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CHAP II : REVUE DE LA LITTERATURE

I.2.1 HISTORIQUE DU SECTEUR INFORMEL

Déjà en 1972, le terme « secteur informel » a été vulgarisé par une étude du bureau international du travail (BIT).

Le combat de départ de cette étude était l’absence de forte poussé de chômage urbain à l’existence d’une masse de travailler sous employés exerçant des activités multiples (vendeurs de rue, petits réparateurs, vendeurs de boissons locales, …) et vivant dans des conditions très favorables.

Ce contrat du BIT  nous montre au départ qu’il y a  des travailleurs qui exercent un travail qui n’est pas le leur. Ce qui conduirait à qualifier des activités du secteur informel d’un chômage déguisé, car impliquant la stratégie de survie pour les couches essentiellement les plus pauvres de la population, d’où son assimilation à la pauvreté.

Le secteur informel dans notre pays, RDC, s’est développé surtout à partir des années 1983-1989, années au cours des quelles, son pied vis-à-vis du secteur formel est passé d’environ 20% à presque 70%.

I.2.2 OBSTACLE A LA PROMOTION DU PETIT COMMERCE

Les yeux fixent se confirme dans notre recherche étant donné que l’acquisition des données chiffrées au niveau du pays à travers son service spécialisé tourne au vinaigre.

Ainsi à travers notre technique de questionnaire, une réalité est dégagée, selon laquelle les autorités du pays reconnaissent la perception des prix des taxes sur ce secteur, mais la question de l’évolution démographiques entre le formel et l’informel semble être dans les oubliettes.

Cependant conscient que le petit commerce est l’une des principales activités de la population congolaise, l’économie informelle est l’objet de la plus part des congolais.

Le secteur informel que nous considérons comme l’ensemble des transactions commerciales non enregistrées, effectuées en monnaie nationale, son ampleur suffit à elle seule, à justifier que celui-ci soit pris en compte dans toute stratégie de développement, surtout dans les pays en voie de développement en particulier dans le groupement de Mbinga Sud /Ibindja dans un programme de lutte contre la pauvreté.

D’où la question ici ne serait pas restaurer le contrôle de l’Etat sur le secteur et l’aider étant donné que par le pouvoir public.

Ces activités sont inexistantes bien que leur existence soit reconnue implicitement.

Il s’avère également indispensable de mettre une ligne de démarrage entre petit commerce et grand commerce dans le secteur informel, plus souvent source d’équivalence chez certains chercheurs.

I.2.3 LES MOTIVATION A L’EXERCICE DU PETIT COMMERCE

Le petit commerce parait la plus importante activité dans cette situation de crise où seul le travail ne suffit pas pour couvrir les besoins du ménage et que la situation que traverse la RD Congo ne donne pas à chacun l’occasion de travailler dans le secteur informel. Le chômage résulte de manque de rapport proportionnel entre le nombre d’emplois disponibles et l’effectif de la population.

La population de Mbinga-Sud/Ibindja ne fait aucun cas d’exception de quelques fonctionnaires de l’Etat et travailleurs d’entreprises étatiques et privés mais cela n’empêche pas que le taux de chômage ne soit élevé.

C’est pourquoi le nombre d’habitants de Mbinga-Sud/Ibindja s’adonne aux activités commerciales d’auto subsistance relevant essentiellement comme dans les endroits non-conformes comme le marché.

Le secteur informel occupe une grande partie des travailleurs qui œuvrent pour leurs propres comptes afin de pouvoir survivre, cela n’empêche que le groupement de Mbinga-Sud/Ibindja rouille des chômeurs à la quête d’un emploi pour industriel ou de revenu national qui n’est pas affecté à la consommation.

Parait-il que dans notre pays le système financier était conçu pour stimuler le secteur économique moderne oubliant que l’informel depuis un certain temps est au secours de la population et d’ailleurs sans lui que serait l’avenir de la population ?

Les capitaux pour investir dans le petit commerce peuvent avoir diverses sources comme : la part du revenu du mari, c’est-à-dire que le mari conscient du faible prix de son travail il donne à sa femme une somme à son revenu, dans la couverture des besoins familiaux.

L’autre financement peut provenir de la cotisation des membres de la famille qui souhaitent relever la situation familiale de l’un d’eux.

La liste de ces sources n’est pas exhaustive car il y a toute une kyrielle d’origine des capitaux comme aujourd’hui nous assistons à des telles activités initiées grâce au prix de la prostitution du vol ou de détournement des fonds

          

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