Ce chapitre constitue la dernière étape de notre étude qui se focalise sur l’implémentation d’un système d’information informatisé pour la gestion des passagers d’une agence de voyage routier. Dans ce chapitre, nous allons présenter la base de données que nous allons utiliser dans notre application en utilisant le système de gestion de base de données MySQL et le langage de manipulation des données JAVA, qui est un langage de programmation orienté objet. Nous présenterons également le plateforme NetBeans comme environnement de développement intégré (IDE) pour le langage Java et le serveur local WampServer.
Ensuite, nous présenterons les formulaires de notre application, les utilisateurs de celle-ci, comment ses utilisateurs accederons au ressources de celle-ci ainsique les fonctionnalités qui ont étés développées.
3.2.1 Environnement matériel
Pour arriver à implanter notre logiciel, nous avons utilisé un environnement matériel avec les caractéristiques suivantes : (i) un PC de la marque Compaq ; (ii) processeur Intel® Celeron® Duo 1.86 GHz ; (iii) une mémoire à accès aléatoire (RAM) d’une capacité de 4 Go ; (iv) un disque dur de capacité de 400 Go.
3.2.2 Environnement logiciel
Notre choix a porté sur l’outil Visual Paradigm for UML 10.0 pour la production de différents diagrammes. Visual Paradigm est un logiciel de création de diagrammes dans le cadre d’une programmation et possède plusieurs options permettant une large possibilité de modélisation en
UML. L’application est téléchargeable sur le https://www.visual-paradigm.com (download, 2017)
Pour mettre en place cette application, l’environnement de développement intégré (EDI)
Netbeans (downloads, 2017) a été utilisé. C’est un logiciel de la gamme Sun Microsystems placé en open source sous licence CDDL[1]et qui a une version gratuite.
L’environnement de base de NetBeans comprend les fonctions générales suivantes : (i) configuration et gestion de l’interface graphique des utilisateurs, (ii) support de différents langages de programmation, (iii) traitement du code source (édition, navigation, formatage, inspection.), (iv) fonctions d’import/export depuis et vers d’autres IDE[2], tels qu’Eclipse ou JBuilder, (v) accès et gestion de bases de données, serveurs Web, ressources partagées, (vi) gestion de tâches (à faire, suivi …), (vii) documentation intégrée.
Le serveur local WampServer nous a permis de créer une connexion à la base de données via un protocole de communication particulier HTTP et UML pour la conception de différents modèles (diagrammes) qui nous ont permis de réaliser notre application (Eloudrhiri, 2009). Le serveur WampServer disoponible sur www.wampserver.com (download-wampserver-64bits, 2017) contient aussi le Sgbd MySQL utilisant le langage SQL qui permet d’établir une communication entre le client et le serveur (Gribaumont, 2012).
3.2.3 Base de données et système de gestion des bases de données
Une base de données (BD) est un ensemble d’informations archivées dans des mémoires accessibles à des ordinateurs en vue de permettre le traitement des diverses applications prévues pour elles (Le Maitre, 2011).
L’utilisation de base de données est d’une grande importance, du fait qu’elle permet de stocker les données de façon structurée et avec le moins de redondances possibles. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes et par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations. Les données se représentent dans des tables formées de lignes et de colonnes ou champs ne pouvant contenir les informations de même type.
Pour le cas ce travail, il s’agit d’une base de données locale car l’application sera installée sur une seule machine pour son premier test. Dans sa version finale, elle sera répartie, c’est-à-dire les informations seront stockées sur des machines distantes (serveur) et accessibles par réseau.
Pour créer une base de données, l’on a besoin d’un système de gestion des bases de données
(SGBD). C’est un ensemble de logiciels systèmes permettant de stocker et d’interroger un ensemble de fichiers interdépendants, mais aussi comme un outil permettant de modéliser et de gérer les données d’une entreprise (Gardarin, 2003).
Le Sgbd a comme fonctions de (i) permettre l’accès aux données de façon simple, (ii) d’autoriser un accès aux informations à plusieurs utilisateurs et (iii) de manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification).
Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé le Sgbd MySQL 5.7.11, un Sgbd relationnel compatible avec des requêtes SQL[3]. Ce choix est basé sur sa performance, sa fiabilité, la gratuité de sa licence, mais aussi sa simplicité d’utilisation.
La base de données ici construite est constituée de tables, de requêtes, de formulaires et d’états. a) Tables
Une table est un regroupement d’informations concernant un sujet particulier (Bourry, 2010). Une table est un champ composé des lignes et des colonnes, un champ qui permet de stocker les éléments d’une même nature.
La base de données de cette application est composée de 12 tables : (i) billet, (ii) conges, (iii) employe (iv) horaire, (v) newimage_empl, (vi) newimage_pass, (vii) passager, (viii) pays, (ix) profil, (x) reservation, (xi) utilisateur et (xii) vehicule.
Dans la table billet, sont enregistrées les informations sur le billet vendu, notamment le numéro du passager et le code du billet. La table conges qui enregistre les informations relatives au congé d’un employé, à savoir le type de congés pris par le travailleur. La table employer dans laquelle on enregistre tous les informations nécessaires sur les employés de l’agence. La table horaire enregistre toutes les heures de voyage et les véhicules concernés par un voyage donné, notamment le lieu de départ et le lieu d‘arriver. La table newimage_empl qui enregistre de façons unique les photos des employés. La table newimage_pass qui enregistre les photos de tous les passagers. La table passager dans laquelle on enregistre toutes les informations nécessaires sur un passager. La table pays dans laquelle on trouve tous les pays du monde entier et leurs capitales administratives. La table profil dans laquelle on enregistre le type de profil des utilisateurs de l’application. La table réservation où on enregistre toutes les réservations effectuées par les passagers, notamment la date de voyage ainsi que les nombres de places réservés. La table utilisateur qui enregistre les comptes de tous les utilisateurs en fonction du type de profil qui permet de limiter certains droits d’accès. Enfin, la table véhicule qui enregistre tous les véhicule de l’agence.
Pour créer toutes ces tables, nous nous sommes servi de l’interface du Sgbd MySQL fournie par le serveur local WampServer et d’autres requêtes ont été faites en mode console. b) Requêtes
Dans une base de données, on réalise principalement des requêtes pour interroger la base afin de sélectionner et d’obtenir les informations souhaitées (requêtes de sélection) (Bourry, 2010).
Ainsi, pour obtenir la fiche du personnel, nous avons commencé dans un premier temps par enregistrer les employés dans la base de données, en leur attribuant un numéro d’identification. Une fois le formulaire rempli, les données sont récupérées dans des objets déclaré dans le code source de notre application par de méthodes à partir de requête, pour ensuite les enregistrées dans la base de données, pour être ensuite utilisées dans des requêtes.
La présente base de données contient quatre requêtes de manipulation de données, qui nous ont permis de consulter et de faire la mise à jour des objets crées par le langage SQL. Ainsi, la requête d’insertion de données (INSERT), la requête de sélection de données (SELECT) qui nous permit d’afficher la liste de tous les employés (Figure 3.1) et de tous les passagers (Figure 3.2). La requête de modification (UPDATE), nous a permis de mettre à jour les informations d’une table en ayant au moins une information identifiant le champ à modifier (Annexe 4). La requête de suppression (DELETE), elle a permis de supprimer une donnée en ayant une information supplémentaire sur la donnée à supprimer (Annexe 4).
Les formulaires offrent un moyen rapide d’afficher, de saisir et de modifier des informations dans une base de données en présentant les données sous une forme facile à consulter (Bourry, 2010).
Cette base de données comprend sept formulaires : (i) Employer, (ii) Passager, (iii) rapports et statiques, (iv) Horaires et voyages, (v) gestion de matériel, (vi) Comptabilité et (vii) Paramètre. Le formulaire employé permet de créer et de modifier un employé, mais aussi de faire un état de sortie (figure 3.1) Le formulaire passager permet d’ajouter, de modifier et de lister les passagers, avec possibilité de lui produire le billet de voyage pour un passager. Le formulaire rapports et statiques, permet de voir l’évolution de vente des billets de voyage au cours d’une période donnée et les absences des employés. Le formulaire horaires et voyages, dans lequel on créer l’horaire et le voyage, permet aussi d’affecter un véhicule à un voyage donné. Le formulaire gestion de matériel, permet de rentrer les données sur les biens matériels de l’agence.
Le formulaire comptabilité sert pour les ressources financières de l’agence et le formulaire paramètre permet à l’administrateur de la base de données de créer un nouvel utilisateur.
Signalons que tous ces formulaires permettent d’accéder à d’autres formulaires secondaires qui peuvent être utilisée pour d’autres fins, par exemple l’impression de certains documents comme une liste de présence, un billet de voyage, un bordereau d’expédition d’un colis. d) Etats
Les états permettent d’imprimer de façon professionnelle les informations d’une base de données (Bourry, 2010). Comme résultats, ils constituent une part importante du travail.
Dans la présente base de données, trois états sont présentés : tous les employés, de tous les passagers et les billets de voyages. La figure 3.1 nous présente la liste de tous les employés, la figure 3.2 présente aussi la liste de tous les passagers et la figure 3.3 qui présente en fin le billet de voyage d’un passager.
Figure 3.1 : Etat liste des employés.
Figure 3.2 : Etat liste des passagers
Figure 3.3: Etat carte d’embarquement.
L’application qui constitue le résultat de notre étude est dénommée DreamTrans 1.0 en version d’évaluation.
C’est une application destinée à l’agence de voyage routier LA COLOMBE EXPRESS/ succursale de Bukavu, une application qui permet à l’agence précitée d’automatiser certaines tâches jadis exécutées manuellement.
3.3.1 Utilisateurs
Les utilisateurs possibles de cette application sont l’administrateur de la base de données, le chef d’agence, le guichetier, le comptable, le secrétaire, tous ayant un certain niveau d’accès aux données.
L’administrateur de la base de données est la seule personne en charge de la configuration de ce système. Il a tous les droits que dispose l’application, c’est-à-dire qu’il peut accéder à toutes les informations de l’entreprise. Il visualise tous les utilisateurs du système, leurs identifiants et leurs permissions. Il peut changer un utilisateur et lui permettre de modifier son mot de passe, en ajouter un autre utilisateur et lui donner les droits d’accès ; il peut modifier le serveur du système.
Le chef d’agence, étant la personne responsable d’une agence de voyage ou d’une succursale, a le droit lui permettant d’accéder aux informations de chaque employé, de tous les passagers de l’agence afin de lui permettre de bien faire le rapport à ses supérieurs hiérarchiques.
Quant au guichetier, il ne peut accéder qu’aux informations sur les passagers et les personnels de l’agence ; il peut obtenir la statique des billets vendus par son guichet ainsi que les informations sur la programmation de l’horaire de voyage et les places disponibles lorsqu’un passager veut faire une réservation.
Le comptable ne peut accéder qu’aux informations sur un employé, sur la comptabilité et les rapports et statistique de l’agence.
Le secrétaire a le droit d’enregistrer un employé, les congés de l’employer et les sanctions sur les employés afin de lui permettre d’accéder aux statistiques et rapport de l’agence.
Pour l’utilisation de l’application DreamTrans, il est évident d’avoir en premier une copie du setup (fichier d’installation d’un logiciel) sur un support informatique nécessairement dans la machine sur laquelle on veut installer le programme. En double cliquant sur le fichier setup ayant une extension exécutable (.exe), le programme d’installation du logiciel est lancé. Avant d’ouvrir le logiciel installé, il est recommandé de déployer un serveur dans lequel on stockera la base de données.
Pour la première utilisation de l’application, l’administrateur de la base de données doit créer un compte d’utilisateur qui servira pour ajouter d’autres utilisateurs du logiciel. Une fois le compte d’utilisateur créé, un tableau de bord se présentent contenant sept menus, à savoir le menu des employés, passagers, rapports et statiques, horaires et voyages, gestion de matériel, comptabilité et le menu paramètre.
La première chose à faire consiste à aller dans le paramètre et d’ajouter des utilisateurs possibles de l’application. Créer des utilisateurs et accorder des droits d’accès à chacun n’est possible que si l’on est connecté au système avec le droit administrateur. Les utilisateurs n’ayant pas les droits d’accès requis ne peuvent pas n’ont plus accéder à certaines informations.
Si l’utilisateur fait un double-clic sur un sous-menu, un formulaire se présente, formulaire sur lequel il y a des boutons, des cases à cocher, des menus pour aider et guider l’utilisateur à effectuer son travail de l’entré de données jusqu’à la sortie des états. Ainsi, chaque formulaire donne la possible de retourner au menu principal, en faisant un double-clic sur le bouton home du formulaire ouvert.
Dans ce chapitre, nous avons présenté en premier lieu les outils que nous avons utilisés pour implémenter l’application informatique. Nous avons en deuxième lieu présenté la base de données de l’application, en mettant en relief le système de gestion des bases de données utilisé.
En dernier lieu, il s’est agi de présenté la façon dont les utilisateurs du système peuvent y naviguer, de manière à obtenir les résultats escomptés.
[1] Common Development and Distribution License,
[2] Integrated Devolopment Environment
[3] Structured Query Language, traduit en français par langage d’interrogation structuré.