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CHAPITRE III: ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.1. DESCRIPTION DE L’ENQUETE

            Le terme « enquête » implique : une recherche méthodologique des informations ou des opérations de collecte des données limitées à une partie de la population.[1]

Celle-ci  étant l’une des conditions de valorisation de ce travail scientifique, son application nous a valu plus de rationalité en vue d’aboutir à des meilleurs résultats.

III.2 Objectifs poursuivis

Généralement, notre objectif est d’évaluer le niveau de vie  des petits commerçants des produits manufacturés dans le Groupement Mbinga à travers les activités commerciales qu’ils exercent.

D’où les trois objectifs spécifiques :

  • Proposer aux petits commerçants des stratégies pour développer un esprit de gestion rationnelle de leur revenu ;
  • Suggérer aux petits commerçants d’adopter des stratégies d’auto prise en charge à travers leurs activités ;
  • Proposer à ces petits commerçants les stratégies pouvant leur permettre d’augmenter leur capital.

III.3 Méthodologie de l’enquête

            Une série de combinaison des méthodes statistiques nous a été nécessaire aussi bien dans le choix de l’échantillon, dans la détermination de la taille, dans la collecte des données que dans l’interprétation des résultats. Le logiciel  Excel a servi au dépouillement de toutes les questions  et nous a ainsi permis d’établir des corrélations entre certaines données reçues de nos enquêtés.

  1. Démarche dans le choix de l’échantillon et population cible

Notons que, pour l’enquête ménage, ce sont surtout les responsables de ménage (homme ou femme) et dans certains cas les jeunes et couples qui ont répondu aux questions.

Il est bien connu qu’en dehors des recensements, les enquêtes sociologiques se pratiquent sur des échantillons, qui sont des « modèles réduits de la population ».

La constitution de l’échantillon a consisté à obtenir une représentativité la meilleure possible, compte tenu des contraintes de temps et de financements imposés par l’enquête.

            Ainsi avons-nous fait recours à la méthode des quotas. Nous avons rejeté la méthode aléatoire car la liste d’individus de notre population n’est pas exhaustive.

  • LA METHODE DES QUOTAS

Elle ne requiert pas une liste exhaustive d’individus, mais seulement des données chiffrées sur la Population-Mère pour quelques critères, tel que le sexe ou l’âge.[2]

Le seul critère « ménage » nous a  intéressés dans les différents milieux cibles.

  • CHOIX DE L’ECHANTILLON

Vu l’écart la grandeur du groupement Mbinga et les difficultés d’atteindre tous les petits commerçant afin d’établir une liste exhaustive, nous avons été obligés de prélever l’échantillon d’une manière aléatoire d’où nous avons tiré une échantillon de 120personnes aléatoirement en raison de 30 personnes par village dont : le village de Muhongoza, Munanira, Ibindja et Ishovu.

III.4 INTERPRETATIONS DES RESULTATS DE L’ENQUETE

  1. IDENTITE DE L’ENQUETE

A l’égard de cette situation, on constate que sur les 120 personnes interrogées, 75 personnes soit 62,5% sont du sexe Masculin contre 45 personnes soit 37, 9% sont du sexe Féminin. Ce ci se  justifie par le fait que pour la survie des ménages, l’activité du petit commerce est beaucoup appliquée par les hommes que les femmes car ce  sont les hommes qui sont en mesure de faire des déplacement pour l’approvisionnement, par contre les femmes sont chargées des activités champêtres et ménagères au sein de leurs familles respectifs.

Selon le cas, ci-dessous, on remarque que sur les 120 personnes interrogées lors de nos investigations sur le terrain, 30pesonnes soit 25% sont de Munanira, contre 65 soit 54,1% sont de Muhongoza, IBindja représente ensuite 15 personnes soit 12,5% contre 10 personnes soit 8,5% d’Ishovu.

Ceci veut dire que, c’est à Muhongoza où les personnes qui s’intéresse beaucoup de l’activité du petit commerce se concentrent ; car la population qui se trouve dans cette contrée préfère beaucoup les activités commerciales que d’autres  diverses, ils pensent que c’est seulement dans le commerce où on peut facilement  trouver l’argent pour la survie des ménages par rapport à d’autres activités champêtres.

A l’issue de cette situation, on constate que 30 personnes sur les 120 enquêtées soit 25% ont la taille de ménage qui varie entre 0-5 enfants, contre 80soit 66,6% dont leur taille de ménagé est de 6-10 enfants et 10 personnes soit 8,3% possèdent une taille de ménage de plus de 10 enfants.

Ceci montre que malgré la conjoncture économique difficile, la plupart d’habitants de Mbinga Sud préfèrent avoir beaucoup d’enfants, car ces derniers les prennent comme une source de revenu surtout en les utilisant dans leurs champs pour l’agriculture, d’autres pour l’élevage c’est-à-dire garder les bêtes dans des hauts plateaux pourtant ceci ne contribue  absolument pas à un avenir meilleure de ces enfants, les autres les utilisent pour les accompagner lors de leurs approvisionnement.

A l’issue de cette situation, on constate que sur les 120 personnes interviewées, 20 personnes soit 16,6% ont l’âge qui varie entre 15-25 ans, contre 58 personnes soit 48,3% qui ont l’âge qui varie entre 26-35 ans ; 12personnes soit 10% ont l’âge qui varie entre 36-55 ans et 8 personnes soit 6,6% ont plus de 66 ans.

Ceci montre que la catégorie de 26-35 ans a été plus fréquentée que les autres parce que ce sont les gens qui apparaissent encore jeune pour exercer l’activité du petit commerce des produits manufacturés, car c’est une activité qui exige beaucoup de déplacements surtout pour la provisionnement, mais aussi assez de souplesse pour attirer la clientèle afin de maximiser les recettes.

Au regard de ce tableau, sur 120 enquêtés, 70 personnes soit 58,3% préfèrent l’agriculture, par contre 30 personnes soit 25% pratiquent l’élevage, 3personnes soit 2,5 % sont des la fonction publique et 17 personnes soit 14,1% sont travailleurs dans des ONG.

Ceci montre que l’agriculture reste l’activité principale dans le milieu rural, car cette dernière leur permet à trouver quoi manger, c’est-à-dire permettant le renforcement de capacité dans l’alimentation, mais pour certaines personnes, elle est la source de revenu principale dans leurs ménages.

  1. QUESTIONS ADRESSEES AUX PETITS COMMERCANTS

Au regard de ce  cas, 20 personnes sur les 90 interrogées soit 22,2% font l’élevage, 50 personnes soit 55,5% pratique l’agriculture, 10 personnes soit 11, 1% sont de la fonction publique, 6 personnes soit 6,6% sont dans les ONG locales et 4 personnes soit 4,4% sont dans des ONG internationales.

Ceci se justifie par le fait que c’est l’agriculture qui est  beaucoup préférée car toute la population ne peut pas se borner seulement au commerce, mais aussi cette activité leur permet de faire les investissements car elle survient à l’alimentation en grande partie pour ceux qui ont beaucoup d’étendue, mais pour ceux qui n’en n’ont pas ou en ont peu font recours à d’autres activités à part l’agriculture pour survivre.

Au regard de ce cas, on constate que 45 personnes sur 90 interviewées soit 50 % prennent le commerce comme activité principale, 30 personnes soit 33,3% considèrent l’agriculture, 3personnes soit 3,3% préfèrent les ONG internationale, 4 personnes soit 4,4% préfèrent les ONG locale et 8 personnes soit 8,8% préfèrent l’élevage. Ceci se justifie par le fait que la grande partie de la population préfèrent exercer le commerce pour la satisfaction des besoins primaires au sein de leurs ménages respectifs, pourtant généralement c’est l’agriculture qui devrait être l’activité principale dans un milieu rural comme Mbinga Sud ; ce qui signifie l’implication massive  de cette population  dans le commerce car cette dernière pense que c’est le moyen le plus facile pour être en possession permanente de l’argent, plus que l’agriculture en vue de satisfaire les besoins d’urgence.

Au regard de cette situation, on constate que sur 90 personnes interrogées, 30 personnes soit 33,3% affirment que cette activités de petit commerce des produits manufacturés est rentable par contre 60 personnes soit 66,6% ont nié.

Ceci se justifie par le fait que, cette activité de petit commerce des produits manufacturés nécessite un renforcement de capacité en gestion et en capital pour ne pas consommer le capital initial.

Partant de l’affirmation de  la question précédente,  20 personnes sur 30 qui ont affirmé disent que c’est parce qu’il y a écoulement régulier des articles contre 10 soit 33,33% qui  disent que c’est par qu’il y a rétablissement de la sécurité dans le milieu.

Selon la catégorie des personnes qui ont nié, 20 sur 60 soit 66,6 disent que c’est parce qu’il  y a difficulté d’écouler les articles facilement contre 40 personnes soit 66,6% qui disent que c’est suite à la sur taxation lors de l’approvisionnement.

Ceci se justifie par le fait que ; il faudrait que les autorités politico administratives revoient à la baisse leur prix de taxation sur les produits manufacturés en vue de permettre aux petit commerçants de s’auto prendre en charge à travers leur activité de commerce de produits manufacturés, ce qui contribuerait aussi à leur développement intégral au sein de toute la communauté rurale de Mbinga Sud.

Au regard de ce cas, on constate que 20 personnes soit 22,2% sur les 90 personnes interrogées, s’approvisionnent par voie maritime contre 70 personnes soit 77,7% qui s’approvisionne par voie routière.

Ceci se justifie par le fait que la voie la plus  préférée par les petits commerçants des produits manufacturés  préfère  la voie routière malgré le manque de véhicule pour les amener à Bukavu pour certains moments éventuels, mais aussi le délabrement de la route. Mais cela n’exclue pas la perte de certains produits à travers les circonstances comme le vol, les accidents, le noyade pour ceux qui utilisent la voie maritime et c’est spécialement ceux qui habitent le village d’ibindja.

A l’issue de ce tableau, sur les 90 personnes interrogées, 80 personnes sur 90 enquêtées soit 88,8% affirment qu’il y a un problème de  moyen de transport contre 10 personnes soit 11,1% qui ont nié.

Partant de la justification de cette affirmation, 40 personnes soit 50% de ceux là qui ont affirmé qu’il y a un problème lors de l’approvisionnement évoquent le problème de transport contre 8 soit 10% qui évoque le problème de tracasseries militaires, 30 personnes soit 37% montrent le  problème de vol des produits contre 2 personnes soit 2,5% qui parlent des accidents de véhicules.

Ceci se justifie par le fait que la plupart de nos enquêtés évoquent le problème de transport, car il n’ y a qu’un seul bus qui existe à Mbinga Sud pour le transport des passagers qui est aussi amorti, car les autres véhicules qui amènent les personnes viennent de Katana pourtant tout le monde n’ a pas la chance d’y accéder facilement ce qui entraine beaucoup de difficulté et de circonstances mauvaises pour y trouver le véhicule provenant de ce milieu.

Selon la présente situation, 50 personnes sur les 90 interrogées soit 55,5% disent qu’elles ont commencé leurs activités  avec un capital qui varie entre 10$-50$, 13 personnes soit 14,4% disent qu’elles ont commencé avec un capital qui varie de 50$-100$,  12 personnes soit 13,3% disent que leur capital était de 100$-150$ et 15 personnes soit 16,6% disent qu’elles ont commencé leur activité avec plus de 150$

Ceci se justifie par le fait cette active prouve à suffisance un problème de rentabilité insignifiante, suite à l’amoindrissement du capital de démarrage, ce qui ne permet pas aux petit commerçants des produits manufacturés de s’auto prendre en charge, de réaliser les projets nécessaires de leur vie, mais aussi de satisfaire difficilement aux besoins primaires de leurs ménages à travers cette activité qu’ils exercent.

Au regard de ce cas,  sur les 90 personnes interrogées, 55 personnes soit 61,1% disent que leur capital est provenu de l’agriculture contre 25 personnes soit 27,7% qui parlent du salaire, 8 personnes soit 8,8% par les membres de nt du don (membres de la famille) et 2 personnes soit 2,2% ont donnés autres précisions contraires.

Ceci se justifie par le fait que c’est l’agriculture qui est la source principale qui a permis aux petits commerçant de Mbinga Sud de commencer leurs activités de commerce, c’est-à-dire que cette activité est très capitale dans le milieu rural car permettant aux personnes d’entendre leurs activités pour une auto financement de leurs familles

Au regard de cette situation, on constate que sur les 90 personnes interrogées, 6 personnes soit 6,6% disent que leur rentabilité est excellente contre 14personnes soit 15,5% qui disent qu’elle est bonne ; 10 personnes soit 11,1%  montrent que c’est assez bonne ; 60 personnes soit 66,6% montrent que c’est mauvaise.

Ceci se justifie par le fait que les petits commerçants de Mbinga Sud n’éprouvent un problème de rentabilité dans leurs activités économiques car leur rendement économique est mauvais suite aux mauvaises conditions d’approvisionnement, aux tracasseries militaires dont ils sont victimes, ce qui ne leur permet pas d’innover dans le monde économique.

Au regard de cette situation on constate que sur 90 enquêtés 55personnes soit 61,1% estiment leur rentabilité de 5 $à 25$, 11personnes soit 12,2%  estiment leur rentabilité de 25$à46$, 8personnes soit 8,9% estiment leur rentabilité de 47$à67$, 4 personnes soit 4,4% estiment leur rentabilité de 68$ à 88$, 12 personnes soit 13,3% estiment leur rentabilité de 89$à100$.

Ceci se justifie par le fait que l’estimation de la rentabilité économique reste toujours insignifiant suite au manque de capital suffisant pour démarrer les activités économiques, c’est pourquoi certaines personnes au lieu d’évoluer régressent et ne sont pas capables de réaliser des projets nécessaires pour la préparation de la future de leurs enfants. Pourtant les activités économiques exercées par les petits commerçants devraient préparer les enfants à une bonne  préparation socio-économique.

Au vu de cette situation on constate que sur 90 personnes interrogées  15 personnes soit 83,3% disent oui, 75 personnes soit 83,3% disent non. Ceci se justifie par le fait que les petits commerçants de Mbinga Sud, s’affrontent à des difficultés qui  de satisfaction des besoins primaires.

Ensuite il justifie les raisons pour lesquelles, la surtaxassions à 53,3%, la non rentabilité des leurs activités à 33,3% mais aussi les articles ne sont pas écoulés facilement à 13,3%. Toutes ces raisons nous font voir  que les petits commerçants ne sont pas satisfaits  à travers leurs activités. Ce qui nécessite une stratégie d’accompagnement et de renforcement des capacités des ces petits commerçants dans leurs activités qu’ils exercent.

A l’issue de cette situation, 40 personnes sur les 90 personnes interrogées soit 44,4% parlent du transport, 30 personnes soit 33,3% parlent des taxes, 12 personnes soit 13,3% parlent de la restauration, 5 personnes soit 5,5% parlent de la ration et 3 personnes soit 3,3% parlent des maladies. Ceci se justifie par le fait que le transport reste le principal élément qui est pris en compte car même pour trouver un véhicule il faut aller d’abord à Katana pour y accéder.

Selon cette situation,  60 personnes sur les 90 personnes interviewées soit  66,6% parlent de la diminution des taxes, 20 personnes soit 22,2% parlent des les octroyer de microcrédit et  10 personnes soit 11,1% parlement de construction du marché de Kandjuci. Ceci se justifie par le fait que les petits commerçants éprouvent les difficultés de surtaxassions, ce qui pourrait leur permettre d’améliorer les conditions socio-économiques des ces petits commerçants dans la mesure où les taxes  et les tracasseries militaires pourraient être diminuées sensiblement.

  • QUESTIONS ADRESSESSES AUX AUTORITES POLITICO ADMINISTRATIVES DE KALEHE

Selon l’appréciation des activités des petits commerçants, il ressort que 8 personnes  sur les 30 personnes enquêtées soit 26,6% disent que l’appréciation des activités est excellente, contre 7 personnes soit 23,3% montrent que c’est assez bonne. Ceci se justifie par le fait que  malgré les taxes exorbitantes que les autorités politico administratives font payer aux petits commerçants, ils éprouvent toujours une appréciation qui n’est pas satisfaisante.

Sur 30 personnes interrogées, 8 personnes soit 26,6% affirment  le petit commerce améliore les conditions socio-économiques des ménages du groupement contre 22 personnes soit 73,6%  qui ont nié. Ceci montre que ces activités montrent au vue de toutes les catégories des personnes de la société de Mbinga Sud éprouvent la non  amélioration des conditions socio-économiques des ménages des petits commerçants. Ce qui nécessiterait toujours un accompagnement systématique des petits commerçants dans leurs activités  commerciales.

Selon cette situation, 7 personnes sur les 30 personnes enquêtées soit 23,6% affirment que cette activité risque de paralyser les autres secteurs contre  23 personnes soit 76,6% qui ont nié.

Au regard de cette situation, sur 30 personnes interrogées, 20 personnes soit 66,6% affirment qu’ils assurent la sécurité de leurs habitants qui exercent le petit commerce des produits manufacturés contre 10 personnes soit 33,3% qui ont nié.

Au regard de la justification  à la question, 8 personnes soit 80% disent que parcequ’ils ne paient pas les taxes et 2 personnes soit 20% disent que c’est parce qu’ils paient difficilement les taxes.

Ceci se justifie par le fait que les malgré le faible revenu des petits commerçants, ils payent facilement  les taxes  ce qui entraine toujours le paralysie  de leurs activités.

A l’issue de cette situation, sur les 30 personnes interrogées, 25 personnes soit 83,3% disent que la façon dont ils paient des taxes de ces habitants  c’est difficilement, 5 personnes soit 16% disent que c’est facilement. Ceci se justifie par le fait que malgré les tracasseries effectuées auprès des  petits commerçants, ces derniers ne se laissent pas faire facilement devant tous les envoyés de ces autorités  qui récoltent ces taxes.                                            

 Selon cette situation, sur 30 personnes interrogées, 18 personnes soit 60% disent que qu’il faudrait qu’il y ait paiement des taxes contre 12 personnes soit 40 % qui demandent qu’il n’y est pas des marchés nocturnes. Ceci se justifie par le fait  les autorités politico administratives se bornent toujours au paiement des taxes pour la maximisation de leurs recettes, sans tenir compte de la vie socio-économique ce qui implique tout simplement leur mauvaise fois à l’égard aux activités des petits commerçants de Mbinga Sud.

DISCUSSION DES RESULTATS

Pendant  notre investigation sur le terrain, il relève que  certains résultats d’enquête reflètent les réalités différentes mais qui sont concrètement vérifiées  par rapport aux objectifs que ce travail s’est assignés.

Selon KRISTOF TITECA et Célestin KIMANUKA[3]  dans leur revue  de International Alert publié  en 2012 partant sur «  les marchés dans l’obscurité : le commerce informel transfrontalier dans la région des grands lacs », ces  auteurs relèvent dans leurs objectifs spécifique de ce dit ouvrage que les petits commerçants ont le plus petit capital de départ, ils font généralement du commerce des biens qui génèrent le moins de profits, et ils sont confrontés au harcèlement à la frontière, ainsi qu’à une perception négative de leurs activités de la part de leur encourage (sauf leurs propres familles). En leurs activités commerciales  ne libèrent pas de leurs responsabilités familiales ; leur commerce les oblige à revenir à la maison tard, pour ensuite assurer les besoins du ménages. Ceci  a fait une corrélation avec la réalité des petits commerçants des produits manufacturés des Mbinga Sud qui nous ont fait constaté ce qui suit : 83,3 % refusent que ces activités  ne leur  permettent pas de satisfaire leurs besoins primaire au sein de leur ménage ce qui implique une gestion irrationnelle de leur part mais aussi la rentabilité économique de ces activités reste faible  suite au capital de démarrage insignifiant. Ceci se traduit par les résultats du tableau n°17.  Ces résultats correspondent au premier objectif et vérifient la première hypothèse.

Par rapport au troisième objectif il est ressorti que 55,5% de nos enquêtés commencent leur activité avec un capital compris entre 10 à50$ ce qui entraine une faible rentabilité économique de leur part, pourtant cette activité étant principal à leur égard nécessiterait un capital suffisant pour leur permettre d’accroitre leur rendement. Ces  résultats font monter les réalités provenant du tableau n° 13 et ont vérifié la deuxième hypothèse de départ

Enfin, toute la réalité reflétée par les résultats de l’enquête nous  ont permis d’affirmer que nos hypothèses ont été vérifiées.

[1] SHAMAMBA J. Cours de démographie, G3 ISDR/BUKAVU, inédit, 2009-2010, P.7

[2] Gilles Ferréol, et al. , Dictionnaire de sociologie, éd. Armand Colin/Masson, paris, 1995, P.69

[3] KRISTOF TITECA et Célestin KIMANUKA, les marchés dans l’obscurité : le commerce informel transfrontalier dans la région des grands lacs, septembre 2012

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