« Un peu partout on remarque la présence des pauvres plein des vigueurs dans les petits entreprenariat, des pauvres qui travaillent avec rationalité économique et qui, une fois qu’ils bénéficient un soutien se tirent progressivement de leur misère et deviennent des acteurs important de développement économique local »[1]
En outre, il aberrant qu’après avoir investi des jours et des jours dans le petit commerce des produits manufacturés dans le groupement Mbinga Sud l’on puisse s’arrêter sans concevoir une stratégie concrète d’intervention dans la quelle les ménages pourront rentabiliser leur maigre capitaux afin d’améliorer leur niveau de vie. Nous allons donc lancer les grandes lignes dans lesquels à notre avis devrait s’inscrire les actions à mener.
A l’heure actuelle où une bonne partie de la population rurale du groupement Mbinga Sud parvient à survivre grâce aux activités de petit commerce de produits manufacturés, le rôle et l’importance de cette stratégie s’avèrent évidents.
Le renfoncement des ménages exerçant le petit commerce des produits manufacturer devra viser :
Nous pensons pour notre part qu’il malaisé de dissocier le renforcement réorganisation du petit commerce des produits manufacturé dans le plan d’accompagnement des actions des petits commerçants dans le cadre d’augmenter leur pouvoir d’achat.
Nous sommes même convaincu que compte tenu de l’évolution et de l’accroissement de la population d’une part, de la dynamique de survie développé par les ménages d’autre part, qu’il est tout à fait impérieux de songer à l’amélioration des conditions socio-économiques des ménages des petits commerçants des produits manufacturés de Mbinga Sud en vue de renforcer leur capitaux à travers l’octroie des micro crédités, la formation des bénéficiaires sur la gestion rationnelle de ces crédits leurs octroyés afin de redynamiser les activités commerciales qu’ils exercent au sein du groupement Mbinga sud en territoire de Kalehe.
S’agissant de l’opération de l’identification des petits commerçants, l’Etat en tant qu’une autorité politico-administrative pouvant garantir la sécurité des ses administrés dans leurs actions de développement, aura normalement la charge d’identifier et de choisir des emplacements appropriés où pourront être installés les petits commerçants pour exercer leurs activités commerciales, mesures qui pourront les épargner à des taxes exorbitantes, le vol de leurs produits, mais aussi d’instruire ses agents (police, taxateurs et autres collecteurs droits et redevances de l’Etat) de règlementer les tracasseries faites auprès de ces petits commerçants afin qu’ils exercent leurs activité aisément et en sécurité.
Pour atteindre notre objectif au préalable, il s’avère important d’énumérer les stratégies à proposer à travers les éléments ci-dessous évoques :
Selon Roger MICHELLI[2], « une personne ou un groupe de personnes est dite sensibilisée quand, partant d’une expérience vécue jusqu’alors dans l’indifférence ou n’ ayant suscité qu’un vague intérêt intellectuel, elle passe à état de motivation acquise l’inclinant à l’action responsable. »
En regard de cette définition, l’objectif ici est de rendre les petits commerçants réellement responsables de leurs actions à travers leurs activités commerciales, les outiller en expertise dans la gestion rationnelle de leurs revenus, car maître ce ces actions, il sont eux-mêmes auteurs de leur progrès et de l’ amélioration des conditions socio-économiques de leurs ménages.
Dans ce cas précis, la sensibilisation joue un rôle important et sont intensification sera axée sur :
Disons enfin que, seront bénéficiaires de cette activité tous les acteurs impliqués dans l’action ou la filière du petit commerce des produits manufacturés. Cependant les bénéficiaires principaux sont les petits commerçants des produits manufacturés
Il ressort de dire que l’avantage économique d’un groupe est l’engagement d’une libre volonté de ses membres. Une idée qui est soutenu par Bernard HOLZER et Fréderic LENOIR[3] dans leur Ouvrage intitulé « Les risques de la solidarité » où ils ont évoqué ce qui suit : Ce qui me paraît important dans l’acte de fondation est le fait de mobiliser de forces vives de ne pas créer un organisme de plus mais de faire que le maximum des gens déjà regroupés puissent à travers leur organisation, leur association de proposer à toute cette préoccupation de solidarité internationale
C’est dans ce sens qu’ il sera question de regrouper tous les petits commerçants de Mbinga Sud, leur montrer l’importance de se constituer en groupe solidaire en vue de connaitre les méthodes et techniques pour gérer leurs revenus .
A cette étape il est question de les organiser en groupuscule solidaire par village selon la répartition administrative, où ils doivent se choir un représentant qui ensuite sera membre du comité central de leur organisation (groupe de cautionnement solidaire)
A ce stade, nous allons former les groupes de cautionnement solidaire déjà constitués comment gérer les fonds une fois leur octroyer des crédits, afin de leur permettre de respect le délai de remboursement fixé par l’organisation qui va les appuyer dans leurs initiatives.
Ensuite il bénéficieront aussi de méthodes et techniques à adopter pendant l’exercice de leurs activité afin de consolider leurs capitaux investis voir même les augmenter leur pouvoir d’achat en vue d’avoir un rendement suffisant et appréciable pouvant leur permettre de s’auto prendre en charge et de satisfaire les besoins primaires de leurs ménages.
Comme toute organisation, il faudra à ce niveau pour consolider la vie de cette structure élaborer un politique et mécanisme de gestion rationnelle de micro-crédit octroyés aux bénéficiaires. Il faudra alors mettre en place les stratégies ci-après pour que le remboursement soit respecté par les petits commerçant afin de veiller au détournement et à la perte unitile des fonds de l’organisation.
Voici comment procéder pour ce cas :
Être en exercice d’une activité rentable et lucrative précisément commerciale : à ce stade il faudra que le bénéficiaire exerce une activité commerciale afin d’éviter la thésaurisation de la monnaie et la perte unitile des fonds de l’organisation.
A ce stade il faudra faire recourt à une imprimerie ciblée par l’organisation, afin de produire le les facturiers, pour avoir des bordereaux de versement, bordeaux de retrait, mais aussi il faudra produire des carnets d’adhésion, trouver in chéquier en vue de gérer le mouvement de dépôt et de retrait de l’argent.
Ensuite pour gérer le mouvement d’adhésion, il faudra produire des fiches pouvant permettre d’enregistrer les clients qui appartiennent ou même qui sont fidèles à l’organisation. Un outil informatique sera mis à la disposition d’un secrétaire spécialiste en informatique et réseautique afin de gérer le mouvement d’entre et de sortie des clients
Dans le cadre de permettre aux petits commerçants d’améliorer leurs conditions socio-économiques et de renforcer la capacité en vue d’augmenter leur capital, nous il faudra songer à les appuyer dans les activités en leur octroyant les crédits en vue de redynamiser leurs activités.
Ceci se fera pour celui qui aura à exprimer un besoins qui est ressenti et qui apparait résoudre leur problèmes de financement. C’est à ce stade qu’on aura à livrer le fonds selon la demande de chacun en vue de le relancer dans ses activités génératrices de recettes.
Ce stade consiste à faire des visites dans les sites d’intervention des petits, s’enquérir de l’évolution de leur situation financière, leur prodiguer des conseils techniques pour un bon avancement les activités exercées afin de lutter contre la chute financière mais aussi lutter pour que les crédits leur octroyés ne puissent pas être détournés ou thésaurisé.
Ici il sera aussi question de leur donner les stratégies d’analyser les produits qui sont écoulés facilement et ceux qui ne le sont pas, en vue de prendre des dispositions pouvant leur permettre de contourner certaines difficultés sur le plan technique et opérationnel de leurs activités.
A ce stade il sera question de manipuler les outils de gestion déjà précités afin de connaitre le mouvement de remboursement de tous les membres qui sont en possession de crédit de l’organisation, connaitre ceux qui insolvables et ceux qui sont crédibles dans le remboursement afin de prendre des mesures y afférents.
A ce niveau, il sera question de faire le suivie et évaluation de toutes les activités de l’organisation, afin de connaitre l’évolution des activités des petits commerçants.
En outre connaitre si les petits commerçant ont amélioré les conditions socio-économique de leur vie grâce à l’accompagnement financier et renforcement de capacité en gestion des revenu. Savoir si leur pouvoir d’achat a augmenté ou a diminué en vue de voir comment renforcer les conseils techniques à leur égard.
Etant donné qu’il n’existe pas une politique d’encadrement des activités du petit commerce de produits manufacturés dans le groupement Mbinga Sud, par le pouvoir en place et les ONG œuvrant localement, nous croyons que la prise en compte de la stratégie ci-haut développé peut constituer u n tremplin au renforcement de capacité du petit commerce de produits manufacturés dans le groupement Mbinga Sud.
Ainsi donc, ce renforcement aura de l’impact sur le plan tant économique que social comme nous allons le voir dans les figures à représenter ci-dessous :
Source : nos investigation sur le terrain
Relation interdépendante
Source : nos investigation sur le terra
[1] Prof. SADIKI BYOMPUKA, cours de Planification L2, inédit 2013
[2] Roger MUCHELLI cité par Georges DEFOUR dans Cours d’andragogie, orientation de base d’un accompagnement à l’autopromotion des groupes d’adultes, Bandari-Bukavu, 2000, p.64
[3] Bernard HOLZER et Fréderic LENOIR, Les risques de la solidarité, ouvrage réaliser sur le système Cameron par la société nouvelle Férmin-DIDOT Mesnil-sur-l’ESTREE pour le compt-des Ed.FAYARD en septembre 1989,p12.