque que Pinus patula , Cupressus lusitanica, Grevillea robusta, Eucalyptus sp, Ekebergia capensis sont les espèces les plus communes entre sites, les autres espèces telles que Lebrunia Bushaie, Khaya anthoteca, Ocotea usambarensis, Entandophragma excelsum, Piptadeniastrum africanum, Marcamia luthea, Chrysophilum gorongosanum, Strombosia schefflerie, Symphonia globulifera, de Zanthroxylum giletiiMilcia excelsa et de Maesopsis elata se retrouvent sur le marché de Bukavu mais ont des sites d’approvisionnement précis.

La disponibilité sur le marché des espèces à origines diverses (communes entre les différents sites) pourrait se justifier par le fait que, non seulement elles proviennent des boisements, mais aussi ces derniers se retrouvent dans les périphéries de la ville de Bukavu. Leur proximité avec la ville facilite ainsi donc leur transport, ce dernier influençant fortement leur prix de vente. Les essences ayant un seul site de provenance proviennent pour la plupart des forêts naturelles. Ces dernières se retrouvant à une distance considérable de la ville, le transport de ces espèces cause problème. Mais, compte tenu de leurs propriétés mécaniques, elles se retrouvent sur le marché car sollicitées pour différents travaux tels que la construction des ponts, des carrosseries pour camions, etc. 

Il est à noter que, sur le marché de Bukavu, seuls quatre espèces (Lebrunia bushaie, Khaya anthoteca, enthandophragma excelsum, Piptadeniastrum africanum, eucalyptus sp) sont réputées comme étant les plus vendues. Cette forte demande pourrait faire à ce que ces espèces soient beaucoup plus recherchées en forêt, ce qui constituerait une menace pour ces dernières. Il sied de signaler que, sur le marché de Bukavu, on trouve les espèces issues de forêts naturelles (Lebrunia bushaie, Khaya anthoteca, Ocotea usambarensis,

Entandophragma excelsum,Piptadeniastrumafricanum, Chrysophilum gorongosanum,

Strombosia schefflerie, Symphonia globulifera, de Zanthroxylum giletiiMilcia excelsa et Ekebergia capensis) ainsi que celles provenant de forêts artificielles (marcamia luthea, pinus patula,maesopsis elata, cupressus lusitanica et eucalyptus sp).

  1. b) Sites de provenance

La figure 1 ci-dessous, présente le nombre d’espèces par site d’approvisionnement de bois d’œuvres commercialisées sur les marchés de Bukavu. 

Figure 1 : Nombre d’espèces  par site d’approvisionnement de bois d’œuvres commercialisées sur les marchés de Bukavu.

Il en ressort que les sites approvisionnant le marché de Bukavu en bois d’œuvre sont principalement : Kalonge, Nindja, Bunyakiri, Mwenga, Idjwi, Walungu, Burhinyi, Luhindja, Kaziba et Katana.      

Cette figure 1  montre que la plus grande diversité d’espèces se retrouve à Kalonge, ce dernier étant suivi de Nindja, Bunyakiri, Mwenga et les sites de Burhinyi, Luhindja, Kaziba et Katana présentent une diversité faible comparée aux autres sites. 

Il convient de signaler qu’il y a une similitude entre  les  espèces retrouvées à Kalonge, à Nindja, à Bunyakiri, et à Mwenga. Cette situation s’expliquerait par le prolongement et l’inter liaison des forêts de Mwenga, Nindja, Bunyakiri et Kalonge. Dans les sites comme Burhinyi, Luhindja, Katana, et kaziba, il s’observe un faible nombre d’espèces car  les forêts sont presque inexistantes et celles qui s’y retrouvent sont fruits de boisement, les essences des forêts ayant disparu du fait des diverses activités anthropiques.

Il existe également un certain nombre d’espèces vendues sur le marché de Bukavu province de l’extérieur de la province. Parmi ces dernières, certaines proviennent du Rwanda (Grevillea robuste, Eucalyptus sp.), d’autres du Nord-Kivu (Liboyo de Beni, Ekebergia ruepeliana, Milicia excelsum, etc.)

  1. c) L’évolution de la quantité des bois d’œuvre dans la ville de Bukavu

La figure 2 ci-dessous présente la quantité de bois d’œuvre vendu sur le marché de Bukavu entre 2013 et 2016. 

Source : C.P.E.D.D, 2016 : Rapport annuel

Figure 2 : Quantité de bois d’œuvre vendu sur le marché de Bukavu.

Il ressort de la figure 2 que la quantité de bois d’œuvre vendu sur le marché de Bukavu a trop augmenté au cours  de l’année 2014 et a atteint un seuil d’environ  8000m3, avant de se stabiliser à environ 6500m3 en 2015 et 2016, l’an 2013 représentant une année de faible production (5159m3).

De cette figure 2, on remarque que la consommation (en moyenne de 6735m3) de bois d’œuvre dans la ville de Bukavu est de loin inférieure à celle d’autres villes du bassin du Congo, comme à Pointe noir avec 73 000 m3 (Giostra, 2011), de Bangui avec 67 000m3 (Lescuyer et al, 2010a) pour les villes de Yaoundé, de Douala et de Bertoua avec 86 000m3 pour les 3 villes (lescuyer et al, 2010b). Cette faible consommation s’expliquerait par le fait que ces villes ont une population supérieure à celle de Bukavu d’une part, et de la couverture forestière de leur bassin d’approvisionnement et de l’intérêt qu’elles portent dans la foresterie d’autre part. 

III.2. Exploitation forestière à Kalonge

III.2.1. Profil des exploitants forestiers 

Il est présenté dans cette sous-section, le profil des exploitants forestiers de Kalonge : âge, niveau d’étude, expérience dans la filière.

III.2.1.1 Age des exploitants forestiers

La figure 3 ci-contre présente la tranche d’âge des exploitants forestiers du groupement de Kalonge. 

Figure 3 : Tranches d’âge des exploitants forestiers.

Il ressort de cette figure 3 que la majorité des exploitants ont un âge variant entre 35 et 45 ans soit 44% de l’effectif total, la tranche entre 65 et 75 ans comprend un faible nombre d’individus, ces derniers ne représentant que 6% de l’effectif total. La moyenne d’âge se situe autour de 43 ans.

Cela signifie que ce sont les jeunes qui sont plus impliqués dans l’exploitation des bois d’œuvres que les vieux. En effet, les jeunes sont plus impliqués dans l’exploitation forestière parce que, ce travail demande une main d’œuvre active (les adultes ayant encore la force de travailler durement pendant plusieurs jours et pouvant supporter des mauvaises conditions du climat).

Ces résultats confirment ceux d’Assumani et al. (2012) à Kisangani, Yakusu et al. (2012) dans l’axe routier Kisangani-Ubundu en Province orientale, Zagabe (2016) dans le groupement de Mbinga Sud (le territoire de Kalehe/ Sud-Kivu), Amsini, 2012 dans le territoire de Kailo au Maniema, résultats selon lesquels l’exploitation forestière est principalement exercée par les jeunes dont l’âge varient entre 18 et 40 ans.

III.2.1.2. Niveau d’étude

La figure 4 ci-dessous illustre le niveau d’étude des exploitants forestiers dans le groupement de Kalonge. 

Figure 4 : Niveau d’étude des exploitants

Il ressort de la figure 4 que la majorité des exploitants ont atteint un niveau d’étude secondaire et représente 38,8% de l’effectif total, 16,7 % de ces exploitants n’ont aucun niveau d’étude, 27,8% ont atteint un niveau d’étude primaire, 11,1% ont atteint un niveau universitaire  de 1er cycle et 5,6% ont atteint un niveau universitaire de 2ème cycle. Ces résultats prouvent que les exploitants forestiers de Kalonge sont peu instruits et cela serait dû au manque d’infrastructures scolaire et universitaire dans le milieu, et que la présence de cette faible proportion des universitaires au sein des exploitants  s’expliquerait par le fait que ces derniers ont suivi ces études en dehors de Kalonge . 

III.2.1.3 Ancienneté dans l’activité

L’ancienneté dans une activité donnée détermine le nombre d’année qua effectué un individu dans cette activité, dans le cas d’espèce, l’exploitation forestière. Il sied de préciser qu’en moyenne un exploitant forestier a environ 10 ans d’expérience dans le domaine. Ceci montre que les interviewés ne sont pas néophytes dans le métier d’exploitant de bois d’œuvre et que, l’exploitation de bois d’œuvre dans le groupement de Kalonge existe bel et bien depuis plusieurs décennies. Cependant, Umunay et al.(2009) ont trouvé dans leurs études que la plupart des scieurs actifs en Province orientale ont débuté ou repris leur activité depuis moins de 5 ans.

III.2.1.4. Approche genre

Le tableau 4 ci-dessous illustre la participation du genre dans l’exploitation artisanal de bois d’œuvre à Kalonge.

Tableau 4 : genre des enquêtés

Genre 

Effectif 

Percent 

F

16,67 

H

15 

83,33 

Il ressort de ce tableau que les hommes sont plus impliqués dans l’exploitation forestière et représentent 83 ,33%,  les femmes ne représentant que 16% de l’effectif total.                        L’implication massive des hommes dans l’exploitation se justifierait par le fait que l’exploitation forestière est une activité qui demande une grande force physique.                       

III.2.3. Mode d’exploitation forestière

La province du Sud-Kivu est une province figurant parmi les provinces congolaises à faible superficie forestière et présente de lambeaux forestiers. Cela aurait un effet sur l’exploitation forestière qui n’est pas intense dans cette partie comparativement à d’autres provinces « dites provinces forestières » comme Bas-Congo, Bandundu, Equateur et province orientale. Ce qui fait en sorte que les grandes entreprises forestières n’y viennent pas  investir et pour cela, les exploitants font une exploitation artisanale pour subvenir aux besoins du marché local et le groupement de Kalonge n’est pas épargné de cette pratique.

III. 2.3.1. Mode d’acquisition de terre à exploiter

Dans le groupement de Kalonge, l’octroi des terres se fait de diverses manières et cela dépend d’un village à un autre et d’un cédant à un autre.

Procédure d’acquisition 

Il s’est avéré de par les enquêtes menées que la majorité des exploitants ont hérités leur concession de leurs parents, et d’autres, ont collaboré avec le chef du village en leur donnant soit une somme d’argent, soit de biens et services.

Ces modes d’acquisition ne sont pas conformes aux dispositions légales contenues dans le Code forestier et ses mesures d’application. Ce dernier stipule que l’acquisition dune concession forestière pour l’exploitation doit passer par les étapes suivantes :

  • La demande de l’exploitant,
  • L’avis de vacance de terre,
  • Le rapport d’inventaire,
  • Le dossier d’investissement ainsi que les cahiers des charges,
  • L’octroi du permis d’exploitation par le gouverneur de province ou selon le cas le ministre de l’environnement et développement durable,
  • Le permis de coupe de bois (qui est sollicité chaque année),
  • L’exploitation proprement dite conformément au cahier de charge. (CPEDD, 2016)

Cependant, il s’est remarqué que dans le groupement de Kalonge, les exploitants forestiers sont couverts par des titres d’exploitations différents et qui sont délivrés parfois sans considérations légales. Ces documents, sont délivrés soit par le chef de secteur de l’environnement et d’autres sont couverts par les militaires qui exploitent les bois sans aucun contrôle de la part des services étatiques.

III.2.3.2.  Types d’instruments utilisés

La figure 5 illustre les types d’outils utilisés dans l’exploitation du bois d’œuvre dans le groupement de Kalonge. 

Figure 5 : Types d’instruments utilisés

Il ressort de la figure 5 que 94% des exploitants de Kalonge  utilisent  les scies à long et 6% de ces derniers utilisent des tronçonneuses. Ces résultats  corroborent avec les études de Gerkens et al. (1991) sur l’exploitation artisanale au Zaïre et qui a fait notion à des scies à long.

La tronçonneuse est moins utilisée à Kalonge pour plusieurs raisons, parmi lesquelles on peut citer sa rareté et son prix d’achat élevé sur marché, la difficulté d’obtention des pièces de rechange, sa consommation élevée en termes de carburant, le manque d’expertise des exploitants pour  sa manipulation, etc. Raison pour laquelle la scie à long est la plus usitée à Kalonge.  

Cependant, il est à noter que l’utilisation de tel ou tel autre type d’instrument varie d’un milieu à un autre. C’est ainsi que par exemple, Assumani et al. (2012) ont montré que la tronçonneuse était l’outil le plus utilisé par les exploitants de Kisangani pour l’abattage et le sciage des grumes.

III.2.3.3. Espèces de bois d’œuvres exploitées à Kalonge

Le tableau 5 ci-dessous, présente les essences des bois exploitées dans le groupement de Kalonge en donnant leurs noms vernaculaires.

Tableau 5 : espèces exploitées à Kalonge

N° 

Noms scientifiques 

Noms vernaculaires 

Famille 

Type de forêt  

Chrysophylum gorongosanum 

Mafuta 

Sapotaceae 

forêt primaire 

2  

Cupressus luzitanica 

Cypres 

Cupressaceae 

Forêt artificielle 

3  

Ekebergia rueppeliana 

Sirita 

Meliaceae 

forêt primaire 

4  

Entandophragma excelsum 

Libuyu 

Meliaceae 

forêt primaire 

5  

Eucalyptus sp 

Eucalyptus 

Myrtaceae 

Forêt artificielle 

6  

Grevilleae robusta 

Grevillea 

Forêt artificielle 

7  

Khaya anthoteca 

Kiba 

Meliaceae 

forêt primaire 

8  

Lebrunia bushai 

Buchai 

Clusiaceae 

forêt primaire 

9  

Maesopsis elata 

Maes psis 

Rhamnaceae 

Forêt artificielle 

10  

Ocotea usambarensis 

Licheche 

Lauraceae 

forêt primaire 

11  

Piptadeniastrum africanum 

Lukundu 

Fabaceae 

forêt primaire 

12  

Pinus sp 

Pinus 

Pinaceae 

Forêt artificielle 

13  

Strombosia schefflerie 

Busika 

Olacaceae 

forêt primaire 

14  

Symphonia globulifera 

Muzimba 

Clusiaceae 

forêt primaire 

15  

Zanthoxyllum gilletii 

Kashabumbu 

Rutaceae 

forêt primaire 

16  Cedrela odorata  Cedrella  Meliaceae  Forêt artificielle 

Il  ressort de ce tableau 5 que 16 espèces de bois d’œuvre sont exploitées dans le groupement de Kalonge. La  majorité de ces espèces étant caractéristiques de forêt primaire.

 De ces espèces, les plus exploitées sont : Lebrunia bushaie, Chrysophyllum gorongosanum,  Piptadeniastrum africanum, Entandophragma excelsum et Eucalyptus robusta. 

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